Bonjour bonjour ceci est ma première fanfic officielle ! ... alors soyez cool hein ? Pas de malédiction, ni de review piégée, ni quoi que ce soit qui pourrait m'éviter de ne plus pouvoir écrire d'accord ? =*-*=

Les personnages ne m'appartiennent en rien. Tout vient de l'esprit démentiel de Mathieu Sommet.

Contient du smut (un peu juste un peu) donc âmes sensibles, passez votre chemin. Bon ok il y'en a pas ici mais je préfère prévenir.

Voilà voilà, enjoy !


- PAR LES SEPT ENFERS D'INTERNET ! MAIS HABILLE-TOI !

La journée commençait bien au domicile Sommet. La Fille était revenue après un week-end complet d'absence et avait décidé de faire profiter à ses collègues et à son créateur sa toute nouvelle acquisition.

- Ben quoi ? demanda la blonde. Ils te plaisent pas ? Moi je les trouve plutôt chouettes.

- C'est pas la question, répondit Mathieu en grinçant des dents. Un peu de pudeur quoi. Enfile un t-shirt au moins !

La personnalité féminine de l'animateur de SLG avait décidé, sur un coup de tête, qu'elle en avait assez d'utiliser des chaussettes pour prouver à tout le monde qu'elle était bien une fille. Alors elle avait pris rendez-vous dans la clinique la plus proche - et de préférence la moins chère - afin de se faire opérer. Et le résultat était à la hauteur de ses attentes.

C'est ainsi que la demoiselle était descendue le lundi matin, en topless, toute fière de sa transformation et dévoilant sans gêne, devant cinq paires d'yeux ébahis, deux magnifiques seins ronds et droits, pointant fièrement vers l'avenir radieux et féminin qui n'attendait plus qu'elle.

- Et de quel droit tu te permets de me dire quoi faire avec mon corps, je te prie ?

- Du droit qu'à la base c'est MON corps ! fulmina-t-il. Et entre toi et l'autre taré en costume qui se fait tatouer et percer je ne sais où, vous êtes en train de le dénaturer complètement !

- Techniquement, ce n'est pas tout à fait exact, intervint alors une troisième personne. Il est vrai qu'à la base nous avons tous pris ton apparence en modèle pour nos corps et que notre patrimoine génétique est quasiment, je dirais même à 100%, identique vu que nous sommes tous les cinq une partie de ta psyché incarnés physiquement dans ce monde, ce qui n'est qu'un nouveau stade très avancé de ton dédoublement de la personnalité, personnalité qui a été exacerbée au cours des années en se scindant en diverses entités toutes plus...

- Abrège ! crièrent Mathieu et la Fille à l'unisson.

- ... mais maintenant que nous sommes tous - et toutes - séparés de toi, nos corps n'ont plus que des relations à sens unique. En clair, nous sommes lié à toi mais toi tu ne l'es pas à nous.

Le Prof, très content de sa tirade, malgré le fait qu'il avait été vulgairement interrompu en plein milieu, ponctua sa dernière phrase d'un grand sourire tout en relevant ses lunettes.

Le Youtuber allait répondre quand une voix rauque le coupa dans son élan.

- Ce que veut dire le bigleux, dit le Patron sans se soucier du Prof qui commençait à s'offusquer - "Bigleux ? Comment ça bigleux ? Je ne vous permets pas..." - c'est qu'on peut faire ce qu'on veut avec nos corps et que tu n'as rien à dire. La blondasse peut aller se faire émasculer si ça lui chante, tu ne te réveilleras pas sans ta précieuse et délicieuse virilité.

- Les betteraves sont rouges !

Les quatre protagonistes se tournèrent d'un seul homme - c'est le cas de le dire - vers celui qui avait sorti cette phrase totalement hors contexte. Le Hippie était tranquillement assis, immobile, sa cuillère à la main, prêt à commencer son bol de céréales. Son bob sur la tête, ses lunettes mauves et son éternelle roulée au coin des lèvres, il dévisageait sans vraiment les voir ceux qui s'étaient tût pour le regarder.

