Hello ! C'est Pouki ! Voici l'épilogue que j'avais proposé d'écrire. Quelle idée !

Bon, je ne suis pas certaine d'avoir réellement compris le principe d'un épilogue puisque je crois que je viens carrément d'écrire un chapitre. Bref, je ne pense pas que beaucoup s'en plaindront.

Dans tous les cas, je tenais à vous remercier pour toutes ces belles reviews. Diane et moi-même sommes très heureuses de lire vos avis et réactions.

Je précise toutefois que ce chapitre est définitivement le dernier.

Sur ce, bonne lecture.


Auteure : Pouki


Un mois plus tard.

Stiles attrapa son téléphone et composa un message express : « Où es-tu ? », puis jeta le portable sur son lit avant d'enfiler un tee-shirt et un pantalon à la hâte. Il se précipita dans la salle de bains pour tenter de dompter ses cheveux qu'il n'avait pas coupés depuis des lustres mais abandonna très vite la partie. C'était sans espoir. De toute façon, son interlocuteur n'en ferait certainement pas grand cas.

Quand il galopa pour revenir dans sa chambre il croisa son père dans le couloir qui l'avertit qu'il partait au poste et qu'il ne rentrerait pas avant très tard dans la nuit. « Pas de problème Dad » répondit-il. Et il se catapulta sur son lit pour lire le message qu'il venait de recevoir. Il sourit. "Enfin" s'exclama-t-il ! Il allait enfin revoir Derek.


Le retour au domicile du Shérif ne s'était pas passé sans heurt. Stiles avait tout de même disparu durant 4 jours. Mais il n'y avait pas eu non plus de bain de sang ni même de grands éclats de voix ou d'injures. Juste des centaines de questions pour l'hyperactif et des milliers de reproches à l'encontre du loup. Et un Shérif aux cernes immenses et au visage délavé qui avait paru soulagé quand il avait fondu sur son fils pour le prendre dans ses bras en pleurant de joie.

Lorsque la Camaro s'était arrêtée ce jour là devant la maison, Derek avait senti comme si les foudres de l'Enfer allaient s'abattre sur lui. Il n'était pas préparé à subir le courroux de Stilinski père, mais il se devait d'en endosser toute la responsabilité. Après tout, il avait enlevé le fils du Shérif de Beacon Hills. Ce n'était quand même pas rien. Ce crime ne resterait nullement impuni. Il en paierait forcément le prix et passerait un bon moment en prison. Il purgerait sa peine pour avoir commis la pire erreur de sa vie.

En coupant le contact, il avait fermé les yeux et serrés les poings si fort que ses phalanges en avaient blanchies et ses poignets craqués. Une boule de terreur s'était formée dans sa gorge et il avait pâli comme la mort, jusqu'au moment où il avait senti le regard appuyé de Stiles posé sur lui et ses doigts s'enrouler subrepticement autour de son bras.

- Ça va aller, lui avait-t-il soufflé. Je suis là.

Derek avait tourné un visage quelque peu étonné sur son passager et avait attrapé une de ses mains pour la serrer dans la sienne et entremêler leurs doigts. Leurs regards ancrés l'un dans l'autre avait su balayer leurs dernières réticences et cette part de haine qui n'avait finalement jamais existé. Les yeux rougis de larmes de Stiles et ce sourire fragile que Derek aimé à lire sur son visage l'avait rassuré.

- Tout se passera bien Derek, je te le promets.

La colère et les représailles de Stiles semblaient s'être envolées, comme dispersées au gré d'un vent qui n'existait pas. Ses prunelles, brillantes de sincérité et d'amour, lui hurlaient de lui faire confiance, qu'il lui avait déjà tout pardonné.

Derek avait soupiré et baissé le regard. Il s'en voulait tellement. Comment les choses pourraient-elles allaient bien ? Le Shérif allait le tuer. Il aurait à peine franchi le pas de la porte qu'une balle de révolver viendrait se loger dans son cœur.

