Prologue
Baaam !
Il me lance un regard étonné. Je suis si frêle qu'il n'a eu besoin que d'une torgnole pour me faire voler. Il devait certainement me donner deux ou trois kilos de plus.
Grave erreur, cher poulet grillé aux ananas jaunes et violets.
Toi, qui n'es fais que de muscles et de cheveux coiffés en ananas, ne connaît pas l'immense problème d'être une gamine complètement incapable de prendre du poids. Pour certains puristes, c'est certainement considéré comme une chance inouï mais de mon point de vue c'est vraiment pas la meilleure chose qu'il pouvait m'arriver. Les extrêmes ne mènent à rien.
En mangeant les énormes quantités de nourritures dont je m'empiffre, je parviens avec peine à garder mon poids initial.
Même en dévorant le manger (faut bien appeler un chat un chat, un sushi hot-dog caramélisé dans de la moutarde, un sushi hot-dog caramélisé dans de la moutarde et la bouffe, la bouffe !) comme c'est pas permit ou en pratiquant la technique de l'allumette ( avalé tout ce qui ressemble plus ou moins à de la nourriture sur un rayon de cinquante mètres ), rien n'y fait. Je pèse grand maximum, du haut de mes 15 ans, 35 kilos.
Et encore c'est une estimation à la hausse et j'ai pris du poids ces derniers temps. Je suis vraiment maigre.
Ajouté à sa une constitution naturellement fine, un teint plutôt pâle et des habits trop grands et vous m'avez moi. Ou tout du moins, l'apparence frêle que je montre au grand jour.
Cela me conférait un sérieux avantage lors des jeux étant enfant, pour courir rapidement, ou pour me faufiler entre les interstices des murs mais quand il s'agit de fournir un effort physique intense, tenir une épée convenablement ou encore me hisser à la force de mes bras sur de hautes construction.
Je perdais toute leurs bagarres mais je battais tout le monde au cache-cache. Gagner sur un jeu consistant à fuir le regard des autres, n'est-ce pas ironique ?
J'arrivais constamment à mieux cacher que Trafalgar et personne ne me trouvait jamais. Donc ils se divisaient en deux groupes : Baby Five et la clique d'adulte et de l'autre, de Monet, de Law et de Sugar.
Pica n'avait pas le droit de participer à cause de son fruit du démon. D'ailleurs grâce à celui-ci, je pouvais me cacher où je veux et il me trouver plein de cachette partout.
jusqu'à ce qu'ils m'abandonnent et me crient de sortirent de ma cachette.
Mais je m'éloigne du sujet d'origine à savoir le pourquoi du comment cet …. hum… retient toi… oiseau de malheur n'a pas réellement tord. Je suis vraiment d'une minceur affligeante mais les gens n'en tienne pas compte.
C'est à cause de mes habits; ils me donnent un physique légèrement plus épais et costaux ( ce que je ne suis en vrai pas du tout!) mais déjà pas assez pour que l'on me prenne au sérieux. L'objectif de cette épaisseur supplémentaire : je ne veux pas qu'on me prenne éternellement pour un gamin de dix ou onze ans.
Pas glorieux du tout cette histoire…surtout pour quelqu'un qui veut devenir pirate.
« Squelette. »
M'en fiche !
Le choc manque de me briser les os. Un craquement sinistre se fait entendre. J'aurais dut m'en douter; sa puissance est bien plus grande que celle du travestit. Comment j'ai fais pour me retrouver dans une pareille galère ?
« Parce que Miss, c'est toi qui a demandais cette confrontation qui, d'ailleurs, ressemble de plus en plus à une demande de mise à mort, répond l'autre.
Je te trouve complètement suicidaire. T'es même pas capable de vaincre l'autre… comment déjà… Delinger et t'essayes de te mesurer à … à … à lui ?! Te rends tu comptes qu'il n'a même pas encore eu besoin de se transformer en Phénix et ne t'a donné qu'un SEUL coups de pied que déjà t'es déjà la tête contre le sol, rouge de sang. Il est invincible, quand vas tu t'intégrer cette notion -simple- dans ton crane ? C'est pas compliqué pourtant. Tu ne réfléchis dont pas avant d'agir ?
Donc ou tu te tais et tu prouves une fois de plus que tu es complètement masochiste.»
Phhh… Optimisme à la ramasse.
Je crache du sang et le pont se colore de carmin.
Tout cette étendue de liquide pourpre liquide qui aurait dût circuler tranquillement dans mes veines et qui pourtant se répand sur le sol. Il va me tuer à ce rythme là. Je me relève péniblement. Mon souffle est particulièrement saccadé et irréguliers.
Il attend que je puisse à nouveau tenir correctement sur mes jambes ( galant ? Je ne lui connaissais pas cette qualité ) pour me porter un nouveau coup mais de poing cette fois si.
A la poitrine… Oh le sadique !