- Quoi ? J'ai de la mousse à raser entre les dents, gros ?

- ... Bref, revenons à nos nichons, soupira Matthieu. C'est pas parce que c'est "ton" corps que tu dois faire ce que tu veux avec sans même m'en parler avant. Et ton exemple était particulièrement dégueulasse Patron. Personne ne va émasculer personne.

- Ah mais si, c'est même prévu la semaine prochaine ! fit la Fille.

- QUOI ?

- Enfin techniquement c'est pas une émasculation mais plutôt un remplacement, tenta la blonde pour essayer de calmer le jeune homme qui semblait sur le point d'exploser.

Et pendant que le schizophrène hurlait sur la demoiselle sous les commentaires scientifiques du Prof et le regard sarcastique du Patron, une sixième personne, présente depuis le début et totalement silencieuse, continuait d'observer la scène avec des yeux comme des soucoupes.

Enfin… une certaine partie de la scène.

Le jeune Geek avait failli basculer de sa chaise lorsque la Fille avait déboulé dans la cuisine sa poitrine fraîchement acquise à la vue de tous. Tout le monde dans l'équipe connaissait l'attirance – voir, la vénération – du gamin pour les « boobies » et ce qu'il voyait ce matin était pour lui semblable à un rêve. Voir ses deux magnifiques seins bouger, se trémousser au rythme des mouvements de leur propriétaire, se faire caresser par la jolie – oui, oui, il pense bien ce qu'il pense – blonde lorsque celle-ci voulait leur montrer à quel point ils étaient ronds et parfaits, le mettait dans un état proche de la transe.

La Fille demanda alors si quelqu'un pouvais lui pincer un téton car elle voulait vérifier si elle ressentait la douleur « tout comme avec des vrais » - ce à quoi le Patron répondit qu'il les lui « cramerait bien pour vérifier si ils brûlaient comme des vrais » - et ce fut trop pour le jeune pré-pubère qui sentit son corps réagir violemment. Il se leva d'un bond, faisant tomber sa chaise ce qui fit sursauter les autres et sans un regard ni mots, il détala hors de la cuisine.

- Ben qu'est-ce qu'il a ? demanda Mathieu.

- Il a dû avoir envie d'être seul, répondit innocemment la Fille.

- Une sacrée envie alors…

- Sans doute un truc qui passe mal.

- C'est souvent comme ça la première fois, assura Le Patron.

- Mais de quoi tu parles toi ? s'exaspéra le Youtubeur

- Tu veux vraiment le savoir…? susurra le pervers tout en retirant doucement sa ceinture.

- Bordel Patron, vas pas t'y mettre aussi !

Le rire de l'homme en noir résonna dans la cuisine tandis que la porte des toilettes se ferma derrière le Geek. Et ben, il s'en était fallu d'un cheveu… Un peu plus et il s'évanouissait, et s'évanouir quand le Patron était dans les parages, ça n'était pas une bonne idée. Le jeune garçon s'adossa à la porte et se força à respirer lentement pour calmer les battements de son cœur. Par le bâton sacré de Gandalf, la Fille avait des boobs !

Bon, avant aussi mais c'était des faux. Des chaussettes mal positionnées qui rembourraient son soutien-gorge. On les voyait même dépasser des fois. Mais là, elle en avait des vrais… Des gros et ronds, comme dans les vidéos sur internet. Avec des tétons pointus et des mamelons roses. En plus, ils avaient l'air tout doux…

Tout à sa contemplation, le jeune garçon n'avait pas remarqué qu'il avait inconsciemment posé sa main sur la bosse de son pantalon qui s'était formée lorsque ses yeux s'étaient posés sur la Fille. Il se mit à caresser doucement le tissu en fermant les paupières puis laissa son esprit divaguer.

