Un petit chapitre de plus, tout court parce que je suis méchante Mouhahahahhhahahahahaha.

Je ne sais pas si j'en posterais d'autres. Comme je l'ai dit à beaucoup d'entre vous qui m'ont gentiment laissé des reviews (j'adoooooooore les reviews, merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci merci) je ne vais pas faire de suite continue à Harry Potter, Roi du monde, parce qu'une fois que tu as un héros immortel, ultrapuissant ET auquel tout le monde doit obéir, y'a plus grand chose à faire à part rigoler un peu. Avec un peu de chances, ce chapitre vous décochera un sourire. Sinon, tant pis XP. Si je suis inspirée je posterais probablement d'autres chapitres, mais ça dépendra vraiment de si ma muse décide de passer me faire coucou ou non.

Et voilà, sans plus tergiverser, le chapitre 2

Harry Potter, Roi du Monde

Chapitre 2: Patates

Harry était entrain de regarder pousser ses pommes de terre. C'était une de ses activités favorites du moment. Il n'y avait pas beaucoup d'action, certes, et de temps en temps sa magie enflammait un des pieds sans qu'il ne le lui demande (une mauvaise habitude qu'elle avait prise après qu'Harry ait essayé pendant huit ans d'obtenir une espèce de pommes de terre qu'on pouvait ramasser déjà cuites). Cependant c'était plus intéressant que de regarder pousser ses tomates, étant donné que sa magie, malgré toutes ses tentatives pour changer ses mauvaises habitudes, n'avait jamais accepté qu'il préférait vraiment enflammer des pieds de tomates plutôt que des pieds de pommes de terre.

Un vers bleu coloré de petits triangles rouges se mit a manger mollement l'une des feuilles du pieds de patate. Harry l'observa, fronçant les sourcils en se demandant comment il avait pu s'échapper de sa cage. Il cherchait depuis 14 ans à obtenir un tel vers bleu à triangles rouges, car il était certain que c'était dans l'ADN d'un tel spécimen que se trouvait le remède de la Peste bleue à triangles rouges qui décimait les populations sorcières d'Afrique du Sud (ou du moins les empêchait de sortir en bonne compagnie jusqu'à la fin de leur vie). Il avait réussi à obtenir des vers bleus à pois jaunes et des vers verts à triangles rouges, mais à chaque fois qu'il les faisait se croiser il obtenait immanquablement des vers arc-en-ciel inutilisables. Et voilà qu'enfin il réussissait à obtenir un vers bleu à triangles rouges ! Il en était là de ses réflexions quand le pied de patates fut victime du petit problème de pyromanie de sa magie, incinérant malheureusement le vers en un centième de secondes.

Harry continua de fixer l'endroit où s'était tenu l'aboutissement de 14 ans de recherches pendant un moment, puis haussa les épaules. Ce genre de choses arrivait.

Une pensée soudaine interrompit le flot monotone de ses pensées habituelles.

« Et si je décidais que plus personne ne doit prononcer le mot tomate ? »

Il réfléchit à la question.

Mhm…

Ah, un premier problème évident. Les sorciers devraient trouver un nouveau mot pour « tomate ». Ce serait embêtant dans quelques années quand plus personne ne connaitrait la signification du mot tomate et qu'il voudrait commander des tomates dans un restaurant sorcier. Et s'il prononçait le mot tomate par hasard (ça lui arrivait parfois) on saurait immédiatement qui il était.

Donc non.

Ce genre de pensées lui venait assez régulièrement depuis qu'il avait été mis au courant de cette histoire de Dette de Vie, et toute cette affaire de « Président du Monde Sorcier ». Il n'avait pas encore décidé de ce qu'il allait faire concernant cette nouvelle donnée. Il avait un moment considéré voyager jusqu'à une nouvelle dimension, mais outre qu'il n'était pas absolument certain qu'il y AIT d'autres dimensions, il n'avait pas la moindre idée de comment s'y prendre pour y aller.

Il se secoua. Il réfléchissait, par vagues, à ce qu'il ferait de sa domination sur le monde sorcier, depuis 27 ans. Il était temps qu'il agisse. Il fit apparaître une plume et un parchemin flottant face à lui et s'assit dans le vide.

Donc.

Il se mit à écrire.

Miranda Melakov était tranquillement assis dans son bureau à observer son secrétaire personnel trier ses papiers quand une enveloppe scellée à la cire apparut entre ses deux yeux, obscurcissant sa vue pendant une seconde, puis tomba sur son bureau.

