Bonjour tout le monde! Non vous ne rêvez pas, mes chapitres se font de plus en plus proches les uns des autres! Je n'ai mis que trois mois à vous pondre celui là! C'est long quand même mais y'a du progrès non? ^^

Du coup nous voilà partis pour le chapitre 8! Plus que cinq après ça et on aura enfin la fin! Quand je pense que la fois où j'ai écrit ce scénario tordu, c'était y'a deux ans... Bon sang ça passe vite! Oo M'enfin, vous êtes pas venu(e)s là pour m'écouter déblatérer ^^ Donc sur ce, je vous laisse lire la suite de cette histoire et je vous souhaite une bonne lecture!


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Chapitre 8: Disaster

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Bande son:

(1) Hide and Seek - The Evil Within OST

(2) Main Menu - Outlast Official Sountrack

(3) Ghost ; Cry of fear trailer OST - Andreas Rönnberg

Mix Cry of fear - Outlast par LostGreenie, YouTube (*)

(5) Cold Corridors - The Evil Within OST

(6) Finding Key - Outlast Official Sountrack

(7) ImSick – Cry of Fear OST

(8) The Office - Arkadiusz Reikowski ft. Penelopa Wilmann-Szynalik (Layers of Fear OST)

(9) Hunters - Petri Alanko (Alan Wake OST)

(10) Stealth Part4 - Outlast Official Sountrack

(11) Doflamingo's theme – One Piece OST

(12) Docks Battle – F.E.A.R OST

(*) (oui, c'est mon compte, et je me suis emmerdée à vous faire un mix juste parce que les deux ensembles collaient parfaitement à la scène XD Je vais passer pour une psychopathe sur youtube et vous allez me détester en l'écoutant mais tant pis ^^)

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(1)

La hache émoussée s'abattit à nouveau en un mouvement diagonal, le garçon au chapeau de paille se baissant juste à temps pour l'esquiver, avant d'asséner une droite magistrale dans la mâchoire de son adversaire. Vif comme l'éclair, il plaça plusieurs coups puissants, esquivant de manière assez acrobatique les quelques réponses de ce dernier, et Morgan alla enfin s'effondrer contre l'armoire du fond de la salle. Il chuta au sol en avant et le meuble colossal vacilla un instant, tombant finalement sur l'agresseur dans un grand fracas.

Le brun le fixa avec vigilance une petite minute, les poings toujours levés. Lorsqu'il vit que l'autre ne se relevait pas, il se précipita au côtés de son ami et le secoua doucement, l'appelant avec angoisse. N'obtenant aucune réponse, il lâcha un juron avant de réessayer avec plus de vigueur. Le vert lâcha un grognement et ouvrit lentement son seul oeil encore valide. Son regard se fixa aussitôt sur l'homme qui se tenait derrière Luffy, sa hache levée. Le brun ne l'avait pas entendu déplacer lentement l'armoire, trop préoccupé par son camarade. La lame descendit sur la tête coiffée d'un chapeau de paille.

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Nami s'écarta du chemin du professeur d'escrime, qui trancha avec force la porte de la bibliothèque, d'une technique de Iai élaborée: si les coupes classiques ne suffisaient pas, un puissant coup dégainé-rengainé fit parfaitement l'affaire, et des morceaux de battants furent projetés jusqu'au mur d'en face. Ils se précipitèrent dehors, vers la salle dans laquelle ils avaient entendu les bruits de combats.

Ils se retrouvèrent alors face à une pièce dont l'entrée était encore bordée de flammes, et dans laquelle un ancien professeur abattait avec colère son arme sur les deux élèves au sol. Le duo se tendit, prêt à intervenir, malgré le timing serré dont ils disposaient. Ils n'eurent cependant pas besoin de bouger, et furent assez surpris de voir Zoro se relever et infliger une profonde entaille au buste de leur agresseur, stoppant net ce dernier dans son élan. La hache s'arrêta à quelques centimètres du chapeau de paille, et le géant s'effondra à nouveau, enfin vaincu. Le film blanc qui recouvrait jusqu'alors ses yeux disparut, et le feu qui bloquait la sortie se dissipa mystérieusement, ne laissant plus que des murs calcinés et des tentures en lambeaux, ainsi qu'une odeur désagréable.

Le vert vacilla et Luffa le rattrapa avant qu'il ne touche le sol. Levant les yeux, il aperçut leurs deux coéquipiers qui s'avançaient à grands pas. Nami voulut passer l'autre bras de Zoro sur son épaule afin d'aider Luffy à le soutenir, mais le sabreur refusa l'aide d'un signe de tête et se redressa, faisant signe à Luffy qu'il allait bien et pouvait marcher tout seul. Mihawk haussa un sourcil face à la fierté de son élève et tous se dirigèrent vers la sortie d'un commun accord. Il était temps pour eux de rentrer.

