Bonjours! Ça faisait longtemps! Je m'excuse pour ce très long retard mais la première ça pardonne pas x)

Enfin, je suis quand même contente de pouvoir vous offrir le dernier chapitre de l'histoire grâce au vacance d'été!

De plus je vous remercie pour vos reviews! Sur cela je vous dis bonne lecture!

Disclaimers: Les personnages de Magi ne m'appartiennent pas!


L'oiseau se posa doucement sur la branche de l'arbre avant de reprendre son envol filant à travers les feuillages. Les oiseaux chantaient le printemps qui s'était installé et qui profitait à tous de sa douce chaleur. Oui! Aujourd'hui serait le jour où il pourrait espionner Yunan sans aucune impunité.

Sensible à l'état d'esprit de celui qui le contrôlait, l'oiseau accéléra. Mais quand même. Il avait faim.

Dans le château, Sinbad haussa un sourcil. Cette pensée ne venait pas de lui. Malgré cela, il avait tout autant envie de manger. L'un des malheureux inconvénients de ce pouvoir. Distraitement, il prit une cacahouète sur son bureau. En attendant l'oiseau continuait toujours sa route volant avec agilité entre les branches des arbres. La bête se rapprochait de la bibliothèque et la fenêtre était toujours grande ouverte. Sinbad grinça inconsciemment des dents. A croire qu'il se moquait de lui. Non! Il se moquait de lui. Délibérément en plus. C'était tout simplement inacceptable.

Sinbad reprit finalement ses esprits. Quel ne fut pas ça surprise lorsqu'il aperçut que l'oiseau s'était tranquillement posé sur le bord de la fenêtre tant convoité. Sinbad reprit totalement le contrôle de l'animal et lui fit tourner la tête pour observer la salle. Il eut juste le temps d'apercevoir deux enfants en la compagnie du Magi avant de se faire foudroyer.

Dans son bureau, Sinbad revint brutalement dans la réalité. Il se leva d'un bon et se précipita vers la porte. A la sortie de ce dernier il tomba nez à nez avec Ali-baba qui le regardait surpris. Le jeune garçon ne s'attendait pas à ce que la porte s'ouvre aussi violemment sur son passage. Devant le regard sombre de l'homme, il se demanda ce que Yunan pouvait bien avoir encore fait. Le roi de Sindria ne sembla même pas le remarquer. Il se mit à murmurer des insanités tout en marchant.

« Euh...Sinbad. l'interpella Ali-baba incertain.

Heureusement il l'entendit directement et se retourna.

-Je sais où sont les Magi.

Ali-baba en resta bouche bée. cela faisait bien maintenant une semaine que Sinbad avait enchaîné les actions infructueuses et voilà que ce matin, il semblait sortir Aladdin et Judal de son chapeau. Ça allait bien trop vite pour lui.

-Tu es sur de ne pas sauter trop vite aux conclusions?

Ali-baba manqua de faire un bond de frayeurs. Il se retourna les yeux écarquillés pour apercevoir Ja'far qui observait avec sérieux Sinbad. Ali-baba eut des sueurs froide en songeant qu'il ne l'avait, mais alors pas du tout, entendu arrivée.

-J'ai réussi à voir deux enfants avec lui.

-Voir? insista Ja'far.

Sinbad ne put que grimacer.

-Entrevoir. rectifia-t-il avant de croiser les bras.

Voyant l'air peu convaincu de Ja'far, Sinbad finit par ajouter:

-Je suis sur que c'est eux. Il n'en peut-être autrement. Qui d'autre serait avec lui? J'ai fait vider la bibliothèque! »

Ja'far ne put que soupirer. Il n'avait cas vérifié maintenant. Avec un peu de chance, Yunan cachait bel et bien des enfants dans le château qui en plus étaient les Magi. Alors qu'il allait penser que s'était absurde, il se dit qu'au final cela ressemblait bien au personnage.


Un long soupir s'échappa de ses lèvres. Le jeune garçon se laissa tomber en arrière provoquant l'effondrement de la pile de parchemin à coté de lui. Aladdin regarda le plafond de la bibliothèque. Sept jours qu'il ne trouvait rien. Serait-il venu ici pour rien? Cette pensée tourna en rond dans sa tête cherchant désespérément une solution. Yunan ne les avaient sûrement pas emmené ici par hasard. Il ne les aidait pas, mais ne semblait pas non plus contre.