Espèce de malade, de cinglé, d'asociale ! Je te vomie dessus, toi et-
[ Le personnage ici présenté est soudainement devenue d'une vulgarité sans nom, Veuillez pardonner les multiples incorrections de langages que vous avez très certainement remarquer précédemment. Nous nous allons donc pour vous éviter cet instant de pure décadence en vous faisant partagé les mœurs.]
-s de briser une des règles les plus sacrées pour les fiiilles !
[ Pensez à mettre la fic en favorite pour remercier toute la direction de cette fiction de fous et moi-même de vous éviter ces courts moment d'euphorie de la part du protagoniste. Shishi !]
…. Moment de solitude….
Je vole et j'essaie désespérément de me raccrocher à l'espace inexistant et à la fois bien présent entre mes doigts, en vain.
Je me mange le mur et des éclats de lattes pénètrent ma peau laiteuse, meurtrissant mes chairs. Il n'a même pas utilisé son pouvoir et je suis- déjà - en sang. L'impact se répercute dans mes dents et ma mâchoire. Mon corps se désarticule un instant
Je peine à respirer et je sens les larmes me monter aux yeux. Je les réprime en un reniflement ni discret ni élégant. Heureusement, que les autres ne sont pas très regardants de mes manières quelques peu… déplacées.
Enfin, presque tous parce qu'Izou me lance un regard désapprobateur. Puis il se remet très tranquillement à se tartiner les muqueuses de rouge.
Petit snobinard de merde.
Le jour où je serais capable de lui tenir tête plus de 5 minutes d'affiler, je lui ferais regretter ce petit [les mots suivants ont été censurés pour ne pas choqué les plus jeunes ] et je leur ferais comprendre à tous qu'ils doivent aussi me respecter.
Ce n'est pas parce que je suis de petite taille qu'ils doivent me rabaisser ! Nan mais !
…
Mais Izou n'est pas si méchant. Il est juste comme ça. Comme lui. Ils ne sont pas si différents et, bien que dans un autre registre, ils ont tous cette même auras de folie qui les tient et agit autour d'eux.
« Ce n'est pas quelque chose de malsain, la folie. C'est une juste la Face(1) cachée de chacun d'entre nous. Une autre façon d'envisagée notre manière de pensée, de voir, d'entendre, de comprendre, appréhender le monde qui nous entoure car la folie ne se résume pas à la manière que ceux qui se pensent saint d'esprit l'envisage.
-Aaah… mais comment alors on différencie la folie de la réalité ?
-…. Devine ….
-….Hum… J'sais pas. Dis !
- Je te laisse réfléchir. Tu me préviens quand tu trouveras.»
Ils sont à la fois bienveillant et complètement barrés. Ce n'est pas grave : je les trouve fort sympathique ainsi. Et puis, il y a même pas trois jours, ils m'ont sauvé la vie, ils ne peuvent pas être méchants tout de même.
Même si j'ai quelques appréciation vis à vis des infirmières que je trouve vraiment bizarres. En plus avec leur tenue, leurs coupes de cheveux un peu terrifiantes, leurs talon aiguilles de 20 centimètres ( mais je ne me suis pas amusée à mesurer ) et leurs seringues plein de liquide transparent, elles me font pensées à Baby Five en mode sérial killer du corps médical.
….
Flippant.
Les pirates disent qu'elles sont belles. Bien que les véritables termes employés sont plutôt : " bonnasses ", " bandantes " ou " sexy".
Mots bizarres.
Je ne sais pas ce qu'ils leurs trouvent. . Et je ne veux pas savoir.
Pour en revenir à Izou, lui …. il est beau.
Il paraît que des gens le trouve moche.
Ce n'est tout simplement pas possible : Izou est très beau. Et même plus, très très beau ! Mais un peu comme tout les membres de cette équipage de barge.
Retombant lourdement sur le sol, je pousse un petit gémissement de pure douleur.
Je me mis à quatre pattes pour reprendre un peu de cette source précieuse qu'est l'oxygène ce qui eu pour effet ( malencontreux ) de manquer de faire tomber mon écharpe.
Du bout de mes doigts pâles, je rattrape le morceau de laine douce avant qu'il ne touche le sol.
Celle-la, hors de questions qu'elle tombe ! C'est mon écharpe ! Personne n'a le droit de l'abîmer sans en assumer les conséquences.
Et c'est la faute de ce foutu phénix !
Les cadeaux, c'est sacré !
Je vais l'étriper manuellement !
Inspiration… Expiration… Calme… Zen… Je suis Sengokuuuu…...
Nom de Gold D. Roger, rien que faire ça, j'ai l'impression que quelqu'un joue avec un chalumeau dans mon ventre !
Des pas résonnent et il se penche vers moi. J'entrevois son visage à travers mes mèches noires.
