CHAPITRE PREMIER

Le début de la fin, ou bien le début d'un renouveau ?

Un jeune homme brun traversait de nombreux couloirs aussi vite que ses jambes le lui permettaient. Ses pas résonnaient sourdement sur les pierres alors que son souffle se faisait erratique. Des larmes amères coulaient sur ses joues rougies par sa course. Il passa trois fois devant une même tapisserie, celle du septième étage. Quelle réaction ! se dit-il avec douleur tandis qu'une porte de bois sombre apparaissait dans le mur.

Actuellement, il s'était réfugié dans l'antre de la Salle-sur-demande, qui avait pour l'occasion prit la forme d'un salon chaleureux. Il s'étira et inspira un bon bol d'air qui lui rappela seulement qu'il avait encore la gorge serrée et le cœur éprouvé. Il laissa glisser son regard en face de lui. Il n'avait absolument pas fait attention à la pièce dans laquelle il venait de laisser son cœur s'épancher. Il y avait au sol un parquet grisé, et une cheminée adossée au mur gauche. Devant l'âtre reposaient deux canapés en cuir noir et une table basse d'ébène où trônait une tasse de chocolat fumante que Dobby s'était fait une joie de lui apporter malgré l'heure tardive. Toujours prêt à l'aider ce gentil elfe un peu fanatique. Le feu crépitait chaleureusement et éclairait les mur verts et gris clairs de la pièce. On aurait dit que la douce atmosphère de la pièce crée par le château visait à réconforter le jeune homme.

De temps à autre, il avait l'étrange impression que la magie du château l'avait rendu vivant. En plus, certains fantômes avec qui il avait discuté, en parlaient comme d'un être à part entière. Il se souvenait très bien quand il avait posé la question à Nick Quasi-Sans-Tête. Celui-ci avait éclaté de rire en lui disant que c'était bien rare qu'un vivant lui pose un question à laquelle il ne pouvait pas répondre. Revenant quelques instants à la réalité, il ouvrit les paupières sur ses prunelles vertes émeraudes, tirant sur le Véronèse. Le brun, qui avait entouré ses jambes de ses bras en enfouissant sa tête dedans releva celle-ci.

Il fit inconsciemment voleter la grande tasse blanche jusqu'à lui et but doucement le liquide sucré. Peu à peu, il réussit à mieux respirer et à reprendre ses esprits. Il se décida à faire le point pour savoir si ce qu'il s'était passé cet été et même avant était si catastrophique que cela pour engendrer une réaction si douloureuse.

Tant de choses s'étaient passées l'année précédente! Et même avant d'ailleurs. La mort de Cédric, le retour de Voldemort, Ombrage et pour couronner le tout le coma de Sirius. Il posa sa tête sur ses bras maintenant repliés et inspira une fois de plus pour disperser ses larmes. Son parrain avait tenu à être présent lors d'une action de l'ordre du Phoenix et s'était reçu un sortilèges noir particulièrement ancien.

En fait, ce n'était pas censé être une mission très dangereuse, et c'était d'ailleurs pourquoi Dumbledore avait accepté de le laisser participer aux opérations. Le but était simple : s'introduire dans la maison des Lambert, une vieille famille française qui avait habité en Angleterre. Cette famille était en réalita éteinte depuis une génération et avait laissé derrière elle une grande bibliothèque remplie de livres de magie noire. Comme l'Ordre ne voulait pas que ces ouvrages tombent entre les mains de Voldemort, ils avaient entrepris une récupération.

Cependant, personne n'avait pensé à la possibilité selon laquelle la maison serait déjà acquise par les Mangemorts. Ainsi, Sirius, Bill Weasley, et Shayne et Lana Clark, deux aurors, se retrouvèrent encerclés par une vingtaine de Mangemorts en train d'étudier les livres. Par chance Bill et le couple Clark n'eurent que des blessures minimes et parvinrent à attraper neuf des criminels. Mais un Mangemort plus coriace que les autres était présent : Avery. Et bien entendu, ce fut Sirius qui se battit contre lui. Pas de lui-même, selon la lettre que lui avait envoyé Bill pour lui raconter la rencontre, mais par l'insistance du Mangemort.