- Stiles !

Il avait chuchoté son nom, empreint d'une note de désespoir. C'était certainement la dernière fois qu'il voyait celui qu'il aimait, la dernière fois qu'il lui parlait. Il allait en crever.

- Ne prononce pas mon nom comme si on n'allait plus jamais se revoir, l'avait sermonné Stiles. Cesse d'agir comme un connard et fais moi confiance.

Le sourire du plus jeune s'était élargi et le cœur de Derek avait fait un bond. Stiles était magnifique et ce, malgré la tristesse de son regard et sa peau si pâle.

Le brun l'avait considéré un long moment étudiant les traits de son visage et avait porté la main du jeune homme à ses lèvres pour en embrasser la paume en fermant les yeux.

- Merci !

Dans un élan de sollicitude et d'amour inconditionnel, Stiles avait attiré Derek à lui et, sans réfléchir, avait posé ses lèvres sur les siennes en un baiser intense empli de promesses et de pardon, puis l'avait gratifié d'une caresse sur la joue avant de replonger dans l'océan de ses yeux.

- Allons-y ! Et n'oublie pas, je suis là.

Puis l'hyperactif s'était détourné pour sortir de la Camaro.

La main sur la poignée de la portière, Derek s'était laissé porter par les paroles réconfortantes de Stiles. En s'extirpant de la voiture, il sut en effet que tout irait bien. Et ce, même s'il devait passer le restant de ses jours en prison.


Un sourire radieux accroché aux lèvres, Stiles harponna sa veste posée sur le dossier du fauteuil, sortit de sa chambre et dégringola l'escalier en quatrième vitesse manquant au passage de se rétamer. Si son père avait été là, il l'aurait réprimandé pour ne pas faire attention. Mais il était si excité qu'il ne se souciait guère d'une éventuelle chute.

Les clés de sa jeep en mains, il ferma à double tour la maison familiale et se dirigea vers la voiture. Son cœur était léger et son esprit serein. Il allait enfin le revoir.

En s'installant au volant de sa voiture, il extirpa son téléphone de sa poche et relu le message de l'alpha. « Où es-tu ? » avait-il demandé un quart d'heure plus tôt. « Là où tout a commencé » avait répondu Derek. Comme toujours, le loup n'était guère très explicite, mais Stiles ne s'en formalisait pas. Il avait l'habitude.

Jetant son portable sur le siège passager, Stiles passa une vitesse et quitta la ville de Beacon Hills pour rejoindre les frontières d'un autre monde, là où tout avait commencé, là où Derek et lui s'étaient haït avec toute la force de leur âme et aimé avec toute l'ardeur de leur cœur.

Durant l'heure que dura le trajet pour rejoindre la personne qui tenait aujourd'hui son cœur entre ses mains, Stiles se remémora les mensonges qu'il avait proféré à son père et ses amis un mois plut tôt. Il avait détesté duper les gens de la sorte mais il n'avait pas eu vraiment le choix. Ses mensonges avaient sauvé la vie de Derek ainsi que la sienne. Car comment aurait-il supporté que sa raison de vivre soit envoyé derrière les barreaux ? En agissant ainsi il s'était épargné des semaines, des mois, voir des années de souffrance à supporter l'absence de son loup.

Malgré ce que Derek avait fait, il n'en demeurait pas moins qu'il était désormais toute sa vie. Il était donc exclu que l'alpha passe ses jours dans une foutue prison.

Le jour de son retour, tandis que Stiles avait énoncé le plus gros mytho de sa vie à son père, Derek l'avait regardé avec de gros yeux, vaguement en colère et la mine décomposée de le voir mentir pour le protéger. Et quand il avait voulu s'interposer, prendre ses responsabilités et assumer tout les faits, Stiles lui avait gentiment mais assurément enfoncé son talon dans le pied à grand renfort de regards étincelants qui lui hurlaient de la fermer s'il ne voulait pas clapser dans la seconde. Il était quand même sur la voie du pardon, il était peut-être temps que Derek cesse de commettre d'aussi merdiques erreurs.

