Coucou ! Me revoilà ! Enfin !
Je vous présente donc ma dernière fic « Le Réseau » qui suit le première, « partenaire », mais rassurez-vous, si vous ne l'avez pas lu vous ne serez pas perdu ! Même si je vous conseille de la lire…lol !
Donc, cette histoire commence avec Déborah à peu près six mois après l'affaire Molinaro… je vous laisse profiter de ce premier chapitre et on se retrouve plus bas…
Je tiens à remercier comme toujours la belle et grande Rockandlol pour sa gentillesse…
NCIS :LA ne m'appartient pas, ses personnages non plus, sauf ceux que j'ai créé à cette occasion…
Neferete
Il était vingt-trois heures quand elle arriva enfin chez elle. Elle avait passé deux jours interminables à San Francisco, elle quittait rarement Los Angeles pour son travail, car la plupart de ses clients avaient besoin d'elle ici et n'avaient pas vraiment les moyens de voyager, sauf s'ils étaient en cavale, ce qui fut le cas. Mais après plusieurs négociations avec son client elle avait enfin réussi à le faire revenir dans le droit chemin et à lui faire éviter de lourdes sanctions …
Elle déposa ses affaires sur la table du salon tout en quittant ses chaussures qui lui faisaient atrocement souffrir. Elle n'avait qu'une seule envie, se couler un bon bain, s'enfoncer dans un pyjama moelleux et plonger la tête la première dans ses oreillers. Ce qu'elle s'empressa de faire au plus vite, ne s'occupant même pas d'écouter les messages qui avaient rempli le téléphone de sa ligne fixe. Elle aura bien le temps demain puisqu'elle était enfin en weekend.
Elle se réveilla vers Sept heures trente, avec une grande envie d'aller courir sur la plage. Suite à ces deux jours harassant, elle avait besoin de grand air et d'un défouloir, et pour ça, ses baskets étaient devenues ses meilleures amies. Mais il n'était pas question de partir le ventre vide, car avec un estomac qui criait famine elle n'irait pas très loin. Elle se coula un petit café et plongea sa main dans un paquet rempli de brioches industrielles. Elle en dévora deux avant de s'attaquer à un grand verre de jus d'orange. Elle était enfin prête pour sa course du matin. Elle glissa son Smartphone dans son brassard, mit ses écouteurs, ferma la porte et la voilà partie pour deux bonnes heures de course intensive.
C'est un peu après dix heures qu'elle arriva chez elle. Elle se décida enfin à ouvrir sa boite aux lettres. Encore une chose qu'elle n'avait pas eue envie de faire hier en arrivant. Elle sortit le petit tas de lettres et de factures et se dirigea chez elle. Elle déposa le tout sur sa table avec ses affaires qui n'avaient pas bougé d'un centimètre depuis hier, puis elle dédaigna enfin jeter un œil sur le répondeur de son téléphone, qui n'arrêtait pas de l'agresser avec sa lumière rouge clignotante. Cinq messages…
Le premier, un confrère qui lui demandait si elle avait bien eu son message qu'il avait laissé sur le répondeur de son portable « Bien sûr que je l'ai eu ! Je ne serai pas rentrée tard hier sinon, du Con ! » OK, elle était un peu violente dans ses propos, mais ça fait un bien fou et puis elle ne faisait jamais ce genre de remarque en public…
Deuxième message, Kevin son frère « Déb! C'est Kev, dis, je crois que j'ai un problème…je t'ai envoyé, un petit paquet, j'ai besoin que tu le gardes pour moi, et ne l'ouvres pas… »
« Putain Kev qu'est-ce que tu as encore fait ?... Elle se dirigea vers la table et vérifia son courrier, et elle y trouva une enveloppe à bulle, plutôt légère…
Troisième message « Ouais c'est encore moi, je n'arrive pas à te joindre et pareil à ton boulot. Ils m'ont dit que tu étais à San Francisco…Fait Chier !... Appelle-moi dès que tu reviens s'il te plaît ! »
« Whoa c'est quoi ce bordel ? » Elle prit son portable et essaya d'appeler son frère, mais elle tomba sur le répondeur.
Quatrième message « Putain Deb ! Sérieux !... il faut que je récupère ce que je t'ai envoyé hier, je passe chez toi ce soir j'espère que tu seras rentrée… » Le message datait d'hier après-midi.