Elle l'observa un instant. En tant que Vice-Présidente du Monde Sorcier ses services de sécurité étaient censés être les plus performants du monde - excepté ceux du vieux Zambo, le Préfet Magique complètement sénile de Tanzanie qui était devenu si paranoïaque qu'il avait fait enfermer son ombre en prison pour tentative d'assassinat contre sa personne et qui, depuis, utilisait la moitié de son budget pour sa sécurité personnelle. Heureusement que la peine de mort n'était plus légale dans le Monde Sorcier ou le vieil homme aurait trouvé un moyen de faire exécuter son ombre, ce qui aurait immanquablement des conséquences imprévisibles. Et puis, son ombre avait toujours été du genre malfaisante de toute façon - et une lettre apparaissant dans son bureau était on ne peut plus suspecte.

Elle appela aussitôt les deux Gardes Blancs, les aurors du Gouvernement Global, qui étaient stationnés devant sa porte, et leur indiqua la lettre après s'être lancé un sort de Bulle d'Air qui lui permettrait de respirer même si la lettre émettait un gaz toxique.

Les deux hommes lancèrent sort de détection après sort de détection et laissèrent finalement tomber leurs propres bulles d'airs.

- La lettre est écrite avec de l'encre conjurée et sur du parchemin conjuré, Madame, mais c'est tout.

- Et comment est-elle arrivée juste en face de moi ? Apparue dans mon bureau ?! S'exclama t-elle.

Les deux hommes se regardèrent puis le plus haut gradé des deux haussa les épaules l'air impuissant.

D'un faible sortilège de lévitation Miranda retourna l'enveloppe sur laquelle elle pouvait voir pour l'instant « Pour le Vice-Président du Monde Sorcier » et observa le nom de l'envoyeur de l'autre côté.

Elle s'affala sur son siège.

- Je vous remercie, dit-elle en laissant tomber sa propre bulle d'air protectrice. Elle attendit que les deux hommes soient sortis, demanda à son secrétaire d'aller lui chercher un café, attendit qu'il sorte à son tour, puis ouvrit la lettre.

« Monsieur,

Si j'ai bien compris la situation, je peux ordonner ce que je veux et les sorciers sont obligés d'obéir. Après réflexion j'ai décidé d'édicter les règles suivantes. Si vous pouviez les publier pour qu'autant de monde que possible les voit, ce serait bien.

+ Personne ne prononcera le mot « patate » le mardi.

+ Le jeu du quidditch sera joué sans attrapeur et se terminera après une durée de temps déterminée par les règles du jeu. Ceux qui le veulent vraiment pourront jouer à être attrapeur tous seuls ou faire des courses d'attrapage. Franchement, à part dans de très rares cas les attrapeurs pourraient être les seuls joueurs sur le terrain que ça ne changerait rien, et la position ne demande aucun jeu d'équipe.

+ Aucun enfant ne devra être nommé avec un prénom commençant par Y, sauf s'il ou elle a trois jambes.

+Tout sorcier me parlant et connaissant mon identité devra m'appeler soit « Harry » soit « Grand Maître vénéré à la force suprême, au charisme à l'image de celui des dieux de l'Olympe et à la magie d'une puissance aussi incroyable que l'existence d'une seconde dimension habitée par des doubles de nous avec des spaghettis à la place des cheveux »

Voilà, c'est tout,

Harry Potter,

Président du Monde sorcier (je crois que c'est ça mon titre)

Ps : ah, oui, j'avais presque oublié, je veux aussi que vous libériez les elfes de maison qui veulent être libérés. Merci. »

Il y avait une signature gribouillée, et c'était tout.

Miranda, comme tous les sorciers depuis 200 ans, avait été élevée en sachant qu'un jour elle rencontrerait peut être Harry Potter, et que dans ce cas elle devrait lui obéir en tout et pour tout, sans poser de questions. Son propre serment l'y forcerait. Si Harry Potter n'avait pas écrit cette lettre, elle n'aurait pas senti un besoin soudain et urgent de transplaner chez elle pour demander à ses elfes de maison si ils désiraient être libres. Elle regarda le calendrier. On était un mardi. Elle essaya de prononcer le mot « patate »

-« pata…

Non, impossible à prononcer.

Elle soupira. Maintenant, il fallait qu'elle trouve un moyen de mettre en place ces nouvelles lois sans créer une panique de masse. Les sorciers étaient généralement idiots mais mêmes eux pouvaient se rendre compte que devoir obéir aveuglément à un type qui décidait que la première loi a édicter était de ne pas prononcer le mot « patate » le mardi ne pouvait pas être bon pour la santé.

Mais d'abord, il fallait qu'elle parle à ses elfes de maison.

Et voilà, j'espère que ça vous a plu !

N'oubliez pas que vous avez toujours la possibilité de communiquer avec moi, ce qui, au vu de mon génie, est très franchement un bonus monumental pour vous, et j'ai du mal à imaginer qui pourrait jamais passer outre.

XD

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