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(2)

Sanji et Robin avançaient dans le tunnel, dans l'unique direction qui leur était offerte. L'étroit couloir s'assombrissait au fur et à mesure qu'ils avançaient et la lueur de leur torche de fortune offrait à leur vision des ombres macabres, dansant sur les murs. Ils avaient décidé de ne pas utiliser la caméra infrarouge pour le moment: cette option étant plutôt gourmande en batterie, mieux valait la garder en dernière option et l'utiliser le moins possible.

Malgré l'ambiance peu rassurante et quelque peu claustrophobe qui se dégageait de l'endroit, ils ne rencontrèrent pour le moment aucune hostilité sur leur chemin, et ce pour leur plus grand étonnement. Mais ils ne voyaient pas non plus d'indice leur permettant d'avancer sur leur enquête. Ainsi, le duo se déplaçait en silence, foulant le chemin recouvert de poussière grisâtre en observant avec attention leurs environs. Les murs à la surface irrégulières et recouverts de chaux étaient jaunis par le temps et le sol, dallé au début, était ensuite fait du même matériau que le reste des parois. Des tuyaux rouillés parcouraient le plafond tout juste assez haut pour qu'ils puissent se tenir debout sans avoir à se baisser. Sanji jetait de temps à autre des regards mal à l'aise sur les quelques toiles d'araignée disséminées ça et là, réprimant un frisson à l'idée qu'une de ces horreurs velues rode dans les parages. Il haïssait ces bestioles.

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(3)

Enfin à l'abris de leur QG, le groupe de Smoker put se relâcher et les quelques blessés furent accueillis par un Chopper frénétique. Le garçon les prit aussitôt en charge avec l'aide de Kaya tandis que le professeur rapportait les évènements auxquels ils avaient du faire face. En écoutant le récit de Smoker, l'apprenti médecin sentit les larmes lui monter aux yeux. Et si les autres se faisaient attaquer eux aussi? Et s'ils étaient blessés, ou pire? Il sentit l'angoisse le prendre, la crainte qu'il ne soit arrivé quelque chose à ses amis lui nouant la gorge et lui écrasant la poitrine. Ainsi, lorsqu'il eut terminé de soigner le dernier blessé, nouant un bandage autour du bras de Khoza, il alla s'assoir contre le mur du fond, pensif. Usopp remarqua bien qu'il était inquiet, et lui aussi l'était. Qui ne le serait pas après une telle histoire? Aussi, le métisse partit s'installer à coté du plus jeune, tentant de le réconforter par sa présence, la main de Kaya toujours dans la sienne.

Le groupe resta pensif un long moment, tous plus tendus que de coutume. C'est donc pourquoi beaucoup sursautèrent plus ou moins violemment lorsque Marco qui, plongé dans le coma, était resté jusqu'alors complètement atone et silencieux, se redressa en grognant. Tous le fixèrent un instant, le regardant se réveiller tant bien que mal en se tenant la tête. Se rendant compte qu'il était observé, il releva le regard vers ceux, ahuris, de la dizaine de personnes présentes dans la salle. Le mouvement déclencha une douleur sourde à l'arrière de son crâne et sa vision se troubla légèrement. Il laissa échapper une légère grimace.

- Ah la vache... Qu'est-ce qui s'est passé au juste? Et pourquoi on est tous ici, avec vous à me regarder comme si vous aviez un revenant sous le nez?

À ses mots, Ace se fendit d'un large sourire et sauta au cou de son ami, ce dernier de plus en plus perplexe. Après quelques minutes de réjouissances, le groupe finit enfin par expliquer les évènements que le blond avait pu manquer. Ce qui, au vu de la quantité d'informations à lui raconter, mit assez longtemps à se terminer. À la fin du ''topo'', comme disait Ace, Marco resta quelques secondes silencieux, tentant d'accepter la nouvelle situation.

La dernière chose dont il se souvenait avant de perdre connaissance pour ce qui était visiblement plusieurs semaines avait été de sortir de la bibliothèque, dans un institut normal, prêt à aller en cours et à continuer sa vie normale d'étudiant normal. Et là ils étaient tous réfugiés dans une double salle de classe avec une vie réorganisée pour faire face à un danger qui touchait du domaine du paranormal et une partie du groupe (parce qu'ils étaient bien plus nombreux que ça) était en train de cavaler séparément dans les couloirs alors qu'une force néfaste et toute sa clique d'apparition rodaient. Alors oui, ça faisait un peu beaucoup à avaler d'un coup. Mais face à la mine grave et aux traits tirés par l'angoisse et la fatigue de ses compagnons, il ne douta pas une seule seconde de la véracité de leurs propos.

Il prit une grande inspiration et soupira légèrement.

- Et donc comment ça se passe à partir de maintenant?

Il y eut un court silence, puis Vivi, restée silencieuse jusque là prit la parole.

- On attend qu'il reviennent, en espérant qu'ils aillent bien et qu'ils aient trouvé des indices. C'est beaucoup demander au vu de la situation, mais avec un peu de chance les choses pourront se dérouler comme prévu.

