Note de l'auteure : Me voilà de retour avec un nouvel O.S et cette fois Hétéro ! :D C'est mon premier donc dîtes moi ce que vous en penssez ;D Cet O.S est dédié à Reb :D


L'amour ne meure jamais.

Ils étaient dans une chambre, tous les deux, rien que tous les deux. Leur passion si longtemps restreinte par cette société qui n'acceptait pas que deux personnes ayant environ dix ans de différence puissent s'aimer. Mais ils s'en foutaient. Ils étaient heureux et ne faisaient pas attention aux personnes qui les critiquaient. Mais la jeune fille ayant trop souffert de ces messes basses et des moqueries, les deux amants avaient « officiellement », devant tout le monde mis in termes à leur relation. Mais il va sans dire que ce n'était qu'une ruse.

La jeune fille avait versée beaucoup de fausses larmes, mais elle aimait ce blond, cette homme de pouvoir qui pour elle était à la même place que n'importe quel Dieu. Oui, elle aimait le bras droit du douzième commandant des bataillons d'exploration pour la même raison que lui l'aimait. Ils étaient des âmes sœurs, et cette alchimie que tout deux ressentaient lorsqu'ils étaient ensemble, jamais ils ne l'avaient trouvé avec une autre personne.

-Er-Erwin...

Ce simple mot fut difficile à prononcer pour la jeune femme haletante, sa voix reflétait tout le plaisir des actes que son amant lui faisait. Le commandant commença à descendre sur son ventre, baisant chaque parcelle de peau. Il vint lécher l'intérieur de son nombril, faisant cambrer pour la énième fois la femme qui pour lui était la plus belle du monde. Il vint embrasser sa poitrine, passant sa langue sur ses tétons qu'il mordilla puis ramena son front contre le sien. Il avait ses yeux dans les siens, et sourit face au voile rouge que ses joues montraient. Elle sourit à son tour, et vint caresser de sa main au teint halée sa joue blanche et moite de sueur du au sport que ses deux personnes pratiquaient.

-Oui Rubis ?

Sa voix résonnait comme une mélodie douce et légère dans les oreilles de Rubis. Oui, qu'est ce qu'elle aimait cet homme. Elle vint de sa main libre pousser les quelques mèches rebelles blondes de son amant qui étaient venue se plaquer à cause de la sueur sur son front. Elle lui déposa un baisé sur le nez avant de sourire, rougissant un peu plus encore.

-Embrasse moi.

Le jeune homme sourit et embrassa d'un chaste baisé sa belle, avant de reprendre ses lèvres encore et encore, toujours plus passionnément, plus sauvagement, essayant de montrer tout son amour à sa dulcinée malgré son jeune âge. Il mordilla sa lèvre inférieur, et caressa ses dents. Rubis ayant compris sa demande ouvrit la bouche, et laissa la langue d'Erwin caresser la sienne puis entamer une danse avec lui pour cavalier. Elle vint passer ses bras derrière sa nuque et remonta une de ses mains dans la chevelure dorée de son amant et première amour. Elle avait déjà essayait cette expérience avec une autre personne, mais jamais elle n'avait ressentit cette même passion qu'avec le blond.

Il caressa de ses mains les cuisses de sa jeune dame, et vint titiller l'élastique de son sous-vêtement de couleur blanc encore présent. Il le fit glisser sur les cuisses de la femme qui allait lui appartenir, lentement, laissant à la jeune amante le temps d'appréhender les choses, et de refuser si elle voulait. Mais rien. Aucune protestation, aucun geste prouvant qu'elle voulait arrêter cette étreinte charnelle. Cet homme avait déjà prit son cœur, alors pourquoi pas son corps. Elle commençait à avoir chaud. Le baisé prit fin, laissant les deux amants haletant reliées par un filé de salive. Erwin le brisa en donnant un bref baisé à Rubis.

Elle souriait de nouveau et commença à caresser le torse pâle qui lui était donné ce soir. Elle ne quitta pas le regard bleu clair de son homme, lui prouvant encore qu'elle ne désirait que lui. Son autre main, glissa sur son dos, qu'elle caressa doucement, et où elle dessina des formes, des petits ronds. Elle ne savait pas trop comment s'y prendre. Ce n'était que sa deuxième fois, mais elle essayait tant bien que mal de ne pas paraître trop inexpérimenté envers l'homme qu'elle aimait.

