Eh oui ! Ça t'apprendra à picoler était censé rester seul, mais faut croire que j'aime l'alcool. De façon déraisonnable. Tout d'abord ! D'où vient le titre de cet OS ?

Eh bien je ne vais pas le dire. Je vais vous laisser deviner. Petite surprise à la clé pour celui qui y arrive. Comme seul indice : on reste dans le web show. Si personne trouve je… Je trouverais autre chose.

Cet OS vient d'un défi de la Mandragore de Nantes sur ma fiction Au nom de la Liberté (auto-pub)(pub pour la Mandra aussi, ses fics sont géniales)(tu penses quoi de ce surnom ? :p). Elle m'avait mise au défi d'écrire un truc guimauve.

Alors je l'ai fait. ET C'EST LA DERNIER FOIS OK J'AIME PAS ECRIRE DELA GUIMAUVE JE PREFERE LA TRISTESSE MAINTENANT FAUT ASSUMER ET PUIS SERIEUX NON VOILA QUOI CE SHIP

Pour toute réclamation, coups et insultes, veuillez vous en prendre à elle, y compris si les protagonistes tombent sur cette fic. Je tiens à préciser que c'était pour le travail (sorry Antoine).

PS : l'alcool et la drogue sont de bonnes excuses pour tout justifier dans les fics. Y compris le pire.

Les opinions des personnages sont fictives. J'ai honte de ça.


Starfish Panda

Il avait un peu mal à la tête. C'est ce qui arrive couramment quand on a descendu trois Monster, cinq bières, un étrange mélange d'Antoine composé de vodka, vin blanc, whisky et sirop de groseille, agrémenté de yaourt et fromage de chèvre (ce mec est vraiment dérangé), et qu'en plus on a osé partager un joint avec Mathieu.

Quel bel exemple pour la jeunesse, putain. D'ailleurs, pour être tout à fait honnête, son crâne lui faisait atrocement mal. L'abus de substances bizarres, c'est mal, m'voyez.

Il était d'abord passé par la phase d'insouciance et de légèreté, lançant vanne sur vanne, trouvant le moyen de s'exploser la face en trébuchant et éclatant de rire à chaque blague nullissime lancée par un Boss à deux doigts du coma éthylique. Boss qui finit ses derniers moments de conscience en parlant de son amour immense pour son ordinateur et sa peur d'être jugé seulement de par sa mécanophilie. Il s'endormit d'ailleurs sur ces mots, devant un Patrick Baud émerveillé devant un discours aussi poignant.

Peu à peu, le protagoniste principal avait commencé à être insupporté par la musique de Patrick Sébastien passée en boucle par un Nyo hilare. Ensuite, les moindres sons, les plus légers frôlements, même la vue des autres l'avaient agacé. La maison étant pleine de gens, il devenait difficile de ne pas les voir.

En parlant de gens, justement. Mathieu avait eu la riche idée d'un bisounours sous prozac d'inviter Poisson Fécond à leur petite sauterie. Et le pire, c'était ce que con avait dit oui. Il avait dit oui, bordel.

Tout au long de la soirée, cette espèce de vermine des abysses l'avait scruté depuis l'autre côté de la pièce, le jaugeant, un sourire moqueur venant parfois déformer ses lèvres. Plus d'une fois, François avait dû le retenir par le bras pour pas qu'il aille casser la figure à cette saloperie de poiscaille, l'alcool l'encourageant largement.

D'ailleurs, pour se venger du coup bas de cette enflure de Mathieu, il avait piqué momentanément son portable pour changer la sonnerie de son réveil et la programmer pour le lendemain tôt.

Y en avait un qui allait avoir une sacrée surprise au lever…

Justement, Mathieu ne tarda pas à gagner sa chambre en traînant des pieds, portant dans le même temps un Antoine avec assez d'alcool dans le sang pour remplir les réserves d'un Cabaret Noir, et dieu sait à quel point ils picolent, là-bas. Ils avaient refermé la porte derrière eux et s'étaient probablement écroulés juste après.

Une dizaine de minutes plus tard, Nyo enfin au bout de ses forces gazouilla quelque chose à propos de pelles et d'Antoine à un François étrangement mort de rire, pour s'écrouler par terre, envoyant valser son portable contre le mur et le cassant probablement définitivement – coupant ainsi la parole à Patrick Sébastien.

François l'avait maladroitement recouvert d'une couverture pour se lover ensuite sur le canapé, Patrick Baud disparaissant quelque part dans la maison. Le protagoniste parfaitement éveillé s'était donc retrouvé avec son putain de connard de pire ennemi aquatique.

Dans l'espoir de le fuir, il se replia sur la terrasse. L'air frais, après les hautes températures de la journée et de la soirée sur-alcoolisée, lui remit un peu les idées en place et allégea son mal de crâne, à son grand soulagement. Soupirant longuement, il s'appuya à la rambarde et checka nonchalamment son portable.

Une notification random l'amena vers YouTube, dans les commentaires d'une des vidéos de ce foutu Poisson Fécond. Un débile profond l'avait notifié dans une conversation. Blasé, il y amena son attention. Eclata d'un rire cynique qui le fit grimacer de douleur. Poursuivi son exploration en visionnant la vidéo.

Cet abruti de Fécal avait parlé de leur audacieuse rencontre dans une convention récente et des aimables attitudes du personnage principal à son égard – tout ceci étant évidemment cynique. Sans le nommer, bon. Mais ses abominables fans avaient relayé l'info avec tact. Les insultes et le mépris pleuvait sur lui. Il fut même mention d'un « de toute façon, il fait partie du clan d'Antoine Daniel ».

