Titre : Je ne peux pas vivre sans toi. (Titre à revoir)

Fandom : Tsubasa Reservoir Chronicle

Couple : Kurogane x Fye. Donc attention, homme x homme ! (un peu de Zima x Dita. Oui, petit crossover avec chobits !)

Rating : T car un peu de sang, violence et langage.

Important : Rien n'est à moi, tout est à ces sadiques Clamp !

Résumé : Ce situe après TRC. Le groupe arrive dans un nouveau monde à l'ambiance particulière, Monésia. Ils se retrouvent immédiatement plongés dans une position délicate, un esprit démoniaque paralyse la ville. Serait-ce un rapport avec la plume ?

Notes : Salut ! Me voilà ici avec une fanfiction TRC avec mon couple préféré: KuroFai ! :) Cette fanfiction fait partie d'un projet que j'ai commencé... En effet, je travaille actuellement sur un fanbook ! Une nouvelle illustrée (+mini doujin), et j'ai décidé de mettre l'histoire sur FF ^^.

(L'image de cette fanfic est une de mes illustrations.)

Je publierais normalement un chapitre chaque semaine, j'en ai déjà quatre d'écrits. (Je tiens aussi à préciser que je suis à l'école et que j'ai énormément de travail, donc il se peut que j'ai un peu de retard, mais je ferais en sorte que ça n'arrive pas.)

Sur ce, bonne lecture !


« Si tu meures…

Si tu meures…

Je… »


Prologue: Ville morte

Deux ailes aux plumes blanches firent leur apparition, s'ouvrant au ciel, pour faire apparaitre trois personnes sur ce nouveau monde. Ces mêmes ailes se sont renfermées pour ensuite vite disparaitre.

Les passagers de Mokona avaient posé pieds à terre et cela sans encombre. La boule de poils, comme le ninja du groupe aimait l'appeler, s'empressa d'atterrir sur l'épaule du jeune homme, Syaoran, qui ne tarda pas à inspecter le lieu dans lequel ils venaient atterrir.

Au premier regard…

Un paysage verdoyant…

« Merde, dans quel genre de monde sommes-nous atterris ? » Se demanda Kurogane tout en grognant. Le japonais était légèrement apathique, comme s'il venait tout juste de se réveiller. Mais sa question n'était pas posée sans arrière-pensées quelque chose le démangeait.

« Hm… Très bonne question. » Le blond à coté de lui était dans ses pensées. Mais la mine sérieuse qu'arborait Fye changea rapidement en une mine boudeuse. « Une chose est sûre, il y a vraiment beauuucouuup d'animation. Beaucoup trop à mon goût !

Ses trois compagnons ne pouvaient que confirmer l'humour que contenait sa dernière phrase. Puisqu'au contraire, il n'y avait personne. Aucune vie.

Bien étrange pour l'endroit où ils se trouvaient :

Des arbres de plusieurs essences, des zones étendues de verdures, des passages minéraux amenant à des attractions pour enfants, à des espaces de rencontres, de repos…

Un paysage définissait de très près un parc public.

Toutefois ce parc, qui par nature se doit d'être quelque peu accueillant, était loin de l'être. Les arbres dont les feuilles mortes reposaient sur la large surface verte de grandes zones d'herbes non tendues et même sèches des fleurs fanées…

Et le plus étrange… Aucune présence humaine. La vie était totalement absente.

Peut-être qu'ils étaient tout simplement sur un terrain laissé comme abandonné ?

Pourtant la ville les entourait. De hauts bâtiments d'une dizaine d'étages étaient à quelques mètres, derrière la verdure.

La population s'y trouvait avec un peu de chance.

Néanmoins ils savaient aussi que chaque monde qu'ils avaient visité étaient toujours rempli de surprises. Quelles soient agréables ou mauvaises…

D'un autre coté, la seule bonne nouvelle auquel ils pouvaient s'attacher, et pas des moindres, était que leur arrivée quelque peu… « Magique » était passée inaperçue. Cela évitait des explications embarrassantes.

« On devrait vérifier du coté des habitations. » dit Syaoran pensif, le regard sur les immeubles qui se trouvaient à quelques minutes de marche. L'absence de bruit le dérangeait, ce n'était pas normal dans une ville.

Fye suivit son regard et s'empressa de le rassurer. «Ne nous alarmons pas trop vite. Je sens des présences, il y a bien des personnes dans les parages. Nous ne sommes pas seuls.»

Les deux autres hommes approuvèrent, ne sachant pas trop s'ils devaient se réjouir. Mokona, elle, ne semblait pas apaisée pour autant. Toutefois, ils restèrent sur leurs gardes.

Une fois arrivés dans une des rues, ils pouvaient affirmer qu'ils étaient bien dans une époque dite « moderne ». Les hauts immeubles qu'ils avaient déjà aperçus avaient des styles de constructions assez diverses tels que l'acier, le verre, le béton… Les grands magasins aux grandes enseignes lumineuses… Les véhicules à quatre et deux roues étaient eux aussi bien présents.

Malheureusement, ce ne fut pas ce qui les frappa en premier. Ils n'avaient pas de quoi être rassurés depuis leur sortie du parc. Au contraire, c'était bien plus surprenant et inquiétant. Tout comme le parc, la ville était comme morte. Personne n'était dehors, aucun véhicule ne circulait. Les seuls êtres vivants qu'ils avaient croisés étaient quelques oiseaux qui chantonnaient sur quelques arbres sur leur chemin. Mais sinon, niet. Avec un temps aussi ensoleillé, il aurait dû y avoir du monde... Ceux qui allaient aux courses, au travail, où tout simplement pour se promener. La non-présence de bruit rendait le territoire assez sordide.

Kurogane décida de s'éloigner non loin afin de s'approcher d'un commerce alimentaire. Après avoir constaté que les portes automatiques s'ouvraient malgré la lumière éteinte, il décida d'y entrer. Son regard ne tarda pas longtemps, l'intérieur était en dessus-dessous, comme si les rayons avaient été pillés. L'odeur qu'y dégageait était aussi très forte, certains produits devaient être pourris.

« Dans quel genre de pétrin on s'est encore fourré » Se murmura-t-il à lui-même.

La situation prêtait à se faire du souci. Fye leur avait dit qu'il y avait bien des gens, alors comment expliquer ceci ? Il ne mettait pas en doute sa réflexion mais ils foutaient quoi ? Ils étaient enfermés chez eux ? Mais alors comment faisaient-ils pour se nourrir ?

Il ne tarda pas à rejoindre ses compagnons et remarqua de suite le regard soucieux du magicien.

« Vous ne sentez pas cette odeur ? » Dit-il.

Syaoran était lui aussi curieux d'entendre la suite.

« Ca sent la mort… » Continua Fye.

Le ninja et le garçon restèrent de glace… Malheureusement cette nouvelle ne les surprenait pas plus que ça vu l'ambiance dégagée.

Le magicien ne tarda pas à s'éclipser jusqu'à une intersection de rues. Et son regard se crispa. Les autres ne tardèrent pas à le rejoindre.

Un corps mort pourrissait sous le soleil en plein milieu de la rue.

-Mokona ne veut pas rester ici plus longtemps ! » Supplia-t-elle les larmes aux yeux.

Ils remarquèrent alors qu'ils n'étaient pas seuls. Des regards indiscrets étaient aux fenêtres des immeubles de cette même allée.

Que se passait-il dans cette ville ?


A la semaine prochaine !