À côté d'elle, Khoza se retint d'ajouter ''pour une fois''. Il était vrai que les évènements ne se passaient jamais vraiment comme ils le souhaitaient, et ils étaient sans cesse forcés de réagir vite afin d'adapter leurs actions à ces derniers.

Le silence revint dans la pièce, mais si l'atmosphère était toujours tendue, le retour parmi eux de Marco avait réjouis tout le monde, et l'évènement, bien que peu significatif pour leur survie était parvenu à leur rendre le coeur un peu plus léger.

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Cela faisait plusieurs minutes que le groupe marchait en silence dans les couloirs de l'école. Luffy, qui fermait la marche, jetait de temps à autres des regards vers son ami aux cheveux verts afin de vérifier s'il allait bien. Il avait beau affirmer qu'il n'avait rien, la plaie suintante sur son oeil gauche et sa démarche quelque peu chancelante montraient bien le contraire. Mihawk, qui ouvrait la marche en avançant avec vigilance, était talonné de près par Nami. Cette dernière se retournait souvent, voulant s'assurer que les deux autres étaient toujours là, derrière eux. Elle ne voulait pas que le groupe se sépare à nouveau, et surtout que les deux personnes les plus mal en point de ce dernier se retrouvent seules à nouveau. Premièrement parce que cela serait à elle seule une mauvaise situation, mais aussi à cause de la vision que Zoro leur avait rapportée auparavant.

Au cours de leur trajet, ils ne firent face à aucun phénomène, et pas même les sons habituels virent résonner à leurs oreilles. Pas de vieux gramophone éraillé ou de soufflement rauque. Pas de cris de patients ou d'apparitions fugaces du passé. Ces évènements avaient finis par devenir habituels, presque même normaux, lors de leurs précédentes sorties. Aucune d'entre elles ne s'était déroulée dans un silence complet, et c'est pourtant ce dernier qui les accompagna durant tout leur chemin du retour au QG. L'absence complète de bruit extérieur était presque assourdissante, et ceux de leurs pas, étouffés par le tapis du couloir, résonnaient dans leurs oreilles, les mettant de plus en plus mal à l'aise. Quelque chose avait changé. Ils le sentaient tous. Ils ne savaient pas encore quoi, mais cela n'augurait rien de bon.

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(4)

Le silence pensif qui avait régné au QG jusqu'alors fut brisé par un immense fracas provenant du couloir, suivi de plusieurs bruits de chute, de course, d'objets brisées et autres. Un capharnaüm sans nom venait de se déclencher à l'extérieur de leur abris, et les bruits inhumains qu'ils avaient déjà pu entendre lors de précédentes attaques résonnèrent. Les cris se situaient juste en face de leur porte et plusieurs ''personnes'' passaient en courant devant cette dernière, décrivant des allers retours incessants.

Tous se figèrent et sept personnes se mirent lentement debout, avançant silencieusement vers le devant de la salle. Ainsi, Shanks, Smoker, Brook et Ace se postèrent en première ligne, sur leurs gardes, tandis que Khoza, Saga et Tashigi virent se camper derrière eux, en deuxième ligne. Les autres se tendirent, certains adoptant déjà des postures défensives, les autres se serrant plus fort contre le mur aux côtés de leurs camarades.

Les bruits se firent de plus en plus intenses, se rapprochant et se cantonnant de plus en plus à leur zone. Cela s'amplifia ainsi pendant plusieurs minutes. Puis, brusquement, un grand coup fut donné dans leur porte. Quelques uns sursautèrent. Rien ne changea réellement pendant les quelques minutes qui suivirent, donnant l'impression d'un coup accidentel qui ne portait pas de réelle intention de pénétrer dans la pièce. Puis une série de coups violents s'abattit à nouveau sur la porte. La clenche se mit à être secouée avec véhémence tandis que les professeurs décalaient rapidement le lourd bureau de devant le tableau contre l'entrée, avant de reprendre leurs positions.

Des rires de dément se firent entendre de l'autre côté tandis que les coups continuaient de pleuvoir sur le bois, accompagnés de grattements et de crissements d'ongles. Tous espéraient que cela finirait par s'arrêter et que les choses repartiraient, que la raison pour laquelle elles cherchaient à pénétrer était parce qu'elles savaient qu'ils étaient là. Enfin, leurs espoirs semblèrent s'avérer justes, puisque le silence revint, les sons diminuant progressivement avant de s'arrêter brutalement.

Deux longues minutes s'écoulèrent, pendant lesquelles personne ne bougea par précaution. Puis, encore un peu crispés, certains laissèrent échapper une respiration qu'ils avaient jusqu'alors inconsciemment retenue.

Leur répit fut cependant de courte durée. Un grand fracas résonna et le battant de la porte se brisa en deux, une grande fissure la scindant désormais dans le sens de la longueur. Usopp prit une brusque inspiration de surprise, Kaya plaqua une main sur sa propre bouche pour s'empêcher de crier et Chopper bondit sur le côté, heurtant légèrement Marco. Vivi et Margaret se hérissèrent en fixant la porte, les yeux écarquillés de frayeur. Hancock sursauta et se plaqua contre le mur. Un nouveau coup fut porté et une brèche se forma dans le bois, laissant passer une main aux ongles jaunes, suivie par un bras.

