Najha21 : Tu m'en voudras pas, je peux difficilement répondre à toutes tes reviews une par une... Pour la fic en anglais, je prendrai peut-être le temps de la traduire quand j'aurai un peu plus de temps libre, mais en ce moment c'est pas possible. Mais d'ici cet été ça devrait être faisable.

Je comprends ton point de vue sur le nombre de personnes qui connaissent leur secret, mais en même temps ça leur fait encore plus d'alliés... Merlin se fait des illusions sur Agravain, oui, mais j'aime qu'il tienne à donner une chance à tout le monde personnellement.

Merci pour toutes tes reviews et à bientôt, on commence la fic de la saison 5 mercredi avec 'Une Question de Décisions' !

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Chapitre 87 : Un nouveau jour avec une nouvelle reine ~Partie 3~

Le repas avec les dames de la cour avait été une affaire éprouvante pour elle, non pas qu'elle révélerait ce fait. Dans le passé, dans les jours avant que Morgane commence à emprunter le chemin de l'obscurité, elle s'était tenue en lisière de telles réunions et regardait alors que la pupille du roi était le centre de l'attention… Se retrouver à cette place maintenant, alors que Katryn regardait de là où elle s'était autrefois tenue, semblait étrange. Ça avait été un soulagement quand cela avait été interrompu par la cloche qui sonnait pour appeler le peuple pour une annonce royale.

Gwen chemina jusqu'à la salle de laquelle on accédait au balcon, mais ne sortit pas pour rejoindre son mari. Mais elle sourit pour elle-même quand Arthur déclara que Gaius était autorisé à utiliser la magie pour guérir. Elle le lui avait subtilement suggéré le lendemain matin de leur mariage, quand elle l'avait trouvé réveillé et broyant du noir peu avant l'aube. Quand vous voulez montrer au peuple que quelque chose n'est pas mauvais, alors vous avez besoin de quelqu'un qu'ils connaissent et en qui ils ont confiance pour faire la démonstration.

La foule en-dessous, applaudissant, la tira de ses pensées, et elle se leva du siège qu'elle avait pris quand Arthur et Gaius revinrent du balcon.

La voyant qui l'attendait, Arthur s'approcha immédiatement et lui tint les mains.

"Alors, comment ai-je fait, Reine Guenièvre ?"

Elle lui sourit, rougissant légèrement lorsqu'elle vit Gaius soulever un sourcil.

"Vous avez très bien fait, Roi Arthur."

Elle fit signe à Katryn, qui lui tendit une feuille de papier avec un itinéraire dessus.

"Et je supposerais que cet annonce, dont tu ne m'as pas informée, est la raison pour laquelle je vais passer la première partie de l'après-midi dans l'infirmerie du château."

Regardant Gaius à cette requête, Arthur soupira. Il savait qu'il ne pouvait pas la tromper.

"Gaius commencera immédiatement à utiliser ouvertement ses pouvoirs en retournant à l'infirmerie. Il aura besoin de toi là-bas en soutien visible de mon jugement, au moins initialement jusqu'à ce que les gens là-bas se remettent de leur surprise."

Gwen hocha la tête de compréhension, enlevant ses mains des siennes et les tapant devant elle avec un penchement de tête assuré.

"Alors allons-nous en occuper."

Elle se tourna et commença à marcher vers la porte, Gaius se mettant en marche derrière elle jusqu'à ce qu'Arthur appelle.

"Gwen."

Elle regarda, demandante, et il hocha la tête pour elle en soutien.

"Un petit conseil, d'un roi à sa reine. Quelque chose que tu m'as dit il y a longtemps quand un seul d'entre nous portait un tel titre… Sois toi-même."

Elle sourit à cela et continua son chemin, l'expression ne s'évanouissant qu'une fois que Gaius et elle furent bien avancés dans le couloir dehors. C'est alors qu'elle lui parla, doucement pour éviter que d'autres entendent.

