Holà !
ça fait un moment que j'écrit cette fiction, je traine pour la taper c'est dingue.
Alors voilà je présente vite fait, c'est un AU parce que trop de titan tue le titan (et l'humanité par la même occasion, blague à part). C'est un bordel et couple différent, parce qu'a la base c'était censé être du JeanMarco mais j'ai rajouté plein de couple, c'est un truc de dingue, enfin je vous laisse voir ce qu'il y a, à part le JeanMarco et du Ereri (ufufufuf)

Bref, c'est un bordel de souvenir, car tout le monde en a mais leur façon de remonter se fait avec quelque variation, et plus ou moins tard. Globalement tout le monde à accepte le fait que ce passé soit bel et bien une réalité, et tout le monde le vit assez bien, là aussi avec des variation, les mauvais souvenirs sont pas forcément toujours bon à remuer.

Enfin voilà, rien ne m'appartient sauf le texte écrit et éventuellement l'idée. Je ne sais pas si j'ai vus d'autre fiction du genre sur le fandom et j'ai peur que ça ne plaise pas du tout, de toute façon je la terminerais coute que coute, et approche de la fin ce serait dommage d'abandonner (j'ai actuellement 24 pages word).

J'hésite à écrire un lemon, j'ai à la fois tellement envie et tellement la flemme. Enfin si j'en écrit un la fiction passeras surement en rating M.
Voilà, sur ce bonne lecture, et n'oubliez pas: vos avis sont hyper importants.

Edit: je me rends compte que maintenant que ce qui est évident pour moi ne l'est pas pour tout le monde, notamment ceux qui ne suivent pas le manga en ScanTrad: Il y a beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP de chose que j'imagine ou qui viennent des interprétations de certaines choses, des théories et des spéculations, donc beaucoup de choses que certain considérerons comme du spoil ne font pas partit de l'œuvre, ou du moins ce sont des sujets pas encore abordées.
Voilà !


Ce garçon, il avait attiré son œil, Marco Bodt. Cela n'étonnait pas Jean qui se savait être bi, mais ce n'est pas la beauté de Marco qui l'avait frappé, enfin si, un peu quand même, il faut dire que son visage avait quelque chose d'harmonieux et presque angélique. Mais c'est cette marque qui l'avait frappé, une marque d'une couleur plus foncée que sa peau et plus claire que du chocolat, comme un café dans lequel on aurait mit beaucoup trop de lait. Ça ajoutait une petite pointe de charme, un quelque chose que Jean n'aurait pas pus nommer.

Il l'avait rencontré pendant leur entrée en seconde, ils étaient dans la même classe, pratiquement tout le monde, pour ne pas dire la totalité de la classe avait jeté les yeux sur lui, au moins une fois, par curiosité surtout, par moquerie pour certain pourris de la classe, lui il avouait faire partit des premiers, il avait été curieux de voir une telle marque s'étendre sur pratiquement la moitié de son visage, de son cou, et cela devait se prolonger si on en jugeait par la main droite qui était elle aussi couverte. C'était un peu comme si sa peau était bicolore, et ça avait quelque chose de fascinant. Pour l'avoir vus dans les vestiaires de sport il savait que ce changement de couleur couvrait une bonne partie de son torse, de son dos et s'arrêtait au niveau des hanches, il couvrait également tout son bras droit. Durant la première séance de sport, ou tout le monde avait pus voir l'étendus de cette tâche, personne n'avait fait de remarque, sauf les quelque abrutis qui lui avait lancé des railleries auxquelles il n'avait pas répondu.

Jean se doutait qu'il devait être habitué, il savait qu'au collège les gens avaient tendance à se comporter en saloperie les un envers les autres, des vrais gamins. Tout ce qu'un petit groupe trouvait bizarre ou différent passait sous leur raillerie et pour peu que le petit groupe et une influence dans la classe, les autres en bon moutons faisaient de même, alors avec sa peau particulière Marco avait du en essuyer de nombreuses des railleries de mauvais gout.