Finalement, il reçut un sortilège complexe, comprenant deux phrases latines, en plein dans le dos alors qu'il se retournait pour attaquer un autre Mangemort qui lui avait envoyé un ''expulso'' le frôlant de prêt. Dans la lettre de Bill, Harry avait remarqué que celui-ci rabaissait constamment les Mangemorts, et à vrai dire, les Serpentards aussi. Il n'était pas sûr que cela soit vraiment une bonne chose. Toujours est-il que Snape, qui avait été chargé de trouver un contre-sort ne parvenait pas à le déceler. Mais il savait qu'il y avait tellement de documents à examiner que cela pouvait prendre du temps. Le brun savait qu'il y avait encore de l'espoir et il pouvait accorder une certaine confiance au professeur de potion pour s'occuper de son parrain. Repenser à tout ça lui faisait toujours mal mais il allait de mieux en mieux, heureusement.

Il avait changé pour remonter la pente, surtout pendant les vacances. Il ne s'en était vraiment rendu compte que quand on lui en avait fait la remarque. Il était plus sérieux, beaucoup moins naïf et plus détaché. Il avait passé la moitié du mois de juillet et le mois d'Août en entier chez le professeur Snape. Et ils avaient su se faire confiance en se comprenant peu à peu. Avec Sirius endormit, et Rémus en mission presque constante pour l'Ordre, le brun n'avait plus personne vers qui se tourner. Snape fut étrangement la personne vers qui il put le faire.

Certes au début tout n'avait pas été simple, chacun pouvant reprocher des choses à l'autre mais ils s'étaient expliqués, remarquant certains points communs dans leurs histoires respectives. Chacun avait été battu par un membre de sa famille, ils avaient certaines habitudes quotidiennes similaires, ils étaient méfiants envers les inconnus, et tous deux étaient entièrement dédiés à leurs causes. De plus la chauve-sourie des cachots n'était pas si inintéressante que ça, et il restait un homme très intelligent possédant beaucoup de connaissances. Bien sur, c'était seulement quand il avait une certaine estime pour une personne qu'il lui laissait passer des brides d'informations … De plus, il ne laissait pour autant rien passer de ses sentiments. Il avait seulement laissé tomber toutes ses remarques acerbes et méchantes. Il restait bien évidemment des remarques ironiques et moqueuses, mais désormais, lui-même en riait.

Il appréciait de plus en plus le professeur, avec qui il pouvait discuter des heures, et qui était une mine de conseils intarissable sur les sortilèges d'attaque et de défense. Snape avait fini par lui enseigner une nouvelle fois l'Occlumentie et la Légilimentie. Il avait fait des progrès énormes et parvenait sans trop de problèmes à se protéger ou entrer dans d'autres esprits. C'est une chose qui les avait étonné tous les deux: quand il s'y mettait, il pouvait rapidement apprendre. Ceci dit le professeur en avait profité pour lui coller des listes entières de sorts (de défense, d'attaque et certains plus quotidiens) et les caractéristiques d'ingrédients de potions à retenir pour la fin du mois d'Août. Il avait eu l'impression de devenir une machine à force de faire rentrer des informations dans sa tête absolument pas habituée à tant de connaissances. Et surtout pas à apprendre des sortilèges sans les pratiquer ! La faute à la limite d'âge à la pratique de la magie.

Il avait aussi appris l'application de certains sortilèges plus basiques à d'autres niveaux. Par exemple l'aguamenti qui habituellement projetait un simple jet d'eau, peut devenir glace ou brume. Ceci dit pour la plupart des sortilèges élémentaux basiques, il avait déjà fait ce travail. Le brun avait pris la décision de ne plus se reposer sur ses lauriers. En tout, il avait appris les sortilèges de sixième et septième année, avec en plus certains plus compliqués issus de la formation d'auror, ou d'autres formations de sortilèges. Oui, définitivement cet été était un nouveau point de départ.

Le jeune homme posa sa tasse vide sur la table et se remémora sa journée.

Nous étions le lundi de la rentrée à Poudlard et Harry avait pris la décision de parler de son été à Hermione et Ron. La journée s'était assez bien passée. Ils avaient reçu leurs emplois du temps dès le petit déjeuner. Bien sur, comme chaque année, ils avaient deux heures de cours de potion comme premier cours. Harry se souvenait très bien de la stupéfaction de la classe Serpentarde-Gryffondore.

