Ne jamais tremper sa plume dans l'encrier du bureau

Pairing : AkaKuro, les autres seront plus compliqués à imaginer. Je préviens il y aura plusieurs couples originaux.

Rating : M, quelle belle lettre vous ne trouvez pas ?

Disclamer : Kuroko no Basket n'est pas à moi. J"écris pour moi et pour vous je n'y gagne rien. (à part vos reviews)

Mot de l'auteur : Bonjour et bonsoir, voici la nouvelle version de cette histoire (ça rime o/) . De nouveaux couples ont émergés de ma tête ainsi qu'un scénario un peu plus complet que le dernier. Donc il y a du changement bien que l'idée de base reste la même. Je remercie les 47 personnes qui suivent cette histoires (si elles sont encore vivantes...) ainsi que les commentatrices et je m'excuse sincèrement pour tout ce retard.

Bonne lecture.


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Prologue :

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Lire, accepter, remplir, signer, trier et faire la même chose avec les vingt-huit dossiers restants. Selon lui, tout ça était plus que futile et ne rimait à rien, s'il y avait bien une chose à connaître sur Kuroko Tetsuya s'était bien son manque total d'amour envers son travail. Mais le salaire était bien plus que convenable et il en avait besoin, s'occuper d'enfants de bas âge était bien sur payé beaucoup moins, mais pourquoi d'ailleurs ? Faire apprendre à tous ces petits bouts de choux n'était pas aussi important que trier les mêmes papiers toute la journée encore et encore.

« Je suis désolé du d-dérangement, tu me dira si tu aura encore besoin de moi. »

En fin observateur qu'il était, Kuroko jeta un coup d'œil furtif, et soupira. Lui n'avait jamais l'air de travailler, et pourtant, si il avait besoin de quoi que ce soit et qu'il s'adresser à lui, Kuroko savait très bien qu'il l'aurait. Si on ne parlait que de travail – et non d'environnement de travail – Akashi était parfait, jamais un dossier un retard toujours un œil sur son équipe tout en restant humble, enfin humble à la façon d'Akashi.

Il regarda ensuite la demoiselle à ses cotés, Amano Asami. Amano était une très belle femme, sérieuse et é aussi, mais ça elle avait l'air de l'avoir oublié se dit Kuroko en fixant la chemise froissée de la jeune femme. Puis il soupira, il n'avait pas à juger, elle faisait ce qu'elle voulait et son patron aussi tant qu'il lui payait ses heures de travail. Amano était sa collègue la plus proche, puisqu'il faisait souvent des duos selon leur dossiers et il savait très bien qu'elle n'était ni méchante ni vicieuse et peut-être que les infidélités ne se contrôlait réellement pas lorsqu'il s'agissait d'amour. Il aurait pu dire ça, si son amant n'était pas Akashi qui lui aussi était marié à une de ses amie qui plus est. Et ça s'était vraiment quelque chose de dure à supporter.

« Kuroko-kun… »

Il leva une nouvelle fois les yeux de ses ennuyeux dossiers se posant sur les magnifiques yeux bleu électrique de la demoiselle. Elle le regarda presque tremblante, les larmes aux yeux. Kuroko n'avait jamais était le genre de personne qui pouvait consoler un ami par un sourire ou un regard, depuis son plus jeune âge il avait toujours était des plus impassible mais les larmes qui coulait des joues blanche de la jeune femme ne pouvait le laissait de marbre. Il se leva avant de prendre doucement la fine main de sa collègue et de l'emmener un peu plus loin. Si elle avait besoin de parler il était là, mais s'affichait devant tant de monde n'était pas une bonne chose. Toute l'équipe savait ce qu'Akashi faisait avec toutes ces femmes dans son bureau mais tout le monde restait silencieux. Il aurait pu être tueurs en série que tant son travail était bien fait il pouvait continuer son hobby tant qu'il restait un temps soit peu discret.

Kuroko entra dans les toilettes des femmes la main d'Amano dans la sienne. Arrivé à destination il accepta de lui sourire. Certes ce qu'appeler Kuroko un sourire n'était pas la même chose pour tout le monde, on voyait plus ou moins ses fines lèvres roses se courbaient un peu et son regard s'adoucir. Un rire mélangé à un sanglot secoua la jeune femme.

« Tu ne m'a encore jamais souri comme ça. »

Les lèvres du jeune homme se courbèrent un peu plus, il se savait de nature froide. Mais ça n'avait jamais dérangeait son entourage au contraire ses amies s'en amusaient. Ceux qui essayaient de le changer ne valaient rien, et il savait qu'Amano était une amie à part entière. D'ailleurs si elle ne l'avait pas était il ne serait pas jusqu'à aller dans les toilettes des femmes pour elle, quelle belle preuve d'amitié.

