Bien le bonsoir !

Disclaimer : Ce texte est une fanfiction. Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existés serait un miracle. Non seulement ils n'existent pas, mais ce sont même pas les miens. Laissez-moi mourir en paix.

Warning : Sexplicites situations. Ah, et j'ai cinq chapitres de prêts, donc cinq semaines sans souci, mais par la suite je risque d'avoir du mal à tenir le délai.

Je cherche une bêta !

« Stark… Tu dois également savoir que…

-Aah…

-C'est ma « nuit du guerrier »…Et que la vie est la pire des obsessions , rajouta-t-il avec amertume. »

Loki lécha sa lèvre inférieure et Tony oublia les phrases mystérieuses. Il laissa ses mains caresser un dos par automatisme, ses dents mordiller une langue et les muscles de son dos imprimer des coups de rein à leurs corps. L'ingénieur tendit le cou quand son partenaire eut la bonne idée de poser sa bouche sur sa peau luisante de sueur, et finit par réfléchir aux mots qui peinaient à atteindre son cerveau.

« « Ta nuit »…Une seule, haleta Tony, tu es sûr ?

-Elle n'est pas terminée, relativisa le dieu, le souffle court lui aussi, en s'enfonçant plus loin d'un coup de hanche. »

Loki recueillit sur ses lèvres le hoquet de plaisir de l'humain et commença à regretter que cela se passe ainsi. Partir déjà, quelle pitié. Son projet devait absolument réussir : il pourrait tout recommencer à nouveau, et vivre une autre vie, peut-être plus paisible. Et pour cela il avait besoin de Stark.

« Monsieur, appela une voix sans réussir à les interrompre.

-Qui est-ce ? lança Loki presque dans la bouche de l'ingénieur.

-Mon IA, marmonna Tony en se rapprochant. C'est rien. Mute, Jarvis, fit-il plus fort.

-Monsieur, vous devez vous réveiller.

-Il va arrêter bientôt, assura Stark sur un ton de prière.

Loki l'embrassa pour toute réponse, sachant qu'il ne pourrait pas atteindre son but avec le temps qui lui restait. Il bougea la main qui n'agrippait pas la hanche de son partenaire et la glissa entre leurs deux corps. L'humain approfondit le baiser en lui caressant la nuque en encouragement, quand un son strident retentit, ce qui déconcentra Loki, qui sentit sa magie se fragiliser.

« Stark…

-… Pourquoi Loki ? demanda Tony, dont la conscience émergeait lentement.

-Je place ma confiance en toi, ne la trahis pas. »

Tony se réveilla en sursaut, seul dans son lit, l'alarme lui vrillant les oreilles.

« C'est bon, Jarvis, je suis là. Tu as bien fait, c'était vraiment un rêve bizarre.

-J'ai détecté une concentration magique dans votre chambre et vous agissiez de manière étrange, monsieur.

-Magique ? Répéta le génie en se levant et en remarquant certaines choses déplacées : sa nudité et une excroissance au niveau de son entrejambe.

Merde, voilà qu'il avait perdu trente ans de maturité sexuelle. De retour à ses problèmes au saut du lit de l'époque de ses 15 ans et avec des fantasmes encore plus farfelus : sérieusement, Loki ? Après un an sans l'avoir vu ? Certes, c'était un de ses meilleurs rêves érotiques depuis la chef des majorettes, mais il y avait des limites à la curiosité.

« Montre-moi la vidéo Jarv', lança-t-il en récupérant ses fringues au pied du lit.

-La voici. Elle ne montre strictement rien, si ce n'est que vous parlez durant votre sommeil, ce que vous ne faites que quand vous mangez de la pizza à l'anchois et à l'oignon avec-

-Temps mort, Jarvis ! s'écria Tony, les bras levés pour demander grâce sur la description de son sommeil en fonction de son dîner. Temps mort. Je viens de me réveiller, moins d'informations. Fais-moi juste voir les images

Il plissa les yeux. La caméra infrarouge avait une bonne résolution, mais effectivement, pas de traces de magie. A part lui-même commençant à se tortiller de manière très gênante dans son lit, rien.

-Pendant combien de temps comme ça ?

-22 minutes 39, monsieur.

-Montre-moi la fin.

-Le système a détecté la marque magique à 21 minutes 18, et j'ai alors essayé de vous réveiller.

Tony haussa un sourcil. Ah oui, quand même. Sur la vidéo, il caressait un dos invisible, parlait tout seul, agrippait une nuque absente, avant de se redresser en sursaut. Et pas de fumée ou d'étincelle magique.

-Booon… fit-il, décontenancé. Tu as essayé d'identifier la source ?

-J'ai comparé les données d'Amora que vous aviez récupérée, celles de Thor-

-Oh mon dieu l'image mentale, fit-il en se frottant le visage avec ses paumes.

-Et je suis actuellement…

Un son léger annonça que les résultats étaient arrivés.

- Monsieur, ce pourrait être Loki au seuil de confiance 95%.

-D'accord. Avant c'était bizarre, là c'est flippant. »

Le fait que la magie de Loki se soit baladée dans sa chambre pendant qu'il rêvait de son propriétaire ne pouvait pas être une coïncidence. Il se serait introduit dans son esprit, mais dans quel but ? Un coup d'un soir virtuel ? Du sexe mental ? Mais pour quoi faire ? C'était de Loki dont il s'agissait enfin ! Un de leurs ennemis porté disparu depuis un an, qui se pointerait dans sa tête pour dire « Salut, on baise ? »

Ça n'avait absolument aucun sens.

« Je reprendrai tout ça au labo tout à l'heure, mais pour l'instant j'ai besoin d'une douche. »

Jarvis ne fit aucun commentaire, et l'ingénieur lui en fut reconnaissant.

Alors que des souvenirs confus lui revenaient, il se passa une main dans les cheveux, se sentant coupable de ne pouvoir ignorer que ça avait été fantastique. Mais y repenser n'améliorerait pas ses problèmes, bien au contraire, donc il se massa les tempes en essayant de s'éclaircir les idées.

Son regard rencontra son reflet dans le miroir et il écarquilla les yeux.

Etait-ce un suçon dans son cou ?

«Oh merde. »

Il retira le T-shirt qu'il venait d'enfiler et finit par découvrir de légers bleus sur des hanches. Et il eut soudain très peur de se doucher et se trouva incapable de dire s'il imaginait la douleur dans le bas de son dos ou si elle était réelle.

« Jarvis ?

-Oui monsieur ?

-Qui a dit : « Il y a des matins où il vaut mieux rester couché » ?

Ce scénario ne voulait pas quitter ma tête, donc j'ai écrit ça. Mais c'est normal que ce soit confus. N'hésitez pas à me poser plein de questions.

Ah, aussi, dire que j'ai le trac de poster pour la première fois serait un outrageant euphémisme.

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