Around The Bend

Auteur : Lupinus, Uraneia

Traduction : Phoenix8351

Correction : NathDW

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Résumé : AU Sterek. La première fois que Derek aperçut le nouveau prof de yoga, Stiles était au milieu d'une démonstration de la posture du chien tête en bas. Derek fonça dans un mur.

Depuis, les choses ne s'étaient pas vraiment améliorées.

Derek n'arrivait pas à détacher son regard de Stiles, le très souple prof de yoga qui venait d'être engagé par sa famille pour leur club de sport. Stiles pensait que Derek n'était qu'un homophobe frustré et qu'il le haïssait parce qu'il lui faisait éprouver un désir interdit. Ils vont tomber amoureux.

Note des auteurs : aucun prof de yoga n'a été blessé lors de l'écriture de cette histoire.

Voici le chapitre final ^^

Merci pour vos reviews, mises en favoris et en alerte ^^

Bonne lecture ^^

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Chapitre 5

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Il s'avéra que Stiles avait tout à fait raison. Derek ? C'était vraiment un dieu du sexe. Genre, wow. Les proches de Stiles auraient vraiment de la chance si Stiles descendait de son nuage cette semaine. Sérieusement, il venait d'avoir le meilleur sexe de sa vie et maintenant son magnifique beau gosse (petit-ami ?) attitré était en train de le porter jusqu'à la douche.

Comme s'il ne pesait rien du tout.

Ils allaient vraiment devoir le faire contre un mur la prochaine fois.

Stiles s'appuya contre le mur de la douche avec un air ravi, content de laisser Derek s'occuper de lui. Qui aurait pu deviner que ce gars devenait une vraie guimauve une fois qu'il avait évacué tous ses regards noirs en baisant comme un Dieu ?

« Je connais ton secret, » eut du mal à articuler Stiles alors que Derek massait sa tête avec le shampoing.

Derek s'immobilisa un moment contre lui jusqu'à ce que Stiles proteste en s'appuyant contre lui. « Oh ? »

« Mmm. » confirma Stiles. « Tu es un tendre. » Il laissa Derek lui mettre la tête en arrière pour rincer le shampoing, puis ouvrit les yeux et sourit. « Tu baises comme une machine, mais tu aimes les câlins. Tu es un câlineur. Je parie que tu es une vraie pieuvre quand tu dors. »

Derek souffla doucement. « Peut-être, » admit-il, en allant chercher le pommeau de douche pour nettoyer le lubrifiant qui restait sur les fesses de Stiles. Quel gentleman.

« C'est bien, j'aime ça, » lui dit Stiles. « J'aime le fait que je sois le seul à savoir qu'au fond tu es un ourson en peluche. »

Derek replaça le pommeau de douche sur son support. « Mon secret est bien gardé avec toi, pas vrai ? »

Dieu, sa voix avait une intonation si affectueuse. Un gars pourrait s'attacher. Il avait aussi l'air affectueux, son expression était douce, avec un petit sourire au coin de la bouche. Stiles se sentit soudain incroyablement possessif envers ce sourire, comme s'il était juste pour lui. Comme s'il devait arracher les yeux de quiconque risqueraient de le voir. Et ce n'était peut-être pas le genre de choses dont on parlait au premier rendez-vous. « Tous tes secrets seront bien gardés avec moi, » dit-il sérieusement. Puis il baissa les yeux. Bon Dieu, Derek était à nouveau dur.

Derek le regarda avec une expression très sérieuse pendant un moment puis il brisa la tension en hochant la tête. « Oui, je commence à le croire. »

Stiles fronça les sourcils et lança un regard tout aussi sérieux à Derek. « Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que tu vas me faire une confession fracassante ? »

Derek haussa les épaules sans vraiment répondre à Stiles.

Stiles offrit à Derek de s'occuper de son érection, il était doué pour les pipes et il en salivait d'avance, mais Derek refusa. « J'ai trop faim. Il va nous falloir de l'énergie. »

Ils se retrouvèrent assis au comptoir de la cuisine, à manger des restes de curry indien de poulet et de lo mein directement dans les cartons. Puis ils attaquèrent les brownies. Derek faisait des bruits indécents en mordant dans les délices chocolatés. Ses gémissements se firent encore plus forts quand il découvrit le caramel à l'intérieur. « Stiles. C'est carrément génial. »

Stiles sourit. « C'était mon plan de secours au cas où tu sois réticent à coucher avec moi. Te séduire avec du chocolat. »

Derek lui fit un sourire tendre et enfantin, et Stiles lui resservit des brownies et aussi des cookies.