Le Magi aux cheveux bleus lança un coup d'œil aux parchemins à coté de lui. Il parlait tous du rôle du Magi où encore des donjons mais ce qu'il cherchait n'était pas là. Aucune information sur un Magi ressemblant à Judal ou encore à lui. Il devait y avoir forcément autre chose. Un détail auquel ils n'avaient pas fait attention.

Le jeune garçon réfléchi aux dernières actions de Yunan. Il n'était presque jamais là. Lorsqu'il l'était, Yunan lui enseignait la magie. Inconsciemment le jeune garçon plissa les yeux. Agissait-il différemment à ces moments-là?

« Judal? Est-ce que Yunan agit bizarrement?

-A part le fait qu'il n'y aura bientôt plus d'animaux sur cette île? Non. » répondit sarcastiquement le Magi aux cheveux noirs.

Ça, c'était bien vrai. Le Magi aux cheveux blonds semblait décider à utiliser comme exemple tout animaux qui s'approchait de trop près. Ce détail était bien censé être bizarre non? Aladdin fronça les sourcils. Le voilà bien avancée. Il ne voyait pas quoi conclure de ses actions. Bien qu'il soit totalement contre. Il lui avait même une fois demandé d'arrêter, ce qu'il n'avait bien évidemment pas fait. Bref. Là n'était pas la question et ces animaux n'avaient sûrement aucun rapport.

Se relevant de sa position allongée, Aladdin lança un coup d'œil circulaire à la salle. Elle était immense et toute une vie n'était surement pas suffisante pour lire tous les recueils qu'elle recelait.

« Peut-être que l'on cherche au mauvaise endroit. proposa vaguement Aladdin.

Judal lui lança un regard circonspect puis poussa un soupir. Lui, ça faisait bien longtemps qu'il en avait marre de rester chaque jour dans cette bibliothèque. Un sourire illumina ses lèvres. Voilà la bonne occasion pour enfin sortir de cet endroit.

-Ça marche pour moi. déclara le plus vieux en balançant le parchemin qu'il lisait par-dessus son épaule sans plus de cérémonie.

-Judal ! » s'exclama Aladdin outragé.

Le Magi se contenta de lui sourire alors que le plus jeune levait les yeux au ciel. Il était irrécupérable. A son tour, il posa le parchemin sur le sol avant de se lever. Il jeta un coup à la porte avec appréhension. Yunan les avait mis en garde contre les dangers de cette île. Il faudra qu'ils fassent attention à ne pas se faire repérer.

Sur cette pensée, Aladdin s'approcha de la porte. Il l'ouvrit doucement et passa sa tête dans l'entrebâillement. Derrière lui Judal leva les yeux aux ciels avant de pousser Aladdin en avant. La porte s'ouvrit dans un grand fracas.

Aujourd'hui, la discrétion ne serait pas leur mot d'ordre. Si elle l'avait un jour été...

Aladdin lança un regard noir à Judal qui lui rendit un mauvais sourire. Il se tenait tranquillement au-dessus de lui. Aladdin désespérait encore de devoir rester cloué au sol.

« Alors, demanda Judal sans perdre son sourire. Où va-t-on?

Aladdin fit la moue, réfléchissant, avant de déclarer avec un immense sourire:

-On a plus qu'à déambuler au hasard jusqu'à ce que l'on trouve!

Le poing de Judal ne manqua pas la tête d'Aladdin. Ce dernier gémit tout en se massant la tête d'un air douloureux. Le Magi aux cheveux noirs le pointa de sa baguette.

-C'est ça ton idée? demanda-t-il.

-T'en as une autre? répliqua Aladdin avec un air sérieux qui fit hausser un sourcil à Judal. Je suis certain qu'il y à quelque chose ici. Il faut bien que l'on finissent par fouiller ce château un jour ou l'autre.

-Très bien. répliqua sarcastiquement Judal. Et tu compte commencer par où? Je ne sais si tu la remarqué, mais ce château est grand. Trèèès grand. Ne pense pas que la réponse va te tomber dessus comme ça!

