Bonsoir à tous ! Pour mes lecteurs d'IronFrost, sachez que je me remet doucement, mais ce truc traînait dans mon ordi depuis quelques jours déjà, je n'ai fait que le terminer pour vous le poster et rassurer sur le fait que non, je ne suis pas encore morte. Pas encore.

Donc c'est un truc bourré de fluff, d'un peu de hurt/comfort parce que sinon ça serait pas moi et surtout, c'est fait pour faire rire, d'accord. Le vingt-sixième degré est votre meilleur ami. Bon, cet OS est écrit à la première personne, un truc que je n'avais fait qu'une fois mais je ne pense pas refaire de si tôt. Donc je gère pas vraiment.

Et je profite de vous avoir sous la main pour vous faire partager mes petits coups de gueule du moment. Si ça ne vous intéresse pas, aucun problème, sautez juste le passage et profitez de la lecture !

Pour les autres, merci d'avoir prit le temps de lire, voilà ce que j'aimerais vous dire.

Arrêtez de haïr John. Arrêtez de haïr Michael. Arrêtez de haïr Lisa. Haïssez des gens qui le méritent (Raphael, Zachariah, ce genre). Mais eux ne vous ont rien fait.

Je ne sais pas d'où vient cette culture qui dit que John est un père immonde. Les gars, ça suffit. N'en faites pas le méchant alcoolique violent de vos UA. John a fait ce qu'il a put avec l'apparition du surnaturel dans sa vie et la perte de sa femme, le laissant avec deux enfants en bas-âge qu'il savait à peine gérer. Il n'y a pas de Guide du Parfait Papa Chasseur, okay ? Et ils auraient pu finir tellement pire ! Genre, Gordon, quoi ! Et est-ce que j'ai besoin de vous rappeler que John est MORT POUR DEAN BORDEL ? Donc voilà, arrêtez de le haïr. Sinon, JE vais vous haïr.

C'est le même délire que pour Michael dans les UA. N'en faites pas le grand frère abusif et stricte que je vois tout le temps. Ce type a dû supporter le Paradis sur ses épaules pendant des millénaires alors que Dieu s'était fait la malle ! Parce que, excusez-moi, même si j'adore Gabriel, c'est un lâche et Michael ne pouvait pas compter sur lui. Idem pour Raphael qui est juste un gros connard. Oui, Michael veut démarrer l'Apocalypse. Mais rappelez-vous que c'est un fils de Dieu. Il a pratiquement été crée dans le but de démarrer l'Apocalypse. Et on a pas tous un Dean Winchester de poche pour nous expliquer le libre-arbitre comme Castiel. Michael fait ce qu'il peut avec le peu de moyens qu'il a, il fait au mieux pour soutenir un Paradis divisé dans lequel le seul repère que les anges ont c'est cette foutue Apocalypse. Alors ménagez-le.

Quant à Lisa, dois-je vous signaler que c'est Dean qui frappe toujours à sa porte ? Qui pense que Ben est son fils ? Qui donne toujours de faux espoirs avant de se barrer ? Pour une fois, est-ce qu'on pourrait pas se rendre compte que les Winchester apportent la merde partout où ils vont, même s'ils n'y sont pour rien ? Cette pauvre fille a souffert la perte, l'attente et l'espoir avant de devoir retourner à sa vie sans le soutient de Dean à ses côtés. Alors ne la catégorisez pas. C'est une mère célibataire qui fait comme elle peut, exactement comme les autres.

Voilà, ceci était mon coup de gueule. Merci d'avoir lu et n'hésitez pas à partager votre avis s'il diffère, je serais ravie d'argumenter et de débattre. On est de la Team Free Will les enfants, mes histoires ne sont pas une dictature, vous pouvez réagir.

Quoi qu'il en soit, bonne lecture !