Après que Derek ait englouti une quantité impressionnante de douceurs (même l'ado intérieur de quinze ans de Stiles était impressionné), Stiles ne put s'empêcher de dire, « Pas étonnant qu'Erica peste contre ton appétit pour tout ce qui est sucré. Comment est-ce que tu arrives à ne pas peser deux cent cinquante kilos ? »

Derek rougit et baissa les yeux sur ses doigts encore couverts de miettes, alors qu'il venait de les lécher un moment auparavant. « Euh, » dit-il. Puis il prit une profonde inspiration et se leva pour se laver les mains dans l'évier. « Il y a quelque chose que je dois te dire. »

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Derek avait été un loup-garou toute sa vie, pourtant il n'avait jamais fait ça auparavant, il ne l'avait jamais révéler à quelqu'un. Quand Derek avait compris que le père d'Isaac le battait, il l'avait dit à sa mère et c'était elle qui s'était occupée de tout. Elle était l'Alpha. C'était son boulot.

La relation de Derek avec Stiles ne l'était pas.

« Tu devrais peut-être t'asseoir. » Derek fit une pause parce que Stiles était déjà assis, sur un tabouret du comptoir, pas sur une chaise. « Sur quelque chose avec un dossier. » ajouta-t-il.

Stiles lécha doucement les miettes restantes sur ses lèvres, il avait l'air plus pâle que d'habitude. « Bon Dieu, Derek. Est-ce que tu es mourant ? »

Derek en rigola presque. « Non. Dieu, je suis en bonne santé, promis. Je suis certainement dans une meilleure forme que tous les gens que tu as pu rencontrer dans ta vie. »

« Ok. » dit un Stiles dubitatif, il se laissa glisser de son tabouret et s'installa sur une chaise de la table de la cuisine. « Je t'écoute. »

Comme quand tu arraches un pansement, se dit Derek. « Ca va te sembler dingue. » Ok, ce n'était pas exactement comme arracher un pansement.

« Derek. Crache le morceau. »

Et merde. « Je suis un loup-garou. »

Stiles le fixa. Puis très lentement, une rougeur envahit ses joues. « Dégage. »

Se sentant mal, Derek fit un pas en arrière. Il n'aurait jamais pensé – Seigneur, Stiles pensait qu'il était un monstre. Toute sa famille - sa meute, toute sa vie - il rejetait tout, juste comme ça. A cause de ça ?

Depuis le temps, pourquoi n'avait-il pas compris que l'histoire se répétait ? Derek faisait toujours, toujours, confiance à la mauvaise personne. Il avait pensé que Stiles serait différent. « Je… » Il n'arrivait pas à dire un mot, mais c'était peut-être mieux comme ça.

Parce que Stiles continua à parler. « Je veux dire, si tu ne voulais pas d'une relation avec moi, tu avais juste à me le dire. » Il fit claquer sa main sur la table. « Ouais, je t'aime beaucoup, ok, mais je suis grand. Tu avais juste à me le dire. Tu n'avais pas besoin d'inventer un mensonge complètement dément pour me faire croire que tu étais cinglé ou… »

Et Derek était un idiot. Dire à quelqu'un qu'il était un loup-garou n'était pas comme annoncer qu'on avait du diabète. Parfois il oubliait que les humains ne savaient pas que le surnaturel existait vraiment.

Stiles s'arrêta tout d'un coup au milieu de sa phrase et fronça les sourcils. « Pourquoi est-ce que tu souris ? »

Derek se transforma.

Stiles tomba de sa chaise. Enfin, il tomba presque, maintenant que le secret de Derek était dévoilé, il pouvait se déplacer assez vite pour le rattraper avant qu'il atteigne le sol.

« Bon Dieu ! Putain de merde ! » cria Stiles, en s'accrochant aux bras de Derek et en regardant son visage avec des yeux écarquillés. Pendant un moment, Derek pensa qu'il devait avoir l'air de tourner une comédie romantique. Puis Stiles dit, « Oh bordel de merde ! Tu es un loup-garou ! »

« Ouais, » dit Derek, totalement sous le charme.