Et un jour pas fait come un autre il se décida à aller le voir, ils étaient l'interclasse, il s'extrayait de la discutions avec ses amis, amis qui ne lui en tinrent pas compte, et se dirigea vers lui, tranquillement il s'accroupit à côté de sa table, le menton sur celle-ci. Marco était tout seul, bien qu'il ait l'air adorable et amical, il passait ses pauses à lire des romans, des mangas ou à griffonner sur une feuille.

-Salut. Il leva une main en signe de bonjour et la fit aussitôt repartir sous la table, moi c'est Jean.
-Kirschstein, je sais. Je peux faire quelque chose pour toi ?

Il y avait quelque chose de froid dans ses paroles pourtant à but neutre, voire amical venant de ce genre de personne, il devait forcément se méfier et penser qu'il était un de ces idiots de plus qui venais se moquer de lui et son immense tâche. Bon c'est vrai qu'il venait pour elle, mais loin de lui l'idée de se fendre la poire à ses dépends.

-J'aimerais te demander quelque chose, j'espère que tu le prendras pas mal. Ta marque, c'est une tache de naissance ?
-Ouais, Tu viens pour te moquer.

Aucune animosité apparente, juste une question posée froidement. De façon neutre, comme habitué, c'est ce qui désola Jean, l'habitude qu'avait ce garçon à recevoir de mauvaises vannes.

-Non pas du tout, j'aime bien, je suis juste curieux.

En parlant de curieux, quelques uns devaient être en train d'écouter leur conversation d'une oreille, y comprit les moqueurs, pas tant pis, qu'ils fassent ce qu'ils veulent, Jean les remettraient à leur place s'ils venaient à se la ramener. C'est ce qu'il fit en fusillant du regard deux pintades qui gloussaient un peu trop fort pour être discrètes. Marco le remarqua et cela lui fit chaud au cœur, jugeant Jean comme une personne honnête.

-C'est une tache qui a commencé à apparaître à ma naissance, d'après mes grands parents ce genre de marque indique la façon dont t'es mort durant ta précédente vie.
-Ohh, pour avoir une telle marque je me demande ce qui t'est arrivé, t'as peu être été brulé.
-Ou déchiqueté par quelque chose.

Marco avait un sourire léger, de ceux qui prouve que vous commencez à vous sentir en confiance, et ça Jean l'avais comprit. Le brun devais surement avoir l'habitude que l'on vienne l'aborder dans le seul but de se moquer, alors que quelqu'un vienne s'intéresser à sa source de quolibet autrement que pour le rabaisser, il se sentait heureux, et cela fit chaud au cœur de la tête de cheval de savoir qu'il était cette personne.

-C'est une possibilité, mais tout le monde n'a pas de tache de naissance. Moi j'ai rien.
-C'est que tu a dut mourir de manière naturelle ou de maladie.
-Ohh.
-Mais tu sais ce ne sont que des légendes, y faut y croire.
-Et t'y crois ?
-Un peu oui, ça me semble être une bonne explication et l'idée de réincarnation est assez fascinante.
-Moi j'aime bien.
-La réincarnation ?
-Nan, ta marque, c'est joli.

Jean pus voir quelques rougeurs sur les joues de Marco, c'est qu'il ne devait pas souvent recevoir de compliments à propos de sa peau, il lui souffla un léger merci et ils continuèrent de faire connaissance. Le nouvel ami de Jean fut présenté aux autres, à ses amis, à savoir Sacha Braus et Connie Springer, un duo de petit comiques. Le trio inséparable, Eren, Armin et Mikasa en faisait également partit, Eren et Mikasa avaient le même âge qu'eux soit seize ans, et Armin le petit génie avait sauté une classe, il en avait 15. Il y avait également la froide Annie Leonhardt et Ymir, une redoublante, qui passais le plus clair de son temps avec Christa, une petite blonde adorable quoiqu'un peu distante, du même âge que le génie, qui n'avait cependant pas eu la chance de sauter elle aussi une classe. Sans oublier leurs deux ainés Berthold et Reiner, du même âge qu'Ymir.

Tout ce petit monde était réputer pour être bruyant et de souvent se chamailler pour des broutilles, pour ne pas dire tout les jours avec Eren et Jean...Bref, ils s'engueulaient passait souvent leur temps en petit groupe séparés mais s'entendaient quand même vachement bien. Et Marco venais d'être mêlé à tout ce beau monde, et pour rien au monde il n'allait s'en plaindre.