Elle reprit ses lèvres dans un doux baisé et le brisa rapidement. Erwin repartit à la découverte de son corps, qu'il embrassait et léchait avec un désir que personne ne lui connaissait. Il laissa sur la peau de Rubis un sillon humide qui la brûlait plus qu'autre chose. Elle soupirait d'aise sous son châtiment de bien être. Erwin descendit plus bas, et commença à donner des petits coups de langue sur l'intimité de la dame, qui gémissait maintenant. Il roulait sa langue contre son sexe brûlant de désir, donnant encore et toujours plus de force à la voix qui gémissait son nom.

Elle agrippa les cheveux du blond quand elle se cambra de plaisir, une fois de plus. Erwin sourit et reprit sa tâche encore plus concentré et appliqué à donner du plaisir à la femme qui l'aimait. Malgré ses vingt six ans, Erwin était plutôt doué dans tout ce qui concernait le sport de chambre. Il fut un temps où il ne s'attachait à personne, et pendant les expéditions, il laissait ses pulsions le conduire, laissant plusieurs parties de jambes en l'air envahir ses nuits. Personne ne disait rien, car tout le monde aimait ce que faisait Erwin, filles comme garçons. Mais voilà, cette jeune fille avait débarqué et tout c'était arrêté, au grand damne de certaine personne.

Ayant arrêté ce qu'il faisait, il commença à mordre gentiment l'intérieur des cuisses de son amante les écartant un peu plus. Il revint devant le visage voilé de plaisir de la jeune femme. Elle haletait sévèrement, et le voile de rougeur s'était étendue jusqu'à ses oreilles, laissant la gêne et l'inexpérience de son jeune âge faire surface. Sa vue qui se brouillait, le plaisir avait été et était toujours trop grand. Erwin rougit un peu et durci encore plus. La vision de la femme qu'il aimait était magnifique. Et le faible rayon argenté de la lune qui se mêlé à sa peau la rendait encore plus belle.

Il la prit dans ses bras, lui murmurant qu'il l'aimait plus que n'importe qui dans ce monde, et que s'il se battait contre les titans pour revenir toujours en vie au sein du mur, c'était pour elle. Il savait qu'elle attendrait toujours, qu'elle priait chaque soir pour lui, pour qu'il revienne et rien que pour ce geste, il se battait encore et encore, lui promettant que dès qu'elle aurait l'âge, leur relation secrète s'officialiserait dans une église. Pour lui, elle était la femme de sa vie. Pour elle, il était l'homme de sa vie. Elle le serra aussi dans ses bras, versant quelques larmes de joies. Ses émotions étaient trop grandes et tout se bousculait à l'intérieur d'elle.

Leur étreinte dura plusieurs minutes. Elle ne voulait pas le lâcher par peur qu'un jour il parte avant l'heure et qu'elle ne le revoit plus jamais. Il ne voulait pas la laisser partir, ayant peur qu'elle le laisse pour un jeune adolescent idiot de seize ans. Mais c'est cette peur qui les rapprochait encore plus qu'ils ne le croyaient. Ils finirent par desserrer leur prise, et ils s'embrassèrent encore, laissant leurs lèvres meurtries et gonflées se rencontrer dans des baisés aussi passionnés les uns que les autres. Il délaissa sa bouche, et vint placer ses lèvres sur le cou moite de la jeune fille.

Il l'embrassa, le lécha, le suçota et finit par le mordiller légèrement, laissant une trace rouge-violacé apparaître, marquant son territoire pour lui prouver qu'il l'aimait. Elle fit de même sur l'épaule de son bien aimé, disant qu'il lui appartenait au même titre qu'elle lui appartenait. Il rigola légèrement. Il aimait son caractère. Une fille douce, gentille, sociable, drôle, mais qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et laisse ses propres règles et ses propres envies dicter chacune de ses décisions, aussi folles ou incensées soit-elles. Il enleva son boxer, et écarta un peu plus les cuisses de Rubis.

