Salut tout le monde !

Voilà le chapitre 2 !

Je tenais à répondre à LuKlaro : Comme je ne peux pas te répondre par message, je le fais ici : Alors déjà un grand merci pour ta review j'ai été incroyablement touchée et émue, et je dois dire que j'ai bien faillis verser une petite larme mais pas de panique je me suis contenue lol. Donc voilà, c'est juste hyper émouvant de se réveiller le matin et d'avoir une review comme la tienne, ça remue des choses, tout particulièrement mon rêve de petite fille qui consiste à devenir écrivain et pour lequel je me tâte à envoyer mon manuscrit à des maisons d'éditions. Donc, encore merci à toi et j'espère que la suite te plaira tout autant.

Bisous à tous et bonne lecture !

XoXo Lilly.


Ce que nous sommes.

Chapitre 2

Nous sommes entrain de petit-déjeuner en famille dans une ambiance de plomb lorsque Damon entre en compagnie d'Elena. On se fige, surprit, les regardant s'installer à table. Elena m'adresse un sourire alors que, gênée, elle lance un :

-Bonjour.

-Bonjour tout le monde ! Voici Elena, ma petite amie. Déclare Damon.

Je répond à son sourire par un d'encouragement. La pauvre, elle n'a vraiment pas choisit le bon matin pour se joindre à nous, l'ambiance est vraiment pourrie. Enfaîte, tout le monde en veut à tout le monde. Génial quoi... Soudain je pense à Katherine. Si elle débarque cela choquera certainement Elena, et après, bon courage pour lui expliquer qui elle est et pourquoi elles ressemblent à des jumelles. Je me penche vers Damon, sur ma droite, et lui murmure :

-Tu as pensée à ce qu'il se passerait si Katherine débarquait ?

Il m'adresse un sourire amusé en rétorquant :

-Je ne suis pas un imbécile, je les ai entendu partir avec Stefan ce matin.

J'acquiesce légèrement.

-Tu peux me passer la confiture, mam... Commence Maïa avant de s'arrêter.

Son regard à l'air paniqué, elle jette un œil à Elena avant de conclure :

-Ma chérie.

Je lui souris. Bien rattrapée. J'attrape la confiture et la lui donne. Mon sourire s'efface lorsque mon regard rencontre celui de Klaus, installé en face de moi. Deux nuits qu'il dort dans son putain d'ateliers. Deux. Combien de temps cela va durer ?

-Va-t-on tous finir par savoir quel est le problème ?, demande Elijah, posément.

J'échange un regard avec Henrik avant que nous replongions tous les deux nos regards dans nos bols.

-Non ? Toujours pas ?, insiste-t-il. Je me sens légèrement con, vous savez, le dernier à ne pas savoir ce qu'il se passe.

-Moi non plus je ne sais pas. Précise Finn.

-Moi non plus. Ajoute Damon.

-Ok, je me sens un peu moins con. Dit Elijah.

Je lui souris tendrement.

-Je suis tout de même sceptique. Reprend-il. Pourquoi ne dors-tu pas avec ta femme depuis déjà deux nuits, Klaus ?

Je sais qu'il fait exprès de l'insupporter afin de savoir. Je jette un regard à Elena qui à l'air surprise et précise :

-C'est une façon de parler.

Elle acquiesce.

-Sommes-nous obligé d'en parler maintenant ? Nous avons une invité, cela n'est pas très poli. Rétorque Klaus, froidement.

-C'est la meilleure amie de Caroline. Répond Elijah.

-Je ne crois pas que mes problèmes de couple te concerne. Réplique Klaus.

-S'il te plaît, Elijah, ça suffit maintenant. Intervient Rebekah.

Sur ma gauche, Maïa attrape ma main dans la sienne et m'adresse un sourire rassurant. Pourtant, cela ne me rassure pas. J'enlève ma serviette de mes genoux pour la poser la table et me relève :

-Excusez-moi, je vais me retirer.

-Je ne voulais pas... Commence Elijah.

-Tout vas bien Elijah, tu n'y es strictement pour rien. Assuré-je, en jetant un regard en biais à Klaus.

-Ah parce que c'est moi qui y suis pour quelque chose ?, demande Klaus.

-Ne fais pas d'esclandre, Klaus, ce n'est pas très poli de régler ses comptes devant une invité. Ironisé-je.

Je me dirige vers la porte pour m'en aller quand il dit méchamment :

-C'est ça, fuis, c'est plus facile.

Je ris sans amusement en me retournant :

-Je dors toujours dans notre lit, moi.

Il semble surprit par ma répartis et ne répond pas. J'arque un sourcil et fait demi-tour.

On frappe à la porte de ma chambre. Je sèche rapidement les larmes sur mes joues et dit à la personne d'entrer. Elena se glisse lentement à l'intérieur et m'adresse un sourire penaud.

-Besoin d'une meilleure amie ?, propose-t-elle.

J'acquiesce légèrement, sentant les larmes me monter de nouveau aux yeux. Son sourire se fait tendre alors qu'elle vient s'asseoir sur le lit, à côté de moi, et qu'elle me prend dans ses bras.

-Tu sais, c'est Damon qui m'a informé que tu sortais avec Klaus, alors en venant ici hier j'allais carrément te passer un savon, mais bon, comme tu es triste on peut remettre ça à plus tard. Plaisante-t-elle.

-Désolé ma chérie.

-Tout vas bien, ne t'en fais pas. Par contre ta mère est folle d'inquiétude comme tu ne rentre pas.