-Ah au fait, c'est fait maintenant.
-Qu'est-ce qui est fait ? Si tu m'explique pas gamin je vais rien comprendre.

Eren gloussa face à la remarque et ce surnom qui ne changerait décidément jamais. Blotti contre le corps de Rivaille, la tête reposant sur l'épaule droite de son amant, il appréciait les caresses de celui-ci dans ses cheveux. Ils s'étaient retrouvés il peu prés un an et demi, Eren avait déjà recouvré pas mal de souvenir concernant sa vie passée, les titans, sa mère...il avait pleuré comme un fou quand ce souvenir en particulier lui était revenus. Puis il y avait eu les autres, qui avaient suivis naturellement, l'engagement et l'entrainement intensif, sa sélection parmi les dix meilleurs. Il se souvenait de tout le monde au fur et à mesure qu'il rencontrait les gens de sa vie passée, comme cela était arrivaient aux autres, qui recouvraient la mémoire petit à petit au fur et à mesure que les années passaient. Il restait pourtant des visages sur lesquels il ne pouvait même un nom, ou qu'il ne pouvait à peine percevoir, juste une ombre flou dont même les silhouettes lui apparaissaient que vaguement quelque secondes. Pourtant ces ombres étaient importantes, il le sentait, à travers les quelques bribes qui lui parcouraient le cerveau dans ses rêves. Une avait attiré son attention plus que les autres, a vus de nez plus petite que lui, à chaque fois qu'elle se présentait face à lui il ne pouvait s'empêcher de sentir le besoin urgent de rencontrer cette personne dans ce nouveau monde. Il avait en même temps peur, et s'il l'avait loupé ? Et si cette personne était morte avant qu'il n'a le temps de la voir ou si elle n'avait pas été réincarnée, car ils se trouvaient tous clairement face à de la réincarnation. En général tous ces questionnements qu'il cherchait vainement à juguler et enfermer dans un coin de son cerveau lui refilaient une bonne déprime que seuls ses deux meilleurs amis pouvaient combler.

Jusqu'au jour où il l'aperçut, aux détours d'une rue, un dimanche avec Mikasa et Armin, il avait accroché le regard de celui qui aurais du être un inconnus de plus dans sa vie s'il n'avait été cette silhouette. Il avait bien raison, il était important pour lui, le plus important, celui qu'il se serait efforcer de chercher s'il l'avait reconnus plus tôt. Plus petit que lui, maintenant il se souvenait de sa taille, un mettre soixante, il avait toujours ses cheveux brun, coupé cours et rasé dans la nuque, cet air les trois quart du temps blasé collé au visage qui, dans leur moments d'intimité, s'illuminait toujours.

Ils s'étaient figés tout les deux, Rivaille l'avait reconnus, lui aussi, tout comme ses amis à ses côtés qui s'étaient eux aussi figés par la surprise de rencontrer leur ancien supérieur ici. Ces deux derniers d'ailleurs lui avaient donnés respectivement une caresse dans les cheveux et une tape dans le dos en guise d'encouragement et les avaient laissés seuls, Eren s'étaient à peine rendus compte de leurs gestes et leurs disparitions, seuls le brun comptait et il ne voyait que lui. Il se souvint clairement avoir vus un sourire orné les si délicieuse lèvres de Rivaille avant que son visage ne reprenne l'impassibilité qui le caractérisait tant. Le plus vieux avait fait le premier pas, il s'était avancé jusqu'à la hauteur d'Eren, arrêtant un moment il avait parlé le plus bas possible, pour que leur discutions reste un maximum privée.

-Allons dant un endroit tranquille, que dirait tu du café le plus proche ?
-Capo...
-Shut...ici nous somme deux êtres tout à fait banals, pas de caporal, ni d'espoir de l'humanité ou de soldat le plus puissant.

Eren avait hoché la tête, comprenant bien la situation, les habitudes l'avaient juste rattrapées le temps d'un instant, le temps qu'il se souvienne de leur début ainsi que leur relation houleuse et brutale mais tellement amoureuse et passionné qu'il serait bien mort d'amour pour son caporal si cela était possible.