Il vint lier sa main droite à la sienne, entrelaçant leurs doigts. Il se plaça bien, et regarda avec inquiétude la jeune femme en dessous de lui. Elle vint de sa main libre, lui caresser la joue, et amena son visage jusqu'à ses lèvres, l'embrassant tendrement pour lui donner son accord. Sous sa réponse positive silencieuse, Erwin commença à s'enfoncer dans l'intimité de la jeune fille doucement, ayant peur de lui faire ressentir une quelconque douleur. Jamais, oh non jamais il ne s'était inquiété de ça avant. Quand il fut entier en elle, Rubis gémit et lui soupira d'aise.

La sensation était agréable. Les deux amants se sentaient enfin complet. Il avait imaginé cela différemment, mais c'était si bon de se sentir complet, de savoir que la personne avec qui vous commettait le pêché de chair est votre moitié, votre âme sœur. Il commença à se mouvoir en elle, laissant sa voix mélodieuse gémir et soupirait son nom. Elle serra de plus en plus fort la main de son homme, se cambra et fermant les yeux à chaque coups de rein de sa part pour ressentir le maximum de sensation. Il soupirait d'aise lui aussi.

Les deux amants devenaient de plus en plus haletants à chaque coups encore plus puissant d'Erwin. Elle gémissait son nom. Lui soupirait d'aise et gémissait contre son oreille, excitant la jeune femme d'avantage. Ils échangèrent un baisé, qui fut bref, essayant de garder le maximum de respiration, mais en vain. La respiration de Rubis se fit inexistante et là, ce fut le coup de trop. Elle lâcha la main d'Erwin et s'agrippa à son dos, le griffa, ses membres inférieurs tremblèrent, et elle cria son nom.

Elle sentit ses muscles vaginaux se contracter et se durcir, laissant échapper un gémissement rauque à Erwin. Elle avait jouit tout en atteignant l'orgasme qui l'avait mené au septième ciel. Erwin, sous cette contraction, vint en elle. Sa voix rauque donna un frisson de plaisir à Rubis, qui sourit. Il se laissa tomber sur elle, la serrant dans ses bras. Ils restèrent ainsi collé plusieurs minutes l'un contre l'autre, essayant tant bien que mal de retrouver leur respiration respective. Erwin fut le premier à la retrouver, et se retira de Rubis pour venir s'allonger à ses côtés.

Il caressa le visage de la femme, qui le tourna vers lui. Sa respiration se calmait, mais sa poitrine se relevait toujours avec une certaine vitesse. Quand Rubis fut totalement calme, il recouvra leur deux corps du draps qui se trouvait sur le lit, et vint entourer de ses bras la femme avec qui il venait d'accomplir le plus belle acte de sentiments. Il avait fait l'amour à Rubis, la femme qui comptait le plus pour lui après sa mère. Il avait déjà dit, il n'y à rien de plus beau qu'une femme qui jouit, mais il avait tord, il n'y a rien de plus beau que de voir LA femme QU'ON aime jouir en criant son nom.

Rubis vint se lover contre le torse moite de son amant. Erwin embrassa son front, la serra dans ses bras et s'endormit quelques minutes après. Rubis regardait toujours Erwin. Malgré la fatigue de la jouissance, elle ne pouvait s'empêcher de garder les yeux ouverts pour admirer l'homme qu'elle aimait. Elle lui vola un baisé, et caressa sa joue. La lueur de la lune argenté sur son visage lui donner une expression divine, qui la fit se sentir bien. Oui, elle était bien à ses côtés, et maintenant elle le savait. Cet homme avait toujours était le seul dans son cœur, et se depuis leur rencontre.

Tout ça avait commencé quand elle avait l'âge de six ans. Rubis aimait lire plus que tout au monde. Et rare étaient les personnes étrangères à sa famille qui comprenaient cette passion. Mais ça ne l'empêchait pas de sortir avec ses amis jouer dans les rues du district de Trost. C'est d'ailleurs comme ça qu'elle rencontra pour la première fois Erwin. Elle discutait avec une de ses amies, Lowelie, marchant dans les rue de Trost. Elles revenait de la bibliothèque qui proposé des livres pour enfants, souvent des comptes comme Les trois brigands, Le petit chaperon rouge ou encore Alice aux pays des merveilles.