-Je n'aie pas dit ça! contredit Aladdin. Je...

-Vous deux. »

Aladdin manqua de faire un bon jusqu'au plafond. Depuis qu'il était ici, il n'avait presque pas adressé la parole à qui que ce soit. Il se retourna doucement pour faire face à la personne derrière lui. Un homme à la grande stature. Il se dégageait de lui une certaine aura qui en aurait impressionné plus d'un. Mais Aladdin ne l'était pas. Quoique tout de même sur ses gardes. L'homme n'avait pas un regard accueillant. Les deux orbes dorés semblaient les scanner à la recherche de quelque chose. L'homme était habillé richement et, il avait en plus de cela des cheveux violets bien entretenus. Aucun doute sur la richesse et sûrement l'importance de l'individu

« Sinbad!

Aladdin décrocha son regard de l'homme. Il vit derrière lui des personnes courir pour les rejoindre. Un long frisson parcouru son échine. Si Yunan avait voulu qu'ils ne se fassent pas remarquer c'était raté.

A ces cotés Judal se tenait dorénavant les deux pieds sur terre. Bien que sa posture fût nonchalante ses yeux lançaient des éclairs. L'homme semblait se faire un plaisir de les lui rendre. Le jeune Magi aux cheveux bleus pouvait presque les voir. Ils étaient prêt ce sauter dessus.

Un autre homme vint s'approcher d'eux. Il semblait prêt à faire la leçon à l'autre mais il referma sa bouche lorsqu'il les aperçut. Il se mit tour à tour à les détailler du regard. Il ne fut pas le seul. Tous les nouveaux venus firent de même. Aladdin se sentit soudain bien petit. Il finit par espérer que Yunan arriverait bientôt.

- Ce ne sont pas eux pas vrai? demanda un jeune homme aux cheveux dorés.

Personne ne répondit. Judal eut très vite assez d'être prit pour une bête de foire. Il attrapa le bras d'Aladdin avant de partir dans l'autre sens. Il déclara d'une voix sarcastique.

-Dommage.

Ce fut la jeune femme aux cheveux bleus qui réagit la première. Si Aladdin n'entendit pas ce qu'elle dit, mais il sentit très bien la corde de la cape autour de son cou se casser avant que la cape ne glisse sur sol. Il se retourna surpris alors que les nouveaux venus les regardaient les yeux écarquillés. Seule la magicienne aux cheveux bleus semblait fière d'elle. A coté de lui, Judal regarda éberlué la cape avant qu'un grand sourire ne vienne illuminer ses traits. Il sauta au cou d'Aladdin l'étranglant par la même occasion.

-Enfin débarrassé de cette cape! s'exclama le Magi bien content de ne plus porter ce fardeau qui lui pourrissait la vie.

L'homme aux cheveux violet quand à lui semblait fulminer.

-Alors comme ça, il n'aurait "jamais osé me les mettre sous le nez"?! »

Drakon ne pu qu'hocher la tête. Aucun d'eux n'avait pensé que Yunan avait vraiment caché les deux Magi ici même. Pour une fois que la méfiance de Sinbad était utile...

« Alalala…fis une voix que tous connaissait bien. Vous êtes vraiment intenable tous les deux.

Yunan s'approcha d'eux comme-ci la situation était des plus normale son sourire toujours présent sur les lèvres.

-Une île remplit de membres d'Al-Thamen hein ? se contenta de répondre sarcastiquement Judal.

-Ne me fait pas croire que tu y as cru une seule seconde. » répliqua le Magi une lueur amusé dans les yeux en les rejoignant enfin.

