Hey heyyy !

J'ai été beaucoup prise par mon année en tant qu'étudiante, j'ai donc arrêté d'écrire pour un moment. Mais je suis de retour =) J'avais déjà fini ce Drabble depuis un long moment, mais jamais eu l'occasion de le poster. Ceci est bien le premier sous le regard de Kagami, j'espère que vous aimerez toujours autant =) Ma fréquence de publication sera désordonnée étant donné que je pars bientôt pour l'événement annuel de la Japan Expo, je tente de préparer mon départ et mes cosplay aussi vite que possible ! Bien entendu ceci n'est pas la seule raison de mon ralentissement ! J'écris en ce moment-même deux nouvelles fictions qui me tenaient à cœur dans leur élaboration, pas de FanFiction (j'aurais aimé, mais j'aime baver sur mes OC's XD, alors il faudra être patient pour la suite de cette histoire avec nos trois compères XD De toute façon Nessia-chan me pousse de temps en temps à écrire ! Surtout allez lire ses fictions elles sont extra ! (Surtout Face-à-face sur la glace 3 )

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29 octobre : « Un moment à soi... »

La salle se remplit lentement de la résonance de la musique, elle se met à faire écho, à se synchroniser avec la musique qui détonne. Un air de guitare électrique qui se mélange au style oldschool de la musique, de la batterie. Les mains qui se frappent entre elles, résonnent dans la pièce, dans le petit studio. Une ambiance américaine naît de cette fusion des genres. C'est dans cette atmosphère qu'une voix s'élève. Un anglais parfait, un accent américain et typique qui donne une ambiance festive et assez garage band. Ce n'est peut-être pas le cas, ce n'est peut-être pas le lieu et encore moins le pays pour ça, mais c'est néanmoins la sensation qui se dégage de cette pièce. La disparition du matériel n'a pas empêché cet homme de jouer, de chanter, et surtout de rire et sourire. Ses mains sur la guitare, les doigts qui pincent les cordes, les faisant onduler, n'est qu'une chose qui en dégage une meilleure, une époustouflante émotion qui envahit les musiciens. La batterie qui frappe avec rythme et aisance, le piano qui accompagne par moment, tout cela pour la joie de pouvoir exercer leur talent. Un sourire ici et là, un blondinet qui n'hésite pas à s'éclater, un bleuté qui observe les choses, d'autres qui n'hésitent pas à rire et à taquiner, c'est de cette ambiance qu'il est question. Qui pourrait imaginer que ce même groupe aurait fait un sport aussi épuisant que le basket ? Qui pouvait tout simplement croire que ce bleuté aurait pu jouer, ou encore que ce blond touche à une seule balle. C'est bien une illusion qui démontre que tout est possible. Une force de caractère qui est si présente qu'elle dévoile au monde que toutes les possibilités sont plausibles et sans obstacles.

« Forgive me,

For my history,
Oh open your heart wide ... »

Des vers qui sont empreint d'une grande signification, cette voix grave, mais légère, n'est qu'une voix angélique dans un corps de brute. C'est ainsi qu'il est, un ours au cœur tendre, magnifique comparaison pour un tigre, pour une brute comme lui qui a du mal à s'excuser ou tout simplement à employer les formules de politesse dans cette langue natale qu'il ne réapprend que depuis quelques années. La guitare cesse et il observe le reste du monde avant de sourire, s'arrêtant définitivement pour se permettre une pause, mais aussi pour se retrouver quelques années en arrière. Malgré la franchise de certaines personnes.

« Tu ne t'inquiètes pas trop pour le matériel volé, Kagami-kun ?

- …. Réveille pas les douleurs !, s'étrangla la bête rouge.

- Il a raison, c'est assez embêtant pour la suite de votre carrière, non ?, demanda l'homme à lunette qui semblait froncer des sourcils.

- Si, c'est chiant, mais on y peut rien, c'est un peu ma faute, j'ai oublié de sortir les instruments...

- C'est aussi la responsabilité de Aomine-kun, après c'est vrai, c'est aussi ta faute, après tout.

- Urg... Kuroko c'était blessant, mais j'aimerais bien rappeler que c'est pas moi qui est oublié Blondie à la station-service., ragea le rouge, plaisantant ensuite... Plaisanterie que le concerné entendit.

- Vous êtes méchants ! Kurokocchi l'a pas fait exprès !, chouina le blond.