Alors Derek avait attentivement écouté le flot de parole exubérant de l'hyperactif qui avait vraiment, mais vraiment menti sur toute la ligne. De A à Z. Et de Z à A. Un choc pour le loup mais aussi un profond soulagement. Ce mensonge les avaient sauvés tous les deux.

Stiles avait tout mis sur le dos du Nogitsune.

En regardant son père droit dans les yeux, il avait prétendu recommencer à faire d'incessants cauchemars, que le souvenir du Nogitsune le hantait nuit et jour et qu'il était fatigué de faire comme si tout allait bien. Mais par peur d'abuser de la gentillesse des gens et de leur patience, il avait tout bêtement refusé de leur en parler pour ne plus les inquiéter. Ça le pesait tellement. Et quand il avait finalement péter un câble -parce que c'était de toute façon inévitable- il avait simplement appelé Derek en catastrophe et l'avait supplié durant de longues minutes, lui ordonnant de l'emmener loin de Beacon Hills et de toute cette merde qui lui pourrissait la vie.

Bon sang, croyez le ou non, mais c'était passé comme une lettre à la poste. Aussi bien aux yeux du Shérif que de ceux de Scott et de toute la bande. Bien sur, cela n'avait pas empêché Stilinski d'en foutre plein la tronche à Derek qui lui avait clairement fait comprendre qu'il n'était qu'un inconscient, qu'il n'aurait pas dû emmener Stiles je ne sais où, qu'il aurait dû le prévenir, parce que bordel, c'était quand même son fils. Mais Stiles s'était une nouvelle fois interposé pour sauver son loup. Il avait, je cite, 'formellement interdit à Derek d'avertir qui que ce soit s'il ne voulait pas crever d'en d'atroces souffrances'. Telle avait été sa conclusion.

Puis Derek était parti. Le Shérif ne voulait plus le voir avant un long moment. Il avait besoin d'oublier le déchirement que l'absence de Stiles avait creusé en lui.

Derek et Stiles ne s'étaient pas revus depuis. Rares avaient été les textos échangés. L'un comme l'autre avait compris sans se consulter qu'il était préférable de se laisser un peu de temps. Derek pour réussir à se pardonner lui-même, Stiles pour parvenir à pleinement comprendre les raisons qui avaient poussé le loup à agir ainsi. Même s'il lui avait pardonné aussitôt que Derek lui avait craché ses sentiments à son égard, il avait tout de même besoin de temps pour réaliser pourquoi les choses en étaient arrivées là.

Mais aujourd'hui, alors que les vacances d'été battaient son plein, les retrouvailles étaient de mises. Stiles allait enfin revoir Derek. Il allait enfin revoir son visage, entendre sa voix...

Après plus d'une heure de route, le jeune homme pénétra avec sa fidèle jeep dans les profondeurs d'une forêt. Il n'était jamais revenu depuis sa séquestration en ces lieux mais il avait une très bonne mémoire. De toute façon, il aurait retrouvé Derek n'importe où.

Il se gara rapidement quand il aperçut le chalet dans toute sa splendeur, descendit de la voiture et fit quelques pas. Il ferma les yeux et se laissa envahir par une bouffée d'espoir et de bonheur. Il avait quitté cet endroit dans la colère la plus totale. Il y revenait le cœur gonflé d'amour et avec la certitude qu'un avenir des plus imprévisibles l'attendait.

Il ne tarda pas à apercevoir la silhouette d'un homme et bien malgré lui son cœur rata un battement. Comment aurait-il pu en être autrement de toute façon ? Derek était là, debout et immobile sur le ponton à observer l'étendu tranquille de la surface de l'eau. Stiles marcha paisiblement jusqu'au loup alors que ce dernier semblait perdu dans ses pensées. Or, Stiles savait que Derek l'avait entendu arriver. Et puis, les foutus battements de son cœur devaient résonner hyper fort à ses oreilles.