-Le café du coin, j'adore leur chocolat chaud.
-Alors va pour le café.

Sur ces mots Rivaille l'avait entrainé avec lui, ils avaient discutés pendant une heure là-haut, et plus encore quand ils avaient continué leur rendez-vous improvisé à l'appartement du plus vieux. Ressassant les souvenir, seulement les plus heureux, de leur vie passée et racontant ceux de la vie présente. Eren lui avait raconté commencent il avait recouvré la mémoire, la terreur de vois sa mère se faire dévorer en rêve et les doutes concernant le simple fait qu'il puisse ne jamais le rencontrer pour enfin mettre un visage sur cette ombre. Et contre toute attente, la vie de Rivaille avait été identique, parsemé de bribe de souvenir recouvrés ça et là, de la terreur ressentie face aux pires, la silhouette qui l'obsédait et qu'il ne pouvait reconnaître, tout en sachant que cette personne était un pilier majeur de sa vie. Puis le présent, ce moment magique ou leur yeux s'étaient croisée dans la rue, que cette silhouette avait enfin pris une forme concrète et que tout ses souvenirs la concernant lui avaient explosé au visage, tout comme pour Eren. Ils avaient seulement profités de se savoir en vie, avec l'autre, et de pouvoir profiter de l'instant avec la personne aimée. Ils avaient d'ailleurs ils finirent leur discutions avec le langage du corps, retrouvant des sensations dont leurs membres semblaient vierges mais dont les esprits se souvenaient parfaitement. Oui il couchait avec un mec majeur alors que lui est mineur, mais rien à foutre.

-Jean et Marco, la tête de cheval est enfin allé lui parler, hier.
-Ohh, c'est par trop tôt, même si je ne comprends pas pourquoi vous ne les avez pas pousser.
-Pour les laisser faire à leur rythme, si ça avait trainé on aurait fait un truc, mais maintenant que c'est fait, Marco a l'air de ne se souvenir de rien non plus, Mikasa et Armin on glissé quelques allusions assez compréhensibles à plusieurs reprise mais personne n'à percuté ou réagit.

-Y'a plus qu'a espérer que vivre côte à côte leur ramène la mémoire, après tout le lieutenant Kirshstein a été un facteur majeur dans l'élimination définitive des titans et l'intégration des populations hors des murs, j'aimerais bien qu'il soit heureux dans cette vie.

Eren se fit sombre, probablement sans le vouloir Rivaille venais de faire remonter des souvenir douloureux, voir la population s'étendre, il aurait tellement aimé mais n'avait pas pus. Il avait éliminé les titans, découvres leurs origines et utilisé leurs pouvoir à bon escients pour les éradiquer jusqu'à dernier. Ils n'étaient juste que le résultat d'un scientifique voulant faire évoluer l'espèce humaine plus qu'elle ne le devrait, il avait tenté sur un singe, son choix de créature n'était en soit pas mauvais, certaines espèce de singes sont très proches de l'homme, seul un gène diffère, et c'est ce gène qui avait provoqué le bordel dans lequel ils étaient.
Eren avait donc assisté à la boucherie des deux camps qui avait vus la fin des titans, il en avait été un facteur majeur, principal, primordial, l'espoir de l'humanité avait joué son rôle. Cette guerre avait vus la fin de certains amis, Sacha et Connie étaient morts ensemble, l'un voulant venger l'autre mais n'ayant plus la force de continuer une fois le titan fautif éliminé. Contre toute attente le trio cuirassé, colossal et féminin avait décidé de servir la cause, la taille de Berthold avait été un atout considérable et l'armure de Reiner une force majeure, Ymir avait trouvée la mort, et Christa avait finit par périr après être devenue folle, elle avait à elle seule et par la force de son petit corps éliminé plus de titans qu'elle ne l'avait jamais fait de toute sa vie. A bout de force, le Trio de titan avait tout de même périt, les dernier mots que Reiner avait soufflé furent des excuses, il disait également expier ses fautes par sa mort, tout comme son amant et son amie, et s'était éteins, en héros, ni en soldat ou en guerrier, mais en héros. Hanji également, défoulés qu'elle était à scalper du titan, elle et son escouade furent décimés, mais pas sans difficultés pour les monstres. Eren s'était défoulé, sa haine envers les humanoïdes lui avait donné des ailes qu'il avait sut faire pousser sur le champ de bataille, afin de mettre fin à cet enfers. Il était très mal en point une fois que fut fait, il était épuisé et son pouvoir de régénération était à bout, blessé de partout, mortellement, son corps lui faisait un mal de chien et la seule pensée de lever un petit doigt le faisait souffrir et le fatiguais. Avant de fermer les yeux il se souvint d'Armin en train de se dessécher par les pleurs, l'implorant de vivre pour contempler de ses yeux la réussite qu'ils avaient toujours rêvés d'atteindre. De l'autre côté il y avait sa précieuse sœur, trop enrouée par les sanglots qui la parcourait pour parler, seul des son vague traversait ses lèvres mais Eren savait très bien ce qu'ils signifiaient. Le plus choquant fut Rivaille, son amour pleurait au dessus de lui, il pleurait et Eren le voyait pour la première fois de sa vie, découvrant quoiqu'un peu tard vus son état une nouvelle facette de son amant et trouva la force de lui offrir un sourire, malgré son corps qui semblait transpercé d'épines, il se souvint de Rivaille se penchant sur lui, de la sensation de ses lèvres moites de sueurs et de sang, mais toujours agréables, puis plus rien le vide total, il avait rejoint les autres qui étaient tombés dans le trépas plus tôt.

