Alala! c'est déjà le dernier chapitre! oui c'était pas long, d'ailleurs la majorité de mes fic le serons je pense. mais c'est ainsi! J'avoue que je pensait que le chapitre serais plus court que les autres mais non! Et non y a pas de geetron, j'ai déjà prévue autre chose avec ça, et non le patron ne tomberas pas enceinte! je suis désolé! x) Bon, bonne lecture quand même!

ENJOY!


Tout était trouble, il ouvrait doucement les paupières. Bon Dieu mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il regardait autour de lui, ce n'était pas sa chambre mais celle du patron. « Bon sang mais qu'est-ce que je fous ici ? » Il avait l'esprit brouillé, sûrement dû à l'alcool qu'il avait bu hier. Il se leva, il était complètement nu, mais bon sang qu'est-ce qui s'est passé ? Mathieu se rhabilla et se rendit dans le salon, tout le monde était déjà réveillé. Il s'assit sur la table du salon, il vit une main semblable aux siennes poser un verre d'eau et un cachet pour les maux de crâne à côté de lui.

-Ah…Merci…euh ?

Mathieu avait levé les yeux et fit choquer de voir qui l'avait servi. Un homme en noir, des lunettes de soleil et une clope entre les doigts. Il avait le cerveau qui carburait à cent à l'heure, il commençait à se rappeler de la veille. Reluquant le patron de haut en bas, mais il arrêta quand il vit un sourire malicieux.

-Et ouai gamin, je suis redevenu comme avant.

Mathieu ne comprenait plus rien, la veille il s'était réveillé avec un corps de femme et là il était redevenu normal. Mais à force d'y penser son crâne lui faisait encore plus mal, il avala ce que le patron lui avait donné. Il regardait autour de lui, tout le monde avait l'air d'être dans le même état, mais le pire c'était bien Antoine. Le pauvre était sur le canapé en train de souffrir le martyre, voilà se qui arrive quand on abuse vraiment trop. Mais ce qui s'était passé après la soirée ne semblait pas revenir à l'esprit de Mathieu. Le patron, qui était le seul à être en parfait état, avait décidé de lui rafraîchir la mémoire.

-Sinon gamin, c'était comment hier ?

Mathieu se retourna vers le patron, ne comprenant pas le sens de ses paroles sur le coup. Ses paroles avaient aussi attiré l'attention des autres personnes à table soit Maître panda, le geek et la fille. Soudain Mathieu eut des flashes et se mit à devenir rouge écarlate. Mais qu'est-ce qu'il avait fait ?! Les images plus perverses les unes que les autres s'affichaient dans son esprit sous le regard satisfait du patron. Le petit geek, pur et innocent, ne comprenant pas la discussion s'y incrusta avec timidité.

-Qu'est-ce qui s'est passé hier ?

-Mathieu m'a…

Mathieu sauta sur le patron en lui mettant la main sur la bouche, son visage était rouge écarlate. Il trouvait la situation déjà vachement gênante pas la peine d'en rajouter. Pourtant il sentait les regards lourds du panda et de la fille, ils avaient compris le message, ou alors n'étaient pas loin de la vérité. Le patron adorait le visage gêné de Mathieu, c'était plus qu'orgasmique. Mathieu se rassit sur sa chaise et soupira, bon Dieu qu'il aimerait disparaître. La situation ne pouvait pas être plus gênante, à moins que…

-J'ai une hypothèse !

Il manqua de tomber de sa chaise à l'entente de ce cri de guerre, qui venait du professeur. Antoine râla en rejoignant la table, il se tenait le crâne et tanguait un peu en marchant. Mathieu avait pitié de lui et en même temps se retenait de rire. Mais il se concentra plutôt sur le professeur qui attendait visiblement l'autorisation de Mathieu pour parler.

-Une hypothèse sur quoi ?

-Sur la transformation du patron hier !

-Ben va y on t'écoute !