La raison ? Snape avait simplement fais un hochement de tête en passant devant la potion du brun. Tout comme il le faisait pour un Serpentard qui effectuait une bonne potion. Ou pas en fait. D'habitude pour les élèves des autres maisons, il faisait la remarque la moins positive possible. Alors voir ce professeur agir ainsi envers cet élève-ci avait vraiment mis les élèves sur le cul. Comme quoi, avoir bossé tout le mois d'Août sur des potions lui servait ! Ses deux meilleurs amis aussi avaient été très surpris. Ne souhaitant pas leur en parler devant tous le monde et sans s'être préparé à leurs réactions, il ne leur avait rien dit. Ils avaient simplement acquiescé devant le refus de réponse du jeune homme en sachant qu'il s'expliquerait à un moment ou à un autre.

Ensuite, ils avaient eu cours de divination. Comme à chaque cours, cette positive professeur de divination qu'était Sibylle Trelawney lui prédit une mort sous peu. Il avait très bien utilisé son temps en cours d'histoire de la magie, c'est-à-dire le temps de la sieste. Le repas du midi s'était déroulé dans le calme, à part le fait que Colin Crivey semblait vouloir à tout prix interviewer le survivant pour le journal qu'il avait créé. Et le dit survivant avait décidé que sa survie serait due à l'évitement du jeune homme. Rien de bien inhabituel en soi.

Le cours de sortilège fut quand à lui très surprenant pour Harry. Il se rendit compte avec joie que les listes de sorts apprises lors du mois précédant avaient fait leur travail et il comprenait parfaitement le sort qu'ils devaient apprendre et l'avait bien réussi dès le premier coup, à la stupéfaction des élèves. Car bien qu'étant puissant, ce sort était vraiment réputé comme difficile à exécuter, même pour un bon sorcier. Donc une excellente surprise qui poussa Harry à prendre la décision d'apprendre la théorie du plus de sorts possible. Ensuite, le cours de métamorphose fut plus normal. Il n'était pas particulièrement doué dans cette matière même si il maîtrisait très bien les métamorphoses animales. Oh, pas en tant qu'animagus, mais transformer un hibou en chat, un verre en oiseau, une chaise en loup … La journée s'était donc achevée sur ce cours.

Hermione avait alors demandé aux garçons si ils venaient à la bibliothèque et sous les protestations de Ron, Harry avait indiqué qu'il devait leur parler. Par automatisme, ils se rendirent dans le parc du château. Il faisait encore beau, le soleil les réchauffait toujours de ses rayons bienfaiteurs. Hermione était devant les deux jeunes hommes et choisit d'aller vers le saule pleureur.

Harry observa la jeune préfète plus en détails que le jour de leurs retrouvailles sur le quai de la gare. Elle s'était faite dégrader les cheveux et ils étaient maintenant beaucoup moins volumineux. Ses reflets caramels lui donnaient un certain charme et mettaient son teint en valeur. Elle avait par ailleurs pas mal bronzé pendant ses vacances en Corse. Son visage était légèrement maquillé et elle portait un uniforme plus adapté à son corps qu'auparavant. Définitivement, la jeune fille avait décidé de se féminiser et de faire attention à elle. Peut être que cet aveugle de Ron l'approcherait alors.

Quand à celui-ci, il avait encore grandit. Il faisait au moins un mètre quatre-vingts, au grand damne de Harry qui ne faisait qu'un mètre soixante-huit, précisément. Il était également plus obtus qu'avant. Peut-être les vacances passées avec Bill avaient eu cet effet sur lui...

Dès qu'ils s'étaient retrouvés près du lac pour en discuter, le brun avait eu un mauvais pressentiment. Hermione et Ron le regardaient avec de l'inquiétude mêlée à de l'incompréhension. Tous les trois s'étaient assis sous le sol pleureur, presque les pieds dans l'eau étant donné que les trois amis étaient à peine à plus de deux mètres du bord du lac. Harry s'était appuyé contre le tronc de l'arbre et avait inspiré une grande bouffée d'air pour se donner un peu de courage. Hermione prit la parole en première :

« Tu voulais nous parler Harry ? demanda-t-elle simplement.

- Oui.

- Qu 'est ce qu'il y a ? demanda à son tour Ron.

- C'est à propos de cet été.

