§§§§§§ La Magie D'Azraïath §§§§§§

Résumé : Et si Ron et Hermione n'étaient pas vraiment ce qu'ils semblaient être? Et si Harry découvrait une nouvelle dimension de la magie, et un héritage millénaire? Entre créatures magiques, entrainement aux confins du monde, et quête pour la préservation de la magie, le destin peut enfin se mettre en marche.

Il y aura un Harry/OC gars dans le 2e tome, puis un Harry/Draco. Si ça ne vous conviens pas, vous êtes prévenus dès maintenant ^^

Autre couple : Ron/Hermione.

C'est la 3e fic dont j'ai eu l'idée, juste après Loup noir loup d'argent. Ca date ! Pourtant, elle était restée en chantier jusque là. J'ai donc repris les premiers chapitres écrits il y a des années, et enfin écrit la suite. J'espère qu'elle vous plaira.

Sans plus attendre : bonne lecture !

*** Tome1 : Dragon d'Or –Argent ***

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Chapitre 1 : introduction

L'été de sa cinquième année se passait relativement normalement pour Harry. Du moins, autant qu'elle pouvait l'être pour lui au vu des événements précédents et de sa famille.

Sirius, son parrain était en effet décédé suite au fiasco du département des mystères, et même s'il faisait de son mieux pour y penser le moins possible, son cœur se serrait à chaque fois. Heureusement que ses amis avaient été là avant qu'il ne soit renvoyé dans sa famille pour les vacances.

Ron et Hermione l'avaient soutenu, lui répétant mille fois si cela état possible, qu'il ne devait pas s'en vouloir, que son parrain était mort tel qu'il l'aurait souhaité, la baguette à la main, et que lui-même aurait fait la même chose si les positions avaient été inversées, etc. etc. A force d'entendre ces arguments et tant d'autres, reformulés autant de fois que nécessaire selon Hermione, il savait bien que c'était vrai, que tout le monde le pensait vraiment et que c'était vrai.

Mais bien sur, ça n'enlevait rien à sa peine. Le fait que les vrais coupables soient Voldemort et ses mangemorts, qu'il n'avait pas poussé Sirius derrière le voile, ne lui rendrait pas la dernière vraie famille qu'il lui restait.

En parlant de sa famille, celle-ci était toujours exécrable, bien qu'elle lui fiche relativement la paix. Quelques piques de ci de là agrémentaient le quotidien, les repas étaient toujours aussi frugaux, et parfois quelques corvées lui étaient « gentiment » demandées. Et même s'il ne l'avouerait jamais à sa tante Petunia, ces dernières ne lui déplaisaient absolument pas. Leur merveilleux avantage était qu'il pouvait en se concentrant assez dessus, ne plus penser à rien et occuper une partie de ses journées. S'il y mettait assez d'énergie, il pouvait même s'endormir plus rapidement le soir venu. Que demander de mieux. . .

C'est ainsi que sa vie continua pendant plus d'un mois. Son anniversaire s'était passé comme à l'habitude, souhaité grâce aux hiboux par Hermione et les Weasley. Le gâteau rituel avait agréablement agrémenté ses repas pendant quelques jours, le livre de la jeune fille occupait ses soirées, et les farces et friandises de Ron et des jumeaux lui avaient arraché quelques sourires.

Il regardait ce soir là par la fenêtre de sa chambre, les yeux dans le vague. Il avait commencé par chercher Sirius dans le ciel, puis ses pensées avaient dérivé sur les derniers événements, et de fil en aiguille sur tout ce qui s'était passé depuis qu'il avait appris sa nature de sorcier. Alors qu'il pensait à son amitié avec Ron et Hermione et comment elle s'était créée et développée, un bruit sourd se fit entendre au rez-de-chaussée.

Oncle Vernon rentrait tard aujourd'hui. Peut-être avait-il eu une réunion de travail ? Haussant les épaules et revenant à sa vue du ciel, Harry ne fit pas plus attention à ce retour tardif, après tout, ce n'était pas comme s'il était vraiment au courant de quoi que soi concernant le travail de son oncle. Il ne fit de même pas vraiment attention aux craquements des marches qui indiquaient que quelqu'un montait les escaliers. Vu qu'il ne s'était pas montré depuis plusieurs heures, ils n'allaient certainement pas se déplacés pour lui. Tant qu'il ne faisait rien, ils l'évitaient plutôt autant qu'ils pouvaient.

C'est pourquoi il sursauta brusquement lorsque la porte de sa chambre claqua brutalement contre le mur, manquant sortir de ses gonds. Il allait presque se mettre à râler sur son oncle pour cette entrée plus que bruyante alors qu'il n'avait rien fait, lorsqu'il remarqua le visage de l'homme. Celui-ci n'était pas rouge et le regard furieux comme il l'était normalement dans des conditions similaires, il était. . . vide. Ses yeux étaient ternes comme si une pellicule floue les recouvrait.

A peine le mot Imperium se forma-t-il dans son esprit que le premier coup le prit par surprise, le projetant vers son lit. Sa tête heurta durement le pied de ce dernier alors qu'il essayait de remettre ses idées en ordre, des étoiles dansant devant ses yeux. Comment par Merlin son oncle pouvait être sous imperium ? Dumbledore lui avait assez répété que ce lieu était le seul vraiment sur pour lui et que c'était pour ça qu'il y passait tous ses étés.

Il tenta maladroitement de se redresser, essayant de tendre la main vers son oreiller pour y prendre sa baguette qu'il avait caché là. Certes il n'avait pas le droit de lancer de sorts, mais contre son oncle sous imperium il devait y avoir prescription. Malheureusement pour lui il ne réussit pas. Comme s'il avait deviné ce qu'il voulait faire, l'homme qui n'était plus lui-même le pris par le col pour le projeter de l'autre côté de la pièce, manquant l'assommer pour la deuxième fois en quelques secondes.

Alors qu'une pluie de coups s'abattait sur lui, la première chose qui lui passa par l'esprit fut ses deux amis avec qui il avait vécu tant de choses. Après avoir affronté tous ces dangers ensemble, c'est seul et par son oncle qu'il allait y rester, si ce n'était pas pitoyable. . .

Il lui sembla entendre un bruit de verre brisé et entrapercevoir un éclair roux avant de sombrer dans le néant.