-Je lui envois un message par jour.

-Qui se résume à « Je vais bien, bisous ».

-J'irais la voir.

-Il vaut mieux, avant qu'elle ne découvre où tu es et qu'elle ne débarque avec une brigade.

Je ris légèrement.

-Comment tu en es arrivé à rompre tes fiançailles avec Jake et à sortir avec Klaus ?

-C'est une longue, très longue, histoire.

Une demi-heure après le départ d'Elena, c'est son sosie, Katherine, qui débarque brusquement dans ma chambre. Je ne sais pas pourquoi mais je les différencies toujours en un coup d'oeil. Elle a l'air totalement paniquée et a les larmes aux yeux.

-Tout vas bien ?, m'enquiers-je en me levant rapidement.

-Je n'ai jamais eu d'amie fille avant toi. Commence-t-elle. À part Rebekah. Ajoute-t-elle.

-Klaus te l'as dis. Compris-je.

-Je suis sa meilleure amie, pensais-tu que je ne l'apprendrais pas ?

-Et tu l'as dis à Stefan ?

-Oui. Admet-elle.

-Qui l'a dit à Damon ?

-Il est entrain de le faire. Acquiesce-t-elle.

-T'a-t-il aussi dit que j'ai trouvée une solution ?

-Devenir un vampire.

-Vas-tu également t'énerver ?

-Non. Je l'aurais fais moi-même si Henrik ne s'était pas proposé.

-Vraiment ?, m'étonné-je.

-Je tiens à toi, Caroline, je ferais tout mon possible pour t'aider.

-As-tu dis ça à Klaus ?

-Oui. Il m'a envoyé voler à l'autre bout de la pièce. Répond-elle, amusée.

-Il ne t'a pas fait mal ?

-Bien sûr que non !

Elle me sert tendrement dans ses bras. Décidément, je n'aurais jamais eu autant de câlin en aussi peu de temps.

-Ça va marcher. Affirme-t-elle.

La porte s'ouvre sur un Klaus au visage dur et fermé. Il ne jette pas même un seul regard à Katherine et me fixe froidement.

Ça craint.

Katherine m'adresse un sourire d'excuse et s'éclipse rapidement en refermant la porte derrière elle avec précaution. Je soutiens son regard et arque un sourcil interrogateur.

-Je t'écoute, maintenant qu'il n'y a plus de spectateur : règle tes comptes. Lancé-je comme il reste silencieux.

-Ne me provoque pas, Caroline, je tente de rester calme. Prévint-il.

-Je m'en fiche. Rétorqué-je.

-Crois-moi, tu ne veux pas me voir énervé.

-C'est déjà arrivé.

-Vraiment ? Dans ta réalité alternée, c'est ça ?

J'acquiesce.

-Peut-être que je ne suis pas le même.

-Sûrement.

Il soupir profondément.

-Déjà, tu ne te feras pas vampiriser, je trouverais une solution.

Je lève les yeux au ciel.

-Eh bien parle. Dit-il.

-C'est une conversation de sourd, Klaus. Quoi qu'il arrive, que ce soit maintenant ou plus tard, je finirais par me faire vampiriser.

-Vraiment ? Pourquoi ?

Je le regarde avec surprise et répond comme une évidence :

-Pour toi, pour Maïa, pour cette famille. Énuméré-je.

-Ça n'arrivera pas. Tranche-t-il.

-Jamais ?, insisté-je.

-Jamais. Confirme-t-il.

Je reste un instant immobile, choquée et blessée.

-Alors je suppose que toi et moi c'est terminé.

C'est à son tour d'arquer un sourcil interrogateur.

-On va droit dans le mur, moi je veux passer l'éternité avec toi et toi tu... Peu importe !

-Ce n'est pas ce que ça signifie.

-AH non ? Écoute moi bien, Niklaus Michealson, pour toi ou pas pour toi je serais vampirisée ne serait-ce que pour ma fille car si il y a une chose qui est sûr c'est que je ferais tout pour passer l'éternité à ses côtés. Déclaré-je.

Il grimace.

-Tu voix, conversation de sourds. Conclus-je. Je vais me réinstaller chez ma mère.

-Ne fuis pas, Caroline.

-Comment veux-tu que je réagisse Klaus ? Tu viens de dire ne pas vouloir passer l'éternité avec moi ?

-Ce n'est pas ce que j'ai dis !

-Vas te faire foutre !

-J'ai dis que je ne voulais pas prendre le risque de te perdre, car je préfère amplement passer une poignet d'années avec toi que de prendre le risque de n'en passer aucune.

-Et moi je préfère prendre le risque de passer l'éternité avec toi.

-Tu es ma femme, Caroline, bien sûr que je veux passer l'éternité avec toi. D'autant plus que je t'ai attendu pendant des siècles. Assure-t-il.

-Alors soutiens-moi sur ce coup, aides-moi à faire en sorte que ça fonctionne.

-Comment ?!

-Je ne sais pas !

-Tu vas me quitter alors ?, demande-t-il prudemment.

-Vas-tu m'aider ?

Il grimace une nouvelle fois mais répond à contre-cœur :

-Je ferais tout pour te garder, Amour.

-Alors, non, je ne te quitterais pas.

Il soupire de soulagement en m'attirant dans ses bras et posant son menton sur ma tête.

-Tu vas me rendre dingue Caroline Forbes.

-Je crois que c'est déjà fais. Plaisanté-je.

Il rit légèrement.

-Pas faux.