Mais ce qui intéressait nos deux petites protagonistes n'était guère cela, c'était surtout ce qui se rapprochait des livres illustrés, ou encore des livres pour enfants qui expliquer les merveilles de la natures. Rubis portait sa grosse girafetout contre elle, et sur son dos, son petit sac qui contenait le livre d'image qu'elle venait d'emprunter. Lowelie, croisant son grand frère dans la rue saluât Rubis et la laissa rentrer seule. Elle sautillait dans les rue de Trost, serrant toujours plus fort sa girafe contre elle. N'ayant pas vue le petit trou qui était sur sa route, elle se prit le pied dedans et trébucha.

Elle tomba sur le ventre et lâcha Paqui qui glissa pour aller sur la route où plusieurs charrettes contenant une quantité inconnue de nourriture passaient. Une charrette vint par sa droite, et la petite Rubis avait essayait de se relever, mais sa cheville lui faisait trop mal. Elle resta assise par terre, tendant le bras et laissant des petits bruits de supplication sortir de sa bouche d'enfant. La roue de la charrette se rapprochait de plus en plus de sa peluche et Rubis ferma les yeux, ayant peur du choc . Mais elle sentit sur son visage quelque chose de doux et elle ouvra les yeux.

Ces derniers s'illuminèrent à la vue de sa peluche en chiffon préférée et elle se jeta dessus. Elle la serra très fort contre son cœur et elle entendit un léger rire sincère se faire entendre. Elle releva la tête et vit se visage, où des yeux d'un magnifique bleu était ancrée. Il devait avoir seize ans à cette époque, mais pour la petite Rubis c'était un héros. Elle lui fit un bisou sur la joue, et le remercia du mieux qu'elle put. Elle essaya ensuite de se relever, mais une grimace sur son visage apparut. Erwin ayant vue son expression, examina sa cheville, et décida de la portait sur son dos jusqu'à chez elle.

Au yeux de l'enfant, l'homme devint encore plus impressionnant qu'il ne l'était déjà. Elle posa sa tête contre son dos, et ferma les yeux, respirant son odeur de jeune homme. Elle aimait ça, mais pour elle ce n'était qu'un homme parmi tant d'autre. Quand ils furent arrivés chez elle, Erwin vit sa mère qui l'embrassa sur la joue et l'invita à entrer. Ce dernier écarquilla les yeux dès qu'il vit son père parler avec le grand frère de Rubis. Il rigola, et déposa Rubis sur la table en bois, où on la soigna. Elle avait passé le reste de la soirée sur les genoux de son sauveur. Elle ne voulait pas le quitter.

Elle s'endormit même sur lui, serrant entre ses petits doigt la chemise blanche de notre homme. Le lendemain la petite Rubis se réveilla et alla chez sa meilleure amie d'enfance Lowelie pour tout lui raconter. Quatre ans plus tard, la petite Rubis ayant fêter son dixième anniversaire deux jours plus tôt, se hâta d'aller à la bibliothèque, voulant emprunter un livre fantastique. Elle courrait, mais on pouvait voir dans ses yeux une petite lueur de tristesse. Erwin lui avait promis de venir à son anniversaire, mais le bataillon ayant été convoiter pour une expédition extra muros, partit.

Elle lui en voulait, car au fil des années, nos deux futurs amants s'étaient rapprochés. Rubis avait malgré elle, comprit que ses sentiments envers Erwin étaient plus qu'amicaux ou fraternels. Les livres l'avaient beaucoup aidé, et elle se comparait sans cesse à ces jeunes filles amoureuses ne sachant pas trop comment réagir ou montrer ce qu'elles ressentaient. Une fois devant la bibliothèque, elle y entra, et saluât la dame à la réception avant d'aller s'engouffrer dans les halées. Elle prit un livre et s'assit par terre, le lisant. Les heures passaient et les livres s'entassaient à ses côtés.

Elle ne s'arrêtait pas de lire, essayant de combler ce petit vide qui n'avait cessé de grandir en elle. Elle s'inquiétait pour Erwin, pour cet homme blond, âgé d'une dizaine d'années de plus qu'elle. Elle serra une chaîne qui était à son cou. Erwin la lui avait offerte pour son huitième anniversaire et elle ne la quittait plus, la considérant comme son porte-bonheur. Elle ferma son livre et rangea tous ceux qu'elle avait lu. Elle allait vers la rangée fantastique et vit son livre en hauteur. Elle se mit sur la pointe des pieds, et essaya de l'attraper tendant son bras. Elle sauta plusieurs fois, mais en vain.