« Lave-toi le visage. Ton maquillage coule, ce n'est pas très beau à voir.»

La demoiselle s'exécuta sans sourcilier, elle connaissait la franchise de son collègue et ne s'en plaignait pas loin de là. Il ne la juger pas, et elle pouvait parler de ce qu'elle voulait sans faire attention à ses mots il était très agréables d'avoir un ami comme lui dans son entourage, bien qu'il ne parle beaucoup il ne disait que ce qui était important pas de chose futile.

Comme là par exemple, il ne lui demanda pas pourquoi elle était venue en pleure vers lui après avoir passé une petite heure dans le bureau de son patron, il devait surement se questionner, mais ne demandait rien si elle n'en parlerait pas d'elle-même il ne lancerait pas le sujet. Mais elle n'était pas aller vers lui pour se regarder dans le blanc des yeux.

« Ma bague est dans le bureau d'Akashi. Je ne peux que l'avoir perdu là bas.

- Quelle bague ?

- La bague que m'a offerte mon fiancé pour sa demande en fiançailles.

-Tu es allée dans le bureau d'Akashi avec ?

- Je ne la quitte jamais.

- Même quand tu couche avec un autre homme ? »

Aie, ça sa faisait mal. Et elle pouvait entendre la suite de la phrase quelque chose comme « ça c'est de la fidélité. » elle leva finalement les yeux vers Kuroko et hoqueta. Il n'y avait aucune lueur d'accusation, ni dans sa voix d'ailleurs. Elle l'oubliait souvent que Kuroko ne la jugeait pas. Amano se rapprocha un peu plus près du jeune homme aux yeux céruléens et posa délicatement son visage sur l'épaule du jeune homme. Elle était fatiguée de tout ça, pourquoi s'était-elle lancer dans ça déjà ?

« Tu l'aimes ? »

La question avait était posé calmement, naturellement comme si il parlait de la météo de la matinée. Amano avait directement levé la tête à son plus grand étonnement Kuroko ne blaguait pas, enfin Kuroko n'était pas le genre d'homme qui blaguait dans ce genre de moment bien qu'il soit le roi de l'ironie et des petites piques bien placées lorsqu'il le voulait.

Elle était très proche de Kuroko leur nez se frôlait presque et elle sentait son souffle, elle se recula rougissante comment pouvait-il penser ça d'elle ? Comment pouvait-elle aimer un autre homme que celui qu'elle avait comme mari ? Ah… Elles faisaient parties de ces femmes infidèles dorénavant, si elle ne l'avait fait qu'une fois ça aurait été limite mais elle aurait pu se le pardonner, mais ce n'était pas la première fois et elle avait perdu sa preuve d'amour et de fidélité envers son homme dans le bureau de son amant.

« Je… »

Avant qu'elle ne puisse terminer sa phrase deux femmes entrèrent dans les toilettes le sourire aux lèvres avant qu'il ne retombe en voyant les secrétaires devant elles.

L'un les salua normalement aussi impassible que d'habitude comme si il ne se trouvait pas dans les toilettes des femmes alors qu'autant qu'elles le sachent, Kuroko Tetsuya était un homme. Donc non admis dans les toilettes des femmes.

Et l'autre très proche du premier secrétaire les yeux rougis et une expression étonné qui compensait largement le manque de surprise du jeune homme à ses cotés. Les jeunes femmes qui venaient d'entrer décidèrent toutes silencieusement de partir. Une seule se retourna et regarda d'un mauvais œil Amano avec de chuchoté à ses collègue le moins discrètement du monde :

« Après s'être tapée le boss elle se prend son secrétaire. »

S'en suivit d'un long silence. Kuroko adossait au mur fixait sa collègue qui ne disait rien, elle ne les avait pas arrêté pour leur dire quoi que ce soit. Elle ne pleurait plus. Elle ne bougeait plus non plus. Puis elle releva son visage en se mordant la lèvre inférieur qui menaçait de bientôt saigner.

« Tu pense que je suis une salope ? »

Kuroko soupira, il l'attendait cette question. Il se rapprocha d'elle, reboutonna son chemisier et le lissa délicatement. Avant de la tourner vers le miroir pour qu'elle puisse se voir, les yeux rouges entre quelque rayure dû au début de vieillesse de l'objet pourtant très bien conservé. Kuroko démêla les longs cheveux bruns de la jeune demoiselle avec l'aide de ses doigts sans trop de complication, puis utilisa l'élastique que sa collègue lu donna du bout des doigts. Pour la recoiffer un minimum.

« Je n'ai pas d'avis tranché sur la question » Lâcha enfin Kuroko pour toute attente.

Amano sourit, son collègue avait le don pour dire les bonnes choses au bon moment elle n'aurait pas su encaisser un oui, et encore moins un non après tout ce qu'elle avait fait et elle l'aurait insulté de menteur.