- …

- … »

Tous savaient la vérité, Kuroko l'avait délibérément oublié après avoir prévenu qu'il n'attendrait pas plus de trois minutes, alors que Kise se faisait harceler par les caissières qui ne voulaient pas le lâcher sans avoir son numéro de téléphone, après tout, il avait encore du succès, même après le lycée. C'était une des raisons qui avait amené Kuroko à l'abandonner à son triste sort et aussi pour d'autre raison qui passait prioritairement devant l'appel à l'aide de ce blond. Une raison d'une importance presque vitale, alors pourquoi s'énerver devant cette tête blonde ? Des rires fusèrent, des tapes dans le dos, mais aussi des excuses. C'était vraiment parfait comme moment, pour une fois il n'y avait pas de tension et surtout pas celle du Basket qui semblait être des plus affligeantes à l'époque. Guitare sur ses cuisses, Kagami s'appuya de ses coudes dessus, totalement en paix et surtout bien. Beaucoup avait douté quand ils avaient appris que Kagami allait être en colocation avec Aomine, cela risquait d'être explosif, mais le simple fait que le facteur humain Teppei soit rajouté calma la tension qui était palpable. Une bonne surprise pour tous : voir deux monstres ensemble, il leur fallait bien quelqu'un comme Kiyoshi pour détendre l'atmosphère et c'est ce qui c'était passé.

« T'es dans la lune mon gars., déclara Hyûga qui s'était assis près de lui.

- Je suis nostalgique, jouer avec vous me manque.

- Ça nous manque aussi. Ou pas... ne plus subir l'entraînement de la mort c'est aussi bien. »

Ils riaient avant de déglutir. Hyûga n'avait jamais eu de chance, sa copine finissait toujours par savoir ce qu'il avait dit derrière son dos, il prierait donc une nouvelle fois ce soir pour qu'elle n'en sache pas un mot.

Dans un geste souple, Taiga se leva pour aller à la baie vitré de ce petit studio, observant calmement la ville. Ils avaient tous grandit. Personne n'avait gardé la volonté de continuer dans le basket, tous avaient dérivé dans ce qui leur plaisait le plus. La musique était maintenant son futur, il aurait pu aller dans autre chose comme les sapeurs pompiers, mais non, il avait toujours voulu s'éclater sur une scène. C'était d'un naturel évident, il n'était pas fait pour une vie calme et monotone, il lui fallait du rebondissement, et c'était ça qu'il avait cherché, qu'il avait trouvé.


La soirée était entamée, il faisait bien sombre, il n'y avait rien à faire à par traîner dans les rues ou les bars. Du moins c'est ce qu'il aurait pensé s'il ne s'était pas aventuré non loin d'un ancien terrain de basket. Le bruit du ballon dans l'arceau, les crissements des chaussures sur le sol, les hurlements, les dribbles. Ça lui manquait trop. Mains dans les poches, il s'était arrêté devant le terrain, observant des jeunes lycéens qui jouaient à en perdre haleine leurs passes étaient plutôt bonnes, leurs détentes aussi, mais toujours autant de difficulté pour marquer un panier. Il en fermait les yeux de désespoir. C'était comme si, il voulait s'impliquer, leur montrer, revenir quelques années en arrière et combattre à nouveau la GM au risque de revivre les défaites et victoires, il le désirait mais c'était impossible.

« Hep ! Laissez-moi jouer avec vous, j'vais vous montrer quelques mouvements. »

Il en resta choqué, il n'arrivait pas à comprendre comment il avait pu interpeller ces jeunes, comment il avait pu marcher sans s'en rendre compte vers le grillage, ni comment il avait pu leur parler. C'était surprenant pour lui, incroyable et surtout incompréhensible. Les jeunes l'observaient comme si c'était un arrogant personnage. Aaah, il avait oublié qu'il ressemblait encore à un gros dur à cuir, qu'il n'était pas très présentable et surtout qu'il n'avait gardé de ses années de basket que la carrure. C'était encore à se demander s'il avait toujours la même puissance dans ses jambes, toujours la même vivacité. C'était la grande question de ce quart d'heure américain. Bonne blague. Les adolescents l'observaient toujours alors qu'il apparut devant l'un d'entre eux pour voler sa balle et le contourner en tournant sur lui-même, lançant la balle qui entra dans le panier. C'était une véritable joie. Il pouvait imaginer qu'il était dans le même état que lorsqu'il avait vu le Grand Canyon pour la première fois de sa vie : le vent contre son dos, ses mèches qui volent suivant l'intensité du souffle et surtout cette sensation dans son bas-ventre de petits papillons qui lui exprimaient avec évidence sa grande joie, son excitation et mon dieu l'adrénaline qui déferlait dans ses veines c'était intenable. C'était trop grand pour qu'il puisse ignorer cet appel. C'est en reprenant conscience de ce qui l'entourait, il reprenait pied sur terre, il observait avec intensité les trois gamins qui s'étaient rapprochés curieux et légèrement admiratif. Il leur sourit, se frottant la nuque avec force, grandement gêné par ce qu'il avait montré et surtout par son manque évident de présence. Le tigre se reprit et entama les hostilités pour leur apprendre quelques feintes, il était heureux, son sourire était la preuve qu'il était si joyeux à cet instant même que rien ne pourrait briser ce moment. Malgré l'heure, il était encore plein d'énergie, mais le match amical se termina sous les coups de vingt et une heure.