Mon nom est Sam Winchester. J'ai trente-et-un ans. J'ai un frère aîné, Dean. Mes parents sont tous les deux morts. Et j'ai un petit-ami, Gabriel. Dans la vie, je suis un chasseur de monstres. Et c'est un métier qui ne laisse pas beaucoup de place à une espérance de vie longue et douce. Alors pour la postérité, j'aimerais vous raconter mon histoire.

Ceci, chers lecteurs, est le récit de la plus belle histoire d'amour du monde. Celle que Gabriel et moi partageons. Ceci, chers lecteurs, est le grand chapitre de ma vie. Notre vie est un roman. Si nous n'avons pas la chance d'écrire les plus belles aventures qui soient, rendons au moins la fin exceptionnelle.

Comme je vous l'ai dit, je suis un chasseur. Ce n'est pas un métier banal, soyons d'accord. Alors évidemment, je me devais de me trouver un compagnon tout aussi épique. Si je suis passé par quelques regrettables erreurs de jeunesse – une fille si normale qu'elle en est morte, une démone, une fan hystérique et une loup-garou, entre autres – je n'ai jamais eut de mal à trouver quelqu'un.

Quant à Gabriel... Si son nom ne vous est pas inconnu, c'est pour une bonne raison. Il est l'Archange Gabriel, Parole de Dieu et Messager du Divin. Rien que ça. Et voici quelques petites choses à savoir à propos de mon petit-ami.

Il ne respire pas

(et vous pouvez étendre à : ne dort pas/ne mange pas/ne va pas aux toilettes/n'a pas de battement de cœur/etc.)

Cette chose absolument terrifiante, je l'ai découverte après ma première nuit passée avec lui. On est tellement habitué à voir tout le monde respirer que c'est quelque chose à quoi on ne fait pas du tout attention. Il est cependant étrange et paradoxal de constater à quel point l'état végétatif post-coïtal vous rend lucide.

Je ne m'étendrais pas sur le sexe avec un ange, si ce n'est pour vous dire que c'est comme un rush de sucre accompagné d'une dose d'adrénaline, une cafetière entière et un coup de marteau sur le crâne.

Sans oublier le meilleur orgasme de tous les temps, que ça soit bien clair. Donc évidemment, je n'étais pas exactement en état de discuter sur l'oreiller avec Gabriel et je me suis endormi comme une souche.

Le lendemain matin, je me suis réveillé la tête posée sur son torse. Rien d'inhabituel, je bouge beaucoup la nuit. Souriant comme un bienheureux, j'envisage de retourner dans mon sommeil réparateur lorsque je me suis aperçu que quelque chose clochait. Je me suis relevé et j'ai contemplé le visage souriant de Gabriel qui me faisait face.

Bon, je savais déjà que les anges ne dormaient pas alors ça ne m'a pas choqué de le remarquer en train de me regarder. Mais là où j'avais posé ma joue quelques secondes auparavant, pas un centimètre de peau ne tressaillait.

Hésitant, j'ai reposé ma tête contre son ventre et je n'ai pas non plus sentie la vibration du battement de coeur. Et là, j'avoue, j'ai paniqué.

Sans me rendre compte que Gabriel clignait des yeux, j'étais convaincu qu'il était mort et que d'une manière ou d'une autre ce devait être ma faute puisque j'avais perverti un archange en couchant avec lui – ou quelle que soit la connerie que je me suis dite à cet instant.

Donc j'ai voulu lui faire du bouche-à-bouche, puis un massage cardiaque, avant d'abandonner pour prendre mon portable et appeler Dean tout en priant pour que Castiel – le presque petit-ami angélique de mon frère – vienne m'aider.

C'est finalement Gabriel qui m'a arraché le téléphone des mains pour m'expliquer clairement que je ne devais pas paniquer, qu'il n'était pas humain et n'avait donc pas besoin de respirer ou de faire circuler son sang. Voilà. Mais allez expliquer ça à un chasseur qui a combattu le surnaturel toute sa vie sans qu'il ne pique une crise.

