On the road again for a new story… Je l'ai fait! je me suis lancée dans l'aventure Potter et offre mon bébé fiction à la concurrence déloyale de près de 700 milles autres. Vous avez lu le résumé vous avez cliqué tant mieux ! Lisez quelques chapitres pour vous faire une idée de la chose ;) Je fais quelques avertissements en tant que prévention, Harry et ses amis ne sont pas toujours très polis, ni très chastes, ni très pacifiques entre eux ! À bon entendeur salut, mais y a t'il sérieusement des gens qui changent d'histoire quand ils voient le Rating M? Je respecte mais enfin... Bref ! Alors les voilà tous ceux que nous aimons plus quelques OC faits par moi même, en direction de Beauxbâtons. Petite précision contextuelle : personne n'est mort à cause de la guerre, il n'y a d'ailleurs jamais eu de véritable guerre, il n'empêche qu'Harry se fait appeler le sauveur et le survivant. Peut être que j'y développerai un peu selon l'envie, ce n'est en tout cas pas le sujet principal. Comme je suis une fervente adepte de la transdisciplinarité je vous laisserai en début de chapitre des musiques où des trucs artistiques qui me plaisent, comme ça juste pour le fun par ce que j'aime bien quand ça y est dans d'autres fictions. Ce n'est pas forcément à écouter en lisant, vu que j'écris en général dans le silence mais faites comme vous le sentez après tout…

Voilà je crois que j'ai tout dit, toute ressemblance avec fictions déjà existantes est purement fortuite, je ne ferai pas de chantage aux reviews mais sachez que c'est très encourageant (je vous le jure) j'y répondrais avec attention. Et pour le rythme de postage aléa jacta est pour le coup c'est un grand défaut mais je n'arrive pas à m'organiser pour prévoir régulièrement.

Roy Orbison : In Dreams (mais vous pouvez aussi voir Blue Bayou où California Blue qui sont très jolies)

Trouvé dans le film Blue Velvet, de David Lynch, et j'en profite

Lana Del Rey : Blue Velvet

Où McGonagall s'énerve en voulant faire une annonce et Harry est un peu confus dans ses relations et bien mal aidé par ses amis.

McGonagall rugit avec son sort d'Amplifium et cassa les oreilles de tout le monde dans la grande salle.

— Taisez vous tous ! Serpentards, Poufsouffles Serdaigles Gryffondors je retire 50 points à la maison qui ne se tait pas immédiatement !

Fred se pencha et glissa derrière sa main,

— Elle est tendax depuis que Dumby est à la retraite non ?

Le petit groupe s'esclaffa en silence malgré l'air très sérieux d'Hermione qui agita sa baguette au dessus de la table pour faire valoir son autorité de préfète.

— Fred ce n'est pas parce que toi et Georges êtes autorisés à assister à la conférence des élèves que tu dois te faire remarquer.

Ron passa son bras autour des épaules de sa chérie pour l'inciter à se détendre et, après une menace de Chauve Furie de la part de Ginny, les Gryffondors se turent. Padma eut un peu plus de mal quant à elle à faire taire sa table de Serdaigles, mais y parvint toutefois relativement vite et bien, ces derniers passant pour être les élèves les moins turbulents de l'école.

Harry tourna la tête avec un soupir de dédain vers les Serpentards, muets comme des carpes au plus petit haussement de voix de leur chef spirituel : Son Altesse mister Malefoy. Il regardait les Poufsouffles bruyants et désordonnés, un rictus de dégoût au coin des lèvres. Le pauvre Ernie Macmillan s'énerva et jura à tort et à travers sans parvenir à faire taire sa loyale et brave table.

— POUFSOUFFLE, MOINS 50 !

Ernie se prit la tête entre les mains l'air éperdu, et la punition faisant son effet, la table se tut. On n'entendit dans la grande salle plus que les bruits des couverts cliquetant çà et là et celui de Ron s'étouffant dans sa purée de choux sous le regard courroucé de sa petite amie.

« Bien, je vous prierais d'ouvrir grand vos oreilles et d'être sages. La septième année est engagée pour vous promotion de 91. Comme vous pouvez le voir, quelques invités plus jeunes et plus âgés qui ont fait preuve d'engagement au cours de leur scolarité sont aussi invités.

Elle balaya du regard les jumeaux, Ginny, Cho et quelques autres illustres inconnus aux yeux de Harry, trop endormi pour les reconnaître tous.

Pourtant malgré l'heure matinale et l'ensuquement traditionnel qu'elle provoquait chez lui, il ne pouvait s'empêcher de laisser ses yeux dériver à sa droite sur la longue table des vert et argent. Vingt dieux ! , blasphéma Harry. Que cette Pansy lui sortait par les yeux à se coller comme une sangsue au blond ! Il serra les doigts sur sa fourchette en le voyant lui passer une main entre les cuisses.

