Chapitre 1 : J'ai besoin d'aide (mais je ne veux pas l'admettre)
Stiles commençait à détester les loups-garous. Sérieusement. Il était là, à il ne savait quel heure, entrain de courir pour sa vie, essayant d'évité d'être déchirer en lambeaux. Pour genre, la millionième fois cette année.
Scott et lui essayaient de trouver un oméga qui attaquait des personnes au hasard. Derek avait ordonné de traquer la chose et de la tuer. Stiles ne se souciait pas particulièrement de ce type de missions, mais Derek était l'Alpha et cela signifiait que ce qu'il disait devait être fait.
Ce qui le mena à la situation présente. Scott était supposé l'attirer dans une clairière quelque part dans les immenses forêts effrayantes entourant Beacon Hills tandis que Stiles devait se faufiler derrière lui avec une lame lacé avec de l'aconit tue-loup. Assez simple. Mais non, rien ne peut bien aller dans la vie de Stiles. Alors qu'il essayait de commencer sa super-attaque-faufilage, une brindille se brisa sous son pied et la chose regarda autour, droit vers l'adolescent. Il n'eut pas le temps de penser à son prochain plan d'action avant que M. l'Oméga n'aille lui courir après et, oh ok, cela rendit son choix plus facile.
Stiles se mit à courir, sans oser regarder derrière lui, de peur de voir la créature le rattraper. Les seuls sons qui remplissaient ses oreilles étaient les battements de son cœur et le martèlement de ses pieds sur le sol dur. Ses poumons étaient en feu et ses jambes lui faisaient mal, mais il devait continuer.
Finalement, il s'arrêta. Il le devait. S'il ne s'était pas arrêté, il y serait passé. Alors il s'arrêta et attendit sa fin prochaine, mais rien ne se passât. Il regarda derrière lui et l'oméga n'était nulle part en vue. Génial. Il fuyait quelque chose qui n'était pas encore là.
Il avait un autre problème. Où diable était-il? Stiles fouilla sa poche arrière et cria presque de frustration. Son téléphone avait disparu. Sa chance pourrait-elle s'améliorer?
Abattu, le garçon marcha pendant des heures. Eh bien, cela lui sembla être des heures, mais il ne pouvait pas être certain.
''C'est ridicule. Stupide Derek et ses stupides ordres…'' dit Stiles, dans un souffle. C'était vraiment la faute de l'alpha. Peut-être que s'il n'avait pas envoyé le faible et maladroit humain sur cette dangereuse mission, les choses ne se serait jamais passé comme ça. Maintenant il était perdu, frigorifié et sans téléphone, dans la forêt avec un oméga. Au moins, il avait toujours le couteau.
Un lourd grognement le fit sortir de se rêverie. À moins d'un mètre se tenait l'oméga, du sang coulait de son visage. Serré dans sa main, il y avait la tête de son meilleur ami.
Le souffle se coupa dans la gorge de Stiles et il leva le couteau en face de lui et il se mit à courir vers la bête. La dernière chose qu'il sentit fut la morsure de ses griffes qui plongeaient dans son abdomen.
Il hurla. Les draps de son lit étaient comme une poigné de mort. Sa respiration refusa de ralentir jusqu'à ce que son souffle ne s'arrête complètement. Stiles fut pris de panique. Il ne pouvait pas respirer, il ne pouvait pas se calmer.
Stiles émit un autre cri étranglé avant que la porte de sa chambre ne s'ouvre. Son père entra, son arme de policier visant une menace invisible. John Stilinski baissa rapidement son arme lorsqu'il réalisa qu'il n'y avait pas d'intrus; son fils avait une crise de panique.
Il plaça Stiles dans une position assise et plaça ses bras autour du dos de son fils dans, ce qu'il espérait être un geste relaxant.
''Okay Stiles. Respire avec moi. Inspire et expire.'' John respira, en espérant que Stiles reproduise son action. Il ne le fit pas. Il ne pouvait pas. Cela rendit juste les choses pires et maintenant des points noirs dansaient devant ses yeux et il espérait auprès de tous les Dieu existant qu'il n'allait pas mourir d'une crise de panique. Ce serait la pire manière de mourir de toute l'histoire des pires manières de mourir.
Cela pris encore deux autres minutes avant que Papa Stilinski ne calme son fils.
''Papa… tu peux aller te coucher maintenant. Je vais bien, je crois? C'était juste un cauchemar.'' Dit Stiles, sa voix était toujours un peu rauque d'avoir crié.