"Je m'excuse si ma suggestion à Arthur vous a causé des problèmes. Alors qu'il ne l'a admis à personne, encore moins au roi d'Escetia, la décision de Fyren de révéler sa position sur la magie a vraiment mis Arthur en mauvaise position malgré tous les avantages. Je savais qu'il avait besoin de quelqu'un que le peuple connaît pour être là et utiliser la magie dans Camelot pour aider les gens en contraste de ceux qui l'utilisent pour blesser. A part exposer Merlin…"

Gaius soupira.

"Vous n'avez pas besoin de me l'expliquer. Les risques auxquels je fais face sont beaucoup moins important que tous ceux que j'ai pris en protégeant Merlin et Camelot dans le passé."

Il arrêta de marcher, l'expression solennelle.

"Je suis resté en arrière et ai regardé la magie être repoussée dans les ombres, Gwen. Je l'ai regardée être pourchassée. Je ne nie pas que je l'ai fait autant par peur pour ma propre vie que dans l'espoir de tempérer la colère d'Uther et d'être là pour Arthur. Si je peux jouer un rôle aussi important dans la restauration de la magie à Camelot, alors je suis honoré de le faire. Pour réparer ces faiblesses passées."

Gwen tendit une main, prenant sa main dans la sienne.

"Vous n'avez plus rien à réparer, Gaius. Vous en avez déjà fait plus qu'assez."

Il sourit.

"Alors peut-être que je fais cela parce que c'est la bonne chose à faire, et le bon moment pour le faire."

Il la prit gentiment par le bras.

"Maintenant venez, Ma Dame. Nous avons des patients à traiter."

Ils reprirent leur descente dans le château, atteignant l'infirmerie pour être salués par beaucoup de tête qui se tournèrent. Un message était déjà arrivé ici pour informer à la fois les patients et ceux qui aidaient du nouveau statut du Médecin de la Cour, et voyant leur tension, Gwen prit les commandes.

Elle regarda les gens, s'adressant à eux tous.

"Je sais que ce sont des temps incertains, et on vous demande d'accepter des choses étranges. Mais nous connaissons tous Gaius, il a souffert tout ce que nous avons souffert. Il s'est tenu fermement à nos côtés, sans jamais vaciller. Le roi Uther a reconnu sa loyauté envers Camelot quand la magie a été interdite, en lui donnant la chance d'y renoncer et de rester en service. Choisir la sorcellerie à nouveau, est aussi déconcertant pour lui que je suis sûre que ça l'est pour vous tous, mais il est toujours l'homme qui a pris soin de nous pendant toutes ces années. Il est toujours l'homme qui nous a aidés pendant plus de trente ans à faire naître presque chaque enfant dans cette cité, dans ce monde. Il s'est occupé de nos malades et de nos blessés, a enduré de fausses accusations et l'emprisonnement, et pas une fois il ne nous a tourné le dos. Et maintenant il fait cela en tant que serviteur loyal du roi, inébranlable comme il l'a toujours été."

La tension dans la salle sembla refluer à ses mots sérieux, et elle fit immédiatement signe à Katryn pour qu'elle l'aide à rassembler des bandages et à aider avec les blessés. Les guérisseurs de Fyren étaient déjà là, mais avaient été empêchés d'utiliser la magie. Avec les nouvelles indiquant que Gaius était autorisé à l'utiliser pour guérir, ils savaient qu'ils pouvaient aussi l'utiliser maintenant.

Gwen regarda du coin de l'œil alors que Gaius allait jusqu'à un homme qui avait une profonde entaille sur une jambe. La blessure avait déjà été recousue quelques jours auparavant, mais était suffisamment grave pour avoir besoin de soins supplémentaires comme les blessures de nombreux autres guerriers assis ou allongés dans la grande salle. Gaius rassembla plusieurs remèdes, presque hésitant, s'arrêtant pour les regarder comme s'il était incertain avant de nettoyer soigneusement l'endroit autour de la blessure.

Alors qu'il le faisait, une des guérisseuses de Fyren, Jenani, l'approcha.

"Avez-vous besoin d'aide ? Cela fait de nombreuses années que vous l'avez utilisée."