Cette dernière se retira et un visage déformé par la folie vint se coller à la fente, un large sourire aliéné et un regard dément leur faisant face.

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(5)

Après un long moment à marcher, Robin et Sanji avaient parcouru une telle longueur de tunnel qu'ils ne savaient plus exactement à quelle distance de l'institut ils se trouvaient. Ce qui était étrange sachant que ce dernier n'était pas censé être si long, puisque la sortie se situait dans le parc. Mais, enfin, ils avaient trouvé ce qu'ils cherchaient: un indice de taille. Un grand tableau se tenait devant eux, posé au sol, sa surface peinte couverte d'une fine pellicule de poussière.

Robin s'approcha et l'éclaira de sa torche. Le portrait qui se trouvait sur la toile était d'un réalisme saisissant, et les traits du visage qui leur faisait face avait quelque chose de perturbant. Comme si cette dernière les fixait de ses yeux perçants, son visage pâle encadré de longs cheveux noirs leur rappelant vaguement quelque chose. Sanji la rejoint, observant le tableau à ses côtés.

- C'est Sanako, non?

- On dirait bien.

- Alors quelqu'un d'autre l'a déjà vue auparavant et l'aurait peinte? Ou alors elle a existé à une autre époque.

- Il semblerait oui.

Face à la taille de leur nouvel élément d'enquête, ils ne pourraient de toute évidence pas remonter avec. Sanji sorti donc sa caméra et filma le tableau minutieusement, zoomant et dé-zoomant afin de s'assurer qu'il ne manquait aucun petit détail. Lorsqu'il eut terminé, il rangea l'appareil et se tourna vers son amie.

- Que dirais-tu de remonter voir les autres? Je ne sais pas quelle heure il est mais au vu du temps qu'on a mis à venir ici, il serait peut-être plus prudent de commencer à rentrer.

- Je suis entièrement d'accord.

Sur ces mots, le duo tourna les talons et revint sur ses pas. Les mêmes couloirs que pendant l'aller leurs semblant tout à coup beaucoup moins inertes. Il leur semblait qu'ils n'étaient pas seuls, et pourtant, seuls les murs délabrés de l'étroit chemin leurs faisaient face. Ils avancèrent ainsi sur quelques mètres, sur leurs gardes, avant qu'un violent tremblement ne se manifeste. Leur torche s'éteignit, et ils furent contraints de prendre appuis sur les parois du tunnel afin de conserver leur équilibre. Lorsque le sol redevint à nouveau immobile, Sanji plongea sa main dans son sac et tâtonna dans la grande poche arrière. Il sentait les divers objets qu'il y avait glissés.

Quelques papiers, son briquet, son paquet de cigarettes, du vide, encore du vide, à nouveau son briquet. L'obscurité les oppressait tous les deux et il ne savaient pas où ils se situaient l'un par rapport à l'autre. Les mains de Sanji cherchaient toujours fébrilement, effleurant le tissu. Mais où avait bien pu passer cette fichue caméra!? Enfin, ses doigts se refermèrent sur l'objet qu'il recherchait. Il le sortit du sac et l'alluma, passant le mode infrarouge afin de pouvoir se diriger dans la pénombre.

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(6)

Franky regarda son compagnon, qui fixait l'image les sourcils froncés. La femme que certains d'entre eux avaient vus en vision ressemblait étrangement à la directrice, et il était évident qu'il s'agissait bien de la même personne. Mais dans ce cas, pourquoi réapparaissait-elle ainsi et de manière aussi menaçante? Que s'était-il passé entre temps pour qu'elle devienne une source d'hostilité? Et ce dossier, était-il associé à sa fiche par pure coïncidence, où y avait-il une raison à cela?

L'ingénieur ramassa donc les documents et les mit à l'abris dans son sac. Law était resté silencieux pendant tout ce temps, son regard toujours porté sur le point où s'était trouvés les papiers quelques secondes plus tôt. Franky le secoua légèrement.

- Hé. Trafalgar, ça va?

- Hein? Euh. Ouais. Je me disais juste: on a une piste, ce serait bien de chercher les dossiers correspondant aux deux nom tu ne crois pas? On devrait retourner à la salle des archives maintenant qu'on sait quoi regarder.

- Pas faux. Tu te souviens de quelle pièce c'était?

- Au fond du couloir principal.

- Super. Alors allons-y.

Les deux hommes se dirigèrent donc vers la sortie de la pièce, mais au moment où Law s'apprêtait à la traverser, (7) le battant de la porte se referma brutalement sur lui, et il eut tout juste de le temps de reculer d'un pas, surpris. La lumière se fit de plus en plus tamisée, jusqu'au moment où ils se trouvèrent avec pratiquement aucun éclairage. Les formes autour d'eux se firent comme distordues, donnant l'impression de sortir de l'esprit d'un aliéné. Les dalles du sol prenaient des formes psychédéliques et inquiétantes, et tout se mit à tourner lentement. Leurs oreilles bourdonnaient et ils pouvaient entendre leur coeur battre contre leur poitrine.