Stiles toucha le visage de Derek. Il caressa ses joues et son front. « Mec, où sont passés tes sourcils ? »

Cela fit rire Derek. Il se redressa, relevant Stiles par la même occasion. « Je ne sais pas, » répondit-il honnêtement. « Je ne l'ai jamais compris. Tu devrais voir Laura. »

Stiles sourit. « Je ne suis pas sûr, mec, elle n'a pas les mêmes que toi. » Il frotta son pouce au-dessus de l'œil droit de Derek. « Il y a beaucoup trop de sourcils pour qu'ils se contentent de disparaître. »

Juste pour rire, Derek gronda et fit briller ses yeux d'une lueur bleue.

Stiles haleta. « C'était génial ! Comment est-ce que tu fais ça ? »

Derek haussa les épaules. « Je ne sais pas trop. Je me contente de… le faire ? »

« Qu'est-ce que tu peux faire d'autre ? Le truc des yeux, le grondement, la super vitesse… Oh mon Dieu, la libido ! »

Derek rougit un peu, il n'avait jamais eu à gérer ce genre de choses auparavant, devoir expliquer à quelqu'un pourquoi son service trois pièce n'avait pas de bouton arrêt. Il hocha légèrement la tête, mais Stiles n'y faisait pas vraiment attention.

« Quoi d'autre ? »

Derek haussa les épaules. « Pas grand-chose. Plus rapide, plus fort, des sens améliorés. Je guéris plus vite. »

« Et il ose dire pas grand-chose, » souffla Stiles. « Mon nouveau petit-ami est un super héros, rien que ça. »

Une chaleur envahit les joues de Derek. « Petit-ami ? » répéta-t-il, alors que son cœur ratait quelques battements.

Stiles s'arrêta au milieu de sa phrase –il papotait à propos des facteurs de guérison- et se tortilla un peu, avec un air gêné. « Euh, enfin, je veux dire, si tu veux ? Parce que, j'ai vraiment besoin du sexe aussi bon que celui-là une fois par jour. Peut-être même deux fois. Ou même trois. J'ai entendu dire que tu en étais capable. » Il baissa son regard vers l'entrejambe de Derek. Le pénis de Derek tressaillit en guise de réponse. « Je vois qu'une partie de toi aime cette idée. »

« Tout en moi aime cette idée, » dit Derek avec un grognement taquin.

Stiles frissonna mais réussit quand même à sortir une réplique mordante. « Bien, parce que j'ai fantasmé que tu pourrais me faire l'amour contre un mur, et maintenant que je connais ta force surnaturelle, et bien… je parie que tu pourrais certainement me porter et me prendre sans l'aide du mur. »

La bouche de Derek devint sèche et il se lécha les lèvres. « Il n'y a qu'une seule façon de le savoir. »

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Quand le lundi matin arriva, Stiles avait coché bon nombre de cases dans sa liste. Et maintenant qu'il avait le vrai Derek dans son lit pour l'inspirer, il en avait commencé une nouvelle.

Quand il arriva au travail, Isaac lui jeta un seul regard avant de tousser dans sa main. « Eh, Stiles. Bon week-end? »

Stiles ne voulait probablement pas savoir ce que les sens lupins d'Isaac lui révélaient sur son week-end. « C'est une façon de le dire, » dit-il joyeusement. Il se demanda s'il serait grossier de dire à Isaac qu'il avait 'sexiler' Scott pendant trois jours. Probablement.

Isaac pouffa de rire. « Tu vas pouvoir faire ton cours ? »

Stiles avait des bleus en forme de doigts sur ses hanches, ses fesses et l'arrière de ses cuisses. Il avait aussi trois suçons bien visibles au-dessus de l'encolure de son t-shirt une marque de morsure sur sa clavicule et une autre sur sa fesse gauche. Il était prof de yoga et pourtant il ressentait une sorte de douleur agréable dans tous son corps.

