Titre : Not Really a Secret

Auteur : elirwen

Traduction : lovePEOPLEandCOWBOY

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D'abord, Merlin était dans un ascenseur, debout juste derrière Arthur, en train d'écouter la longue liste d'évènements d'Uther à laquelle Arthur devrait assister. Il s'était senti un peu étourdi et tout ce qu'il souhaitait c'était un peu d'air frais.

Et puis tout à coup, il était en train de se réveiller, sans se souvenir de s'être endormi, car quelqu'un tapait sur sa joue. Il réalisait que ce quelqu'un était Arthur, et qu'il était en train de lui parler. Il lui fallut un autre moment avant que les mots ne commencent à avoir du sens.

« Merlin, allez, réveille toi, idiot, » il était en train de dire.

Merlin s'était forcé à ouvrir les yeux, en clignant plusieurs fois pour clarifier sa vision.

« Quoi ? » Réussit-il à dire, en regardant autour de lui.

Il était dans le bureau d'Uther, couché sur un canapé en cuir blanc, le même où on ne lui avait jamais proposé de s'asseoir avant, et Uther était en train de le regarder d'où il était, debout juste à côté de son bureau.

« Tu t'es évanoui et tu as cogné ta tête, » dit Arthur et Merlin pouvait voir l'inquiétude dans son regard.

« Oh, » dit Merlin, en ramenant une main à sa tête, pour trouver une bosse sur le côté gauche.

« Tu aurais dû me dire que tu ne te sentais pas bien, » dit Arthur.

« Je ne savais pas que j'allais m'évanouir, » répondit Merlin en essayant de s'asseoir, mais Arthur l'en empêcha.

« Je devrais t'emmener chez ton médecin, » dit Arthur, en prenant son téléphone pour l'appeler.

« Ce n'est pas utile, » répondit Merlin, en sachant très bien qu'Arthur avait trois rendez-vous planifié dans l'après-midi.

« C'est utile, » dit Uther, surprenant à la fois Merlin et Arthur. « La lignée des Pendragon pourrait être en danger. »

« Tu lui as dit ? » Demanda calmement Merlin, alors qu'Arthur regardait simplement son père.

« C'est vrai alors, » dit Uther avec un sourire de satisfaction.

« Mais…comment tu sais ? » Demanda Arthur, un choc évident dans la voix.

« Tu étais très distrait récemment, en train de regarder chaque pas de Merlin. Je pensais que c'était parcequ'il était malade, avec tout ses départs soudain durant les réunions, et puis je t'ai vu ouvrir la porte de ton bureau l'autre jour, juste avant notre rendez-vous avec Bayard, et toutes les pièces se sont assemblées. »

Merlin se souvenait de ce moment, Arthur avait caressé son ventre, en murmurant une promesse à son oreille. En relevant les yeux sur Arthur, il pouvait voir sa douce expression qui disait qu'il se rappelait aussi.

« Ca m'a rappelé Ygraine, » dit Uther et Arthur releva brusquement les yeux à la mention du nom de sa mère.

Uther ne continua pas cependant, perdu dans ses propres souvenirs.

« Il y a quelque chose d'autre que tu devrais savoir, » dit Arthur, en nouant ses doigts avec ceux de Merlin. « Nous sommes fiancés. »

« Tu aurais déjà dû être marié, mais c'est un commencement, » dit Uther de son ton strict habituel, et juste ainsi, toutes les inquiétudes d'Arthur s'envolèrent.

« Quel jour dois-je libérer pour la cérémonie ? » Demanda Uther et Arthur regarda Merlin, à la recherche d'une réponse qu'aucun des deux ne connaissaient.

« Tu n'as pas de date de mariage ? » Demanda Uther, une incrédulité évidente dans la voix. « Je vais appeler Morgane. Je suis certain qu'elle se fera une joie de vous aider. »

« Nous pensions simplement à une petite cérémonie, » dit Arthur, en essayant de lutter contre l'inévitable.

« Ca n'a aucun sens. Tu es un Pendragon, » dit Uther comme si ça expliquait tout. « Maintenant, emmène ton fiancé pour qu'il soit vu par un médecin. Je m'occuperais des réunions, » dit-il dans un congédiement explicite.

Les minutes qui suivirent, elles furent remplies par les deux Pendragon en train de faire des appels alors que Merlin était couché dans le canapé, profitant du confort des coussins et de la main d'Arthur qui caressait inconsciemment le dos de sa main.

« OK, nous avons de la chance. Un des patients a annulé son rendez-vous, donc il y a un battement libre d'une heure à partir de maintenant, » dit Arthur en aidant Merlin à s'asseoir.

Ensuite, il glissa son bras sous les genoux de Merlin et l'autre autour de ses épaules.

« Qu'est ce que tu fais ? » Demanda Merlin d'une voix faible.

« J'aurais cru que c'était évident. Je vais te porter jusqu'à la voiture, » dit Arthur en soulevant Merlin.

« Dépose moi. Je ne suis pas une demoiselle en détresse, » se renfrogna Merlin.

« Certainement pas une demoiselle, mais je vais te porter de toute manière, » répondit Arthur avec un sourire suffisant.

« Crétin, » murmura Merlin seulement pour qu'Arthur puisse l'entendre, mais il n'essaya pas de se dégager de l'étreinte d'Arthur.

Les deux Pendragon s'échangèrent un aurevoir silencieux, Uther semblait amusé et peut être un peu attendri, et puis Arthur emporta Merlin hors de la pièce.

Puis Merlin passa ses bras autour de son cou, parcequ'il n'était pas du tout opposé à l'idée d'être blotti dans les bras d'Arthur après tout.

Mais il espérait pourtant qu'ils ne croiseraient personne sur leur chemin jusqu'à la voiture.

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