Au contraire de moi, il arbore une chevelure excentrique lui apportant une drôle de ressemblance avec un ananas. Si on rajoute que ceux-ci sont blonds comme… le justement dit fruit; l'effet rendue est troublant tout de même.
Il me sourit narquoisement. Saleté d'hypocrite.
« Je continue ou tu en as eu assez ?
- Humph, je grogne pour toute réplique, mon cerveau n'étant à présent capable de produire que des mono-syllabes.
- Je te savais légèrement maso sur les bords, Raph's mais pas à ce point », me répond-il sans ce départir de son flegme presque naturel.
Il me décoche un nouveau coup de pied. Cette fois, je réussit à le parer et avec mes deux pieds, le repousse. Il semble agréablement surpris. Le combat reprend. Je court vers lui en me penchant au maximum lui dissimulant ainsi mes points vitaux, feinte, roule sur le côté pour se retrouver à sa gauche et… coups de pied !
Il esquive avec facilité et me crochète la jambe je m'écrase le nez contre le sol. Il m'attrape le bras me retourne et me balance à l'autre bout du pont.
Arghhh! Gros plan sur le sol, et … Impact !
Estomac, je t'assure si tu pouvais rester à ta place – ce qui serait un exploit en soit – c'est à dire entre mes boyaux et mon intestins, ce serait merveilleux. S'il te plaît …
Il ricane. Et les autres pirates l'acclament.
Ils le félicitent d'une victoire sur un combat gagné d'avance. Et même ceux qui m'ont dit encouragé au début parce qu'ils supputaient que j'avais mes chances de vaincre l'être le plus puissant de ce navire après Père ( en soit, comment moi même ai je pu espérer une telle chose ), se fichent complètement de moi.
Bande de traîtres.
Il lève les bras et ces derniers se transforment en une paires d'ailes gigantesques dont les plumes cyans et or scintillent de milles feux, leurs magnificences extrêmes semblant atteindre le paroxysme de la beauté.
Crâneur en plus de ça. Sale poulet.
Il les rabaisse ensuite pour recommencer juste après. Les applaudissement et les sifflements redoublent à leur tour.
« Et la politesse alors ? C'est toi qui l'a cherchait de toute façon ! Tu es vraiment irrécupérable !
Bon ben moi je me barre ! Tu me rappelle quand tu auras des problèmes plus urgents à régler qu'une petite leçon ( soit disant passant bien mérité ) administré par le poulet… »
Les pirates rient et s'amusent. Pour eux ce n'est pas grave que j'ai perdue ni qu'il ai gagné mais qu'ils se soient marrés comme des baleines et plaisanté.
Je me perds quelques instants dans la beauté céleste qu'incarne cet étrange pouvoir aussi mythique que chimérique.
Parfois je me demande ce que ça fait d'être tout là-haut et de surplombait le monde comme un ange. C'est magnifique. Les nuances des deux couleurs se mêlent dans un patchwork déroutant et hypnotisant…
…
…
Hum, donc :
Heureusement que les autres ne savent toute la poésie que m'inspirent ces deux extensions saphir et dorées alors on ne me lâchera pas en les baskets pendant une durée non négligeable.
Finalement après avoir fait le tour du pont et que tout le monde s'est bien fichu de de la pauvre carcasse avachis sur le sol que je suis, il arrive et me tend la main. Si je l'attrape, mon action sonnera la fin du combat par abandon et je me ferai charrier pendant au moins une bonne semaine par notre cheeer deuxième commandant.
Si je la laisse pendre, il continuera à me torturer physiquement ( sans me tuer tout de même ) jusqu'à ce que je m'évanouisse et que les autres me ramènent à l'infirmerie, ce qui me vaudra certainement un bon mois de moqueries incessantes mais cette fois y aura les autres boulets qui s'y mettront.
Ahhhh, le monde dans lequel je vis est magnifique. Tout est rutilant d'entraide, de soutient morale, de… compréhension.
…
…
Non, en vrai, il est dégueulasse, écœurant et immonde. Mais parfois il y a des personnes gentilles.
Merci je pense très fort.
…
Après tout je suis importante pour eux.
«T'a craqué ton slip ?! En quoi t'es importante pour eux ?! »
Dis comme ça, c'est parfaitement orgueilleux de ma part et intensément égoïste. Comme si le monde gravite tout autours de moi. Mon intérêt en vers ma propre personne est si ridiculement élevé que ça en devient pathétique.
…
…
J'attrape la main.
[ Pensez à mettre la fic en favorite pour remercier toute la direction et moi-même de vous éviter ces courts moment d'euphorie de la part du protagoniste. Shishi !]
(1) Oui, ceci est une pure référence à Rendez-vous en Enfer. .
Je fais ce que je veux. Je n'en ai plus rien à faire.
C'est bien pour l'auteur de laisser de rewieuvs ! Si vous n'avez pas aimer je suis toute ouïe ! Et si vous avez aimer faites partager votre plaisir !
Shishishi !