La suite c'est Rivaille qui lui avait raconté, ils avaient passé plusieurs mois à s'assurer que le monde était lavé de tout titans, ils éliminèrent la poignée restante, pas plus d'une vingtaine, si ce n'est trente, en tout ça avait pris plus d'un ans pour faire sortir l'humanité des mus, ceux-là n'étant pas tellement en confiance avec le monde extérieur depuis toujours synonyme de danger et de titans. Grâce notamment à Jean comme l'avait cité Rivaille le travail fut accomplit et l'humanité avait retrouvé sa liberté, le rêve d'Eren avait été réalisé. Armin avait fait tremper ses pieds dans l'eau salés de la mer avec Mikasa, s'échouant en pleur dans l'étendue d'eau qui lui chatouillait les orteils. Ils s'étaient d'ailleurs installés tout les deux prés de la plage, se portant chacun un soutiens mutuel face à la disparition de leur frère ils vécurent loin de l'effervescence de la ville en train de se développer, seuls leurs amis proches savaient ou les trouver.

Quand à Rivaille, ce que lui avait raconté son amant avait brisé le cœur de l'adolescent, il avait vécus comme un fantôme, réduit à l'état de légume pendant au moins deux mois après la mort d'Eren, même plus. Ce n'est qu'après, encore plus froid et renfermé qu'avant, qu'il prit part au développement de l'humanité, mais pas trop, ces ingrats était heureux de voir les "monstres" tel que Reiner, Berthold, Annie, Ymir et Eren avaient disparus, les enfoirés irrespectueux, son amant leur sauvait tous le cul et voilà comment ils remerciaient, avec des insultes résultant d'une ignorance affligeante qui classait les changeurs de formes au même niveau que les tronches de clown qui dévoraient tout sur leur passages, charmant non ? Si voir les hommes hors des murs n'avait pas été un des vœux de son amant ils les auraient bien volontiers tous passés au fils de ses lames. Cependant il prit part à leur extension et une fois que le travail fut fait, une fois qu'il était sur que les hommes renaitraient de leurs cendres, il se rendit sur la tombe son amant, érigé en héros parmi les victimes de la guerre, et ne la quitta plus jamais, son corps reposait là ou il devait être depuis la fin de tout se foutoir, prés de l'homme de sa vie, le seul à qui il avait montré son vrai visage.

Eren commençait à sentir quelque perle salée couler et venir s'échouer sur son amant, ce qui alertât ce dernier. Rivaille se contorsionna pour bien voir le plus jeune, il fut un peu choqué de le voir avec les larmes aux yeux, surtout dans moments ou il devrait être joyeux pour ses amis.