Titubant, le chirurgien se dirigea vers la deuxième porte de la salle, celle qui permettait de la connecter à la pièce adjacente, et tenta de l'ouvrir. Mais il eut beau s'acharner sur cette dernière, elle ne bougea pas d'un millimètre. Il se retourna, le mouvement l'étourdissant d'autant plus, dans le but de demander à Franky s'il avait une idée pour se sortir de cette situation mais l'ancien charpentier avait disparu.

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(8)

Sanji et Robin poursuivaient leur chemin, seul le petit écran de la caméra leur permettant de se repérer désormais. Robin avait au départ tenté de tenir le briquet ouvert, mais la lueur était si faible qu'elle en devenait inutile, et ils avaient préféré ne pas gaspiller le liquide qui lui permettait de fonctionner. Ils marchaient côte à côte, fixant le rectangle pixelisé avec angoisse. Tout autour d'eux était sombre et ils n'avaient pas d'autre moyen d'éclairage. S'ils se retrouvaient séparés, la situation serait désespérée.

Ils marchaient lentement, voulant s'assurer que tout autour d'eux ne risquait pas de se transformer en danger imminent. Après tout, avec ce qui se produisait dans le manoir, ils pouvaient désormais s'attendre à tout. Les bruits habituels résonnèrent à leurs oreilles: sons distordus, légers coups dans les murs, murmures incompréhensibles de courants d'air, et à certains moments, pleurs.

L'atmosphère se fit plus tendue encore, et les deux amis sentirent qu'ils n'étaient pas en sécurité, sans pour autant savoir d'où venait le danger et d'où il frapperait. Le couloir exigu renforçait leur sentiment de malaise, y ajoutant une sensation de claustrophobie. L'image tremblotante de la caméra leur piquait les yeux dans l'obscurité. Leurs respirations s'accélérèrent quelque peu, et ils durent se faire violence pour qu'il n'en soit pas de même pour leurs pas.

Quand ils arrivèrent vers la moitié du tunnel, ils aperçurent une silhouette assise au sol et leur tournant le dos, de faibles sanglots étranglés semblant provenir de sa personne. Figé, le duo s'arrêta et fixa un instant la nouvelle venue aux les longs cheveux noirs. Ils n'avaient pas besoin de la voir de face pour savoir de qui il s'agissait. Ils étaient parfaitement conscients du danger qu'elle représentait malgré sa posture, et ainsi, ils n'osèrent pas esquisser le moindre geste. Peut-être finirait-elle par disparaître s'ils attendaient assez longtemps?

Mais leurs espoirs semblèrent se révéler être vains lorsque la femme s'arrêta brusquement de gémir et se tendit. Enfin, elle se tourna lentement vers eux et les fixa avant d'ouvrir la bouche afin d'en laisser sortir un cri effroyable, mêlant tristesse, colère et violence. Elle se leva et se dirigea vers eux, flottant dans les airs lentement puis accélérant pour enfin se jeter sur eux. Ils reculèrent, les bras ou une jambe respectivement levés en défense, mais cela fut inutile: au moment où la femme arriva sur eux, elle disparut, se dissolvant en une brume sombre.

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(9)

Lorsque Law regarda autour de lui, la pièce avait changé, les murs étaient à nouveau neufs, plus rien n'était délabré et tout se trouvait en ordre, comme s'il était revenu un siècle en arrière. Sentant une présence peu accueillante, il recula contre un mur, sa main se resserrant sur la poignée de son sabre. Un rire sombre et lent retentit, et Law reconnut aussitôt la voix de l'ordure qui l'avait auparavant chaperonné.

- Qu'est-ce que tu fiches ici? … Doflamingo!

- Je vous ai suivis. Cela te pose-t-il un problème, Law?

- Pourquoi?

- Tu m'as déçu. N'oublies pas que c'est grâce à moi que tu es dans cet établissement.

- C'est sûr que ces derniers jours j'en ai été ravi...

- Tu aurais pu faire tellement plus. Collaborer avec moi. Devenir mon associé. Mais à la place tu as préféré t'allier avec cette bande de gamins agaçants.

- Collaborer? Qu'est-ce que tu veux dire?

- Qui sait. Peut-être qu'à force de fouiner partout comme vous le faites, vous finirez par trouver. Cela dit, tes amis ne sont pas non plus en très bonne posture... Il semblerait que la force qui vous attaque ait été mise au courant de votre petite planque, par comment dire... une tierce personne.

Le sourire cruel de l'ancien professeur ne laissait que très bien deviner qui était cette dernière, et Law serra les dents, le dégout emplissant son être. Il referma sa prise sur son sabre et dégaina, se lançant sur celui qui, à présent, était de toute évidence venu dans l'établissement dans un autre but que celui d'enseigner.