Cinquième message « Et merde t'es pas là ! Je suis un homme mort, appelle moi dès que tu à ce message… »
Elle était gelée sur place, qu'avait-il encore fait pour être dans cet état ? Il était abonné aux conneries, c'est même pour ça qu'elle ne lui avait jamais confié son numéro de portable, marre d'être sans arrêt emmerder par un frangin qui a la fâcheuse tendance à collectionner les problèmes. Mais là, elle était complétement terrifiée. Il n'avait jamais agi de cette façon. Elle essaya de le rappeler, mais toujours le même résultat. Rien… Elle prit rapidement ses clefs et son sac, puis sortit.
Elle arriva à peine vingt minutes après, au pied de l'immeuble où habitait son frère, mais quand elle vit qu'une ribambelle de voitures de police empêchaient l'accès à l'immeuble… La panique commença à la gagner. Elle se gara près des voitures de police et se dirigea vers l'appartement de son frère qui se trouvait au deuxième étage. Mais quand elle sortit de l'ascenseur, la panique qu'elle ressentait plus bas monta d'un cran, car il était évident à présent que les flics étaient là pour Kevin.
Elle entra sans ménagement dans l'appartement ignorant les appels des policiers surpris par cette intrusion.
« Madame vous ne pouvez pas entrer, vous êtes sur une scène de crime » lui sort un jeune Lieutenant de police.
Elle continua sur son chemin essayant tant bien que mal de retrouver Kevin. «C'est l'appartement de mon frère où est-il ? » Elle se tourna face au Lieutenant de police qui avait essayé de l'arrêter.
« Je suis désolé mais vous ne pouvez pas rester ici ! Si vous ne sortez pas dans la minute, je serai obligé de vous arrêter ! »
« Que se passe-t-il ? » Un homme d'une cinquantaine d'années entra dans le salon. «Vous êtes qui ? »
Déborah s'avança devant cet homme qui avait l'air d'être le supérieur du jeune policier. «Je suis Déborah Grant, la sœur de Kevin Grant ». Mais avant même que le policier puisse se présenter, elle vit un corps allongé dans la chambre de son frère « Ho ! Mon Dieu ! » Elle se dirigea vers la chambre, mais fut vite stoppée par le policier.
« Madame, je suis désolé, je ne peux pas vous laisser entrer. Vous ne devriez même pas être là… » Il vit rapidement que la jeune femme commençait à perdre pied, et il l'invita donc à s'assoir sur le canapé du salon.
« Je suis le Capitaine Bergman, le corps qui se trouve dans cette chambre n'est pas celui de votre frère »
Elle le regarda à la fois soulager et étonner. « Qui est-il ? Et où est mon frère ? »
« Pour le moment on ne sait pas, et votre frère est introuvable. Un mandat d'arrêt a été émis contre lui… »
Déborah se leva « Un mandat d'arrêt ? Vous pensez que c'est lui qui a fait ça ! Mon frère n'est pas un assassin ! »
« Il y a un corps dans son appartement, des traces de luttes, il a disparu et on ne peut pas dire que son casier soit clean, il n'a pas l'air vraiment innocent.»
« Il a fait des conneries, je sais ! Mais ce n'est sûrement pas un meurtrier. Et si c'est lui qui a fait ça c'était certainement pour se défendre »
« C'est pour cette raison que l'on doit le retrouver… » Il essayait d'apaiser la jeune femme, qui visiblement n'avait pas l'intention de le laisser parler de son frère comme cela… « Avez-vous des informations à nous donner ? Vous a-t-il appelé ? »
« J'étais en déplacement pendant deux jours et quand je suis rentrée, Kevin m'avait laissé plusieurs messages… il avait l'air effrayé et il m'a env…»
Le jeune lieutenant de police les interrompu : « Capitaine ! On a une identité… » Bergman se leva et s'éloigna de Déborah… mais il revient vers elle moins de deux minutes plus tard « je suis désolé mais nous allons devoir attendre les fédéraux pour continuer... »
« Les fédéraux ? »
« Oui ! » il désigna le corps qui se trouvait dans la chambre. «C'est un des leurs… votre frère est dans la merde !»
Ok, ce chapitre ne fait que lancer l'intrigue, nous aurons droit à vos personnages favoris dans le prochain chapitre…
Comme toujours je suis friande de review, alors n'hésitez pas, bonne ou mauvaise je prends tout, du moment que c'est constructif…
A la semaine prochaine (pour le moment)…
Plein de bisous
Neferete