Dans sa tête, il imagina la Fille torse nu, jouant avec sa poitrine, la caressant, titillant ses tétons. Elle le regardait avec des yeux de braises, des yeux qui lui promettaient la réalisation de tous ses fantasmes. Elle utilisait sa langue sur ses seins, léchait lentement ses lèvres tout en soulignant la poitrine de ses mains.

Le gameur avait défait sa ceinture et descendu ses vêtements pour sortir son membre trop serré par l'excitation. Il s'était assis sur le rabat des toilettes et avait laissé ses doigts aller et venir le long de sa verge. Des gémissements discrets s'échappaient de sa bouche tandis que la voix imaginaire de la plantureuse blonde résonnait dans son esprit.

« Prends les… touche les, caresse les, lèche les, mord les, griffe les, ils sont à toi fait en ce que tu veux… »

Le gamin accéléra le mouvement alors que ses fantasmes s'agitaient dans sa tête. Sa deuxième main était crispée sur le lavabo, son souffle plus saccadé et des gouttes de sueur perlaient sur son front. La fin était proche, il le sentait. Tout son corps se crispa dans l'attente dans cette jouissance qui s'annonçait intense et sa main se fit plus furieuse encore sur son sexe dressé.

« Vas-y Geek… jouis pour moi… jouis sur moi… je n'attends que ça, ils n'attendent que ça Geek… plus fort… encore… mais qu'est-ce que tu fais Geek… on t'attend… Geek ! »

BAM BAM BAM !

Trois coups sourds résonnèrent dans les toilettes alors que la voix de la Fille se fit entendre.

- Geek ? Qu'est-ce que tu fais ? On t'attend pour le tournage.

La peur, la surprise et l'excitation déclenchés par cette voix sur laquelle il fantasmait eurent raison de lui. Le plaisir explosa, le sperme gicla avec force laissant de longue traînées sur la porte close et il dut se mordre la lèvre jusqu'au sang pour ne pas crier tant l'intensité était forte. Sa main continuait ses mouvements avec tellement de force sur son sexe que celui-ci lui faisait mal. Mais les sensations étaient tellement puissantes, tellement plaisantes, tellement au-delà même du plaisir que le jeune homme ne voulait pas s'arrêter.

-…Geek ? Tu es sûr que ça va ? Tu n'es pas malade j'espère, fit la Fille légèrement inquiète.

- Non, fit le garçon avec une petite voix crispé. Ça va ça va. Juste… un truc qui passe mal. Mais ça va aller. J'arrive.

- Ok. On commence sans toi mais reviens vite.

La Fille s'éloigna, laissant le Geek pantelant et haletant. Jamais encore il n'avait ressenti pareil orgasme lorsqu'il se masturbait. Et pourtant il avait pas mal de sessions derrière lui.

Il se leva, se rhabilla après s'entre essuyé et s'appliqua à ne laisser aucun trace de son passage. Enfin, il tira la chasse d'eau – afin de faire plus « vrai » - et se dirigea vers le salon où toute l'équipe avait commencé le prochain épisode de Salut les Geeks.

Essayant de garder un visage neutre tout en évitant le regard de la fille, il rejoignit ses collègues et se mit au travail. Il ne fallait pas être en retard sur cet épisode.

Prétextant une envie soudaine en appuyant le fait que « les chiottes sont libres maintenant ! », le patron se dirigea vers les toilettes sous le regard furibond de Mathieu.

Fermant la porte derrière lui, il baissa le couvercle, se hissa dessus et récupéra une petite caméra cachée dans un angle de la pièce.

Souriant de toutes ses dents, il ouvrit le petit appareil, retira la carte mémoire, la mit dans la poche de sa veste et en replaça une autre.

Il repositionna la caméra à sa place et sortit des toilettes en sifflotant.

Vivement la fin de la journée afin qu'il puisse profiter pleinement du spectacle que le gamin lui avait joué sans le savoir…