Chapitre 11
La maison Black.
- Donc moi, pour toi, je suis une moldu ? c'est bien ça ?
Sirius, j'étais avec lui dans le salon aux couleurs vertes. Depuis maintenant plus d'une heure que nous discutions, je n'en croyais pas mes oreilles… Il y avait un monde sorcier collé au nôtre. Un monde où les petits enfants pouvaient aller dans des écoles de magie dès qu'ils avaient 11 ans passés… Une école de magie en Grande-Bretagne nommé Poudlard… avec comme directeur un certain Albus de plus de 100 ans ? Il possédait un phénix, d'ailleurs Sirius fessait parti d'un ordre de magiciens secret pour combattre un mage noir du nom de Voldemort …
Non mais, je l'enviai trop ! Pourquoi je n'avais pas reçu de lettre de la part d'un hibou moi aussi !? C'était presque magique – sans jeu de mots – j'aurai moi aussi voulu être une sorcière, malheureusement pour moi, je n'étais qu'un personnage ordinaire parmi tant d'autres.
Et puis, il y avait quelques détailles qui m'échappait. D'où sortait Sirius pour être en si mauvais état quand je l'ai retrouvé il y a quelques mois… ?
Il détournait la question quand j'abordais le sujet, il riait ou alors il me reproposait tu thé… Et comme je ne voulais pas me montrer trop insistante, et que de toute façon, c'était très mal polie de forcer quelqu'un à nous parler, je n'avais rien ajouté. Je le laissais me parler. Tranquillement. J'aimai beaucoup car, j'étais curieuse, ayant toujours eu tendance à partir dans mon monde imaginaire quand j'étais jeune enfant.
- Oui, tu es une moldu et on ne peut rien faire contre ça.
Me dit-il avec un sourire.
Sirius me cachait bien des choses et son histoire portait des moments d'ombre et de tristesse. Mais il avait su me convaincre et m'amadouer, il me connaissait bien. Il me connaissait mieux que je le connais en chien. Mais j'avais le temps de le connaître.
Sirius Black était un homme et sorcier fascinant.
- Je regrette vraiment, dis-je dans un rire, mais dis-moi,
Je mis mes mains devant ma bouche.
- Vous me permettez de vous tutoyer ?
Sirius rit, un rire qui semblait aux exclamations d'aboiement d'un chien.
- Mais bien sûr ! Il n'y a pas de mal !
- Bon avec ton accord je le fais.
Je me sentais un peu nunuche pour le coup.
Il m'avait parlé de Poudlard, avec son grand château, son terrain de jeu de quidditch … ? son lac, ces parcs mais aussi de ces maisons, la répartissait des élèves.
- À ton avis, dans quelle maison serais-je aller ? Le chapeau magique ne m'aurait pas mise chez les serpents ?
Bien sur, en me racontant son histoire, il m'avait donné son avis sur les différentes maisons, et celle verte avec l'armoire de serpent était dû loin la plus détestable à son avis. Lui, il m'avait fait l'éloge de sa maison, celle des griffon, rouge et or. Bien qu'il m'ait dit que les deux autres étaient pas mal non plus.
Je l'observai en face de moi, avachi dans le canapé, il semblait penser.
- Je pense, tu aurais été chez les poufsouffle, tu travailles à l'hôpital moldu avec des enfants et Merlin sait qu'il fait être patient.
Sirius rit de bon coeur, je le suivis aussi. Ma vie à l'hôpital avec les enfants me paressait bien loin maintenait, très loin. J'étais plongé dans un monde magique. Comme une enfant et je n'avais pas envie dans sortir. Sirius me ramenait de ma réalité pour me plonger dans son monde. Il semblait vraiment vouloir partager ce monde, son monde avec moi. Et ma méfiance partait d'elle-même, envolé et chassé au vent par son rire si particulier : celui du chien Sirius que j'avais sauvé un soir dans une ruelle sombre. Qu'elle aurait été son sort si je ne l'avais pas fait ? Qu'aurait été le mien s'il n'avait pas été là cette nuit ?
Je serai peut-être resté sous la coupe de Mark…
Il ne m'en parlait pas. Il n'avait même pas mentionné cette nuit. Mais pour tout ce qu'il avait fait pour moi, j'avais envie de lui dire : merci. Du fond du cœur.