Elle était trop petite, la plus petite de sa famille, et là elle se rendit compte de l'inconvenant que c'était. Elle sourit doucement se rappelant de la phrase que Lowelie lui disait si souvent : « Tout ce qui est petit est mignon et tout ce qui est grand est con ! ». Elle lâcha un léger rire et tenta une nouvelle fois d'attraper son précieux. N'arrivant toujours pas, elle allait abandonner quand elle vit un plus grand bras lui attraper son livre et lui tendre. C'était Erwin. Elle le regarda et il lui fit un plus grand sourire. Elle le snoba et prit son livre. Quand elle lui fit dos, elle sourit tendrement et soupira de soulagement, contente qu'il ne lui soit rien arriver.

Elle avait remarqué un détail, il était toujours en tenue de soldat. Cela montrait qu'il venait à peine de revenir. Elle s'en voulut un peu, mais sa colère était plus grande. Il lui avait promis, et il n'avait pas tenu sa promesse. Elle savait que ce n'était pas sa faute, mais elle ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir quand même. Elle donna le livre à la réceptionniste, qui nota sur un petit bout de papier la date à laquelle elle devait rendre le livre. Elle sortit et commença à marcher dans les rues de Trost, mais fut vite rattrapé par l'homme qui avait toute son attention.

Ils marchaient côte à côte. Lui, lui jetant des regards emplit de tendresse et d'excuses, mais elle ne levait pas la tête en sa direction. Erwin s'en voulait lui aussi. Il avait peut-être la vingtaine, mais il savait que cette enfant n'était pas comme les autres. Enfin plutôt il le sentait. Il avait commencé à rêver d'elle, de son sourire, de son rire, et de ses gestes envers lui. Il savait qu'il avait des sentiments envers elle et que c'était mal, mais il ne pouvait se résigner à ne plus la voir. Il avait déjà tenté, mais Rubis ne le lâchait pas. Il passa finalement une main dans les cheveux de l'enfant qui s'arrêta.

Elle releva le visage vers lui, gonflant ses joues bouffie d'enfant et lui tira la langue. Il rit et lui baisa le front. Il passa une main sous la cape verte avec l'emblème du bataillon d'exploration et en sortit un petit paquet marron, où une ficelle fermait le paquet. Elle prit le présent entre ses mains, et défit le nœud du paquet. Quand elle l'eut déballé, ses yeux se remplirent d'étoiles. Erwin venait de lui offrir un livre qui aurait pu l'envoyer en prison. Il était intitulé « Mille et une choses sur le monde extérieur ». Elle le cacha sous son haut, et se jeta dans les bras d'Erwin.

Il rebaisa son front, et ils continuèrent à marcher. Elle lui tenait la main, elle ne voulait pas le lâcher. Le reste de la soirée se passa bien pour eux deux. Ayant demander à sa mère si elle pouvait dormir chez Erwin étant donner qu'il voulait se racheter de la promesse brisée, elle la passa chez lui. Ils avaient lu le livre ensemble, rêvant à mille et une merveille du monde extérieurs. Rubis lui fit part de son rêve, celui d'explorer un jour ce monde si vaste que les titans leur avaient prit. Oui, elle voulait faire le tour de monde, et elle le ferait. Titans ou pas titans ! Erwin avait ri.

Il lui promis à son tour de faire tout ce qui était en son pouvoir pour réussir à faire disparaître ces monstres. Ils croisèrent leurs petits doigts, et récitèrent la formule magique : « Croix de doigts, croix de fer, si je mens je vais en enfer ! », pour sceller leur promesse respectives. Rubis s'endormit peu après, et Erwin sourit tendrement face au visage endormis de la petite qui ne le laissait pas indifférent. A l'âge de quatorze ans, elle fit une déclaration qui rendit fou de joie tout le monde, sauf son père et Erwin. Voyant qu'Erwin ne lui portait aucun regards depuis quelques temps, elle décida de le tester.