Sinbad posa ses yeux sur Yunan, qui le regardait un sourire aux lèvres. A ses côtés, les deux têtes qu'il ne connaissait que trop bien, le regardait avec une curiosité mal dissimulée tous en se rapprochant du plus vieux Magi. Ali-baba ne pouvait détacher ses yeux de la jeune personne aux cheveux bleus attachés en une longue natte. Ses grands yeux calmes et posés avec une pointe de curiosité et même de crainte étaient plus que reconnaissables. Il tenait Yunan, ses deux mains agrippées sur son pantalon. Il était collé à lui et Yunan peinait à se déplacer avec ça légèreté habituelle. Ses mouvements étaient d'autant plus entravés par Judal méfiant vis-à-vis de n'importe qu'elle inconnu qui l'approchait de trop près. Plus particulièrement ceux qui s'approchaient de ce qu'il considérait malgré lui comme ça famille. Le jeune garçon foudroyait du regard les personnes présentes dans la pièce. Il se tenait droit et fière. Seule sa main accrochée à la deuxième jambe de Yunan montrait son inquiétude très bien dissimulée.

Devant le malaise des deux enfants qui l'avaient accompagnés durant ses dernières années, Yunan fit un sourire rassurant à Judal -qui lui rendit un regard dédaigneux- et posa sa main sur la tête d'Aladin qui se détendit légèrement. Tous regardèrent avec une certaine tristesse l'échange silencieux. Ils voyaient d'ores et déjà le fossé qui s'était creusé entre eux.

« Ils… commença Ali-baba avec hésitation.

Sinbad le coupa en levant sa main devant lui. Ses yeux fixaient Yunan avec intensités, le transperçant du regard. Mais à quoi pouvait bien penser le Magi ? Pourquoi les avoir cachés alors qu'ils avaient besoin d'Aladdin ? A cette pensé, le roi des sept mers lança un coup d'œil au Judal miniaturisé.

-Yunan tu as encore agis qu'à ta tête.

Le reproche était perceptible dans la phrase mais cela n'affecta pas Yunan qui fit une moue dépitée. Ce n'était pas sa faute si le gardien avait décidé sur un coup de tête de le transformer en mère de famille. Enfin, son choix était compréhensible. Aucun endroit dans le monde n'était sûr pour un Magi réincarné sans ses souvenirs.

Voyant que Yunan ne semblais pas disposer à lui répondre et que sa réaction n'avait été que de prendre l'expression d'un gamin incapable d'accepter ses fautes, il continua sur sa lancée.

-Yunan… Le ton qu'il prit était celui d'un adulte faisant la leçon à un enfant. Cela amusa Yunan, qui alors là, était laaaaargement plus vieux que lui. Je sais que pour toi cette guerre ne te concerne pas et que tu as toujours refusé de choisir un roi.

-Rancunier avec ça… coupa Yunan avec un sourire.

Sinbad ouvrit la bouche pour répliquer sans aucune envie de plaisanter. Ali-baba le coupa dans son élan, sa patience mise à bout. Ses yeux fixaient Aladin avec une tristesse infini et une colère redirigée sur Yunan.

-Comment avez-vous pus nous cacher ça ?

La voix coléreuse fit sursauter Aladin qui se colla un peu plus à Yunan, qui restait calme et serein. Judal lança un mauvais regard à Ali-baba, sa main se rapprochant imperceptiblement vers sa baguette. Avait-il vraiment connue ses personnes ? Yunan les avaient prévenu des risques de cette rencontre le jour où ils les auraient emmenés revoir ceux qu'ils avaient connus mais ils avaient tenu à savoir qui ils avaient été. Même si cela ne se faisait pas sans risque. Yunan l'avait prévenu qu'il n'avait pas été très « sage » durant sa vie antérieure. Avec un sourire le Magi à la natte noir ce dit qu'il ne l'était pas plus maintenant.

-Demande à Hugo. » répondis évasivement Yunan.

Ali-baba lui lança un regard surpris mais n'ajouta rien. Sinbad en profita pour reprendre là où il en était. Il ne comptait pas lâcher le Magi si facilement.

« Alors comme ça on ne méritait pas d'être prévenue ?

-Si vous l'aviez appris qu'auriez-vous fait ? Qu'aurait-tu fais ? Monsieur je veux un Magi… »

Sinbad croisa le regard de Ja'far qui cligna des yeux doucement. Il n'avait que trop raison. Pressé par un ennemi commun et puissant il n'aurait sûrement pas fait attention à certain détail important. Ils auraient sûrement utilisé comme Al Thamen les deux Magi et Sinbad se serait débrouiller pour qu'il devienne ses Magi.