Dépoussiérant un vieux livre aux coins cornés, Sirius ouvrit un livre à la couverture en cuir, les lettrines en argent semblaient usées par le temps, des lettres gravées au fer étaient noires, l'argent avait disparu. Le titre était en latin, il semblait horriblement vieux … Et surtout, magique.
J'étais penché au-dessus de l'épaule de Sirius, il tenait le livre. Nous ne disions aucun mot. Le silence n'était comblé que par le tic-tac de l'horloge qui ne donnait plus la bonne heure.
Nous étions toujours dans le salon, là où nous avions bavardé quelque temps. Sirius avait proposé de me montrer un de ses livres d'école de magie, il était parti en chercher un aux étages supérieurs du manoir, me laissant quelque temps seule dans le salon.
- Il y a quelques bêtes recensées dans ce bouquin, ainsi que des sorts. C'est un livre qui a appartenu à un de mes vieux oncles, un homme assez gentil comparé à ma famille. Il regroupe un peu de tout... C'était un de mes livres préféré quand j'étais gosses !
Je posais mon doigt sur le sommaire, lisant.
- Sort informulé, histoire de baguette, le change forme, comment … transplanner ?
Mon visage se tourna vers Sirius, il y avait des choses que je n'arrivai pas à comprendre !
Le brun tourna son visage dans ma direction. Il se retrouva très proche de moi. Je pallie un peu, nous trouvant trop proche d'un seul coup… Sirius lui, affichait un petit sourire. La situation n'était visiblement qu'embarrassante que pour moi ! Je m'étais trop approché. Sans le vouloir…
- Je vais te faire les résumés.
Dit il en me regardant dans les yeux. Chose que j'eus du mal à faire. Sirius était un bel homme. Je ne restais pas insensible à ses charmes… Le rouge aux joues me pris rapidement, de même que je me sentais chauffer au niveau des oreilles.
- Commençons, professeur.
Dis-je pour le taquiner.
Sirius était au sous-sol de la cuisine à faire je ne sais quoi. Il m'avait demandé d'entretenir de feux, j'avais remis une bûche dans celui-ci. Je m'étais posé à la fenêtre. Observant le monde extérieur en tirant un peu sur un des grands rideaux poussiéreux et verdâtres …
L'effet fut i média, de la poussière ainsi que des choses noires et gluantes me tombèrent dans les cheveux. Mais le plus dégoûtant fut de voir des espèces de grosses bestioles aux longues pattes sautiller et gronder en s'en allant.… Je me mis à tousser comme un moteur de voiture enroué., regardant avec effarement les choses s'en aller plus loin et disparaître dans l'obscurité.
Je mis ma main dans mes cheveux, rangeant quelques mèches qui étaient sorti de ma queue-de-cheval en arrière, quand soudain je sentis entre mes doigts quelque chose de visqueux...
Je m'approchais du feu pour m'en éclairer et portais ma main devant mes yeux. Écartant les doigts, je vis avec dégoût des choses collantes et toutes noires... Elle était grosse comme un pouce. J'avais passé mes mains avec frénésie dans ma chevelure et j'avais secoué mes vêtements.
Les deux boulettes que j'avais retrouvé finir dans le feu de cheminée... Elles crépitèrent en faisant de drôle de bruit.
- Je crois que les Doxys n'ont pas aimé que tu balances leurs œufs dans le feu, me dit Sirius qui venait d'arrivée.
Il s'avança vers les rideaux et les secoua … les grognements s'en allèrent dans le fond de la pièce.
- Il faudra que je mette la main sur du doxycide…, si ces bêtes-là te mordent, je ne suis même pas sûr d'avoir d'antidote, alors, ne t'approche pas trop des rideaux en attendant…
On avait bien vu quelques créatures de maison dans le livre… et Sirius m'avait bien dit que la maison était vieille et que les créatures magiques y avaient proliféré …
- Elles sont si dangereuses que ça…
- Ho oui, et la morsure fait mal… Je me souviens qu'un de mes camarades de Griffondor en avait ramené un dans la salle commune … Il avait ouvert la boîte, et la bête l'avait mordu, Sirius afficha une moue, il avait fini à l'infirmerie …
Il resta quelques instants plongé dans ses souvenirs d'où je n'osai pas le sortir.
- Bon, viens donc manger.
Nous partîmes dans la cuisine.
La table était dressé, il avait mis une belle nappe de couleur et des bougeoir éclairait la scène. Un plat fument, d'où une délicieuse odeur se dégageait embaumait mes narines. La table était mise pour deux. Et j'avais l'impression d'être dans un dîner aux chandelles en amoureux. Il ne manquait plus que la musique et un cadre plus idyllique pour que cela soit parfait.