- Ah, oui. Été où tu nous a complètement ignoré, sans donner aucune nouvelles, à part une lettre sans aucun sens, comme si on était juste de vieux chiens pouilleux, c'est ça ?, dit amèrement le rouquin.

- Je suis désolé... Je sais que j'aurais dû vous envoyer une lettre mais il s'est passé tant de choses... Je ne pouvais pas vous en parler par écrit.

- Ça je peux comprendre Harry. Mais putain ! Ne rien nous dire c'est pire que tout. On s'est inquiétés, surtout que tu n'est même pas venu nous rejoindre au Terrier.

- Ron n'a pas tord. Tu le sais très bien. Et puis si il t'était arrivé quoi que ce soit on aurait pas été au courant !

- Je sais, je suis tellement désolé, souffla Harry.

- C'est bon, on sait très bien que tu es comme ça … On a eu le temps de s'habituer, dit doucement Hermione.

- Surtout l'année dernière, rajouta Ron avec une cette même amertume.

- Tu peux nous raconter, maintenant, ce qu'il s'est passé cet été.

- Oui, le brun prit une nouvelle inspiration et continua, J'ai passé le début du mois de Juillet chez mon oncle et ma tante.

- Il ne s'est rien passé de grave n'est-ce-pas ? Harry resta silencieux.

- Harry ? Mais réponds-nous ! »

Le brun avait baissé la tête, ses yeux émeraudes brillants de douleur, honteux de ce qui lui était arrivé en partie à cause de sa peur de perdre le contrôle et du sentiment que tout soit de sa faute, qu'il aurait pu agir ou aider d'une façon ou d'un autre. Il releva la tête et s'assit au sol suivit des deux gryffondors. Il devait leur dire clairement les choses.

« Non. Tout s'est très mal passé.

- Oh mon dieu, que t'a-t-il fait ?

- Il m'a battu. Mais, c'était pire qu'avant. Il a frappé beaucoup plus fort, plus longtemps, sans raison.

- Par Merlin... » souffla Ron alors qu'Hermione avait les larmes aux yeux.

Il y eut quelques minutes de flottement pour laisser le temps au jeune homme de stopper ses larmes, sous les excuses de ses amis de ne pas s'être rendu compte qu'il souffrait tant chez sa famille. Sous leur compassion aussi.

« Et presque deux semaines après mon arrivée, j'étais vraiment amoché.

- Harry, pourquoi ne nous as-tu pas contacté ?

- Eh bien, comment vous dire … Quelqu'un est arrivé pour une tout autre raison. Alors je n'avais plus à vous embêter. Cette personne a sonné alors que Vernon me frappait dans la salle à manger. Je ne pouvais plus bouger, plus rien faire.

- Attends, pourquoi t'as pas utilisé ta magie ?

- La dernière fois que j'ai utilisé ma magie en dehors de Poudlard, j'ai failli être expulsé ! Et puis ... , le brun se pinça les lèvres. Il ne savait pas si ils allaient vraiment comprendre.

- Tu avais peur de ne pas pouvoir t'arrêter, compléta Hermione, qui surprit une nouvelle fois Harry par sa juste analyse.

- Oui. Donc cette personne est arrivé à ce moment là.Quand mon oncle a ouvert la porte et qu'on m'a demandé, il s'est mis dans une colère noire en disant que le monstre n'était pas là. Il a continuer de hurler et le visiteur l'a stupéfixé en m'appelant.

- Qui c'était ? Demanda Ron.

- Et pourquoi cette personne voulait-elle te voir ? »rajouta Hermione.

Ses yeux noisettes brillaient d'incompréhension. Ceux de Ron aussi mais la compassion envers son ami pour tout ce qui lui était arrivé prédominait de peu. Hermione lui avait pris ses deux mains entre les siennes. Le jeune homme avait peur de leurs réactions. Mais comme pour la première annonce, il se fit gryffondor. Harry releva ses yeux émeraudes vers elle et il répondit à leurs deux questions :

« C'était Snape, il était venu me prévenir que Sirius avait une chance de se réveiller. Il voulait que je sois là pour son présumé réveil qui n'arriva finalement pas. »

Ses paroles laissèrent place à un silence mortifié alors que ses amis le regardaient les yeux exorbités. Hermione lâcha les mains de Harry et recula légèrement. Ron semblait tenter d'intégrer la nouvelle. Plusieurs minutes passèrent, et ce fut le roux qui explosa :