Voyant que tous ne lui poseraient plus de question du pourquoi du comment de cette situation –après tout lui-même l'ignorait - Yunan repris plus posément. Ils étaient calmés ou presque-Il voyait bien dans les yeux de Sinbad qu'il n'était pas si sortie d'affaire que ça- . Ils étaient prêts à accepter l'ignorance des deux Magi qui ne demandaient qu'à en apprendre plus. C'était à eux de construire leur chemin.

Il poussa les deux enfants devant lui avec douceur détachant leurs mains par la même occasion. Ils étaient tous les deux tendus au possible.

« J'ai une requête à vous faire. fit Yunan d'une voix conspiratrice.

Les anciens compagnons des deux Magi qui ne savaient plus trop comment réagir à présent concentrèrent leur attention de nouveau sur le Magi aux cheveux blonds.

-En faites c'est plutôt leur requête. Je leur ai déjà dit qu'ils avaient perdu la mémoire. Or il se trouve qu'ils veulent avoir accès à leurs souvenirs. C'est la raison de ma visite -sinon je ne serais pas venue-. Vous pourriez partager de votre temps avec eux. »

Sur ses mots, Yunan poussa les deux enfants en avant détournant l'intention sur eux et il disparue. Judal s'en aperçut de suite et une flopée d'insulte sortie de sa bouche toute gêne envolé.


Aladin se dandina d'un pied sur l'autre ne sachant trop où se mettre. Yunan n'avait laissé derrière lui qu'un long silence qui ne cessait de s'allonger. Tous ignoraient comment s'y prendre. Comment devaient-ils commencer ? Cette atmosphère pesante renforçait le vide en lui. Plus particulièrement l'angoisse qui allait de pair. Le jeune garçon lança un coup d'œil vers Judal son seul repère. Il s'était reclus dans un coin. Il était de mauvaise humeur depuis le départ de Yunan. Cette même mauvaise humeur était renforcée par sa position de faiblesse. Ces gens le connaissaient mais pas lui. Et il haïssait être faible.

Contre toute attente ce fut Pisti qui eut l'éclair de génie qui décoinça tout le monde.

« J'ai une idée, déclara-t-elle d'une voix rayonnante, si on s'asseyait en cercle et on racontait chacun notre tour ?!

Heureuse, elle sautilla dans la salle attrapa Judal et le traîna avec force devant sa résistance vers les autres. Voyant que personne n'avait bougée, elle agita la main avec agacement et son regard se fit menaçant. Les six autres généraux n'hésitèrent pas plus et s'assirent précipitamment. Ja'far et Sinbad les suivirent plus lentement. Devant la précipitation des grands généraux, Ali-baba, Morgiana et Hakuryuu les suivirent. Judal fut forcé par Pisti à s'asseoir. Seul l'envie de savoir son passé l'empêcha de tuer la blondinette ici et maintenant. Comment osait-elle la traîner ainsi ?

Par réflexe, le Magi à la longue natte noir regarda où était son compère. Aladin se tenait debout sans trop savoir où se mettre. Judal lui fit discrètement signe de s'asseoir à côté de lui. Lorsqu'il fut assied, Judal lui fit remarquer doucement :

-Alors on flippe mini Magi ? demanda Judal d'une voix basse et sarcastique.

Le jeune homme lui lança un regard courroucé mais ne dis rien. Seul Pisti, Ali-baba et Sinbad remarquèrent le geste du jeune homme et entendirent l'échange. Ils se jetèrent des regards étonnés.

-Ali-baba… » l'interpella Morgiana.

Le garçon su alors que c'était à lui de commencer.