Tout le monde attendait les explications du prof mais celui-ci hésitait encore un peu en regardant un peu soucieux. On pouvait lire dans son regard « tu ne t'énerve pas hein ? » ce qui fit trembler Mathieu. Mais il lui lança un regard encourageant, sa curiosité le rongeant plus que son inquiétude. Finalement le professeur se lança en commençant par son célèbre :

- Et bien voyez-vous c'est très simple, même si nous avons désormais un corps propre à nous-même, il ne faut pas oublier que nous sommes issus de son esprit. Il est donc imaginable que par sa propre force, consciente ou inconsciente, qu'il modifie notre aspect et notre comportement.

Là, tous les regards se tournèrent vers lui alors que ses joues devenaient rouges. C'est lui qui aurait transformé le patron en femme ? Mais pourquoi est-ce qu'il aurait fait un truc pareil ? Ça y est, ça recommençait à être le Bazard dans sa tête. Mais il sentit un souffle, sentant la cigarette à plein nez, s'écouler dans sa nuque.

-Et ben gamin, si tu me voulais tant que ça, il suffisait de demander.

Le visage de Mathieu devint entièrement rouge écarlate. Il tentait de le cacher désespérément en mettant une main sur son visage mais c'était flagrant. Un grand sourire s'afficha sur le visage du patron qui attrapa Mathieu et le tira à l'étage. Laissant bras ballant les spectateurs de la scène, restant figer face à cette révélation. Le petit geek n'avait encore rien compris.

-Il est amoureux du patron Mathieu ?

Ils se regardaient entre eux, ils n'en savaient pas plus que lui. Mais Antoine tenta quand même d'éclaircir le petit.

-Ce qui est sûr, c'est qu'à un moment il a voulu que le patron soit une femme, du moins d'après l'hypothèse du prof.

-Je n'ai trouvé aucune anomalie dans le code génétique du patron, je ne vois pas d'autre explication...

Ils étaient tous bloqué entre l'envie de rire de la situation du pauvre Mathieu et l'inquiétude de ce que le criminel était partie lui faire.

Le patron jeta Mathieu sur son lit, il retira vite sa veste avant de rejoindre celui-ci en le chevauchant sur le lit. Mathieu tentait désespérément de s'échapper au patron, mais il avait retrouvé son corps d'athlète.

-Bah alors gamin ? T'était beaucoup moins rétracté hier.

- Lâche-moi ! C'était ta faute hier, pas la mienne ! Et je ne suis pas gay en plus !

Le patron avait un sourire carnassier, Mathieu n'a pas dit simplement qu'il ne voulait mais qu'il n'était pas gay. Il se glissa dans sa nuque et souffla délicatement, provoquant quelque frisson à Mathieu.

-Si tu ne veux vraiment pas, va falloir refaire la même chose qu'hier ! Moi je continue.

Mathieu devenait de plus en plus rouge alors que le patron embrassait délicatement son cou. Son corps refusait de lutter, cette fois c'est lui qui se haïssait de ne rien faire. Il luttait contre lui-même, ses yeux se brouillaient, pousser par un désir immense !

-Oh et puis merde !

Le patron ne compris pas sur le coup, mais Mathieu l'attrapa sauvagement pour l'embrasser passionnément. Il commençait à retirer la chemise du patron laissant, contrairement à la veille, apparaître un torse musclé. Il caressait ce torse alors que le patron laissait ses mains se balader plus bas. La température augmentait rapidement et les deux hommes finirent complètement nus au bout d'à peine quelques minutes. Cette fois, hors de question pour le patron de se laisser dominer, ce fut donc Mathieu qui descendit pour prendre la virilité du patron en bouche. Il commença quelque va et vient, laissant le patron pousser quelques gémissements. Décidément, Mathieu lui faisait ressentir des sensations nouvelles à chaque fois, des sensations qu'aucune autre de ses victimes n'avait pu lui apporter. Il ne prit même pas la peine de le prévenir avant de se lâcher dans la bouche de Mathieu. Mathieu voulait se retirer mais le patron le retint.

-Avale gamin !

Mathieu leva les yeux vers le patron, yeux troublé par le plaisir, il finit par s'exécuter et le patron le laissa enfin respirer. Il remonta Mathieu sur le lit et recommença à l'embrasser et le mordre partout, laissant quelques suçons à droite et à gauche. Mathieu était au 7ème ciel, mais il avait oublié ce qui allait suivre. Le patron élança deux doigts vers la bouche de Mathieu.