En plus, Derek n'avait pas voulu le laisser sortir du lit ce matin. Parler d'une pieuvre indécollable ne suffirait pas pour décrire les habitudes de Derek en matière de câlins. « Je suis sûr que je vais pouvoir me débrouiller, » dit sereinement Stiles. Son haut était assez moulant pour ne pas bouger même s'il était la tête en bas.

La porte s'ouvrit et Danny entra. Il était très tôt pour quelqu'un qui travaillait comme barman plusieurs fois par semaine, et Stiles sourit. « Je suppose que je ferais mieux d'y aller. »

Ses premiers cours passèrent dans un flou de muscles endoloris et de regards curieux. Vers onze heures, Stiles mourait de faim, donc il alla dans la salle des employés pour prendre une banane et un yaourt dans le frigo.

Malheureusement pour Stiles, la salle des employés était occupée. Laura siffla. « Wow, est-ce qu'on devrait lui mettre une muselière ? »

« Ce n'est pas seulement un non, mais carrément un hors de question. » Stiles s'installa sur une chaise à table et fourra une cuillère de yaourt dans sa bouche. « Tu restes en dehors de cette histoire et il y aura peut-être des brownies à gagner pour toi. Derek a dit que ceux à la crème était tes préférés. »

Laura lui fit un sourire ironique. « Je l'ai si bien éduqué. »

Derek se montra avant que Stiles finisse sa banane, et il le regarda avec la même expression affectueuse qu'il avait eu tout le week-end. Stiles pensa qu'il devait sûrement avoir la même sur le visage car Laura dit « Beurk, vous êtes écœurants. Je pense que je vais être malade. »

Derek rougit jusqu'aux oreilles mais il garda son calme et lança un regard à sa sœur. « Je ressens le besoin impératif de te rappeler l'été où tu étais folle de… C'était quoi son nom déjà ? Dom ? Oh non, c'est vrai, c'était Dan. Parce que tu avais pris l'habitude de l'appeler Délicieux Dan. »

« Qu'importe, rappelle-toi juste que je suis ton aînée de deux ans, donc je me souviens de toutes les histoires embarrassantes te concernant. » Elle se leva avant de les saluer de la main. « A plus, les gars. Ne t'inquiète pas Stiles, nous parlerons plus tard. »

« J'ai hâte d'y être. »

Derek grommela, mais il avait surtout l'air heureux de voir Stiles, alors ce dernier se laissa plaquer contre le mur et embrasser. Il était généreux à ce point-là.

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Après son dernier cours, Stiles se retrouva à traîner dans la salle des poids, flirtant avec Derek. Il n'avait aucune envie de partir, sachant que Derek devait rester encore plusieurs heures. Stiles se prenait vraiment au jeu du flirt semi-public car cela avait un effet visible sur Derek. Il leva un bras pour le poser sur la structure en hauteur de la machine, arquant son dos pour mettre son cou et ses bras en évidence. Quoi ? Stiles faisait du yoga, il était très conscient de son corps. C'est ainsi que Talia les trouva.

Ce que Stiles ne savait pas, c'est que son haut se releva assez pour donner un aperçu des quelques bleus, qu'il avait juste au-dessus de la ceinture de son pantalon, à tout le monde, pas seulement à Derek.

« Oh, mon pauvre Stiles, » dit Talia, d'une voix compatissante. « Tu as l'air d'avoir eu un sacré accident. J'espère que tes bleus ne te font pas trop souffrir. »

Stiles pensa que son visage devait être encore plus rouge que celui de Derek.

« Je, euh, vais bien ? » Malgré son regard impitoyable, Stiles avait l'horrible impression qu'elle savait exactement d'où venaient les bleus et que c'était sa façon de taquiner son fils. Cette femme était diabolique. Elle ne devait jamais rencontrer le père de Stiles.

« Hm, bien, contente de l'entendre. Bon, Laura m'a dit que des félicitations étaient de circonstance ! » Elle leur fit un grand sourire rayonnant. « Maintenant que Derek s'est enfin bougé le cul, je voulais juste vous dire à quel point j'étais ravie ! » Elle lança un regard indulgent et affectueux, d'abord à Derek puis à Stiles pendant son discours. « J'aurais bien demandé à Derek de le faire mais il aurait sûrement oublié, donc je m'en occupe. Parce que je ne voudrais pas que tout le monde soit déçu. »

« Pardon ? » Stiles fronça les sourcils. Il était presque sûr qu'il n'y avait pas que lui qui n'avait rien compris.

