Bonjour à tous ! Me revoilà avec une nouvelle fic qui, je l'espère, vous plaira. Je ne sais pas trop si je serais régulière mais je vais tenter ! :D

Mathieu Sommet, Antoine Daniel, LinksTheSun, Kriss et Nyo ne m'appartiennent pas. Je sais les 4 ne sont pas encore là mais dans le prochain chapitre, ils seront présents !

Voilà voilà, à bientôt !

En 2025, la Terre avait complètement changée depuis longtemps. Elle fut ravagée par les guerres qui la mutilaient, et une grande partie de l'humanité avait été décimée. Cependant, les survivants, se promettant de ne jamais revivre telle catastrophe, reconstruirent avec ce qu'ils purent. Tous rassemblèrent leur force et leur espoir afin de revivre en paix. Ils ne voulaient en aucun cas être encore dirigés par des politiciens véreux, ils décidèrent que personne ne serait le chef. Une bonne intention à la base mais malheureusement, ça ne pouvait pas marcher. A contre cœur, ils décidèrent de procéder à un vote.

Les « chefs » choisis, il fallait déterminer les terres de chacun. Le plus matures des chefs, Christopher, eût la plus grande partie, le Nord. Pour vous, cela aurait été de l'Espagne au début de la Russie. Le deuxième, Jonathan, eut le Sud. L'Afrique. La dernière, Esmée, reçue enfin, du début de la Russie jusqu'au Japon. Ils n'avaient plus accès aux autres pays au-delà des mers, vu que les bateaux suffisamment grands et puissants pour traverser les océans avaient coulés. Au fur et à mesure du temps, les Chefs devinrent des Rois. Chacun avait renommé ses terres. Christopher renomma le Nord en Evalone, Jonathan remplaça le Sud par Calide et enfin Esmée choisit Tadafe. Certains refusaient de faire parti d'un de ses royaumes, et tentèrent leur chance ailleurs. La joie de vivre revint, les habitants redevenaient heureux, le souvenir de la guerre commençant à s'estomper.

Malheureusement, Christopher fut empoisonner par on ne sait qui. Jonathan voulut contrôler Evalone mais Esmée protestait, disant que c'était lui qui avait tué Christopher pour parvenir à ses fins. Une nouvelle guerre pointait le bout de son nez, pour le plus grand désespoir des villageois, se rappelant la promesse, désormais bafouée, de ne jamais plus faire de guerre. Les armées allaient partir se battre quand des hommes arrivèrent, promettant la paix. Les guerriers ne réfléchissèrent pas plus que ça, leur unique souhait était de ne pas se battre. Ces hommes, appelés Storm, furent élus à l'unanimité pour le trône d'Evalone. Ils russisèrent à remonter Evalone, devenant le plus puissant des royaumes en peu de temps. Puis ça a commencé à se dégrader. Ils obligèrent, petit à petit, à croire a leur dieu, Ara. Rien de bien méchant au début. Prier, avoir une petite statuette le représentant… Jusqu'au jour où ils décrétèrent que 5 garçons de 18 ans allaient devoir accomplir une quête d'Ara et que s'ils échouaient, ils seraient sacrifiés. Evidemment, tout le monde protesta, mais c'était trop tard.

Les Storm avaient beaucoup trop de puissance, ils possédaient des dragons et toutes sortes de choses qui n'auraient jamais dû voir le jour. Les émeutes continuèrent, fâchant grandement les Storm. Et il ne fallait surtout pas énerver les Storm. Tous ceux qui participaient aux émeutes furent tués. Ce eut l'effet de refroidir la population, qui avait peur. Le premier « choix » fut le mois d'après. Ara demanda de lui rapporter de la tête du Drid, un gigantesque oiseau terrassant toute forme de vie au larges des côtes de Calide. Lors du combat avec le bête, 3 perdirent la vie, les 2 survivants rentrèrent à Evalone, tentant d'expliquer que jamais ils n'auraient réussi à gagner contre cette bête. Peu importe l'excuse, ils avaient échoués. Ils furent sacrifiés le lendemain matin. Et chaque année, 5 garçons étaient choisis.

2031

Mathieu Sommet, fils de fermier, vivait bien. Sa famille n'était pas riche mais ils parvenaient à vivre convenablement. Il était en train d'aider son père quand une garde royale arriva.

« -Nous cherchons Mathieu Sommet, l'auriez vous vu ?

-C'est moi. Dit-il en s'approchant un peu.

-Enchanté. Vous avez été choisi par notre grand Dieu Ara pour accomplir une quête. Nous devons vous accompagner à la Capitale, pour que vous puissiez accomplir votre destin. Allez préparer vos affaires, nous partons dans 10 minutes. »

Mathieu hocha la tête et courra dans sa chambre. Il n'avait pas peur d'Ara. Il préférait mourir dans un combat que pour cette ordure. Il prit quelques vêtements et une photo de ses parents et lui. Ca ne servait à rien d'en prendre plus. Il entendit sa mère supplier de ne pas lui prendre son fils unique, leur hurlant de prendre sa maison, ses affaires, tout mais pas son fils. Sauf que la garde royale n'en avait que faire. Ils devaient emmener le nominé point barre. Refoulant les quelques sanglots qui lui montait dans la gorge, Mathieu descendit.

« -Vous êtes prêt à partir Mr Sommet ?

-Oui. »

Il embrassa son père et sa mère, qui refusait de le lâcher.

« -Maman, je dois partir…

-Mon bébé… Ils n'ont pas le droit de t'enlever à moi !

-Je sais mais c'est comme ça. Laisse-moi partir avant qu'ils ne te fassent du mal.

-Je n'ai pas peur d'eux.

-Moi j'ai peur pour toi. Je t'aime maman.

-Je t'aime chéri… »

Il regarda sa mère, pour la dernière fois peut-être. Des cheveux roux, de grands yeux verts couverts de larmes translucides. Même triste, sa mère paraissait magnifique. Il serra la main de son père et constata a quel point il se ressemblait. Pas qu'il ne l'avait pas remarqué avant, mais là c'était flagrant. Même yeux, même cheveux, même lueur espiègle dans les yeux… Seule la taille les différenciaient. 1m85 contre 1m60. Alors qu'il allait lâcher sa main, son père le prit dans ses bras. Chose qu'il n'avait pas fait depuis ses 8 ans.

« -Reviens nous en vie fils.

-Promis papa… »

Ils se lâchèrent et s'en alla sans un regard en arrière. Dans l'allée principale, tous les habitants le regardait avec cet air désolé. Mais il y avait du soulagement, ça se lisait dans leur yeux. Ils étaient soulagés, ce n'était pas leur fils qui avait été choisi. Mathieu restait calme et posé. Il ne devait pas craquer, sinon toutes chances de s'en sortir étaient anéanties. Il sortit de la ville, laissant derrière lui tout ce qu'il n'avait jamais connu.