Elle s'était trouvée un petit ami, et l'annonça à tout le monde, à sa famille, et à Erwin par la même occasion puisque ce dernier se trouvait chez eux. Sa mère lui sauta dans les bras, et demanda déjà à sa fille de le ramener à la maison pour manger, son père se leva, disant qu'il allait foutre une claque au petit con qui avait oser prendre sa fille, et Erwin sourit d'un sourire crispé, que seule Rubis comprit. Ses deux frères, oui car sa mère avait encore accouché, lui dire des choses comme « Ah, toi tu as pu avoir un petit ami alors que moi je galère à avoir une fille ! » ou encore « Tu nous fais une blague là ? »

Elle leur foutue une mini claque pour rigoler et alla s'asseoir près d'un Erwin qui bouillait littéralement de l'intérieur. Elle le savait, cela l'amusait autant que ça la blessait. Elle aimait Erwin et elle avait comprit que ce dernier éprouvait des sentiments envers elle, mais comme il ne se décidait pas à se déclarer, il fallait bien qu'elle commence à l'oublier. Elle ne voulait pas avoir aucune expérience dans ce domaine alors que lui devait sûrement en avoir. Elle se rendit compte assez vite de son erreur puisqu'elle ne voyait Erwin qu'occasionnellement maintenant.

Un an plus tard, à l'âge de quinze ans, elle refit la même annonce, mais cette fois ci elle déclara qu'elle avait eu sa première fois avec l'homme qui avait combler son cœur. Erwin n'en pouvait plus, mais ne le montrait pas. Son père avait prit un couteau et déclara qu'il allait retrouver ce bâtard qui avait osé souiller sa petite fille chérie. Les garçons le calmèrent et regardèrent leur sœur comme s'ils savaient de quoi elle parlait. Elle s'était déjà confier à eux, mais les garçons l'avaient super mal prit, disant qu'elle était trop jeune, ou encore qu'ils allaient tuer son petit ami, avec qui ils s'entendaient pourtant bien, car ça ne se faisant pas. Ca faisait un an qu'ils étaient ensemble, ils n'allaient quand même pas rester sages longtemps.

La soirée se passa tranquillement. La mère voulait savoir les détails, que Rubis lui donnait, et les garçons et Erwin calmèrent les pulsions meurtrières de son père qui ne cessaient de grandir à chaque parole de sa fille. Erwin se sentait mal, mais il ne le montra pas. Il avait vingt cinq ans. Qu'est-ce qu'il croyait, qu'une fille ayant à peine quinze ans pouvait tomber amoureuse de lui ? Non, c'était impossible. Pourtant il y avait cru. Dans les livres cela se produisait souvent.

Les mois, et les semaines passèrent, mais Erwin ne cessait de se sentir mal. Même s'il souriait tout le temps, les peu de fois où Rubis le voyait, il semblait faiblir. Il dormait mal, et mangait très peu. Un soir où la lune était pleine et qu'il bougeait encore et encore dans son lit, il entendit plusieurs frappes à sa porte qui ne se stoppaient pas. Inquiet il alla ouvrir et vue une Rubis en pleure, qui tremblait de froid. Il l'invita à l'intérieur, et cette dernière se jeta dans ses bras, mouillant son haut de pyjama des larmes salées qui inondaient ses joues au teint halé.

Il la plaça près du feu de cheminer et lui tendit un verre d'eau. Elle le prit et le but d'une traite. Erwin lui demanda ce qu'il s'était passé, mais des larmes recommençaient à couler. Il l'amena à son lit, et ils s'allongèrent tous les deux. Elle commença alors à lui raconter que sa mère lui avait demander d'aller chez Lowelie, pour que sa mère lui donne un paquet contenant une peu de riz. Ce qu'elle fit. Une fois qu'elle fut rentrer chez elle, elle ressortit un peu, pour profiter du doux air frais que les soirées offraient depuis quelques jours. Elle se balada et c'est là qu'elle le vit.

Son petit ami embrassant une autre fille. Elle se sentait mal, car cet idiot avait réussi à remplacer Erwin au fil de temps. Mais voilà, quand elle vit ça, la seule personne à qui elle avait pensé c'était à lui. Et elle se rendit compte que depuis un an elle se faisait des illusions et que c'était lui qu'elle aimait au final. Quand son petit ami avait pris conscience que Rubis se trouvais là, il avait essayer de la rattraper quand elle se mit à courir, et de lui expliquer que c'était un mal entendu mais en vain. Ses pieds la portèrent jusqu'à chez Erwin, le seul homme qui avait su prendre son cœur.