— Harry, tu es sûr que ça va ? Le susnommé se dégagea avec brusquerie de son voisin. Malgré l'hiver déjà bien avancé, l'air lui paraissait chaud et moite et le bras que son imbécile d'ami lui collait autour du cou n'arrangeait pas les choses. Seamus était peut être gay, enfin il pouvait refréner ses pulsions, non ? Pris d'un mouvement d'humeur, il le repoussa, détournant à la fois son regard de l'aristocratique blond et de son obscène copine.

— C'est bon Seamus, laisse moi un peu respirer !

— Mais vous allez vous taire un peu oui !

— GRYFFONDOR, MOINS CINQUANTE !

La table entière se retourna pour rouspéter sur la scène de ménage si coûteuse, et le jeune Finnigan, vexé, se détourna. Harry avait coulé un regard à la table Serpentard où excepté Son Altesse et son (presque) alter égo brun Zabini, tous se tordaient de rire. Il croisa le regard de Draco et ce dernier le soutint un moment avant de se retourner, l'air exaspéré, vers Pansy.

— J'ai l'honneur de vous annoncer, poursuivit la nouvelle directrice, qu'en concertation avec notre ancien directeur et l'ensemble du corps enseignant — allez savoir pourquoi Rogue fit une grimace — nous avons décidé de resserrer les liens avec cette très prestigieuse académie de Sorcellerie qu'est Beauxbâtons. Ils nous ont aimablement invités à partager leur quotidien et à visiter leur région pendant dix jours, nous dormirons dans leur château !

Les garçons se réjouirent car c'était une école à 80 % féminine, et tous s'imaginaient, dans un but philanthropique, créer des liens très très forts avec les jeunes demoiselles. Les filles haussèrent des sourcils suspicieux en direction des garçons, craignant un but autrement moins chaste, mais furent quand même ravies. Seule l'intégralité des Serpentards se renfrogna en poussant un soupir de mécontentement. La main de Draco fusa vers le ciel et il interrogea sans même attendre l'autorisation.

— Pourquoi n'allons nous pas à Durmstrang ? Il est de notoriété publique qu'ils sont bien meilleurs d'un point de vue magique que Beauxbâtons.

Sa voix insupportablement trainante et hautaine captiva tout le monde, et le Survivant se détourna, blasé de ce charisme auquel personne ne résistait. Dean et Neville protestèrent, Durmstrang était une école 100% masculine.

Ron, à côté, fanfaronna, imitant outrageusement l'aristocrate.

— Et il est de notoriété publique que certains préfets Serpentards n'apprécient point les grâces féminines…

Le blond n'entendit pas et la table Gryffondor s'esclaffa…manquant de perdre dix points de plus.

— Il a été jugé que nos aspirations magiques étaient plus en adéquation avec celles de Beauxbâtons que celles de Durmstrang. Répondit Rogue, s'étant levé avec des puppy eyes mélancoliques dirigés vers son élève préféré. La subtile allusion au fait qu'il s'était opposé à ce choix fit lever les yeux au ciel du reste de la tablée professorale. MacGo reprit les rennes de la cérémonie pour conclure, Malefoy s'étant rassit, des simagrées de lassitude sur son beau visage.

— J'espère pouvoir compter sur vous, votre bonne volonté et votre ouverture d'esprit ! Allez maintenant que chacun aille se coucher, nous partirons en début de semaine prochaine. Faites attention que chacun aie sa valise prête ou nous ne nous gênerons pas pour nous passer de lui !

Harry se leva et se pressa avec la foule des autres élèves conviés au voyage. Il entendit non loin de lui la voix nasillarde de Pansy, qui, comme de coutume, abondait avec une redoutable indépendance d'esprit dans le sens du préfet. Lavande lui donna un coup de coude accompagné de son sérieux regard « tu vois je te l'avais bien dit »

— Si au moins nous étions allés à Durmstrang… mais non ! Il a fallu que ce pauvre fou, même une fois parti interfère encore dans les affaires de l'école. Beauxbâtons, mais qu'allons nous donc bien pouvoir faire là bas ?

La jeune Brown lui avait en effet, attitré une théorie plutôt novatrice pour son âge, et qui ne donnait pas du tout l'impression de retourner en classes de Magie Primaire. Arguant à qui voulait bien l'écouter (et même aux autres) que Pansy était un caméléon à personnalité, chose dont Harry doutait. Pansy ne semblait pas pouvoir égaler la superbe du blond. Il se gifla mentalement pour avoir une nouvelle fois fait l'éloge mental du Serpentard, et Ron donna à son tour un coup de coude à Harry. Ils échangèrent tous deux une grimace désespérée.