Gaius la regarda.

"Je vous remercie pour votre offre, mais je n'ai pas besoin d'aide pour quelque chose d'aussi simple que cela. je suis peut-être vieux, et je me suis peut-être abstenu de la magie pendant longtemps, mais en tant qu'intellectuel mon savoir n'a jamais failli. En effet, malgré que je n'aie pas utilisé la sorcellerie pendant si longtemps, mon savoir a été précieux pour protéger Camelot des nombreux individus malveillants qui l'ont exercée."

Il finit de nettoyer la blessure, prenant une des jarres proches et étalant un peu de la pâte qu'elle contenait sur la blessure. Puis, avec un hochement de tête pour le soldat et juste une pointe d'hésitation alors qu'il posait sa main sur la jambe, il parla doucement.

"Gethofte thurhaale."

Il n'y eut pas d'indication extérieure qu'il avait fait quelque chose, pas de lueur d'or dans ses yeux comme de nombreux regards brûlants des associés de Morgane alors qu'elle terrassait ses ennemis avec la magie. A la place, tout ce que le vieil homme fit fut éloigner sa main et attraper un chiffon, essuyant la pâte qu'il avait appliqué.

Jenani souleva les sourcils devant ce qui fut révélé, comme en seulement quelques instants les lèvres de la blessure s'étaient suffisamment rapprochées pour s'assurer qu'il n'y aurait pas d'infection et que les points de suture puissent être retirés.

"Vous avez dû avoir un grand talent dans la guérison à l'époque, si vous pouvez faire cela même après vous être abstenu pendant si longtemps."

Gaius ôtait maintenant les points de suture, sous le regard surpris et maintenant plutôt intéressé du soldat. La tension de l'homme à être sujet à un sort s'était évanouie pour laisser place à la surprise mêlée d'admiration devant son effet sur sa jambe.

"J'en connaissais quelques-uns qui étaient beaucoup plus talentueux que moi. La plupart ont été attrapés et exécutés, malgré le fait qu'ils n'aient jamais appris un seul sort malicieux dans leur vie. Je n'en connais qu'une qui s'est échappée, et son talent était quelque chose qui m'a profondément manqué une fois qu'elle fut partie. J'en ai vu beaucoup mourir avec mes capacités soudainement limitées pour prendre soin d'eux, qu'elle aurait pu sauver avec rien d'autre qu'un murmure de mots, une liasse d'herbes, et le carillon de guérison d'un sorcier."

Il retourna son attention sur le soldat, après avoir soigneusement enroulé un bandage autour de la jambe. Le ton sévère.

"Vous devez continuer à reposer cette jambe pendant la prochaine semaine. Vous pouvez marcher, mais seulement si c'est absolument nécessaire. Si vous êtes négligent, vous rouvrirez cette blessure. Le sort l'a guérie au point où vous pourrez revenir à un service limité la prochaine semaine, mais ce ne sera le cas que si vous obéissez à mes instructions et ne faites rien pendant ce temps."

Le soldat acquiesça, posant une main sur le bandage. Il s'était relaxé en entendant le ton bourru familier dans ces mots.

"Je m'assurerai de me reposer. Et merci, Gaius."

Le médecin acquiesça de reconnaissance, puis bougea jusqu'à son prochain patient. A l'autre bout de la salle, Gwen convainquait un autre homme d'accepter de se faire soigner. Ses mots gentils et sérieux, un ton aussi familier pour les blessés que les grognements sévères du vieil homme.

"Ces gens ont déjà montré leurs bonnes intentions, en venant en aide à Camelot en dépit de notre loi contre la magie. Ils auraient pu laisser Morgane sur le trône, elle les aurait accueilli à bras ouvert et avec une confiance totale, mais à la place, ils ont choisi le chemin le plus difficile en cherchant le nôtre… Accordez-leur un peu de foi en retour, surtout depuis que selon la loi du traité Escetian, ils sont déjà nos alliés par serment."

