Nous y voici. Le dernier chapitre de Que c'est drôle. J'espere honnetement qu'il vous plaira, pour l'instant bonne lecture.

Le Gothique était de nouveau assis dans son fauteuil. Mais il ne regardait plus sans arrêt les anciennes vidéos de Mathieu sur ses écrans comme avant, non... Il les avait d'ailleurs éteints. Il écoutait sur son téléphone portable le poème symphonique Danse macabre de Camille Saint-Saëns, son morceau préféré. Le seul d'ailleurs. Mathieu n'existait plus et ça, le Gothique s'en réjouissait chaque jour. Il vivait enfin tranquille et n'avait plus à se préoccuper de son ennemi à présent mort...

Il pensa, sa symphonie préférée dans les oreilles :

-J'ai bien fait de cacher le corps de Mathieu dans les marécages. C'était la première fois que je cache un corps à l'extérieur, tiens. C'était si bon de voir son horrible corps de porcin couler dedans...oh...

Il souriait une fois de plus.

-De toute façon, personne ne pourra le trouver...

Il était apaisé. Pour la première fois depuis de longs mois. Puis il se crispa tout d'un coup :

-Mais si les frères Lloyd...

...

-Nooon... Personne... ne saura jamais...jamais...

Il décida d'arrêter de réfléchir et de profiter de la musique.


Pendant ce temps, Alexis et Loris étaient très inquiets. Ça faisait plusieurs jours qu'ils n'avaient aucune nouvelle de Mathieu. Alexis avait essayé d'aller chez Mathieu mais il n'était toujours pas là. Ils décidèrent d'héberger Wifi, le chat de Mathieu, jusqu'à ce que ce dernier rentrait.

Loris dit à Alexis :

-J'ai appelé la police. Ils vont faire de leur mieux pour le rechercher, ils m'ont dit.

-Ben j'espère, en tout cas... ça doit être encore l'autre salaud qui-

-Évidemment que c'est lui. Mais on peut rien y faire.

-Je sais bien. Il est trop dangereux.

-Mais t'inquiète, la police trouvera bien quelque chose.

Mais Alexis n'était pas convaincu par les paroles de son frère.


Quelques heures plus tard, le Gothique se reposait sur son lit qu'il n'avait presque jamais utilisé. Mais il eut d'un coup un mauvais pressentiment, sans savoir pourquoi. Ça l'inquiéta un peu, puis il se rassura :

-Calme toi, Alan... Tu es trop nerveux, repose toi...

Puis quelques minutes après, il entendit la porte de sa...grotte s'ouvrir. Surpris, il se redressa et lança :

-Qui va là ?

Un homme sortit de l'obscurité pour se présenter au Gothique. C'était...un flic.

-Monsieur Verel ?

-Qui êtes-vous !?

-Monsieur Verel, vous êtes arrêté pour avoir tué Mr. Christophe Frédéric et Mr. Mathieu Sommet. Le corps du premier a été retrouvé dans le placard de son cabinet et l'autre dans un marais près de chez lui.

-Non... NON !

D'autres policiers vinrent lui mettre les menottes malgré les gigotements du Gothique.

-LÂCHEZ MOI ! VOUS...

Ce dernier sentit la folie monter dans son corps, comme toujours. Mais là, c'était différent. Pendant qu'il se faisait embarquer, le Gothique hurla, avec une voix beaucoup plus grave et étrange :

-CRAIGNEZ LA RAGE DE SATAN, MÉCRÉANTS ! IL VOUS RÉDUIRA EN CENDRES ! RAAAAH !

-Il est pas bien, lui ! lança un des policiers qui essayait de le faire rentrer dans la voiture.

La voiture de police partit. Alan Verel était au bout du rouleau. Il n'arrêtait pas de trembler ou de pousser des râles sous les yeux d'un autre policier à côté de lui qui le surveillait. Il pensa :

-JE VOUS HAIS. JE VAIS VOUS TUER. JE VAIS VOUS TUER TOUS. JE VAIS...

Il était au summum de la rage. Il lâcha un hurlement perçant dans la voiture avant de s'en prendre au policier à côté de lui, en essayant de l'étrangler. Les autres flics arrêtèrent la voiture et retenait violemment Alan, qui allait tuer l'autre homme.


Quelques heures plus tard, il était derrière les barreaux. Il ne disait rien mais était extrêmement furieux. Un surveillant était au loin et le regardait d'un œil méprisant. Le Gothique ne savait plus quoi faire. Donc il décida de prier... son seigneur. Il se mit à genoux, mit ses mains ensemble et récita une prière en latin. Le surveillant était intrigué par les mots que le Gothique lançait. Il ne comprenait que "Satan", "mortem" et "satanica".

Quand il eut fini, Alan remit ses mains comme elles étaient avant mais resta à genoux. Il fixa le surveillant avec des yeux sombres, comme portés par une ombre. Puis il souria. Son sourire de psychopathe habituel. Mais le surveillant eut la peur de sa vie quand il vit la suite.

Les yeux d'Alan devenaient jaunes et petits, son sourire plus étiré, ses dents devenaient pointues et sa peau plus ridée. Il était devenu...

...comme un démon.


ET VOILA, C'EST FINI :'( ! J'espère que cette fanfic (et ce chapitre) vous a plu. Reviews (les dernières) ? :3