Elle continuait à pleurer dans ses bras, mais elle ne savait pas pourquoi. Erwin la serra contre son torse, se trouvant impuissant face à la situation. Il voulait tuer ce petit vaurien, celui qui avait osé faire pleurer SA Rubis. Mais il ne le ferrait pas, pour la seule et unique raison qu'elle ne voudrait pas ça. Rubis était un être pacifique, mais quand il fallait se battre elle le faisait. Même si elle voulait éviter les conflits autant qu'elle le pouvait. Ne sachant pas quoi faire il suivit son instinct. Il souleva le menton de la jeune femme qui se trouvait en pleure dans ses bras, et déposa ses lèvres contre les siennes.

Elles étaient douces, mais elles étaient épicées à la fois. C'était quelque chose de bon. Quand il arrêta son baisé, et fit face à Rubis, cette dernière avait les yeux grands écarquillés, et les larmes avaient arrêté de couler. Il s'en voulut au départ, se maudissant, mais Rubis lui balayât ses sentiments néfastes en reprenant possession de ses lèvres. Elle l'aimait, c'était sûr maintenant. Il l'aimait, et il était heureux que se sentiment soit réciproque. La soirée se passa comme ça, avec de simple baisés volés, des caresses innocentes, des câlins et des aveux.

Le lendemain, Rubis alla voir son ex petit-ami et l'avait baffé devant toutes les mégères du quartier qui s'empressèrent de le répéter à tout le monde. Un an passa et la relation de nos deux tourtereaux battait son plein. Les parents de la jeune Rubis avait accepté plus facilement leur relation que celle d'avant. Le père et les frères de Rubis firent passer un interrogatoire à Erwin, lui faisant promettre de prendre soin d'elle, et de ne pas la faire souffrir. Ce qu'il accepta de faire avec une expression très sérieuse. Il s'en voudrait si Rubis devenait malheureuse à ses côtés.

Mais voilà, même si les parents ne disaient rien, plusieurs personnes, notamment des personnes âgées les jugeaient, disant qu'une jeune adolescente n'avait rien à faire avec un jeune homme de vingt six ans. Rubis s'en foutait, mais elle savait que la réputation d'Erwin était en jeu. Donc elle alla lui parlait et ils mirent au point tous les deux un plan, faire en publique une scène de ménage mettant en scène leur rupture. Ce qu'ils firent sans trop de mal, laissant les plus âgées fière que leur paroles marchèrent. Les parents de la jeune fille étaient au courant, et avaient même aidé.

Mais ce que les autres ne savaient pas, c'est que tout ce qu'il avait vue ou entendu n'était que pure imagination. Ils s'étaient bien amusés ce jour là, et ils avaient même fêter la réussite de leur plan. Rubis soupira et caressa de sa main gauche le visage endormis et tiraillé de fatigue de son homme. Ils en étaient là, tous les deux ensembles, dans ce lit aussi nu qu'au jour de leur naissance. Ils s'aimaient et c'est tout ce qui importait. Elle baisa tendrement la joue de son homme et se colla à lui, heureuse qu'ils puisse enfin vivre dans le calme. Elle n'allait pas le lâcher de si tôt.

Et tant pis pour les grognasses qui tenteraient de lui arracher Erwin ! Elle savait son homme fidèle et elle était pareil ! Elle lui avait promis de l'attendre à chaque fois qu'il partirait en expédition. Elle lui avait promis qu'elle le soutiendrait dans tout ce qu'il entreprendrait. Elle lui avait promis qu'un jour ils vivraient ensemble. Elle lui avait promis qu'un jour ils se marieraient. Elle lui avait promis qu'un jour ils fonderaient une famille ensemble. Elle s'était promis à elle même de tenir toutes les promesses qu'elle lui avait faites, et rien ni personne ne pourrait l'en empêcher tant qu'Erwin serrait à ses côtés. Non rien.

Elle se blottit contre le torse chaud de son amant, laissant les battements de son cœur la bercer. Elle ferma les yeux, et s'endormit. Cette nuit fût la plus belle d'entre toutes, car cette nuit fût la première où leur passions se mélangèrent, prouvant à l'un comme à l'autre que leurs sentiments étaient réels. Elle ne lui voulait que du bien, il ne voulait que la rendre heureuse. C'est deux âmes sœurs que pourtant rien unissaient avant, c'étaient enfin trouver, et rien ne pourrait empêcher leur amour de grandir. Non rien...


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