« Tu es invité au repas de famille, bien sûr ! Samedi prochain, à cinq heures pile. Le père de Derek et l'oncle Peter meurent d'envie de te rencontrer ! » rayonna-t-elle.

Stiles sentit son estomac se nouer. D'après les yeux écarquillés de Derek, il avait des raisons d'être nerveux, et il n'était pas le seul.

« Bien, je vous vois plus tard, les garçons. N'oubliez pas : Samedi à cinq heures. Oh ! Et Cora revient enfin à la maison pour l'été. Tu pourras rencontrer toute la famille. » Elle lui fit un petit salut de la main avant de disparaître.

Stiles se tourna et vit que Derek était blanc comme un linge. « Stiles, » croassa-t-il, « que penses-tu de la fuite ? »

« Je préfère utiliser le terme de 'retraite stratégique', » dit Stiles avec un air hébété. « C'est plus digne. »

Derek était encore pâle, mais il réussit à sourire timidement avant de finir sa série d'exercice. Wow, c'était distrayant. Puis le sourire disparut et il dit, « tu n'es pas obligé de le faire. »

« Ne sois pas stupide. Il faudra bien que je les rencontre un jour. »

D'après l'expression de Derek, il n'en était pas trop sûr jusqu'à cet instant. Ils allaient devoir travailler sur ses problèmes de confiance en soi. « Ok. »

« En plus, » dit Stiles, « je pense que je peux supporter un peu de taquineries. C'est toi qui devrais t'en faire. »

Derek haussa un sourcil. « Oh ? »

« Oh, » confirma Stiles en hochant la tête. « Parce qu'hier ? J'ai un peu loupé le petit-déjeuner du dimanche avec mon père. C'est une tradition. »

« Oh, » répéta Derek. Il avait l'air un peu malade.

« Ouais, » dit Stiles. « J'ai eu son message ce matin. J'ai reçu l'ordre d'avoir une bonne excuse à ramener dimanche prochain, et devine quoi ! »

« Je suis ton excuse ? »

« Tu es mon excuse. » Stiles tendit la main pour la passer dans les cheveux de Derek. « Et j'ai de la chance que tu en sois une bonne, car mon père est le Sheriff. Les interrogatoires font partie de son boulot. »

« Oh bon Dieu. » Les mains de Derek tremblèrent un peu alors qu'il les passait sur son visage. C'était adorable. « Au moins, s'il me tire dessus, je guérirai. »

Stiles pouffa de rire. « Il ne te tirera pas dessus. Cependant, ce serait mieux de ne pas lui dire qu'on n'est pas sorti du lit de tout le week-end à part pour manger et utiliser la salle de bains. » Il fit une pause, et vit Laura qui les regardait de l'autre bout de la salle, la tête penchée sur le côté, alors il ajouta, pour être un peu méchant, « Ne lui parlons pas non plus de ce truc avec la machine à laver. »

Derek suivit son regard et sourit en voyant l'expression horrifiée de Laura. « Ou avec le glaçage ? »

« Surtout pas le glaçage. » Stiles poussa le pied de Derek avec le sien. « Maintenant, donne-moi les clés de chez toi. »

« Quoi ? »

« J'ai fini pour aujourd'hui, » dit Stiles. « Après avoir 'sexiler' Scott pendant tout le week-end, je pense que ce serait plus poli qu'on passe la nuit chez toi, vu que tu n'as pas de colocataire. »

Derek attrapa sa clé dans sa poche. « Mais pourquoi est-ce que je dois te donner ma clé ? »

Wow, il ne devait vraiment pas avoir l'habitude de sortir avec quelqu'un. Stiles aimait ça. « Tu vas avoir tout le reste de ta journée de travail pour y penser, » dit-il alors que Derek décrochait la clé de son trousseau.

Derek jura, et Stiles se pencha pour lui donner un baiser rapide mais passionné sur la bouche. « On se voit à la maison. »

Derek était peut-être un loup-garou, mais Stiles n'avait pas besoin de sens hyper développés pour sentir le regard fixe de Derek sur ses fesses jusqu'à ce qu'il passe la porte.

Fin ^^

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Publié le 05 10 2014