Finalement, Gabriel a trouvé une technique imparable, mais ce n'est pas le genre de choses que je peux vous expliquer ici. Comprenez juste que ça implique du sucre, de l'adrénaline, du café et des marteaux.

Il est petit

C'est dans ces moments-là que je prie pour que Gabriel ne lise pas ça. Parce qu'il m'écorcherait vif. Mais c'est quelque chose de remarquable dans la mesure où j'atteins gentiment les deux mètres quand lui se cantonne à son mètre soixante-dix. Foncièrement, ça ne me dérange pas dans la mesure où ça le rend juste adorable. C'est quelque chose qu'il ne faut pas lui dire trop fort.

Même s'il ne l'avoue pas, je sais que ça le complexe d'être largement plus petit que moi et même que Dean ou Cas. Alors je m'arrange pour être autant assis que possible lorsqu'il est avec moi, ou pour être allongé, ou même pour me trouver en bas des marches quand lui les monte.

Ce sont des petites choses qu'il ne remarque pas forcément mais qui le mettent en général de bonne humeur – et un Gabriel en bonne humeur, c'est considérablement moins chiant qu'un Gabriel ordinaire, merci bien.

C'est aussi vachement pratique quand il s'agit d'être discret – quand il le veut bien, d'ailleurs, parce que Gabriel n'est pas vraiment la personne la plus discrète du monde en règle générale. Mais le truc avec sa taille, c'est que c'est celle de son vaisseau, ce qu'il se complaît à me rappeler tous les quatre matins.

Parce que si on parle de sa vraie taille... je ne lui ai jamais vraiment posé la question, il paraît que c'est malpoli comme demander son âge à une femme. Mais d'après Castiel, lui-même dépasse facilement les buildings new-yorkais. Et sans vouloir l'offenser, ce n'est qu'un séraphin. Gabriel est un archange. Quelque chose comme la plus haute instance après Dieu.

Haute, dans tous les sens du terme, du coup. Et il adore me rappeler qu'il pourrait m'écraser sous son doigt en même temps que toute la côte Est. Ce qui ne l'empêche pas de se rouler en boule contre moi le soir. Mais encore une fois, il ne faut juste pas le lui dire trop fort.

C'est un très bon menteur

Ça, je le classe dans les choses qui sont mitigées puisque je ne sais pas vraiment si c'est quelque chose que j'apprécie chez lui ou pas. Disons que ça dépend de la situation. Lorsqu'il s'agit de faire croire à Dean que non, on a pas volé sa tarte pour se la manger sur le corps en temps que préliminaire, c'est sacrément utile.

Par contre, Gabriel a passé près d'un tiers de son existence dans la peau d'un Trickster, une race de demi-dieux très puissants – on peut compter parmi eux les célèbres Renart, Ysengrin, Loki, Hermès et autres joueurs de tours. Et malheureusement pour moi, il a gardé pas mal de mauvaises habitudes.

On peut compter parmi elle sa fâcheuse tendance à ne jamais accepter ses responsabilités, à fuir toute confrontation et à être persuadé qu'il n'est jamais pour rien dans quoi que ce soit. Ah et n'oublie pas sa réticence à se lier, son manque d'adaptation et son besoin de reconnaissance qui passe par la souffrance d'autrui. Oui, ça fait beaucoup.

Le jour de notre anniversaire de mise en couple, je m'étais levé en avance puisqu'il avait promis d'être là et de laisser son travail au Paradis pour me rejoindre. Pour vous faire ça en bref, Castiel a un petit peu foutu le bordel Là-Haut parce que Papa tout puissant a déserté, donc il a été banni et Gabriel est le seul archange encore en vie avec la Principauté Azrael. Alors tous les deux essayent de remettre les choses en ordre. Bref.

Donc je m'étais levé en avance, j'avais préparé un petit-déjeuner aidé de Dean qui s'était gentiment réveillé plus tôt également pour me donner un coup de main – et c'était remarquable dans la mesure où lui et Gabriel ne se supportent pas, c'est dire l'effort qu'il a fait.

