Voici la version « Happy End », celle que j'ai du écrire pour ne pas lynchée ! (lol)

Quand j'ai écrit la deuxième partie, Edward sombrait vraiment dans la folie et on pouvait vraiment présager le pire, j'ai un peu allégé cette deuxième partie pour que cette fin-ci colle plus.

C'est une autre alternative.


ILLUSIONS

Chapitre 3 bis

Quand j'arrivais à Forks chez le père de Bella, je ne pris pas un instant pour réfléchir, j'avais déjà gâché trop de temps et tourner mille fois dans ma tête les mêmes arguments. Elle avait changé, grandi, affinée, ses courbes étaient plus voluptueuses comme dans la dernière illusion de Zafrina. Comme j'avais hâte de la changer en vampire. Elle me serait reconnaissante et elle serait absolument magnifique à n'en pas douter.

Mon amour se réveilla quand je la soulevai de son lit, elle marmonna quelque chose puis entre ouvrit ses yeux.

« Je rêve encore. » gémit-elle comme si c'était une souffrance.

Comme elle avait du être malheureuse sans moi, comme elle avait du pleurer à cause de moi. Je devais me faire pardonner pour cette erreur monumentale que j'avais commise quatre ans plus tôt. Je passerais mon éternité à faire de la sienne un jour sans fin rempli de bonheur et d'amour.

« Edward. » murmura-t-elle en passant ses bras autour de mon cou.

Elle sombra de nouveau dans son sommeil, sa peau frissonna à mon contact et cela ne me rendit que plus déterminé à la transformer en vampire. Bella allait aimer cette vie, je l'aiderais pour contrôler sa soif, mais à part ça, elle ne serait plus jamais maladroite, elle n'aurait plus jamais froid et la pluie la laisserait indifférente. Plus jamais elle ne se blesserait, plus jamais elle ne se sentirait faible et surtout plus jamais elle ne se croirait indigne de moi.

Je sautai par la fenêtre de sa chambre en silence, son père et son épouse dormaient à poings fermés mais le jeune Quileute qui était affalé sur le canapé dans le salon venait de sursauter.

Je courus ensuite jusqu'à notre clairière sans réveiller à nouveau Bella. Elle était paisible dans mes bras, un sourire mystérieux sur les lèvres.

Je l'allongeai sur l'herbe délicatement et elle fronça ses sourcils. Je ne parvenais toujours pas à lire ses pensées hélas, aussi je pris la liberté d'imaginer qu'elle était mécontente que je ne la tienne plus contre moi.

Je lui donnais un long et tendre baiser, puis elle s'éveilla enfin, comme une princesse de conte de fées.

« Edward ? Tu es vraiment là ou bien s'est encore un de ces rêves ? » marmonna-t-elle.

« Je suis là et je ne partirais plus. Bella, je t'en supplie dis-moi qu'il n'est pas trop tard. »

Elle fondit en larmes et s'accrocha à moi, comme si sa vie en dépendait.

« Tu restes vraiment ? »

« Non, nous allons partir ensemble. Je ne peux pas te transformer à Forks. » lui expliquai-je en lui souriant.

Tant de choses allaient être bouleversées pour elle, elle devait abandonner sa famille et ses amis. Je ne savais plus rien de sa vie, elle ne m'en avait encore rien dit. Et si elle en aimait un autre ? Le monstre et moi grondâmes tout bas.

« Où est ta famille ? » s'enquit-elle.

« Je ne sais pas à vrai dire. J'ai passé les trois dernières années en pleine forêt amazonienne. »

« Pourquoi ? »

« Pour avoir la paix... j'ai été si pitoyable. »

« Non Edward tu... »

« Écoute-moi, c'est important pour moi d'enfin te dire tout. J'ai été égoïste en me croyant seulement préoccupé par ton intérêt. J'aurais du accepter de te changer Bella, il n'y a pas d'autre solution pour nous. Tu le penses aussi, n'est-ce pas ? »

« Oui, je veux être comme toi et avoir l'éternité pour te prouver mon amour. »

Je l'embrassai avec ferveur, me maudissant de l'avoir tant faite souffrir par mon obstination.

