Bonjour à tous ! Je vous publie ici la suite et fin de ce two-shot, en espérant qu'elle vous plaise.
J'ai vu que mon coup de gueule a fait jaser et j'en suis ravie parce que le but est d'en discuter. Néanmoins, certains ont été désagréable dans leurs propos et ce n'est pas ce que je m'attendais à voir. Je sais qu'on peut avoir des avis différents mais refuser que d'autres ne partagent pas le nôtre est stupide.
Je ne changerais pas mes propos sur Michael, Lisa et John, parce que je le pense toujours. Il y a des nuances que j'espère vous avez tous vues, mais mon avis global est posé.
Cependant je suis heureuse que vous ayez tous eut envie d'en discuter parce que ça prouve que ce site n'est pas garni de fangirls sans cervelle, mais bien de personne qui peuvent débattre d'un sujet.
Je vous souhaite bonne lecture !
Mon nom est Gabriel. J'ai trois millions d'années. Mon père est Dieu et je n'ai concrètement pas de mère. Et j'ai un petit-ami, Sam, qui aime apparemment le concept du journal intime/mémoire. Alors je tape l'incruste. Dans la vie, je suis un Archange du Seigneur, Messager de la Parole et Annonciateur du Divin (Sam a tendance à confondre). Et comme j'ai une facilité à m'ennuyer, je vais rajouter deux-trois informations pour la postérité.
Je voudrais tout d'abord corriger quelques éléments à propos des dires de mon cher et tendre. Premièrement, ce n'était pas des aventures malencontreuses – bon, la démone, si. Pétasse. Mais Jess, la toute première fille qui a compté, était super et méritait largement de vivre avec Sam, et de vivre tout court.
Deuxièmement, il y a quelques petites choses que je dois corriger dans les affirmations de Sam.
Si je ne respire pas, c'est parce que ça m'ennuie et j'ai horreur de m'ennuyer, merci bien. En plus, Dieu sait que ça ne sert à rien – et je suis à peine ironique, là. Et il en va de même pour manger et boire, à part les bonbons parce que c'est top, et aller aux toilettes parce que c'est franchement dégoûtant.
Ensuite, JE NE SUIS PAS PETIT ! C'est Sam qui est sur-développé. Un mètre soixante-seize, pour un homme, c'est tout à fait respectable. Un mètre quatre-vingt quinze, ça frôle la provocation.
Ah, la partie sur le mensonge. Là, c'est moins drôle. Sam ne se rend pas compte de l'âge que j'ai. Il ne se rend pas compte de ce par quoi je suis passé. Il le sait, hein, mais ça ne traverse pas son esprit quand il me regarde. J'ai passé plus de mille ans dans la peau d'un Dieu du Feu et du Mensonge. Et j'ai tant de souvenirs que les derniers peinent à se faire une place dans ma tête. Vous savez qu'il m'arrive d'oublier jusqu'au nom de Sam ? Et le pire, c'est que je n'y peut rien. Alors ce n'est pas volontaire et j'en suis désolé à chaque fois. Mais je ne peux rien y changer.
Maintenant, si vous le voulez bien, c'est à mon tour. Parce que les enfants, il y a des choses que vous devez savoir à propos de mon petit-ami.
Tout est toujours de sa faute
Ça, ça marche à tous les coups. Ça va de la confiture oubliée pendant les courses à la fin du monde. Et son frère n'est pas mieux dans son genre, mais Sam atteint quand même des records.
Dès que la moindre faute est commise, dès qu'on est dans l'embarra, n'importe quand, il trouve toujours un moyen de faire cette tête adorable, de plisser les sourcils et de dire qu'il est tellement désolé, que de toute façon c'est ça faute et qu'il va tout faire pour arranger ça. Vous devriez l'entendre, vraiment. Je ne sais pas si ça me donne envie de pleurer ou de le frapper, parce que c'est triste et agaçant à la fois.
En général, quand il s'agit de quelque chose de faible importance, j'arrive toujours à le convaincre qu'il n'y est pour rien, par des moyens plus ou moins détournés – et arrêtez de baver, c'est même pas ce que vous croyez. Ou presque.
Mais encore maintenant, deux ans après l'Apocalypse et toute cette histoire de vaisseaux, il est toujours convaincu que tout est de sa faute, qu'il a précipité les événements et que c'est à peine s'il mérite de vivre. Des baffes je vous dit.
Moi, ça me fait beaucoup de peine. Parce que ça le réveille la nuit, tremblant et gémissant, au bord des larmes. Il se lève, prépare un sac et si je ne suis pas là pour l'en empêcher, il part. Et quand on le retrouve, tout ce qu'il peut dire c'est qu'on sera mieux sans lui et que le monde en général se portera mieux s'il s'éloigne de tout.
Et ça me brise le cœur. J'espère que vous n'aurez jamais à affronter un Sam Winchester qui s'en veut, parce que c'est la pire chose qui soit.