Le jeune homme s'arrêta à quelques mètres de l'alpha et enfouit ses mains dans ses poches attendant qu'il daigne se retourner. Mais Derek ne semblait pas pressé. Ça tombait bien. Stiles n'était pas pressé non plus. Plus rien désormais ne comptait que Derek et lui. Ils avaient tout leur temps. Et du temps, Stiles en avait à revendre puisqu'il était en vacances.

- Bonjour Stiles, lança poliment Derek sans se retourner.

Le susnommé sourit et quelques papillons virevoltèrent dans son ventre. Cette voix…elle venait de le faire frissonner.

- Salut Derek.

Le loup sourit à son tour et ferma les yeux. C'était si bon d'entendre la voix de ce gamin. En un instant il se sentit revivre. Un peu comme si sa vie était restée en suspend depuis la dernière fois où il l'avait vu.

- Ça fait un bail, dit-il spontanément.

- Oui.

Stiles sortit les mains de ses poches, balaya du regard les environs se rappelant chaque détail de ce qui c'était passé et reporta ses prunelles noisette sur le dos de Derek. Le brun ne portait qu'un simple débardeur et l'hyperactif promena longuement ses yeux sur ses bras, ses épaules, sa nuque. Il ne le voyait que de dos mais il n'en demeurait pas moins que Derek était hyper sexy. Stiles s'imaginait déjà caresser cette peau cuivrée.

Le corps en feu et le cœur ardent, il avança d'un pas, puis un second, puis enfin un troisième, jusqu'à combler une distance bien trop frustrante. Il ne stoppa qu'à quelques centimètres de lui. Il le frôlait presque et mourrait d'envie de le toucher. Mais Stiles n'en fit rien. Et il ne pouvait s'empêcher de sourire même si une certaine angoisse lui nouait les tripes.

Si Derek ne pouvait voir le visage de Stiles, il n'en demeurait pas moins impatient de le prendre enfin dans ses bras et respirer l'arôme de sa peau. Mais voilà, le loup se faisait violence pour ne pas se retourner. Il voulait que l'hyperactif soit sur de lui et de son choix, qu'il soit le premier à le toucher, le premier à lui révéler les mots de son cœur.

- J'entends ton cœur, souffla Derek.

- Je sais, répondit le jeune homme posant finalement une main sur son dos.

Un frisson traversa le corps du loup.

- Il bat beaucoup trop vite.

- C'est l'effet Derek Hale, je n'y peux rien.

Le plus vieux laissa échapper un petit rire nerveux. Cette révélation lui faisait chaud au cœur.

- Et le tien ? demanda Stiles.

Sans plus hésiter -il n'en pouvait plus-,le jeune homme enroula ses bras autour de Derek et posa la tête sur son dos. Il inspira profondément. Dieu que c'était bon de retrouver la chaleur de ce corps.

- Bat-il plus vite maintenant que je suis là ?

Apaisé par cette étreinte, le loup baissa la tête et recouvrit les mains de Stiles des siennes.

- Bien plus vite que le tien, avoua Derek.

Stiles ferma les yeux, heureux.

- Si tu savais comme tu m'as manqué.

- Pas autant qu'à moi, rétorqua du tac au tac Derek.

- Vraiment ? Prouve le moi !

Le brun comprit le message. Il se retourna lentement prenant bien soin de conserver les mains de Stiles dans les siennes et ancra enfin son regard dans celui qui tenait sans vraiment le savoir son cœur entre ses mains. Ils se dévisagèrent un long moment, chacun semblant étudier les traits de l'autre, se ravivant des souvenirs mêlés de haine tenace et d'amour destructeur. Mais cette lueur de défi et de mépris qui avait longtemps illuminé leurs regards avait disparu. A présent, ils n'y lisaient plus qu'une tendresse infinie, un désir latent et une passion inébranlable.