Aladdin et Judal écoutèrent attentivement leur passé, leur vie antérieur. Si Aladin resta calme tout le long et ne cillait pas, concentré sur les images floues que lui transmettait son subconscient, Judal quand à lui était très fière de ses prouesses ce qui lui valut des regards courroucés. Il n'en eu cure les ignorant avec malice. Comme convenu par Pisti, ils avaient tous parler un par un. Certains rajoutaient des détails lorsqu'un autre avait la parole. A la fin les deux Magi avait vue une partie de leur vie être dévoilé. Dans son cerveau Aladdin sentait sa mémoire se remettre en marche mais tous n'était que des flashs rapide et impossible à comprendre. Beaucoup de choses restaient flous mais les deux Magi s'en contentaient. Ils regardaient d'un œil nouveau cet endroit : Sindoria. Malgré tout ils se sentaient différent. Au plus profond de lui Aladin savait que ce n'était plus tout à fait la même chose à présent. C'est tout de même avec un plaisir profond qu'il adressa un sourire timide à Ali-baba et Morgiana qui avait dû être inquiet pendant toute ses années. Il essaya d'engager la conversation avec eux et à son grand soulagement cela se passa sans problème et bientôt les sourires flottaient à nouveau sur les lèvres.

Aladdin lança un coup d'œil à la fenêtre pour faire face à un soleil couchant qui illuminait la salle d'une lumière doré. Maintenant qu'il avait atteint son but il voulait qu'il soit là avec eux. Aladin remarqua que Judal à l'écart regardait lui aussi la fenêtre, semblant vouloir partir le plus vite possible. C'était une habitude qu'ils avaient pris tous les deux quand ils attendaient Yunan. Attendant d'apercevoir l'un de ses rukhs. Sinbad remarqua leur regard.

« Ne l'attendez pas. Il n'est pas du genre à rester longtemps au même endroit.

-Tu es méchant ! Après tu t'étonnes que je ne reste pas ! Tu pourrais être plus aimable à mon égard !

Sinbad se retourna brusquement posant ses yeux sur Yunan qui se tenait derrière lui en souriant appuyé sur son bâton. Celui-ci avait bien pris soin de cacher sa nature pour éviter tout affolement chez les rukhs. Le roi des sept mers écarquilla les yeux d'étonnement. Il en oublia les questions qu'il voulait lui poser. En une journée Yunan était revenue deux fois aux mêmes endroits. Miracle.

Aladdin se tourna vers lui un immense sourire sur les lèvres.

-Onii-san ! »


Loin. Très loin. Dans une cité vielle de plusieurs milliers d'années, les rukhs s'agitaient. Ils ce tournaient autour dans un ballet gracieux. Un spectacle qui aurait émerveillé n'importe qui s'aventurant par là. La ville n'était que ruines et malgré les nombreux bâtiments encore en bon état, la cité aurait pu être effrayante. Pourtant elle était apaisante. Rien n'expliquait cela. Peut-être les rukhs ? Où étais-ce simplement le vent frais et doux qui soufflait à travers les ruines antiques ?

Aux premiers abords on aurait pus croire que la cité était vide. C'était pourtant loin d'être le cas. Elle n'était pas remplie d'humain, certes, mais par des petits être beige neigeux qui ressemblait à des marshmallow. Leur peau se mouvait et pouvait changer de forme comme des élastiques. La plupart d'entre eux se trouvaient autour d'une tête bleue qui semblait vivante. Nouvelle être singulier habitant cette étrange endroit. Sa peau était bleue clair tandis que ses cheveux de la même couleur étaient plus foncés. Sur son front, il y avait quelque chose qui ressemblait à un troisième œil. Ses deux vrais yeux étaient grand avec en leur centre une pupille noir bleuté.

N'importe qui aurait hurlé en voyant cette tête. Pourtant, il se dégageait de celle-ci une aura de bien vaillance. Elle souriait gentiment. Un sourire doux et sincère. Dans ses yeux brillaient la lueur de la fierté. De nombreux rukhs étaient rassemblés autour de lui. Leurs ailes l'effleuraient dans un doux son. Les oiseaux semblaient lui raconter quelque chose. Plus le récit avançait, plus la fierté de la tête se faisait sentir. Au fond de sa pupille on pouvait deviner une lueur de soulagement. Ayant finit de conter leur histoire, les rukhs s'éloignèrent voletant. Ils n'étaient pas pressés. La tête quant à elle leva les yeux vers une porte qui planait au dessus de lui. En son centre se tenait la marque de Salomon.

« Yunan, tu leurs a donnés tous ce qu'il fallait.

FIN


Merci à vous d'avoir lue cette fiction! J'espère qu'elle vous a plus!