Les deux hommes échangèrent attaques et parades, le plus vieux ayant de manière assez notoire le dessus. Law commençait à sentir son souffle se raccourcir, et ses muscles le bruler sous l'effort qu'il devait maintenir pour lutter contre son adversaire. La lame du sabre du chirurgien et celle du couteau long de Doflamingo s'entrechoquaient violemment lorsque ce dernier perçut une ouverture. L'acier fendit l'air et le katana vola avant de tomber au sol dans un bruit métallique. Le faux professeur planta alors sa lame dans le bras du brun et tira, ouvrant une longue et profonde entaille.

Law laissa échapper un cri de douleur et recula, sous le rire sadique de son adversaire. À sa grande surprise, ce dernier sortit un semi-automatique de haut calibre et le pointa sur sa tête. Il eut juste le temps de se baisser, roulant ensuite sur le sol afin de se mettre à couvert derrière le bureau. Il resta ainsi immobile, réfléchissant aux maigres options qui s'offraient à lui en écoutant les pas se rapprocher lentement de sa position.

Tournant légèrement la tête, il s'aperçut que l'une des portes n'était plus complètement fermée. C'était surement par cette dernière que l'autre était entré. À côté de Law se trouvait un long morceau de rideau. Son sabre, lui, se trouvait entre lui et la sortie. Ça ferait l'affaire. Ce n'était pas le plan idéal, mais c'était le mieux qu'il puisse trouver.

Doflamingo était de plus en plus près. Law s'empara du tissu et le déploya discrètement. Il n'avait plus qu'à attendre le bon moment.

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Franky observa les alentours, interloqué. Il ne savait pas comment il avait pu atterrir en ces lieux. Quelques secondes à peine auparavant, il s'était trouvé dans une pièce en train de parler d'aller à la réserve avec Law, puis il y avait eu ce flash blanc bizarre et il avait ressentit une drôle de sensation, très brève, comme s'il chutait bien qu'en gardant les pieds au sol.

À présent, il se trouvait dans une drôle de pièce remplie de fioles - surement de vieux traitements - et de bocaux. Ces derniers contenaient beaucoup de choses fort peu ragoutantes et plutôt glauques. Il pouvait voir ainsi plusieurs têtes à demi disséquées, laissant vue sur des cerveaux grisâtres et dans lesquels étaient parfois plantés des pics à lobotomie. D'autres jarres contenaient différents organes qu'il ne parvenait pas à identifier, un foetus humain, un oeil et son nerf, ainsi que d'autres choses tout aussi charmantes. Le charpentier grimaça et commença son chemin au milieu des étagère, bien déterminé à sortir de cet endroit au plus vite.

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Lorsque Doflamingo fut assez proche de lui, Law jeta l'étoffe déployée dans sa direction, masquant sa vue et l'empêtrant pendant l'espace d'une seconde. Au cours de celle-ci, un coup de feu retentit dans le vide tandis qu'une balle allait se ficher dans le mur derrière le chirurgien. Ce dernier se projeta au sol et roula souplement, ramassant son sabre au passage, avant de courir vers la porte qu'il ouvrit à la volée. Il la re-claqua aussitôt, apercevant brièvement son ennemi derrière le battant, qui se débarrassait du morceau de toile, un air de pure colère sur le visage.

Law se dépêcha de bloquer la porte avec le bureau de la pièce dans laquelle il se trouvait, soulagé de ne pas avoir atterri dans le couloir où il n'aurait rien eu pour se barricader et où il aurait fait une cible facile. Il continua à traverser les différentes pièces, cherchant à s'éloigner le plus possible de Doflamingo, qu'il entendait cogner avec force contre la porte de leur salle d'origine afin de la faire céder. Son bras saignait trop. Il fallait qu'il y fasse un garrot mais il savait aussi qu'il ne pouvait pas se permettre de s'arrêter. Pas maintenant. Il se contenta donc de serrer son bras le plus fort possible, essayant tant bien que mal de contenir son hémorragie.

Après ce qui lui sembla une éternité, il parvint à trouver un dédale de couloirs aux pièces toutes reliées entre elles. L'endroit était idéal pour se cacher ou pour fuir en cas de besoin. Il s'arrêta donc un instant, s'emparant d'un sachet de secours et des quelques matériels médicaux utiles, et après s'être installé dans un coin bien dissimulé, il put enfin se prodiguer les soins nécessaires.

Avec le calme et l'esprit bien plus clair, il se rendit vite compte que les bruits de porte forcée s'était arrêtés, et en écoutant bien, il put percevoir celui de semelles foulant presque silencieusement le sol, lentement. Il se tendit. Il s'empara d'un gros scalpel et le cacha dans sa manche, le maintenant en place grâce à un ingénieux système impliquant quelques compresses et sparadraps. Il resta ainsi à écouter Doflamingo se rapprocher. Il savait que l'autre le trouverait tôt ou tard: il avait perdu beaucoup de sang et avait surement laissé des traces. Il était inutile de fuir ou de se cacher. Il n'en avait même pas envie. L'autre était plus fort que lui mais il voulait lutter. Et pour cela, il avait un plan.