Il a l'estomac d'un lapin
Que ce soit Castiel, Dean ou moi, on pourra tous vous confirmer que Sam a une tolérance très basse au cholestérol et à la nourriture grasse et pas seine du tout très basse. Qui frise l'insulte d'ailleurs, quand on considère qu'à part ça il a tout de l'américain moyen, ne l'en déplaise.
Par contre, il peut s'enfiler des kilos de légumes et de fruits sans rechigner et en redemander encore derrière. Je pense sincèrement que c'est l'une des causes les plus fréquentes de dispute entre lui et moi.
Je suis un archange, je n'ai aucun besoin de faire attention à ce que je mange parce que mon corps ne l'assimile même pas et que ma grâce désintègre les aliments avant de disperser les particules dans l'air. Alors je me goinfre de bonbons si j'ai envie, merci bien. Mais Sam, encore une fois, ne voit pas les choses de ce point de vue là. Alors dès qu'il en a l'occasion, il me plante des feuilles de salade devant la tête et me force à manger.
Évidemment, ça m'énerve.
Et vous ne voulez pas d'un archange en colère, je vous le promet.
Bon, il y a aussi le fait que la nourriture de lapin, contrairement à des pays européens ou asiatiques, ça coûte la peau des fesses dans ce pays de bouseux, alors Sam doit toujours faire attention avec les cartes de crédit volées. Ah, cette bonne vieille Islande où tout poussait si bien... Parfois, ça me manque d'être Loki.
Son sourire vaut de l'or
On est d'accord, c'est parfaitement subjectif. Mais à l'instant où j'écris ces mots, je peux vous dire que je vis presque littéralement pour voir ce sourire éclairer son visage. Sam ne sourit pas assez, même s'il a de très bonnes raisons pour ne pas avoir envie de le faire, et c'est foutrement dommage.
Bon, si on cherche bien, personne dans ce foutu bunker n'a de bonnes raisons de sourire, mais si on cherche encore plus, on devrait tous se tirer une balle tant qu'on y est, alors...
Certaines personnes aiment à comparer les frères Winchester à des tournesols, cherchant toujours la lumière sans jamais vraiment l'atteindre. Je ne suis pas d'accord avec ça. Les Winchester ne cherchent pas la lumière, ils cherchent les ténèbres parce qu'ils pensent qu'ils les méritent. Et ils l'atteignent.
Pour moi, Sam et Dean ont cela de particulier qu'il feront toujours passer les autres avant, qu'ils ont cette tendance à l'auto-flagellation qui rend l'objectif de les faire souffrir si simple.
Voilà pourquoi je m'échine à faire sourire Sam – Castiel s'occupant suffisamment de Dean comme ça, merci. Ce gamin le mérite et ne le fait pas souvent. Pas assez pour son propre bien en tous cas.
J'aime à me dire que le plus beau jour de ma vie est celui où Sam et moi avons décidé que ça serait mieux à deux que tout seuls. C'était un matin de printemps et Sam rentrait d'une chasse particulièrement éprouvante. Je pense sincèrement que c'est la fois où il a ramené le plus de blessures d'un coup. Et je n'étais même pas là pour le soigner, occupé au Paradis avec Azrael.
Quand je suis revenu, je l'ai trouvé en train de se vider de son sang – c'est métaphorique, hein – sur son lit, du fil dentaire entre les dents, en train de se recoudre tout ce qui dépassait un peu trop.
Alors, dans toute ma gentillesse et ma bonté angélique, je me suis approché et je l'ai soigné d'un claquement de doigts.
Vous auriez dû voir le sourire sur son visage. C'était doux et sincère, un peu fatigué sur les bords, soulagé et reconnaissant. C'est la plus belle chose que je n'ai jamais vue. Alors je l'ai embrassé, parce que qu'est-ce que vous auriez fait à ma place ?
Et c'est comme ça que tout à commencé. Alors j'ai décidé de reproduire ça le plus souvent possible et je suis assez fier du résultat.
Alors oui, je suis un archange. Oui, j'ai tendance à m'ennuyer un peu trop souvent pour le bien-être de mon entourage.
Mais jamais je ne me suis ennuyé près de toi, Sam Winchester. Et c'est le plus beau cadeau que tu puisses me faire. Tu es la meilleure chose qui me soit jamais arrivé et je t'aime. De toute ma grâce.
Gabriel.
P.S. : Dean, je sais que tu as lu, je suis un archange. Je vais te botter le cul.
P.P.S. : Dumbass.
Merci d'avoir lu jusque là et merci à ceux qui ont reviewé le précédent chapitre. N'hésitez pas à en faire de même sur celui-là.
Je réitère ma demande, j'ai besoin d'OCs pour Thunder Road alors j'attend vos propositions pas PM !
Je vous embrasse,
Amako.