John regarda son fils avec inquiétude. ''Tu es certain? Je n'ai pas à être au boulot avant plusieurs heures encore et-''
''Va au lit. Je vais bien, je vais venir te chercher si j'en ai de besoin.''
Pour être honnête, il n'était pas bien. Il était si loin d'être bien qu'une part de lui voudrait arrêter de mentir à son père et lui dire ce qui causait ses mauvais rêves et ses crises de paniques et ses ecchymoses qui apparaissaient soudainement. Mais il ne pouvait pas. C'était plus sûr de cette façon. Moins son père en savait, mieux c'était.
Il resta réveillé. Aucune chance qu'il retourne dans cette pagaille qu'était le monde des rêves.
Comme toujours, la peur arriva par vague. Les sentiments de paniques et d'anxiétés n'étaient pas bien. Ils étaient comme un flot percutant qui menaçait de se transformer en une autre crise de panique s'il le laissait faire. Et la dépression est une chose désagréable. Elle va jouer avec vos insécurités et se nourrir de votre dégoût de soi et devenir plus forte jusqu'à ce qu'elle ne soit plus gérable. Jusqu'à ce qu'elle consomme vos pensées et bientôt, tout ce qui occupera votre esprit sera ce qui vous fait sentir sans valeur.
Il avait besoin d'arrêter d'être une merde dans tout, surtout s'il devenait un membre nécessaire au fonctionnement de la meute de Derek. Cela résoudrait, ultimement, tous ses problèmes, mais ce n'est pas près d'arrivé un jour, à moins qu'il devienne un loup-garou, ce qui ne sera jamais près d'arrivé (il a demandé à Derek à propos de la morsure, une fois et il avait dit que Stiles n'était pas assez fort et que finalement, la morsure le tuerait). Même s'il était réaliste.
Quand la sensation devint à nouveau trop intense et que le flot refusa de céder, il décida de faire la seule chose, dont il en était certain, qui l'aiderait.
Le cadran sur la table de chevet à côté de son lit indiquait deux heures du matin. Il barra la porte et ferma les stores de sa fenêtre (il devait, définitivement, avoir une conversation avec la meute sur le fait de l'effrayé et d'utiliser la fenêtre comme entrée même s'il avait une putain de porte.)
Stiles prit son aiguisoir à crayon dans le tiroir de son bureau et commença à retirer la lame.
Le garçon s'assit sur le bord de son lit avec ses manches remontés qui révéla une douzaine de cicatrices et de blessures à plusieurs stades de guérisons. Il appuya la lame contre sa peau pale.
La délivrance arriva instantanément. Il regarda le sang remplir la plaie et tomber sur le sol en gouttelette. Il continua encore et encore jusqu'à ce que son bras soit couvert de sang et il se mit à ressentir autre chose que la panique et la peur. Il se senti vivant.
Le sang qui coulait de son bras était son sang. Il se sentait vivant, et pour lui, c'était quelque chose de spécial. Quelque chose à garder sacré et comme un trésor, parce que peu importe ce qui avait essayé de le tuer dans le passé (et dans le présent), il était toujours là.
Il alla se nettoyer dans la salle de bain dans le couloir et s'assis à son bureau avec un soupir de satisfaction. Même s'il se sentait détendu, il savait qu'il ne pourrait pas dormir, alors il ouvrit tumblr et passa une bonne heure à rire de la merde que les gens pouvait dire en ligne (il va définitivement nier qu'il a passé pratiquement la moitié de son temps à apprécier les magnifiques mensurations des épaules allant jusqu'au hanches de Chris Evans, l'homme était formé comme un Dorito pour l'amour de Dieu!).
À trois heures, son père entra et vint lui dire au revoir. Il embrassa son père et retourna à son ordinateur. Il prit de l'Adderall lorsque son esprit commença à vagabonder.
Aux alentours de 3h30, on cogna à sa fenêtre. Encore les effrayants loups-garous et leur incapacité à utiliser une porte. Il soupira et ouvrit les stores.
Accroupis sur le toit, se trouvait Derek Hale. L'adolescent déverrouilla le verrou et se retourna s'asseoir à son bureau. Sans regarder, il entendit Derek entrer dans la pièce et fermer la fenêtre.
Stiles retourna sa chaise de bureau et regarda l'homme. Il portait une paire de skinny en jeans noir qui montrait tout et une impressionnante veste de cuir qui promettait de faire s'évanouir les dames (et un certain adolescent hyperactif).
