C'est au moment où l'on pense que c'est fini que la fatalité revient à la charge...


L'ambiance était lourde. Tout le monde était enfermé à l'intérieur de la maison. La chaleur étouffante de la Réunion était en train de s'évaporer à cause d'un orage qui grondait dans le ciel, crachant des éclairs d'une puissance phénoménal. La porte et toutes les autres entrées étaient barricadés, impossible d'entrer et de sortir. Le groupe s'était réfugié au grenier, l'endroit le plus haut possible où même le chaos était présent. Entre sanglots et respirations tremblantes, la tension était à son paroxysme. Seul Bob était en retrait, sa copine, Siana, était blottit contre lui. Il n'en revenait pas de ce qui lui arrivait. Il pensait que tout était fini, qu'en fuyant la France, il échapperait à tout ça. Mais non, ça avait recommencé. En bas, des zombies étaient en train d'essayer de forcer les portes.

La journée avait commencé normalement pourtant : il faisait beau, il n'y avait aucun problème à l'horizon. Puis tout à coup, un orage était arrivé subitement, comme pour annoncer le début de l'apocalypse. Une sirène avait résonné dans toute l'île, mais ce n'était pas pour une tempête. Toutes les chaînes de télévision avait interrompu leurs programmes pour annoncer l'inconcevable : des zombies étaient arrivé sur la Réunion. Des immigrés qui avait échappé à la douane, selon certains, et qui couvait le virus sans s'en rendre compte, était soudainement devenu fou de rage et avait infecté plusieurs personnes. Il n'avait même pas eut le temps de comprendre que des infectés se dirigeaient déjà sur eux. Et les voilà, de nouveau en train de fuir. Mathieu, Links Antoine, Seb et Fanta était en train de chercher une solution mais tout semblait perdu d'avance : le grenier était vide, il n'y avait pas d'armes, rien à manger, et aucune autre issu. Sorina priait pour que les zombies n'arrivent pas à passer les barrages et Wifi sautillait partout, stressé par la situation actuelle. Nyo, de son côté, enrageait intérieurement : ils avaient passé le pire, surtout Mathieu et Antoine, il ne pouvait pas échouer ici. Il ne devait pas. On avait pas le droit de le faire mourir dans un endroit pareil. Soudain, un bruit de verre explosé se fit entendre. Tous se turent : ils avaient réussit à entendre.

- Non, non, non, non, non, pas ça, pitié... chuchota Shun à elle-même.

- Plus un bruit! murmura Links.

Ils se figèrent tous. Mathieu rattrapa Wifi et le força à s'immobiliser en le plaquant contre lui. Il y eut un long silence, il n'y avait plus aucun bruit, juste les éclairs qui claquaient. Soudain, il y eut un hurlement puis quelqu'un frappa violemment la trappe du grenier : ils étaient là. Les vidéastes reculèrent jusqu'au fond de la pièce. Il fallait trouver une solution et vite : faire un trou dans la toiture? Mauvaise idée : si c'était pas les zombies qui allaient les tuer, ça serait la foudre. Faire un trou dans le sol? Non, ça ne serait qu'un passage de plus pour les infectés, et qui sait combien ils étaient. Les affronter? Encore pire : en supposant que le virus est désormais contagieux, il valait mieux ne même pas y songer. Ils allaient y passer, c'était certains.

- Bob, je t'en supplie, trouve une solution : je veux pas mourir comme ça! pleura Siana.

Bob ne sut quoi répondre : personne ne savait ce qu'il fallait faire. Soudain, Nyo se leva et se mit face à la trappe.

- Qu'est-ce que tu fais?! s'exclama Antoine.

- Je vais les retenir : s'ils s'acharnent, vous aurez le temps de fuir.

- Ne soit pas idiot, ils t'auront à peine toucher qu'ils se jetteront direct sur nous! Reviens ici!

- Mais je ne veux pas que vous creviez!

- Mais rend-toi à l'évidence : on va TOUS crever! hurla Fred. Ça sert à rien de s'acharner, on est foutu!

- Fred, dis pas ça... murmura Sorina en larmes.

- Désolé chérie. On ne peut plus rien à faire... conclut-il, les yeux en larmes.

Personne ne répondit, il avait raison de toute manière. Soudain, un bras traversa la trappe. Nyo recula vers les autres tandis que la porte s'ouvrit davantage. Nos amis se regardèrent, collés les uns aux autres, comme pour se dire adieu une dernière fois. Puis la trappe s'ouvrit. Ils fermèrent tous les yeux, d'autres hurlaient, Mathieu, quand à lui, serra son chat fort contre lui.

Il y eut des rugissements.

Des bruits de pas.

Puis un silence.

Bob redressa la tête et fut abasourdi : François Theurel, connu sous le nom de Fossoyeur de Film et Quentin Hébert, dis Monsieur 3D, étaient face à eux, accompagné de zombies et d'une équipe de télévision.

- Surprise! C'était une caméra caché! s'exclama Quentin.

- Poisson d'avril, bande de petites salopes! renchérit François.

FIN


Je m'excuse pour les personnes qui ont été vexé, c'était trop tentant de rajouter un petit poisson d'avril.
Vue que certains avait été déçu par la fin, je voulais "m'excuser" avec cette petite touche d'humour noir, j'espère ne pas vous avoir énervé d'avantage.

Je peux comprendre que certains soit déçu par la façon dont se termine cette fanfiction : non pas que je n'avais pas d'idée mais je préférais une fin mystérieuse, ouverte à l'imagination du spectateur plutôt que la fin où une explication générale est donné et peut être démonté en trois secondes par un monsieur je-sais-tout spécialisé en neurologie. De toute façon, quel serait l'intérêt de mettre des réponses dans une fanfiction type "horreur" alors que le principe de la peur, ici, réside avant tout sur le mystère? Non pas que je vous prend pour des cons, c'est même tout le contraire et vous êtes en droit de ne pas être d'accords avec moi, mais je pensais que cette fin serait plus intéressante, du fait qu'elle invite au débat non seulement sur les dérives politiques mais aussi sur les limites de l'hommes. Libre donc à vous de débattre dans les commentaires et de me dire comment va finir la France, pourquoi il y a une colonne en cristal, d'où vient le virus, etc. Je trouve ça plus intéressant ce genre de conclusion plutôt que de vous imposez une fin et vous dire "voilà, c'est comme ça, point."

En tout les cas, j'espère que ce petit bonus vous aura plus, je vous souhaite à tous un joyeux première avril!
(mais évitez ce genre de blagues s'il vous plait, c'est pas drôle)