« Tu voudrais bien aller me chercher la bague dans son bureau alors ?

- Non. »

Cette réponse immédiate ne l'étonna pas spécialement, il fallait avouer qu'elle profité déjà largement de Kuroko à ce moment même, mais elle ne pouvait pas retourner dans ce bureau où se trouvait la personne qui avec elle brisait toujours un peu plus l'amour qu'elle avait pour son homme. Et elle savait que Kuroko n'appréciait pas spécialement Akashi, elle n'avait jamais demandé pourquoi ce n'était pas ses affaires bien qu'elle se soit plusieurs fois questionnée sur le pourquoi du comment, ils ne se connaissaient pas alors pourquoi ce sentiment glacial lorsqu'on les apercevait tout les deux ? Elle n'en avait aucune idée.

« Je ne peux pas y retourner Kuroko, je ne veux plus le tromper, on se mari dans trois mois.

- Tu n'es pas obligé de coucher avec lui à chaque fois que tu entre dans son bureau, Amano-san.

- C'est plus compliqué, je ne le veux jamais…

- Ne me fais pas croire qu'il t'abuse.

- Ce n'est pas le cas, mais… C'est comme magnétique. Il ne t'est jamais arrivé de te sentir attiré par une personne bien que tu ne le veuille pas ?

- N'est-ce pas de l'amour ?

- Non, je ressens bien plus que de l'attirance envers mon fiancé alors qu'Akashi ce n'est que physique. »

Elle n'en n'était pas sur mais est ce que Kuroko ne venait-il pas d'éluder sa question ? Ce dernier s'écarta d'elle après lui avoir fait une belle tresse sur le côté. Lorsqu'il avait fait son stage dans une maternel et qu'il s'était retrouvé dans une classe faite exclusivement de femme, fait très rare avait avoué la maitresse. Les petites demoiselles, lors de leur atelier coiffure lui avait appris quelque coiffure facile à faire. Il était comme d'habitude restait impassible tout le long de la journée mais il avait adoré apprendre à faire des chignons sur les doux cheveux dorés de la petite Akane ou des tresses sur les long cheveux de la mignonne Kanade. On lui avait même fait une petite couette avec ses mèches droites, et il ne pouvait pas dire que ça ne lui allait pas.

Puisque la température des toilettes de femmes était froide et que sa discussion avec Amano n'était pas des plus hilarante, il ne s'était pas autant amusé. Il était aussi concentré sur la natte que sur le choix d'aller ou non dans le bureau de son ancien coéquipier de basket.

« Si tu lui demande directement où est ton bijou je ne pense pas qu'il va te sauter dessus.

- Kuroko… Je ne savais pas que tu étais le genre de personne qui se défilait comme ça.

- Je ne me défile pas Amano-san, il sourit, je ne suis pas un enfant, ce n'est pas avec ce genre de technique que tu me feras dire oui. »

Elle le regardât en soupirant, elle ne pourra pas dire qu'elle n'avait pas tout essayé.

« Je ne te dis pas que je vais aller chercher partout mais je dois lui rendre des dossiers alors je jetterais un coup d'œil, je ne te promets rien par con-

- Merci, Kuroko-kun ! Infiniment ! »

Kuroko opina et partit des toilettes de femmes, il était heureux de lui avoir rendu un minimum le sourire, si il appréciait autant Amano s'était bien parce qu'elle avait cette petite chose qui la faisait pensée à une enfant. Et Kuroko adorait s'occuper des enfants, et il était là pour les consoler si ça n'allait pas.

Il s'avança donc vers son bureau avant d'aller vers celui de Satan, et ce n'était peu dire. Après tout lorsqu'on avait une chevelure flamboyante avec des yeux de félin hétérochrome et un caractère de démon on ne pouvait que le surnommait comme ça, « empereur » était un peu trop présomptueux.

Le turquoise se dirigea vers ses dossiers évitant les regards qui le suivaient depuis qu'ils étaient sortis des toilettes des femmes le plus normalement du monde. Il soupira, combien de fois soupirait-il par jour depuis qu'il travaillait ici ? Une bonne centaine de fois au minimum. Kuroko travaillait ici depuis un mois et il voulait déjà partir, rejoindre les maternelles où il pourrait apprendre mille et une choses à tous ces enfants. Mais l'argent n'était pas un facteur qu'il pouvait négliger pour une certaine raison, il avait encore besoin de trois mois de salaire et il pourrait partir. Juste trois mois. Rien que trois mois.

Kuroko pris tout ce dont il avait besoin et rejoint le bureau de son patron. Il jeta un coup d'œil à Amano qui le fixait les mains jointes près de ses lèvres.

Il toqua.

« Qui est-ce ?