Je me souris à moi-même. C'était un grand effort que faisait là Sirius, mais il arrivait à me déstabiliser Je n'étais vraiment pas habitué à toute cette attention. Je me posais sur la chaise en bois. Sirius s'étant assis avant moi je fis de même. Bon, il n'était pas galant.
- Au menu de ce soir, boulon de légume à l'ancienne.
J'osais passer ma tête au-dessus du plat. Il sentait bon. Mais, Sirius n'avait pas quitté le manoir, j'étais resté avec lui.
- Tu es allé faire les courses ?
- Non, Kreattur y a été pour moi. Bien que j'aie eu beaucoup de mal à le convaincre.
Sirius rigola.
- Qui est Kreattur ?
- L'elfe de maison.
Je me souviens qu'il m'en avait vaguement parler.
- Il est là à côté mais s'il ne veut pas se montrer, magiquement parlent, tu ne le verra pas. Tu pourras juste l'entendre. Mais ne t'en fais, il est inoffensif, bien qu'il ait très mauvais caractère.
- Ha…
Je ne dis rien de plus. Sirius commença à nous servir.
Avec la louche, il me servit, j'approchais mon assiette de la louche, il déversa la soupe de teinte orange.
- Merci.
- Y a pas de quoi, tu me diras comment elle est, une de mes amies faisait la même mais, avec le temps, j'ai oublié, alors, je ne sais pas si elle va être aussi bonne.
Il y avait des patates et des rondelles de carottes qui flottaient à la surface. Je posai mon assiette et me saisis de ma culière. Je soufflai légèrement avant de la mettre dans ma bouche.
- Elle est bonne, vraiment.
Sirius sourit.
- Oui ça va, elle n'est pas désastreuse.
Le tintement de nos cuillères comblait le silence. Il était confortable, pas perturbant, nous mangions doucement. On se resservi plusieurs fois. J'étais dans mes pensées Sirius surement dans les siennes.
- Ha si ma pauvre maîtresse voyait ça… une moldu dans la maison… Le fils black fait honte à la famille…
Je tournai ma tête dans la direction de la voix, ne voyant rien, je cherchais autour de moi.
- Bientôt il y en aura d'autres, des moldus, des sangs de bourbes et des traîtres à leurs sangs… Si ma pauvre maîtresse voyait ça…
La voix roque et caverneuse parlait à coté de moi. Je vis des plats volés en l'air et se faire ranger dans le meuble à côté.
- Kreattur soit aimable. C'est une invitée, retourne dans le fond de la cuisine !
Je restais interloquer alors que les plats furent posés bruyamment sur le meuble. Sirius avait haussé le ton. La « créature magique » qui était la continuait à marmonner dans son coin, racontant des époques lointaines où rien de cela ne serait arrivé… Parlant de sa maîtresse, si elle était là…
- Si la pauvre maîtresse voyait ça… elle qui était si pointilleuse sur les sorciers qui venait ici…
La créature disparut sans que je ne puise la voir. Elle s'était tue. Mais la porte claqua soudain. Très forte. Réveillant soudain un hurlement d'outre-tombe qui me fit froid dans le dos.
- HAAAAAA ! SALE SANG DE BOURBE ! MISÉRABLE MOLDUS ! ICI DANS MA MAISON ! SORTEZ ! VOUS SOUILLEZ MA DEMEURE ! PARTEZ D ICI !
L'histoire avance, doucement mais elle avance XD
Je vous souhaite à tous et toutes, une bonne année 2018 !
Guest : Merci à toi aussi pour la critique du dernier chapitre, elle est bonne à prendre, je sais que c'est vraiment crue et je m'en excuse si elle t'as choquer, mais, je voulais faire ressentir le désespoir de mon personnage. Néanmoins, si, à l'avenir il devait y avoir d'autre scènes dans ce genre, elles seront largement plus romantique et amoureuse. Je suis contente de te revoir !
Slash-nono : Je suis heureuse de te compter parmi mes lecteurs alors :)
Maxime3482 : Merci de ta reviews :) Et oui, il à tout craché ! Il fallait bien !
Je souhaite intégrer quelques autres personnages dans les prochains chapitres, y à t'il des personnages que vous voulez voir ?
L'ordre du Phénix apparaitra bientôt.