Le chevalier la regarda, les mots s'insinuant, avant qu'il hoche la tête avec hésitation et regarde la guérisseuse dont il avait objecté les soins. La guérisseuse posa gentiment ses mains sur un cataplasme qu'elle avait déjà appliqué sur sa blessure, et jeta son sort. La douleur du chevalier s'évanouit instantanément, et Gwen enroula légèrement son bras de bandages pour garder le cataplasme en place pendant que la guérisseuse parlait.

"Gardez cela pendant une journée, puis remplacez-le par un nouveau bandage et portez-le pendant deux jours de plus."

Elle sourit, douce et un peu amusée.

"Vous voyez ? Je voulais seulement aider. Le roi Fyrendir nous a donné l'espoir de la paix, d'une vie sans persécution. Il nous a appris à faire confiance à nouveau, et peut-être que vous apprendrez aussi."

Elle bougea jusqu'à un autre patient, pendant que Gwen rassurait le chevalier avec un sourire avant de la suivre. Gaius passa les deux prochaines heures à observer le travail de Gwen, alors qu'elle offrait la nature soucieuse et la sagesse gentille qui la rendait déjà rapidement adorée en tant que Reine de Camelot. En effet, au moment où le carillon de l'heure vint et qu'elle partit pour sa première leçon avec Sire Geoffrey, les quelques hommes blessés qui ne pouvaient pas encore retourner chez eux étaient suffisamment relaxés en présence des guérisseurs qu'ils avaient commencé à leur parler et à leur demander des choses sur leurs vies à Escetia.

Les guérisseurs furent heureux de répondre, également mis à l'aise par Gwen, et leur honnêteté signifiait que les derniers hommes montrèrent très peu de l'incertitude précédente alors que Gaius utilisait la magie sur leurs blessures. Alors que ces hommes qui avaient été soignés aujourd'hui n'étaient qu'une petite minorité dans les forces de Camelot, il ne doutait pas qu'ils parleraient en bien de cette expérience.

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Deux jours plus tard, c'est à Gaius que Fyren offrit publiquement un livre sur la magie de guérison. Se tenant devant les marches de l'entrée du château, avec les plus prestigieux membres de la Cour de Camelot là pour le voir s'en aller. Que le livre soit en fait emprunté de l'atelier de Merlin ne signifiait rien, c'était le geste devant ces témoins qui comptait.

C'est après que le livre ait été tendu et accepté, que le roi d'Escetia se tourna pour regarder ses collègues monarques.

"Roi Arthur, Reine Guenièvre, cela a été un honneur de vous aider à récupérer votre royaume. Mais le devoir m'appelle, et je dois retourner au mien… Vous êtes toujours invités à mon mariage prévu, s'il se produit. Je devrai voir ce que mon futur beau-père pense de moi maintenant que mon opinion sur la magie est connue."

Arthur sourit à cela.

"Je suis sûr qu'il sera compréhensif, après tout, son but en la mariant avec vous est d'entrer dans mes bonnes grâces. Comme j'ai gardé mon alliance avec vous malgré cette nouvelle révélation, cela le rassurera. Si vous le souhaitez, je lui enverrai un message lui disant que je n'annulerai pas mon traité avec lui s'il garde son accord avec vous."

Fyren rendit le sourire, narquois et amusé.

"Cela serait apprécié. Vous êtes un bon ami, Arthur. Je sais que ma foi en vous est bien placée, et que le jugement que vous ferez de moi lorsque le temps viendra, quand vous aurez vu plus de la façon dont je mène mon royaume, sera juste."

Il se mit en selle, hochant une dernière fois la tête.

"Je m'assurerai que des réserves sont envoyés pour aider à réparer et restocker la Forteresse d'Ascetir, et j'attends notre prochaine rencontre avec hâte."

Il tourna son cheval et sortit, les Chevaliers d'Aering le suivant en formation. Ses guérisseurs et son armée l'attendaient déjà en dehors des murs, et voir une force aussi puissante, qui contenait des sorciers, chevaucher paisiblement après avoir aidé à les sauver, était surprenant pour le peuple. Mais cela allumait aussi une sorte d'espoir, alors que Camelot les regardait partir.