-Eren ?
-Excuse-moi, des mauvais souvenir, le gros bordel de la fin de ma vie.

Pour se consoler Eren se blotti plus contre son amant, la tête enfouie contre son torse, il tenta de juguler ses larmes, se rappelant que ces souvenir étaient lointains et qu'ils étaient réunis, qu'il serrait on amant là, contre lui. Qu'il avait ses amis et une nouvelle vie que lui tendais les bras. Le temps de capter de quoi Eren parlait et le plus vieux de traita mentalement de tous les noms possible et imaginables qui lui passait par la tête, même rat desséché en cube, c'est pour vous dire. Réagissant immédiatement il serra son amant contre lui, sans l'étouffer il lui caressa le dos d'une main, imprimant des ronds sur sa peau à quelque endroit mouchetée de tache de naissances, et de l'autre il lui caressa les cheveux.

-Je suis désolé.

En toute réponse Eren raffermit sa prise autour du corps de Rivaille, lui signifiant pas ce geste qu'il ne lui en voulait, pourquoi lui en voudrait-il d'ailleurs ?

-Je t'aime.

Ces paroles se faisaient rare chez l'ainé, et ce qui est rare est précieux non ? Eren leva les yeux pour contempler son amour, les yeux dans les yeux, les sentiments sur la table, seul le bonheur venais les transperçait dans cette vie. Le cadet combla le vide entre leurs lèvres.


-Alors Marco ne se souviennent de rien et se rencontrer n'a rien ramener ?
-D'après Armin non.
-Tu crois qu'être amis leur permettra de retrouver leurs souvenir ?
-Evidemment, il faut que ça se passe comme pour nous. Je veux qu'ils soient heureux ! Et je ferais tout ce que je peux si y faut, fois de Sacha !

Connie fit tomber sa tête sur l'épaule de son interlocutrice, amusé par la détermination de sa petite amie. Jean et Marco étaient les derniers, ils se demandaient tous pourquoi Jean n'avaient pas recouvrés ses souvenir, est-ce parce que sa vie avait été tranquille après la guerre ? Pourtant celle de Mikasa et Armin l'avait été aussi, et tout leur revenaient en détails. Et en voyant Marco, la lumière s'était faite chez tout le monde, il n'y avait qu'une solution plausible, il était la clé, forcément, car après tout le Jean du passé leur avait avoué qu'ils étaient amant, et tous savaient que la peine qui l'avait atteint en découvrant son cadavre était bien plus grande que ce qu'il avait laissé paraitre. Il ne dormait presque plus ou plus du tout, vomissait ses repas quand il se remémorait la scène, pleurait silencieusement jusqu'à ne plus pouvoir en être capable durant les nuits ou tout le monde se reposait. Alors si Marco n'était pas la clé de Jean, quoi d'autre le serais ?

Lui-même n'avait recouvré tout ses souvenir qu'en côtoyant Sacha qui avait patiemment attendus qu'il se souvienne de tout. Il lui avait fait part des rêves étranges qu'il faisait à répétitions, trop réels et encrés dans sont esprits pour n'être que des rêves qu'il oubliait en temps normal. Ils en avaient longuement parlé et il lui avait expliqué que s'il venait lui raconter tout ça c'est parce que son dernier flash lui montrait une vue des plus horribles, il en tremblait rien qu'à se la remémorer. Sacha, devant ses yeux, se faisait dévorer, il se souvint avoir vu de la chair voler, puis le sol, l'herbe mélangée au sang était floue, comme voilée par des larmes, puis sa vue s'assombrit, et plus rien, le vide total.

En réponse Sacha l'avait enlacé, elle avait séché ses larmes et avait compléter le récit de son ami par des fait supplémentaire qu'il n'avait pas cité, des fait racontant leur idylle dans ce monde de mort et de dangers, les étreinte furtive, les nuits ou ils s'éloignaient de la base pour s'aimer dans un endroit sûr et à l'abris de tous, la fois ou ils s'étaient fait calé dans un couloir, ce qui avait causé la fureur de certain et les rires d'une majorité d'autre. Tout ça avait laissé Connie un peu désarmé, c'était des moments qu'il avait délibérément occulté pour ne raconter que le reste, mais Sacha venais de le devancer et connaissait déjà toute ces histoires. Alors il la questionna, comme pouvait-elle connaître ses rêves et ses flashs ? Ce genre de choses n'était-elles pas propres à une seule personne ? Comment pouvait-elle connaitre toute l'histoire et ne pas avoir rit pendant qu'il lui racontait les différents épisodes qui avaient traversés ses paupières quand il les fermait ? Car il y avait de quoi, ce moquer de lui et prétexter une imagination trop débordante.