Oh, Internet, mon amour…

Il secoua la tête, rangea son portable. A ce moment-là, un léger toussotement le fit se retourner, avec le fol espoir que c'était Patrick ayant décidé d'arrêter de se perdre dans la salle-de-bain.

Mais cela aurait été trop beau.

Poisson Fécond avec un éclatant sourire et les mains dans les poches. La lumière du salon, venant de derrière, l'illuminay avec la sobriétay d'une bombe à hydrogènay.

Alors, il fut touché par la grâce ultime du ciel et au-delà. Tout s'expliquait. S'il pensait détester cet auguste et frétillant personnage, c'était en réalité parce qu'il… l'aimait ! Touché par cette magnifique révélation transposant son être tout entier, il éprouva soudain le désir de le lui prouver de façon virile.

Répondant à son envie, un magnifique bouquet de roses multicolores apparut dans sa main. Dans le même temps, le décor changea : du balcon gris d'une ville polluée, ils passèrent à un joli pré à l'herbe tendrement rose, au ciel goût barbe-à-papa et au soleil au champomy.

Poisson Fécond, émerveillé, croisa les mains.

- Oh, c'est tellement beau mon amour de Panda !

Victor (parce que oui putain c'était lui depuis le début) approuva vigoureusement. Il s'aperçut alors que par un splendide miracle leurs hardes frustres avaient été remplacées par des robes en peau de patate de Malte soyeuse. Ravi de ce changement, il offrit son bouquet au poisson de sa vie, qui l'accepta avec plaisir.

Alors, et parce que les licornes ont été prohibées par une certaine Leïzzy pour ne pas la nommer, de délicates chèvres du Nicaragua tatouées du sigle FN apparurent, la carte du Japon dessinée sur leur doux pelage en carrosserie de voiture. Le paradis d'Antoine, songea Victor. Quel mécanophile/zoophile averti ne rêve pas d'enculer le FN ? (pardon)

Mais pour l'instant, songea-t-il tendrement, c'était lui qui se trouvait au paradis.

Admirant le spectacle des chèvres, et d'un drôle de belge tout nu et à tête de chat leur courant après, ils s'enlacèrent avec amour. Un arc-en-ciel composé des têtes de Natou, Cyprien et Norman, attendri, se déposa devant eux avec la délicatesse d'un quatre tonnes. Un bisounours et un Teletubbies main dans la main leur firent signe de loin.

- Mon amour au bambou tout dur ! s'exclama Poisson Fécond après lui avoir fait un petit bisou baveux tout mignon, j'ai très envie de te faire l'amour !

- Moi aussi, mon amour tout humide*, répondit joyeusement Victor.

Ils firent donc délicatement l'amour sur du Patrick Fiori avec des pétales de rose tombant du ciel bleu licorne, non, pardon, bleu ecstasy.


Victor se réveilla dans un hurlement de terreur. Déboussolé, il s'avisa peu à peu qu'il se trouvait chez Mathieu, dans son salon, le lendemain (ou plutôt le midi au vu de l'heure) d'une soirée particulièrement arrosée, qui s'était assez, disons, distordue durant son rêve.

Car, oui, nous n'avons pas changé d'univers, ce n'était qu'un putain de cauchemar assez infect. Jamais cette espèce de truc couramment nommé Poisson Fécond n'avait été invité, dieu soit loué, Mathieu souhaitant évidemment éviter une guerre thermonucléaire globale, un véritable snuff-movie et la possible annihilation de l'humanité sur un coup de tête du cinéphile.

Rassuré, il plongea sa tête entre ses mains, sentant déjà venir la gueule de bois monumentale qui allait lui faire regretter durement ses excès. Une pensée martela son crâne, lui signifiant que si jamais ses connards de fans (merveilleusement magnifiques et géniaux) apprenaient qu'il avait rêvé de… de ça, il en entendrait parler jusqu'à la fin de sa misérable vie. Il y en aurait au moins un pour faire son Freud et parler de désirs refoulés.

Et l'honneur dans tout ça, bordel ?

Il sentit tout à coup un poids sur son dos, un bras l'entourer, la main opposée plaçant la caméra d'un IPhone face à lui et une voix enjouée – appartenant apparemment à un Nyo plus intelligent que la moyenne puisqu'il n'avait bu qu'avec parcimonie – lui murmurer à l'oreille avec sensualité – pas si intelligent que ça finalement :

- Coucou mon amour !

Victor émit un cri ridiculement suraigu parfaitement retransmis par le vine que Nyo posta quelques secondes plus tard sur Twitter.


*c'est dégueulasse.

Le passage sur le commentaire YouTube est véridique. Pas de notif du Panda à mon souvenir mais fallait une excuse pour qu'il aille voir. Il y aurait donc des clans de vidéastes. A quand des complots les opposants les uns aux autres pour le contrôle des Internets avec leurs fans comme chair à canon ? (oh mon dieu, quelqu'un qui fait une fic sur ça haha).

MON ÂME A ETE MANGEE PAR LA GUIMAUVE ENTRE EUX DEUX PLUS JAMAIS CA VOUS M'ENTENDEZ (en plus je me suis infligée cette épreuve toute seule, la Mandra ne m'avait pas imposé de couple… je suis même pas sûre que ce soit vraiment de la guimauve. C'est de la guimauve ?) PLUS JAMAIS HOJGMERHZOF%qelmkfqzd,zap oQZGR

(pardon) (si jamais Panda tombe sur ça, pardon pardon pardon)