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(10)

Franky avançait dans la pièce, tentant d'ignorer sa décoration des plus particulières. Il n'aimait pas l'ambiance qui s'en dégageait et il voulait absolument en sortir au plus vite. C'est pourquoi il se dépêcha de prendre la première porte qui se présenta à lui.

Aussitôt, il regretta son geste: la porte se claqua derrière lui, et lorsqu'il se retourna, cette dernière disparut. Il jeta de rapides coups d'oeil autour de lui, constatant qu'il en avait été de même pour les autres. Face à lui se tenait une équipe médicale vêtue comme au siècle d'avant, tous lui faisant face d'un air décidé.

- Monsieur s'il vous plait, calmez vous. Cette opération est pour votre bien, veuillez vous réinstaller où nous seront contrains de vous sédater.

Le charpentier recula, rencontrant vite le carrelage froid du mur. Refusant de paniquer ou de se laisser faire, il tenta alors de s'en sortir par la force. Ces gens n'existaient pas, et ce n'étaient pas des innocents. Ainsi, il prit son élan et fonça dans la masse, bousculant tous ceux qui se trouvaient sur son passage et assommant plusieurs ''personnes''. Il contourna la table d'opération, mais plus ses agresseurs se rapprochaient, plus il avait l'impression de les voir nombreux.

Arrivé au bout de la pièce, il voulut forcer le panneau de bois qui le séparait de sa seule porte de sortie mais un des médecins fut plus rapide. Il sentit une main se refermer sur son bras, et lorsqu'il se retourna pour se défendre, une aiguille s'enfonça dans sa veine jugulaire, le produit que la seringue contenait le privant rapidement de sa force, puis de toute conscience.

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La voix de Doflamingo résonnait à quelques pas de lui.

- Je sais que tu es dans le coin Law. Je sais exactement où tu te caches. Tu as été bien gentil avec moi: tu m'as laissé des indices pour te retrouver. C'est dingue à quel point le rouge dénote sur un fond blanc...

Bon sang, il en était sûr! Il avait dû en mettre partout!

- Sors, Law.

Le brun prit une inspiration, puis:

- Très bien. Qu'on en finisse.

- Oui, qu'on en finisse, Law. Je suis las de notre petit jeu du chat et de la souris. Il est temps que tu meures enfin, tu ne crois pas?

Il serra les dents. Cet enfoiré allait regretter tous ses actes. Il attendit que l'autre soit assez près, le bruit d'une arme que l'on enclenche résonnant tel une menace, puis au dernier moment, il sortit. Bondissant sur Doflamingo, il s'empara de la main qui tenait l'arme et dévia in extremis la trajectoire de la balle qui en sortait. Une vitre éclata. Les deux hommes luttèrent un moment, Law tentant de désarmer son adversaire. Mais malgré tous ses efforts, ce dernier parvint à le maitriser et après un coup de poing étourdissant, le brun fut violemment frappé contre l'armoire aux portes de verre. Celles-ci se brisèrent sous le coup, les bouts tranchants tombant sur lui et lui infligeant plusieurs petites entailles. Il lâcha le semi-automatique, que le blond rééquilibra avec adresse, tirant sur lui à trois reprises. Une balle l'atteint à l'épaule mais les deux autres le manquèrent lorsqu'il se décala de justesse.

Law dégaina à nouveau son sabre et tenta une coupe au poignet de Doflamingo, mais ce dernier releva la main, évitant ainsi la lame. Deux nouveaux coups de feu furent tirés, et il fut contraint de se décaler derrière l'angle de l'armoire pour se mettre à couvert. Il se baissa et évita une troisième balle, tirée à l'aveugle par une main dépassant du coin du meuble, puis le faux professeur surgit à nouveau devant lui, le visage toujours empreint de colère face à l'agacement que le temps pris pour tuer l'élève lui inspirait. Law roula sur le côté et deux nouveaux coups partirent, l'un l'atteignant au flanc.

Le brun resta au sol, une main sur la nouvelle plaie qui se mit à saigner abondamment. Le canon de l'arme fut alors pointé vers son front et il serra les dents. Merde, il avait perdu. Il allait crever là à cause de ce sale type. Lorsque Doflamingo tira, un clic résonna. Puis plusieurs autres suivirent, emplis de frustration. Le chargeur était vide. C'était un dix balles, et ces dernières avaient toutes été écoulées. De rage, le blond jeta l'arme sur le carrelage souillé de rouge en criant. Il voulut s'emparer du sabre tombé au sol mais Law, plus près, fut plus rapide. Il maintint la pointe dirigée vers son adversaire, le menaçant de ne pas avancer.

Le lunatique qui lui faisait face se mit alors à rire, et son sourire sadique reprit sa place sur son visage toujours crispé par la fureur.

- Tu crois vraiment que c'est ça qui va m'arrêter? C'est pathétique Law.