-Suce gamin.

Mathieu rougit, il voyait le coup arriver et ça lui faisait peur. Et pourtant il s'exécuta sans hésitation, poussé par un désir trop intense. Le patron enleva ses doigts et les fit descendre, jusqu'au fondement de Mathieu dans lequel il enfonça un doigt rapidement. Mathieu était transpercé (au sens propre et figurer) par la douleur, mais au bout de quelque va et vient et d'un deuxième doigt rentrer, il finit par gémir de plaisir. Mathieu était extrêmement gêné du désir qui s'emparait de lui, il tentait désespérément de cacher son rougissement avec ses bras. Mais le patron les retira pour reposer ses lèvres sur celle de Mathieu, ce geste eut pour effet de le détendre. Et l'homme aux lunettes de soleil (non ! il ne les retire JAMAIS) profita de ce moment pour pénétrer son amant. Mathieu se cambra de douleur, le patron ne fit aucun geste puis quelque va et vient lent pour lui laisser le temps de s'habituer. Puis les gémissements de plaisir de Mathieu refirent surfasse et servirent de signal au patron pour accélérer le mouvement. Emparer par cette sensation incroyable, Mathieu passa ses bras autour de la nuque du patron et sortit quelques larmes. Leurs ébats durèrent plusieurs minutes avant qu'ils ne jouissent ensemble. Le patron essaya les larmes de Mathieu. Ce n'était plus le 7ème ciel qu'il avait atteint, c'était bien au-dessus. Et ils finirent par s'endormir dans les bras l'un de l'autre.

Quand le patron se réveilla Mathieu n'était plus avec lui, il avait bien dû dormir 2 heures. Il se leva donc mais quand il voulut se rhabiller il remarqua qu'un truc n'allait pas. Là il se réveilla d'un coup !

-Putain de sale gamin de merde ! Tu vas me le payer !

Il mit ses vêtements et accourra dans le salon où il vit Mathieu boire son café tranquillement au milieu de tous les autres.

-Gamin, qu'est-ce que tu m'as refait ?!

Mathieu regarda le patron et eut l'air faussement surpris alors que les autres l'étaient vraiment. Il était redevenu une femme, il se dirigea vers Mathieu l'air furieux.

-Rends-moi mon apparence !

-C'est ta punition pour ton comportement.

- ça n'avait pourtant pas l'air de te déplaire !

- ça ne t'avait pas déplu hier non plus !

Ils se lançaient des regards provocateurs, pas dans le sens de la colère non, c'était plutôt du malice. Comme s'ils cherchaient à voir qui craquerait en premier. Tout le monde les regardait l'air complètement perdu, au plus grand plaisir de Mathieu qui ne voulait pas qu'ils comprendre ce qui s'était passé… à deux reprises… Mais le patron ne le voyait pas de cet œil.

- J'espère que ne tu as pas trop mal au rein !

Mathieu se figea, là le message avait été clair pour tout le monde. Son visage était devenu rouge écarlate, y avait encore Antoine qui avait à peine fini de cuver de la veille. Et la femme en noir en rajouta une couche en s'appuyant sur le dossier de la chaise, attrapant le visage de Mathieu pour l'embrasser. Le geste dura 1 minute, une seule minute mais la plus longue de sa vie, et celle des spectateurs de la scène aussi d'ailleurs. Quand le patron décolla son visage de celui de Mathieu, il s'éclipsa rapidement, attendant une réaction agressive de son amant. Ce qui eut lieu, même si Mathieu était resté bloqué en rougissant quelques secondes.

-Patron ! Reviens ici tout de suite !

Pour Mathieu c'était la honte de sa vie, et en même temps bon Dieu qu'il n'arriverait pas à s'en passer. Quand les deux amants furent partie, le geek se retourna à nouveau vers Antoine.

-Il est amoureux du patron Mathieu ?

-Soit il est amoureux…soit il est maso…


Fin.