« J'ai traqué Victoria jusqu'en Amérique du Sud pour ta sécurité... Elle avait prévu de se venger de moi en te tuant. Je ne l'ai pas eu à temps, j'ai appris que les Quileute s'en étaient finalement occupée. Cette menace éliminée, je n'avais plus rien à faire que d'attendre... »

« Que je meure. »

« Je n'étais plus bon à rien, je suis resté loin de ma famille pour ne pas subir leur pitié, je voulais rester seul. J'étais au Brésil quand Alice m'a prévenu de tes intentions, j'ai demandé l'aide d'un vampire, une femme et... »

Bella se crispa, je pouvais deviner sans difficultés que cette lueur coléreuse dans ses yeux était de la jalousie. Je m'empressai de tout lui dire et ne pas la faire encore plus souffrir.

« Elle a un don pour provoquer des illusions. Ce jour où tu as voulu te suicider... »

« C'était elle. » finit-elle à ma place.

« Je n'ai pas eu la force de me montrer à toi mais j'étais proche. C'étaient mes mots, le reste... c'était le don de Zafrina. Je suis retourné avec elle espérant me remettre de cette peur que tu m'as fait en voulant te tuer. »

« Edward c'est si difficile sans toi, je ne suis pas assez forte. »

« Je suis le plus faible. Tu as réussi à agir encore comme une humaine, à parler et penser. Dans cette jungle, je suis devenu presque fou. Je me nourrissait à peine, je ne faisais que penser à toi. »

« Moi aussi Edward. »

« Je suis là maintenant. J'ai besoin de ton pardon Bella. »

« Si tu me promets de ne plus jamais me quitter, de ne plus jamais décider à ma place. »

« Promis juré. »

Je collai mon front au sien, enivré par son odeur, ébloui par sa beauté. Le monstre me suppliait de lui céder un peu, il ne demandait qu'une chose : gouter son sexe.

« Moi aussi j'ai pensé à toi Edward, à tout ce que nous avons pas eu le temps de faire. »

Ses joues se colorèrent, ses pupilles se dilatèrent, elle mordit sa lèvre inférieure et ses yeux me criaient ce que le monstre voulait entendre.

Comment lui confesser toutes ces illusions que j'avais exigées de Zafrina ? Je l'avais salie par mes pensées impures pour évacuer ma frustration. Je tombais à terre, honteux et repentant, je n'eus pas le temps de tout lui révéler pourtant.

« Lève-toi Edward. Tout ira mieux maintenant. » me dit Bella en me souriant.

Ses yeux étaient noirs comme les miens. Sa peau était plus pâle qu'avant mais toujours sans défaut. Son cœur était bruyant, il cognait si fort dans sa poitrine qu'il sembla parvenir à réveiller le mien.

« C'est mieux ainsi Edward. Je le voulais, tu le sais bien. »

Oui je le savais, elle me l'avait dit et répété. Elle était toujours prête à renoncer à son humanité, à sa famille et à son avenir pour devenir une créature damnée.

« Edward, j'ai besoin de toi, autant que tu as besoin de moi. »

Elle m'enlaça et se hissa pour m'embrasser tendrement. J'aurais été le pire des parjures avant si j'avais pensé qu'elle serait plus belle étant vampire, elle l'est pourtant. Oui ses yeux chocolats me manqueront mais l'or n'a pas dissipé la profondeur et la chaleur de ses iris. Oui les battements de son cœur me manqueraient mais leur musique resterait à jamais gravé dans ma mémoire. Oui l'odeur de son sang me manquerait, parce que j'avais été un masochiste d'avoir aimé souffrir à cause lui, mais son odeur à elle serait plus forte, sublimée par sa nouvelle nature.