Sur ces mots il s'avança, puis brusquement, profitant de l'épaule et du bras blessés du brun, il frappa le plat de la lame avec son pied, déviant trop aisément cette dernière. Aussitôt, il écrasa le poignet droit du chirurgien sous sa semelle avec force et s'accroupit au dessus de lui, appuyant sur son épaule blessée afin de le maintenir au sol de sa main droite. Law tenta de se débattre mais la douleur était si grande qu'il en fut affaibli, et il ne parvint pas à faire bouger l'autre.

Doflamingo ne prit pas la peine de ressortir son poignard, préférant lui infliger une mort plus lente. Il referma ainsi son autre main sur le cou du chirurgien et serra. Le brun se mit à suffoquer, le manque d'air devenant vite insupportable, et il se débattit de plus belle, tentant de forcer la prise d'acier de son adversaire. Il fallait qu'il trouve un moyen de s'en sortir, n'importe lequel!

Assez vite, il repensa à son scalpel caché dans sa manche gauche. Par chance, ce dernier ne se trouvait pas au niveau du bras maintenu au sol. Il contorsionna son poignet, tentant d'atteindre la petite lame. Il la sentit effleurer ses doigts à plusieurs reprises, alors que sa vision devenait de moins en moins nette. Enfin, il parvint à la sortir de sa planque et planta l'instrument de chirurgie profondément dans la main de son agresseur qui, surprit, laissa son épaule. Puis, ignorant la douleur qui s'intensifia dans cette dernière, il visa la carotide de son agresseur de trois coups vifs. Celui-ci voulut se relever, lâchant un cri étranglé. Sa main avait lâché la gorge de Law, qui put enfin reprendre son air, haletant d'une respiration sifflante. Le sang de Doflamingo jaillit en gerbes et ce dernier ne put que tituber, prenant appuis sur une patère voisine, l'hémoglobine affluant dans sa gorge provoquant d'ignobles gargouillis.

Law l'observa tenter de se contenir tandis qu'il se remettait de sa rencontre de près avec la mort, le souffle encore court. Enfin l'ancien professeur s'effondra au sol, un sourire de dément sur le visage et la colère toujours empreinte sur ses traits. Alors seulement à ce moment là, Law put se relâcher. Il roula sur le dos, soupirant de soulagement puis déglutissant avec difficulté, encore quelque peu secoué.

Il se donna quelques minutes pour reprendre ses forces, et lorsqu'il se releva tant bien que mal, il ne savait pas combien de temps il avait passé là à attendre. Tout ce qu'il savait, était qu'il devait absolument se soigner et retrouver Franky au plus vite.

OoO

(12) + Bonus

Quand leur groupe arriva au quartier général, tous sentirent un poids leur tomber sur la poitrine. La porte était éclatée et plus personne ne se trouvait dans la pièce. Mihawk entra, suivi des trois autres. Tout était retourné, les tables gisaient au sol, réduites à de simple débris, et ce qui étaient hier encore leurs lits de fortune s'étalaient en lambeaux dans la pièce. Nami plaqua une main sur sa bouche. Quelques traces de sang tâchaient ça et là le papier peint du mur.

Ils restèrent dans l'entrée, contemplant avec choc le décors délabré qui s'offrait à eux. Le professeur entra dans la seconde pièce où se trouvait leur tableau à craie. Ce dernier était à moitié effacé, et les schémas et plans qu'ils avaient pu y dessiner étaient salement étalés sur la surface vert sombre. À la place, superposé aux restes des anciens traits était écrit un message en lettre hâtives et tordues, comme ayant été tracées par une main tremblante.

''Pls sécuriT nul part

Partez

Restez vivants

RDV 22h ds hall''

Des lettres avaient été délaissées afin de gagner du temps, certains mots se trouvant alors en abrégé, mais les phrases étaient claires. Ils devaient trouver un moyen de redescendre dans le hall, en sachant que le danger rôdait désormais partout. Aucun endroit n'était sûr et leurs amis manquaient à l'appel. Ils ne savaient pas si tout le monde allaient bien et ils avaient deux blessés sur les bras.

La situation était un véritable désastre.

OoO


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(12), le Bonus: En fait au départ je voulais mettre l'OST de bande annonce de Resident Evil VII vu que je trouvais que ça allait vachement bien avec, mais comme y'a des paroles et que pour lire c'est ultra déconcentrant je trouve (et je dois pas être la seule ^^) j'ai mis celle qui se trouve dans la liste, faute d'avoir pu trouver une version instrumentale... Voilà voilà, si jamais vous êtes curieuses... ;)

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En tout cas voilà pour ce chapitre! J'espère que ça vous aura plu, et désolée pour le (les?) cliffhanger(s): j'ai pas pu m'en empêcher ^^

J'ai pas pu résister non plus à mettre une petite vs entre Law et Doflamingo, en petit clin d'oeil à l'anime. Bon Law a gardé son bras ici, vu que je ne vois pas trop comment il l'aurait recousu sans fruit du démon ^^ Et aussi parce que je suis sympa ^^ Comment ça? Mais non, je ne suis pas sadique!

Merci d'avoir lu! Sur ce, à la prochaine et prenez soin de vous!