C'est après que l'armée fut hors de vue et partie depuis longtemps qu'Arthur chercha Merlin. Le magicien n'avait pas été là pour voir Fyren partir, et le roi devait se demander pourquoi. Mais il eut sa réponse lorsqu'il trouva son Sorcier de la Cour dans son 'étude'.

Merlin somnolait sur le lit dans la chambre d'hôte inutilisée, clairement fatigué, et Arthur choisit de le laisser continuer à dormir.

Arthur s'assit au bureau et commença à trier les rapports et autres en piles pour rendre les choses plus faciles pour Merlin lorsqu'il se réveillerait. Une fois que ce fut fait, il rendit visite à ses appartements pour demander à Bel d'amener un repas à l'étude pour eux deux.

Il revint pour trouver Merlin encore endormi, et alla une fois de plus au bureau. C'est en triant une pile de documents à l'extrémité du bureau qu'il remarqua une feuille de parchemin avec des notes gribouillées dessus et le sortit.

C'était une liste d'anciennes lois gouvernant la magie, et les documents et livres dans lesquels elles avaient été recherchées. Dans la pile, il y avait également un document rédigé avec une toute nouvelle liste de lois basées sur celles-ci, et un document final qui était déjà signé et scellé par Merlin et Fyren… Alors c'était pour ça que Merlin était si fatigué. Il avait sorti des lois en vitesse pour que Fyren ait quelque chose à prendre avec lui, pour que le roi ait quelque chose pour annoncer sa position sur la magie à son propre peuple aussi lors de son retour.

La liste détaillant l'ampleur des punitions et de leur mise à exécution était vaste, mais la liste de lois en elle-même était simple, concise, et compréhensible. En quinze statuts différents, elle couvrait tous les usages de la magie, rendant clair ce qui était autorisé et ce qui ne l'était pas. Ce serait facile à apprendre, à mémoriser, et plus important, facile à accepter pour la communauté magique.

Arthur lut le titre du document à voix haute, murmurant avec une pointe d'ironie.

"'Le Code Myrrdin'... Myrrdin, c'est la version en Ancien Langage de 'Merlin'. Il l'a nommé selon lui."

Il sourit et regarda Merlin, toujours endormi. Le magicien travaillait tant dans les ombres, alors pourquoi n'aurait-il pas un code si important selon lui ? Pourquoi pas, en effet.

L'odeur de la nourriture quand Bel arriva fut ce qui tira enfin Merlin de sa sieste pour voir Arthur qui attendait qu'il se réveille. Il s'énerva un peu au début, avant qu'Arthur le fasse taire en agitant le document signé pour montrer qu'il l'avait trouvé.

Ils en parlèrent pendant leur repas, Arthur soulevant un plaisir taquin au nom du document. Merlin souriait toujours pour cela quand le roi dut partir pour s'occuper de ses tâches, regardant la porte se fermer avant de s'enfoncer dans sa chaise avec un soupir.

Il y avait encore tant à faire, mais ils y arrivaient. Le premier pas large mais hésitant avait été fait vers le retour de la magie, et pour l'instant, tout se déroulait bien.

Merlin sourit pour lui-même à nouveau, pensant à certains des tournants les plus surprenants que les choses avaient prises, et gloussa. Avec Fyren qui retournait maintenant à Escetia avec une copie du Code Myrrdin, il avait un peu de temps libre pour travailler sur un autre projet.

"Hmm, une créature magique non-létale pour entraîner les chevaliers… Décisions décisions…"

Son sourire devint espiègle alors qu'il commençait à noter des idées, un sourire qui serait plus tard reflété sur le visage d'un certain charpentier… Quand il reçut une liasse de croquis pour une statue en bois de cinq pieds, commandée par le magicien pour être fabriquée avec beaucoup de hâte. Après tout, Merlin connaissait une chose ou deux sur les statues animales, bien que seul lui sache à quoi celle-ci ressemblerait une fois qu'elle serait en vie et qu'elle bougerait...

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