— Pauvre Draco, une école remplie à 90% de filles dont aucune ne voudra de ta petite personne, je comprends que cela te soit dur, gouailla le roux.

Les Gryffondors rirent de la plaisanterie et Pansy tordit son énorme visage, ou groin selon l'angle duquel on l'appréciait, mais son Altesse ne se fatigua même pas à répondre, car Blaise le fit à sa place

— Nous ne sommes pas tous désespérés comme toi Wesley, et aucun Serpentard digne de ce nom ici ne se satisferait de ces futiles françaises.

— Mais dis moi Zabini, à l'inverse de moi n'est-tu pas célibataire ? , argua Ron qui se refusait à lâcher un pied de terrain devant son ennemi (et rival nous le verrons par la suite), C'est parce qu'ici non plus, personne ne veut de toi !

Il avait assené la fin de phrase avec un aplomb de héros américain. Et si la brunette à son bras détestait la plupart du temps ces stupides querelles inter maison, elle n'en fut pas moins fort impressionnée. Blaise n'insista pas, sentant que ce n'était pas son jour.

Tous rentrèrent du plus sagement qu'ils purent dans leur dortoir. Seamus, vexé, alla se coucher, et Harry hésita entre terminer un devoir de Botanique et ne rien faire devant la cheminée. « Par les couilles de Merlin », fut l'insulte qu'il proféra avant d'opter pour la deuxième solution, rejoignant par la même occasion Ron et Dean dans leur glandouillage permanent. La conversation tourna bien vite sur le voyage.

— Il paraît que MacGo veut nous faire faire le trajet comme des Moldus !

— Jusqu'en France ? mais c'est super loin !

— Harry, qu'est ce qu'il se passe entre toi et Seamus ?

— Dean, peut on parler d'autres choses ?

— Ouais Harry, c'est vrai ça, toutes les filles seraient prêtes à embrasser un Scrout à pétard pour sortir avec toi, et tu trouves le moyen de ne pas en dégotter une à ton goût ?

— Si elles ont embrassé un Scrout avant, non merci.

Mais la plaisanterie tomba comme une crêpe, et il ne récolta que des regards exaspérés.

Harry sentit la merde venir à plein nez exactement de la même manière que si l'un de ses très chers amis avait marché dans une bouse d'Hippogriffe et avait trainé ses grosses semelles pleines de cague jusqu'ici. Il opta donc pour la roue de secours qu'il s'était fabriqué en prévision de ces jours sombres, et lâcha innocemment.

— Je suis avec Cho, mais personne ne le sait, maintenant lâchez moi la grappe.

Il eut alors la curieuse impression qu'il allait regretter ce mensonge.

Une joyeuse semaine plus tard, alors que la troupe se préparait à partir, houspillée par leur préfète modèle et son angoisse des 200 points en moins promis par McGonagall en cas de retard, Harry était effectivement en train de regretter son mensonge. Ne croyez pas que c'est parce que Cho aurait démenti, oh non. Depuis sa rupture définitive avec le bellâtre Digorry, elle meurt d'amour pour le survivant et le colle sans cesse et si tant est que ce soit possible, deux fois plus encore maintenant qu'elle a eu vent de la rumeur. Harry l'avait vue arriver, un sourire jusqu'aux oreilles qui lui avait fait penser au Joker, et il avait eu envie de rouler une pelle à Seamus juste pour s'éviter le poids mort d'un cachalot échoué pendu à son cou.

— Mon bébé, j'ai appris pour nous deux.

L'incongruité de cette phrase notée, Harry avait tenté par mille-et-une manières de larguer le boulet sucré. Sans succès, si l'on escomptait le fait que Ginny et Seamus lui faisaient ouvertement la gueule. Non, avouons que c'était déjà ça de gagné. Il avait donc débattu pendant une soirée entière avec Ron et Hermione de la meilleure façon de rompre. Avis combinés ça avait donné une solution dont la nullité profonde ne le frappa qu'à l'ultime moment où il la prononça devant la chinoise enamourée ;et qui se résumait à peu près à ça :

— Cho écoute, j'aimerais que nous fassions une pause. Tu comprends j'ai tellement de sentiments qui se mélangent en moi, que parmi tout le reste je ne m'y retrouve plus. Mais je te promets que rien n'est perdu, si tu daignes m'attendre tu ne le regretteras pas.

Oui, effectivement comme solution de merde ça se posait là. L'effet produit étant admirablement opposé à celui recherché puisque la belle déclamait tel l'antique troubadour à qui voulait l'entendre, qu'Harry allait lui faire sa demande. Enfin bon, maintenant ils allaient partir et, espérait il, le bel air de la France les raviverait tous et ramènerait les mentalités dans le droit chemin.

Je remercie beaucoup Julie et LilithHE pour leurs bêtareads éfficaces ;) À bientôt !