-C'est notre passé. Lui avait-elle répondue, inhabituellement douce.
-Notre passé ?
-Oui, enfin notre passé, pas vraiment puisqu'il s'agit d'une ancienne vie, remplie de titans et de danger, une vie que nous avons vécus, comme Reiner et Berthold, Mikasa, Jean, Armin et Eren, et d'autre, c'est pour cela que tu les a vus dans tes rêves, ce n'est pas ton imaginaire qui invente une histoire en piochant dans ta vie présente, ce sont des souvenirs d'une vie passée.
-Tu veux dire que toi aussi.
-Nous somme tous passé par là, enfin sauf Jean apparemment, mais nous recouvrons tous nos souvenir petit à petit, certain plus tard que d'autre. J'étais tellement heureuse de te voir dans cette vie, de savoir qu'on avait une seconde chance pour être heureux et que cela dure, sans l'ombre d'un titan pour nous cacher le soleil. Te revoir à nouveau à comme été une bombe qui m'a explosé en plein visage. Je me suis sentie brisée quand j'ai comprit que tu ne te souvenais plus, alors je me suis jurée de faire en sorte que tu tombe à nouveau amoureux de moi, souvenir ou pas.

Connie avait rougit, son front collé à celui de Sacha, sa couleurs n'échappa pas à son amie. À vrai dire elle avait plutôt bien réussi son coup, il avait finit par tomber amoureux d'elle, les souvenir qu'elle avait mentionnée l'y avait poussé, et l'imaginer morte dévorée par un montre humanoïde lui avait tordu le ventre, il avait senti la nausée venir quand il s'était réveillé, un peut plus et il aurait dit bonjour aux toilettes d'une manière peu usuelle. Sacha avait fait le premier pas, celui qui avait fait naitre leur relation dans ce nouveau monde, d'ailleurs ses souvenirs lui avaient appris que c'est aussi elle qui l'avait fait dans leur précédente vie, de la même manière, un baiser simple et sincère.

Le lendemain ils en avaient parlé à Reiner et Berthold, quand ils ne passaient pas leur temps avec Jean c'était avec eux et Annie, ou tous les six. Mais cette fois ils n'étaient que quatre, Annie étant occupée et Jean n'ayant pas retrouvé ces souvenir, bien sûr qu'il était écarté pour le moment. Le blond s'était montré particulièrement heureux de savoir son ami se souvenait enfin, ils allaient pouvoir parler avec nostalgie des quelques bon moments qu'ils avaient passés ensembles.

-Je suppose que tes derniers souvenirs son ceux de la guerre.

Face à cette remarque son sourire fana et avec une nausée montante face aux images qui remontaient il acquiesça. Reiner qui savait sentit la peine du plus jeune s'était traité de con, c'est vrai que lui y était habitué maintenant, mais Connie...

-Excuse-moi, mais tu sais, c'est la même chose pour moi, je suis mort en combattant.
-Raconte-moi.
-Pardon ?
-Ce qui s'est passé quand je suis mort, tu l'a vu ?

Reiner avait hésité, était-ce une bonne chose de lui raconter ce genre de truc ? Alors que les derniers souvenirs étaient frais de moins de cinq jours et qu'ils avaient une nouvelle chance. Cependant un regard vers Connie et son air déterminé l'avait convaincu, après tout, on parle de lui, il avait le droit de savoir.