- Kuroko Tetsuya.

- Entre. »

Kuroko entra en jeta quelques coup d'œil par ci par là, mais aucune bague de fiançailles en vue. Il déposa les dossiers devant Akashi qui n'avait pas levé son nez depuis qu'il avait ouvert la porte trop absorbé par son travail pour une fois. En même temps il était obligé de se donner à fond s'il prenait du bon temps toute les trois heures. Kuroko se gifla mentalement, ce n'était pas ses affaires, Akashi faisait ce qu'il voulait. Mais il fallait avouer que la pilule avait du mal à passer. Son capitaine avait bien changé.

« Je peux t'aider ? »

Kuroko fixait Akashi depuis déjà dix bonnes secondes. Lorsqu'il était dans ses pensées il faisait complètement abstraction de ce qui l'entourait. Même si ce qui l'entourait pouvait comporter un danger humain.

« Où est la bague ? »

Autant jouer franc jeux, il n'était pas capable de mentir à Akashi de toute façon. Sur le visage de ce dernier se dessina un rictus mauvais, il savait qu'il allait lui demander le bijou, Akashi avait déjà tout calculé. Akashi était réellement Satan.

« Je ne pensais pas qu'elle t'enverrait…

- Menteur.

- Je te l'assure, mais c'est bien plus amusant comme cela. »

Amusant ? Kuroko détestait quand Akashi parlait de cette façon.

« Que me donnes-tu en échange de l'alliance ?

- Ne fait pas l'enfant Akashi-kun.

- Je ne fais pas l'enfant, tu devrais me connaître je n'offre jamais rien sans contreparties. »

C'est faux. Il ne le connaissait pas, il ne le connaissait plus. Après sa défaite à la Winter cup au lycée, Akashi était parti étudier aux États – Unis à la demande de son père. Il ne l'avait pas revu jusqu'au mois dernier. Après avoir était appelé pour une demande de contrat, il n'avait pas réussi à masquer son étonnement lorsqu'il avait vu son nouveau patron lui tendre son nouveau contrat. Dorénavant Akashi était horriblement froid et manipulateur, il avait même quelques manies tendancieuses envers lui…

« Que veux-tu ? »

Le jeune homme à la chevelure carmin lui sourit malicieusement, il se leva doucement de son bureau rangea très rapidement ce qui trainait sur sa table en prenant par la même occasion les dossiers que lui avait rendu son secrétaire puis se dirigea vers ce dernier qui était droit comme un I. Avait-il peur ? Akashi n'en avait aucune idée, Kuroko était une personne qui ne se laissait pas lire facilement. Ce qui est très amusant, d'ailleurs, selon Akashi.

Il se rapprocha de Kuroko à pas de velours, ne se lassant pas de le regarder dans les yeux, ils faisaient parties des peu de personnes qui ne faiblissait pas face à son regard. Normalement il aurait cassé les deux genoux à la personne qui osait le regarder dans les yeux avec autant de sang-froid mais il fallait avouer que Kuroko était un privilégié.

Il prit le visage en coupe du jeune homme en face de lui, toujours cet horripilant sourire que Kuroko n'aimait pas au visage. Akashi se rapprochait de plus en plus et à son plus grand étonnement Kuroko ne reculait pas, il n'avançait pas certes, mais aucun mouvement de défense n'avait était observé par l'empereur jusque là. Ses lèvres se collèrent à l'oreille de son secrétaire et il lui murmurant le plus sensuellement du monde :

« Toi, que penses-tu que je veuille ? »

Avant qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit, une main le repoussa sans agressivité. Ses cheveux turquoise masquaient son visage, comment était-il ? Tourmenté ? Troublé ? Akashi était curieux. Il voulait voir sur ce visage à la peau d'albâtre des rougeurs que lui seul serait capable de faire apparaître, il voulait que ce regard céruléen change de direction à son contact.

Mais il devait être patient, ça ne serait pas drôle sinon. Comme d'habitude.

Il avait un nouveau jouet autant l'utilisé progressivement et ne pas l'usé directement.

« Demain, il restera trois mois avant que tu partes. N'est-ce pas Tetsuya ? Et il reste trois mois avant son mariage, quel drôle de coïncidence ? Je te préviens, Asami ne retrouvera pas sa bague tant que tu ne seras pas à moi. »

Kuroko ne dit rien. Il ne releva même pas le « tant que tu ne seras pas à moi » il était dans une sorte d'état second. Tout n'était pas de la faute de Asami, il avait cru que ce qui s'était passé auparavant n'était plus que du passé mais apparemment, non. Dans tout les cas, Kuroko savait qu'il perdrait quelque chose d'important pour lui dans cette histoire.

Une amitié ou sa fierté ?

Et dire que le compte à rebours avait déjà commencé.