Avant tout, sachez que je ne crois pas une seule seconde au postula sur lequel est fondé cette fic (je ne vais pas de faire de spoilers sur ma propre histoire). Je m'excuse auprès d'Antoine Daniel d'avoir écrit ça.

La sortit de cette fic a prit du temps. D'abord parce que j'ai repris les cours et ensuite parce que j'ai eu un grand manque d'inspiration, qui ne s'est toujours pas résolu. J'ai du abandonner les deux premiers chapitres d'une autre fic et ça m'a vexé. Donc, j'ai pris du temps pour écrire celle-là.

Disclaimer : Antoine Daniel et son émission lui appartiennent. Mathieu Sommet, ses personnalités et son émission lui appartiennent aussi, et j'effacerai cette fic s'il le demande.

Introduction

Antoine dormait encore lorsqu'il reçu un texto de son meilleur ami. Il regarda son portable.

Salut mec, je m'emmerde chez moi.

Amène des bières à l'appart à 18 heure ?

Il regarda l'heure. 15 heure. Il avait le temps de se préparer et même de se rendormir. Il renvoya un bref « okay ». Et fit ce qu'il avait prévu. Il se réveilla quelques heures plus tard et, toute en prenant son temps, il se doucha, mangea, et essaya en vain de se coiffer un minimum.

Lors de ces tâches quotidiennes, il laissait toujours son esprit s'égarer vers son collègue. Depuis de nombreuses semaines, ces pensées ne tournaient qu'autour de lui. De son réveil où il avait droit à un SMS amical de celui-ci, jusqu'à tard dans la nuit, où il envoyait un dernier texto, souhaitant une bonne nuit au fantôme qui hanterait ses rêves. Ses sentiments était si forts et si indomptables, qu'il avait failli lui révéler son secret. Cependant, il n'avait pas pu s'y résoudre. Il attendrait pour le dire que son collègue se découvre des sentiments pour le grizzli qui lui servait de meilleur ami. Ce qui, n'arrivera sûrement jamais. Malgré tout, il espérait que son ami lui avouera des sentiments similaires aux siens.

- Qu'est-ce que c'est chiant l'amour ! Se dit-il

Il alla chercher les bières dans le frigo, lorsqu'il se rappela qu'il avait bu les dernières, la veille au soir (ceci expliquant l'heure à laquelle il s'était réveillé), avec Nyo. Il allait falloir en racheter et il était déjà en retard !

-Bah... Tant pis. Se dit-il à lui même. Je lui prendrais de la Barbar pour me faire pardonner.

Il sortit de chez-lui et alla acheter les précieuses bouteilles. En passant à la caisse, il entendit murmurer derrière lui :

- Je te dis que c'est Antoine Daniel. T'as vu ses cheveux ? Il y a que lui pour avoir une touffe pareille.

Le possesseur de la dite touffe sourit. Il adorait croiser des fans dans la rue. Il se retourna et leur fit un grand sourire. Les deux filles, d'une quinzaine d'années, rougirent et s'empressèrent de demander des autographes. Ce qu'il fit avec grand plaisir. Il parla un peu avec elles et, après une dernière photo souvenir, partit de nouveau. Il jeta un rapide coup d'œil à sa montre. 19H30 ! Mathieu allait le tuer ! Antoine se pressa. Il arriva chez son ami une demi-heure plus tard. Il appuya sur l'interphone.

- Salut mec. Désolé d'être en retard mais j'ai des circonstances atténuantes... Au fait, non, je n'en ai pas... en revanche, j'ai des bières. Tu peux m'ouvrir ?

La porte s'ouvrit. Il entra dans le hall, tout en se demandant pourquoi son schizophrène préféré ne l'avait pas engueulé en pleine rue, ce qu'il n'hésitait pas à faire d'habitude. Sans même s'en apercevoir, il avait déjà monté les deux étages qui le séparait de l'appartement de son ami. Antoine frappa sur la porte close. Il entendit le bruit de pas se déplaçant vers la porte. La serrure tourna et Le Patron apparu devant lui. Il était habillé de son éternel costard noir hors de prix, ses yeux cachés derrière ses traditionnelles lunettes teintées.

Il n'avait eu aucun mal à s'habituer à l'existence des personnalités de son ami. Cependant, Le Patron le faisait toujours autant flippé qu'au premier jour. Pas étonnant, étant donné que, lorsqu'il avait découvert le secret de son collègue, le criminel avait voulu le noyer dans une bassine de sang. Il y avait échappé de peu grâce à Maître Panda, qui avait prévenu leur créateur à temps.

Le Patron s'écarta pour le laisser entrer. Le jeune homme se méfia. Normalement, celui-ci ne se déplaçait jamais, préférant rester dans sa chambre à faire des orgies avec tout ce qui respirait... ou pas. Le vidéaste n'avait rien contre la nécrophilie, mais savoir que quelqu'un dans la pièce d'à côté faisait ce genre de chose avait légèrement tendance à le terrifier. Antoine entra. Derrière lui, il entendit la porte se fermer et le verrou se tourner. Il se retourna et vit le criminel s'amuser avec le portable de son créateur. Il comprit dans un frisson de terreur qu'il était enfermé. Seul. Avec Le Patron.

- Où est Mathieu ? Demanda t-il en essayant de masquer la terreur que lui inspirait le criminel.

- Partit pour le week-end, chez ses parents.

- Pourquoi tu m'as fait venir ?

L'homme en noir ne répondit pas. Il s'assit sur son canapé et prit son ordinateur portable. D'un geste, il fit signe au vidéaste de s'asseoir en face de lui.

- Il y a quelques temps, je regardais les photos des fans que l'on avait rencontré à notre première convention.

Devant la mine étonnée d'Antoine, il précisa.

Je cherchais des fangirls suffisamment ancienne pour ne pas être surprit de me voir. Bref, je cherchais la meilleur proie, lorsque je suis tombé sur ça.

Il retourna l'ordinateur. Le visage d'Antoine blêmit, ses lèvre commencèrent à trembler, son cœur battait fort dans sa poitrine. Il était sur le point de défaillir. C'était une photo banale, datant de 2011, d'une jeune fille faisant un selfie avec Mathieu. Cependant, à l'arrière plan, entouré d'un immense rond rouge, se trouvait un jeune homme avec de longs cheveux bruns et des yeux marrons. Un jeune homme qui n'aurait jamais dut être là !

C'est la fin de l'introduction. Merci beaucoup à « Ragoût d'Autruche » qui m'a corrigée.

Merci d'avoir lu cette introduction. Dites moi ce que vous en pensez dans les reviews.

On m'a fait comprendre que mes mots de fin était un peu violent.

Alors pour me faire pardonner, je vous offre un verre (y glisse un sachet d'arsenic).

Cadeau. ^^

Déponia