« Avec Snape ? Cette vieille chauve-sourie pouilleuse des cachots ? Celui qui t'a rabaissé pendant quatre ans pour ensuite t'ignorer l'année dernière en annonçant devant tout le château qu'il ne voyait pas l'intérêt de parler plus à un gamin si doué qu'il a gagné la coupe des Trois Sorciers et fait renvoyé un bonbon rose sur pattes, après une dispute flamboyante où il a traité Sirius et tes parents « d'ignobles hypocrites » ?! Non mais c'est quoi ça... Et pourquoi t'es pas venu chez nous putain ! On est tes amis ou pas ?

- C'est parce que vous êtes mes amis que je ne voulais pas vous embêter, encore une fois. Vous avez fait beaucoup pour moi, surtout l'année dernière. Il était hors de question de vous déranger une fois de plus. Surtout vu dans quel état j'étais. » Les membres du trio d'or de gryffondor continuèrent de s'engueuler sur le fait que Harry ne les ait pas contacté ou donné de nouvelles et soit allé chez Snape.

« Tu as cohabité avec ce vieux serpent poisseux et con et arrogant et …

- Harry, c'est vraiment surprenant. Et...ça s'est bien passé ? demanda Hermione qui faisait de son mieux pour accepter la situation et couper Ron qui semblait vraiment intolérant quoique dans l'immédiat à court d'arguments.

- Non mais tu fous quoi là ?! Il ne nous a rien dit, il nous a ignoré ! Il ne nous fait pas confiance !

- Je ne pense pas que ce soit ça. Et puis je pense que Harry se serait sentis étouffé, non ?

- Oui...Toute ta famille est très gentille, réconfortante, présente et à l'écoute Ron, mais je n'y suis toujours pas habitué, à ce qu'on s'inquiète autant pour moi je veux dire. Et puis, je n'aurais pas pu reprendre pied en étant trop entouré, avec ma façon de voire les choses à ce moment là, même si c'est très gentil.

- OK … Je vais essayer de te comprendre, accorda Ron, qui manifestement avait plus ou moins réussi à se calmer.

- Nous nous sommes expliqués avec Snape. Et j'ai réussi à comprendre pourquoi il agissait comme ça avec moi.

- C'est inattendu, mais c'est plutôt positif, non ?

- Ouais … , fit sceptiquement le rouquin. »

Ils discutèrent plus en précision du comportement de Snape, et enfin Hermione posa LA question.

« Ah oui Harry, tu as toujours des visions de Voldemort ? »

Le brun s'était figé, d'anticipation ou de terreur, il ne le savait pas lui-même. Il ignorait si il devait leur en parler. Si les deux rouges et ors étaient ouverts d'esprit en ce qui concerne beaucoup de choses, autant Harry était certain qu'ils penseraient que ce dont il allait leur parler était de la magie noire. Ce n'était pourtant pas le cas étant donné que cette magie était apparentée aux esprits, fantômes et autres spectres.

« A ce propos … je dois vous parler de quelque chose d'important.

- Encore !

- Ron ! Laisse-le parler.

- Merci Hermione. Je... c'est assez dur à dire...

- Réponds par Oui ou par Non, répondit simplement Ron.

- OK. Oui, j'ai toujours des visions de Voldemort, mais je vois aussi tous les soirs dans des sortes de rêves Tom Riddle. »

Ses paroles furent de nouveau accueillies par un silence.

« Tu ne nous a pas dit que c'était une seule et même personne ?

- Eh bien oui et non. Ils ont été très peu de temps la même personne.

- Je comprend rien, dit Ron.

- Moi non plus...

- Le plus simple ce serait que je vous raconte tout depuis le début... Y compris les hum mauvais traitements de mon oncle pour que vous compreniez tout.

- Raconte nous entièrement ton été alors, ainsi on aura aussi des précisions sur ta cohabitation avec le professeur Snape » quémanda Hermione, avide de savoir.

Et ainsi commença-t-il son récit.

o0O0o

J´espère que ça vous a plu, je posterais sûrement un chapitre toute les deux semaines. Bien sur, je rappel que Harry Potter n'est pas à moi mais J.K Rowling~