« Ne me fais plus attendre. » me dit-elle entre deux baisers.

Mes mains déchirèrent tout ce qui cachait son corps. Je découvris aussitôt que ses seins étaient un peu plus volumineux et fermes, ses hanches plus larges, elle était devenue une femme en mon absence. Je remarquais aussi qu'elle n'avait plus de cicatrices sur le corps et les reflets roux de ses cheveux étaient rehaussés.

Elle sourit de me voir la détailler ainsi, elle recula même pour que je n'en perde pas une miette. Quand elle estima avoir été assez patiente, elle me déshabilla à son tour et ses lèvres partirent à l'assaut de mon sexe. Le monstre n'était plus là, ou bien avait-t-il pris le contrôle total de mon être, je ne saurais dire et quelle importance de toute façon, je n'allais pas blesser ma Bella. Elle lécha légèrement mon gland et je réalisai que cette dernière vision de Zafrina allait se produire, cette fois-ci sans rien pour nous stopper... Sauf Alice et Emmett qui déjà faisaient demi-tour, rassurés car j'avais le contrôle total sur mes instincts de prédateur.

- On est à Vancouver - Pensa Alice avant de disparaître avec mon frère.

Je ne supportais pas de ne pas toucher ma Bella, mes mains caressèrent sa peau. En vérité, je ne voulais qu'une chose, accompagner les mouvements de sa tête. Elle était à genoux devant moi, elle me suçait langoureusement, elle me possédait et me dépossédait de toutes pensées cohérentes. Elle avait deviné la cadence pour me rendre fou, elle dépassa les limites, m'emmena au bord du précipice, me ramena au bord, encore et encore.

Trop souvent j'avais voulu sentir ses lèvres sur mon sexe, trop souvent j'avais imaginé me répandre dans sa bouche, trop souvent j'avais imaginé son regard brulant et gourmand. Bella donna l'assaut final et ce fut seulement en promenant mon gland sur ses lèvres entre ouvertes qu'elle parvint à me faire jouir.

« Tu vois que nous sommes faits pour être ensemble, me déclara-t-elle en se relevant. Si tu étais resté, nous aurions pu avoir tout ce plaisir sans souffrir autant. »

Elle sauta sur moi, ses bras enserrèrent mon cou et ses jambes encerclèrent mes hanches, elle avait peur que je la repousse.

« Oui... Oh Bella, je suis désolé d'avoir douté de ton amour. »

« Je suis prête à tout pour toi. Je t'aime. »

Je l'embrassai fiévreusement, je voulais me fondre en elle. Elle me rendit chaque coup de langue, son sexe dansait contre le mien et me suppliait de la prendre sur le champ, dans notre clairière baignée des lumières orangées de l'aube.

PDV Bella

Enfin ses mains me touchaient, même froides elles brulaient ma peau. Il m'embrassa sans urgence et sans retenue. J'avais la tête qui tournait, je me soumettais docilement à ses caresses mais en moi, déjà, grondait un besoin presque animal d'être possédée. Il continua de parcourir corps de longues minutes, me murmurant des mots d'amour et de désir.

Je frissonnais de plus en plus, je gémissais, je soupirais. Je sentais que j'allais enfin connaître la volupté. Je ne savais rien de mon corps, Edward se chargea de me le faire découvrir. Comme j'avais été bête de ne pas écouter ma mère et ses grandes leçons sur la sexualité !

« Tu as froid, mon amour ? » me demanda-t-il, inquiet.

« C'est l'effet que tu me fais »

« Bella, es-tu sûre de… »

Ses mains se suspendirent, mon souffle également. Je ne pouvais tout simplement plus reculer.

« Plus que certaine, je t'aime » lui assurai-je.