Ils s'aimaient.

Lorsque le sourire de Stiles se fit plus doux, ses yeux plus taquins et son cœur plus assourdissant, Derek n'hésita plus. Il passa une main sur la nuque de son humain, la seconde dans son dos pour le rapprocher de lui, et dans un geste passionné lui offrit le baiser le plus exquis, le plus pur et le plus sincère de toute son existence. Un baiser empli d'amour, de promesse et de repenti. Mais surtout, un baiser d'avenir. Il passa facilement la barrière de ses lèvres partant ainsi à la découverte de sa bouche et jouant avec sa langue. Toux deux laissèrent échapper un gémissement qui trahit leur soulagement et leur profond désir. Ils n'avaient rien connu de plus formidable et de salvateur depuis des lustres.

Quand Derek relâcha finalement son compagnon pour le laisser reprendre son souffle, il vit avec horreur des larmes couler sur ses joues.

- Stiles ?

Stiles ne chercha même pas à dissimuler ses larmes. Il se fichait pas mal que le brun le voit comme ça. Il n'avait aucune honte.

- Stiles ! le secoua légèrement Derek, inquiet.

- Tout va bien.

- Vraiment ? Pourquoi pleures-tu alors ?

- Parce que je réalise à quel point je t'aime.

Si Stiles avait eu les sens affutés d'un loup garou il aurait certainement entendu le cœur de Derek tenter de s'extraire de sa cage thoracique. Seulement, il n'était qu'un simple humain, mais l'expression de surprise mêlée de plénitude qu'affichait le visage de Derek le toucha. Il n'avait aucune raison de ne pas lui révéler ses sentiments. Le loup l'avait bien fait, lui.

- Je suis fou de toi Derek, je ne le réalise vraiment que maintenant. Et désormais je ne sais pas comment je ferai pour me passer de toi.

Derek n'aurait jamais imaginé être un jour aussi heureux. Jamais. Et si Stiles lui avait irrémédiablement brisé le cœur par deux fois, il était indéniablement celui qui aujourd'hui lui redonnait le fol espoir de vivre le plus beau et le plus vrai des amours. C'était juste incroyable.

- Idiot ! le rabroua gentiment le loup. Ne te mets pas dans des états pareils.

- C'est toi l'idiot. Tu n'imagines pas ce que j'ai vécu pendant un mois. J'ai cru devenir dingue tellement tu me manquais. Je n'arrêtais pas de penser à toi.

Stiles renifla, secoua vivement la tête puis leva des yeux devenus rieurs sur son loup.

- Mais je ne veux pas en parler. Je suis là maintenant.

- Tu es là, répéta machinalement Derek sans le quitter des yeux.

- Bon, qu'est-ce que tu proposes ?

Derek fronça les sourcils. Il ne comprenait pas.

- Tu as besoin d'un dessin peut-être ? Proposa l'hyperactif les yeux légèrement pétillants de luxure.

Un sourire carnassier naquit au coin des lèvres du plus vieux. Il venait de comprendre, alors non, il n'avait pas besoin de dessin.

- Demande le moi !

Ce fut au tour de Stiles de hausser un sourcil. Derek en profita pour rebondir.

- Tu as besoin d'un dessin ?

Stiles leva les yeux au ciel. Non, il n'avait pas besoin de dessin. Sans aucune pudeur, il se rapprocha de son loup, enroula une main sur sa nuque et se mit sur la pointe des pieds pour lui glisser des paroles sucrées à l'oreille.

- S'il te plait Derek, fais moi l'amour !

La haine n'était plus. Seul l'amour demeurait. Ainsi qu'une passion dévorante.


Et oui, la haine a disparu. J'ai fait une fin carrément cucul.

J'espère toutefois que vous avez aimé.

Bien à vous

Diane et Pouki