Il était devant la porte de l'appartement, mais l'envie de rentrer n'était pas là, il était comme nerveux. Pourquoi était-il préoccupé par un tel sentiment ? Avait-il fait quelque chose de mal ? Est-ce qu'il se sentait mal pour le vol du van de son colocataire ? Avait-il tout simplement autre chose qui lui préoccupait l'esprit ? Oui. Cette chose était très importante. Il n'arriverait pas à le regarder en face tant qu'il n'aurait pas régler ce problème. Il grimaça et tapa son talon sur le sol. Il avait oublié d'acheter un cadeau pour Monsieur Narcissique. Non, il n'avait pas oublié son anniversaire, mais le simple fait de lui offrir un présent avait été exclu de son cerveau. Déjà que ce type n'était pas un cadeau tous les jours, il se voyait mal lui en offrir un. Offrir, c'était trop gênant, trop agaçant et pourtant ça le bouffait de l'intérieur. Il préférait tellement ne pas y être présent, disparaître ce jour-là, mais c'était impossible. Dans tous les cas, il n'y avait qu'une solution : prendre le taureau par les cornes et combattre. C'était déjà assez ennuyant, rien que d'y penser à ce futur combat. C'est alors en grand garçon qu'il était, il flippait un peu, mais bon, qu'il entra, se demandant comment il allait régler le problème.

« Je suis rentré... »

Le silence, c'était si silencieux qu'il aurait pu entendre une mouche voler. Ce matin, Kiyoshi n'était pas rentré, tout comme hier soir, il n'avait pas donné un signe de vie, il devait sûrement cuver chez Hyûga, il aurait dû demander, mais ce n'était pas comme si ça le dérangeait ou l'inquiétait. C'était un animal sauvage, au même titre que lui et cet idiot de bleuet qui n'hésitait pas à se servir de lui pour une quelconque tâche. Il enleva ses chaussures devant la marche de l'entrée intérieure et se dirigea vers le salon, observant les alentours comme si quelque chose clochait, ce qui n'était pas faux, mais ni vrai non plus, car à peine il eut le temps de constater que la télévision était allumée qu'une masse lourde et définitivement trop lourde se heurta à son dos.

« T'étais où ? Pourquoi t'as pas prévenu ? Il est où l'autre abruti ? Et la bouffe, tu la fais quand ?... »

Et les questions roulaient, dévalaient la pente et le sourire s'agrandit comme si cette routine ne pouvait jamais l'ennuyer. Non, il ne pourrait jamais s'ennuyer de Aomine, cette grande bringue qui n'avait pas de cerveau pour trois sous. Avec cette entrée en scène, il en zappa même l'oublie du cadeau du concerné. Il en oublia la disparition de leur chaperon et la perte du van, mais c'était un mal pour un bien. Les câlins étaient là, les engueulades aussi et les réconciliations. Il n'était pas aussi difficile à vivre que n'importe quel autre humain, il fallait juste s'adapter au mode de vie de cette panthère taciturne. C'était aussi simple que ça. L'adaptation était la clé dans toute cette affaire. C'est en caressant les cheveux de ce chaton bleu, logé contre lui devant la télé, qu'il le comprit clairement. Une simple formalité : s'adapter. Ce visage endormi, ces traits détendus, c'était comme un rêve. Il ne pensais pas que cette ligne du lion pouvant facilement disparaître quand ce félidé dormait.

« Aah... Si seulement tu pouvais rester comme ça... »

Un bruit le fit se crisper, le chaton bougeait, mais rapidement il agrippa son haut pour se serrer à lui. Un sourire tendre se dessina sur le bord des lèvres du tigre. Seul quelques mots filtrèrent entre ses lèvres : « … pour toujours... »