Je lui ôtai sa chemise et son pantalon, mes gestes étaient sûrs, je n'hésitais pas, mon désir me rendit moins maladroite. Quand enfin nous fûmes nus, pressés l'un contre l'autre, je vis comme son corps parfait était fait pour le mien. J'avais beau ne pas le mériter, il m'était destiné. Mon antre le réclamait aussi je collai mon sexe contre le sien. Ses lèvres s'emparèrent de mon sein gauche et lui infligèrent une douce torture. Il voulait mon cœur, il savait qu'il ne battait que pour lui.

« Viens, je t'en supplie, viens… »

Mais Edward n'en avait pas fini de me supplicier, ses lèvres tracèrent à présent les courbes de mes seins puis de mon ventre et de mes hanches. Je dus le forcer à poser sa bouche là où mon corps en avait besoin. Il vint titiller mon sexe, alterna entre des grands coups de langue et des baisers légers.

« Viens ! »

Nos yeux se fermèrent en même temps quand enfin je l'accueillis en moi. Edward s'enfonça de toute sa longueur en moi. Je me sentais entière, je me sentais complète. Le sexe était réellement une expérience extraordinaire. Avec fougue, il s'activa en moi, il grogna comme j'aimais, il soupira de plaisir, il gémit contre mes lèvres. Je m'accrochai à ses bras, à son cou, à ses hanches. Il n'y avait rien de plus beau que de le voir, les yeux fermés, la bouche entre ouverte, au bord de l'orgasme. Je l'embrassai passionnément, nos langues luttèrent pour mieux capituler. Nos souffles courts se confondirent, nous ne pouvions plus que subir le raz-de-marée qui ravageait nos vies. Lui comme moi avions été vierges, lui et moi étions amants désormais. Je désirais ardemment ne jamais avoir à m'habiller, lui non, pourrions-nous rester nue sous son corps à jamais.

Il allait jouir, c'était imminent, il buttait durement en moi. Soudain il se retira et saisit son sexe dans sa main droite tout en se relevant. Il se déversa sur mon ventre en râlant et quand il ne fut plus secoué par des spasmes de plaisir, il s'allongea à mes côtés.

Il me prit la bouche, de sa main droite, il continua là son sexe s'était arrêté. Ses doigts puisèrent en moi et furent vite recouverts de mon jus. Il les portait souvent à sa bouche pour me gouter et je souris car je devinais son envie de me boire à la source.

Je me relevai en appui sur mes coudes et le regardai dans les yeux.

« Fais-moi jouir Edward. »

Il obéit avec zèle, ses lèvres reprirent leur torture mais s'étaient fixées un but. Elles ne tardèrent pas à s'acharner sur mon clitoris et je sentis en moi que la boule devenait plus grosse, elle grondait avec colère, elle voulait exploser.

« Lâche-toi Bella. » me souffla-t-il à l'oreille.

Je me lâchais, j'explosais, je mourrais, quel plaisir...

Il me mordit le sein gauche et je m'arquai, incapable de décider si j'aimais ou détestais cette douleur.

A mon réveil, Edward était toujours à mes côtés. Mes nouvelles capacités saisirent avec plus de précision la perfection de son visage, la couleur exacte de ses cheveux, la douceur de sa peau. Ses yeux rougis de mon sang me scrutèrent et s'obscurcirent. Mon vampire était aussi affamé que moi...

PDV Alice

« Alors ? » s'empressa Esmé, déçue de ne pas nous voir revenir avec Edward et Bella, pensant sans doute au pire.

Nous avions tous pensé au pire d'ailleurs car ma vision ne m'avait pas permis de voir ce qu'il se passerait pour Bella. Edward avait pris le dessus sur sa soif et avait pu transformer son âme sœur sans la tuer.

« Ils ont directement enchaîné sur la phase lune de miel. Ne les attendez pas avant six ans. »


Pour la fin de ce chapitre, j'ai repris les fantasmes de Bella et d'Edward histoire de leur faire vraiment faire la chose !

Par curiosité, je vous encourage à lire la « vraie » fin.

J'attends vos reviews avec impatience, dites-moi si cette mini fic vous a plu !