Stiles éclaircit sa gorge. ''Alors, qu'est-ce que je peux faire pour toi?''
Derek se contenta de le regarder et de regarder autour. Il leva son nez en l'air (comme le ferai un chien) et renifla.
''Pourquoi est-ce que je sens du sang?'' dit-il.
Le battement de cœur de Stiles s'accéléra instantanément. ''Eh bien, je hum, tu vois, plus tôt dans la nuit, j'ai trébuché et je me suis cogné le nez contre la poignée de porte et ça m'a causé un saignement de nez. Quel maladroit je suis. C'est probablement pour ça que ça sent le sang.''
Derek hocha la tête. Il savait, évidement, que Stiles mentait. Que cachait-il?
Il y eut quelques moments de silence tendus et gênants avant que Stiles ne s'éclaircisse la gorge à nouveau.
''Alors Derek, pourquoi es-tu venu me voir si tard dans la nuit ou si tôt le matin? Peu importe comment tu veux le voir.''
Derek fit quelques pas en avant. '' J'ai besoin que tu effectues quelques recherche sur une souche d'aconit tue-loup que Deaton a trouvé lorsqu'il est allée au Nigeria.''
Stiles se retourna vers son ordinateur. ''Okay, je m'en occupe. Je vais avoir besoin d'une image et de la zone spécifique où il l'a trouvé. Fait juste m'envoyé les détails par e-mail et je vais te trouver ça.''
Il avait supposé que c'était la fin de la conversation, mais Derek n'était pas parti. Au lieu de cela, il sentit une main ferme sur sa nuque et il put sentir le souffle chaud de Derek contre son oreille. L'alpha enterra son nez dans les cheveux de Stiles et inspira profondément. Il demanda ''Pourquoi sens-tu le sang? Et ne me sors pas ton excuse 'Je suis un humain maladroit'. Je peux dire quand tu mens. Qu'elle est la vraie raison?''
Stiles poussa soudainement sa chaise en arrière, obligeant Derek à relâcher sa prise sur la nuque de l'adolescent.
''Laisse-moi tranquille! Ce n'est pas comme si tu t'en inquiétais, de toute manière,'' dans une voix plus calme il continua, ''Personne ne s'en préoccupe, alors… S'il te plait, pars.''
Les yeux de Derek rougeoyèrent et il s'avança d'un pas menaçant. ''Je suis ton Alpha. Tu fais ce que je te dis de faire. Maintenant, répond à cette putain de question, Stiles!''
Ledit garçon ouvrit la porte de sa chambre, se mit à courir jusque dans la salle de bain et barra la porte derrière lui. Il était sur le point d'avoir une autre attaque, il pouvait la sentir. Personne ne devait savoir. Surtout pas Derek. L'alpha ne ferait que lui crier dessus et il savait que les cris ne rendraient pas le son d'une coupure moins attrayante. Ce tas de merde (il le pensait dans le bon sens, vous savez, dans le sens attachant et tout le reste) partirait bientôt, de toute manière. Il devait juste le faire une fois et ça le calmerait.
Il ouvrit l'armoire et en sortie une lame supplémentaire, relevant rapidement sa manche. Il appuya sur la lame et fit une première coupure. Il ne ressenti pas l'effet désiré; Il se sentait toujours comme si un écrasant flot allait l'engloutir. Le second coup de lame n'était guère mieux que le premier. On frappait à la porte, mais Stiles n'y fit pas attention. Il avait besoin de se concentrer pour ne pas avoir une putain de crise de panique.
On troisième essai, il appuya aussi fort qu'il put. Oups, c'était trop profond. Il se tint au lavabo et le sang commença à couler rapidement le long de son bras et il sut qu'il était allé trop loin. Derek hurlait maintenant, mais il se sentait comme si quelqu'un lui avait mis du coton dans les oreilles, alors il n'avait aucune idée de ce que l'homme plus âgé lui disait.
Après une minute, rester debout était trop dur, alors il s'assit (ou il tomba, il n'était pas sûr). Le bruit du bois qui craqua est le seul son que Stiles pu entendre avant que la porte ne se brise et Derek se tint là, les yeux écarquillés.
Stiles le regarda avec les yeux à moitié fermé et réussi à escamoter. ''Derek, je te jure que ce n'est pas ce à quoi ça ressemble,'' parce que, hey, tout le monde est autorisé à être cliché au moins une fois dans sa vie.