-Oui j'ai vus, tout le monde à vus.
-Et personne n'a rien pus faire ?
-Personne n'a voulut, tout le monde savait que ça ne servait à rien, tu venais de venger Sacha en tuant le titan fautif de sa mort. Je me souviens même que tu avais découpé sa chair plusieurs fois, plus que nécessaire. Ton imagination s'est rendue au sommet avec tout les jurons plus incongru les un que les autres que tu a balancé.
-Personne n'a voulut t'arrêter.
Continua Berthold. Tous savaient que t'en avait besoin, puis tu es tombé à genoux, par terre à coté du cadavre fumant, pleurant et attendant la sentence, personne ne t'as sauvé lorsque l'un deux t'as attrapé pour t'engloutir...
-Car tout le monde savait que ça n'aurait servit à rien.

Les quatre amis se tournèrent vers la nouvelle arrivante, Annie venais de les rejoindre, elle alla s'asseoir entre Berthold et Reiner, ses deux eternels complices et amis, sans un mort de plus ni une salutation elle poursuivit son récit.

-Tout ceux qui auraient pus te sauver savaient pertinemment que c'était ce que tu voulais, subir le même sort qu'elle pour aller la rejoindre. Si quelqu'un venais t'aider, d'une manière ou d'un autre tu aurais quand même finit englouti, parce que plus rien n'avait de sens si elle n'était plus là.

Connie avait baissé la tête, rouge par les larmes qui commencèrent à couler et par le fait que ces trois là lui racontent à quel point il avait pus être amoureux de Sacha, au point d'abandonner la vie si elle se faisait sans elle. Cette dernière d'ailleurs, voyant l'état de son désormais petit-ami, posa sa tête sur son épaule, en guise de soutien, parce que maintenant toute cette vie de mort était derrière eux.

-Le titan qui t'as avalé. Reiner venais de capter l'attention de tout le monde. Je lui aie arraché les membres, et pendant qu'il était occupé à se régénérer Annie l'a broyé de l'intérieur, Et Berth l'a écrasé avec son pied de titan de soixante-mètre, en même temps que ce qu'il restait de celui que tu avais tailladé.

Reiner avait balancé ça d'un coup, et les regardait avec un grand sourire, si Sacha connaissait la précédente histoire pour l'avoir entendue de leur bouche précédemment, elle découvrait celle-là en même temps que le plus petit. Les deux autres regardaient ailleurs, comme s'ils s'en fichaient, même si ce n'était pas le cas vus leurs sourire. Quand au blond, il avait un sourire de quinze kilomètres imprimé son visage qui pour l'heure inspirait la confiance. Il n'avait pas raconté cela par envie de reconnaissance, mais juste pour leur montrer qu'ils avaient été là pour eux et qu'ils se seraient encore. Jean était arrivé à ce moment là, ne comprenant pas bien l'ambiance qui régnait entre ses amis, il avait fallut faire diversion pour éviter les explications.

Et aujourd'hui ils en étaient là, à se demander comment ils allaient faire pour leurs amis, et au fur et à mesure que son histoire lui revenais, Connie réalisait que soit ils n'avaient pas de souvenir, et soit ils n'étaient pas sur que ça leur reviennent un jour ou l'autre. Mais tans pis, ils serraient heureux coute que coute, les souvenirs d'une vie sans bonheur d'était pas essentielle pour savourer pleinement celle sui s'offrait à vous, si ? Connie était persuadé que non.

-Ça marcheras.
-Comment tu peut en être aussi sûr ?
-Ils tomberons à nouveau amoureux, souvenir ou pas, n'est-ce pas ?

Sacha mis deux secondes avant de comprendre la référence de son petit-ami, d'où le sourire satisfait et un brin moqueur qu'il lui lançais, et rougit. Il parlait quand même de la déclaration qu'elle lui avait sortie, et même si elle avait été pleine d'assurance sur le coup, y repenser comme ça...c'était un peu embarrassant. Mais il avait soulevé un point intéressant, s'ils la mémoire ne leur revenait pas, ça ne les empêchait pas de vivre une nouvelle histoire, et toute la 104e allait les pousser s'il le fallait, ces deux idiots.

-T'est franchement con, tu le sait ça ?
-On me le dit tout les jours, mais moi aussi je t'aime.


Le Springles (ConnieSasha) ça gère ça maman en croques, nan sérieux, j'ai pas pus m'en empêcher, je les aime tellement.