On a fait un petit-déjeuner de rois, puis Castiel s'est également levé – banni du Paradis, donc squatte à la maison, vous vous rappelez ? Tous les trois, on a fait en sorte que la maison soit présentable, Castiel a invoqué quelques fleurs pour décorer et ils sont partis pour nous laisser, à Gabriel et moi, un peu d'intimité pour notre anniversaire.

Tout était parfait, vraiment. Il ne manquait que Gabriel pour commencer cette journée parfaite qu'on devait passer ensemble. Lorsque je me suis assis à table pour l'attendre, il était neuf heures. Lorsque midi sonna, je rangeais le petit-déjeuner et m'attelais à la préparation d'un dîner. Le temps ne passe pas de la même manière au Paradis aussi m'étais-je dit qu'il ne s'était pas rendu compte de l'heure qu'il était. Mais le soir, lorsque cinq heures sonna et que le ciel se teinta de carmin, j'avais perdu espoir. Gabriel avait oublié notre anniversaire.

Je suis allé me coucher le ventre vide et j'ai mit de longues heures à trouver le sommeil. Le lendemain matin, Gabriel me réveilla avec un grand sourire sur le visage, comme si rien ne s'était passé. Il a prétendu qu'il n'avait pas oublié, qu'il lui avait fallu du temps pour préparer une surprise. Bien sûr, je l'ai cru. Bon menteur, n'est-ce pas ?

Ce fut Balthazar, un autre ange – ressuscité comme Gabriel mais c'est une autre histoire – qui lâcha le morceau sans le savoir. Il était venu nous rendre visite pour aider Dean et Castiel dans une chasse à laquelle je ne pouvais pas participer, tout blessé que j'étais. Dans la conversation il lâcha qu'il monopoliserait Gabriel pour une nouvelle fête dans les prochains jours, si je n'y voyais pas trop d'inconvénients.

Je n'avais connaissance d'aucune fête, présente ou passée. Il me donna une date et je compris où s'était trouvé Gabriel le jour de notre anniversaire. Et lorsque je l'ai confronté, il a prétendu que Balthazar mentait.

Alors oui, j'aime mon petit-ami. Mais c'est un trop bon menteur.

Il est tactile

Soyons honnêtes, je n'ai absolument rien contre ça. Au contraire, d'ailleurs. Ce n'est pas comme si Dean et moi ayons été particulièrement choyés durant notre enfance avec l'absence partielle voire totale de nos parents – Dieu ait leur âme, où que ce connard se trouve. Alors on a grandit sans affection particulière si ce n'est celle que l'ont partageait, même si notre père n'était pas le pire des salauds comme certains aiment à le penser.

Il n'en reste pas moins qu'il y a un certain manque chez nous que Dean compense avec Castiel – complètement au-delà des limites communément admises de bienséance – et moi avec Gabriel lorsque ma tarte de petit-ami se décide à venir me voir.

On passe des soirées entières enroulés sur le canapé, sans qu'on ne puisse se rappeler au réveil à qui appartient la jambe planté dans mes côtes et le doigt dans le nez de Gabriel – je tiens à préciser que ce n'est arrivé qu'une fois, merci bien. D'autres fois, c'est lui qui me réveille de caresses et de baisers puisque ce bâtard chanceux n'a pas besoin de dormir.

Qu'on soit clairs, j'aime Gabriel. J'irais jusqu'à admettre que je l'adore. Mais encore une fois, il ne faut pas le dire trop fort. Il n'empêche que c'est un insupportable con dans la plupart des situations, sauf lorsqu'il s'arrange pour être tolérable, ce qui n'arrive à mon grand malheur que très rarement.

Dans la majorité des situations, j'adore toucher Gabriel et, par dessus tout, j'adore qu'il me touche. Néanmoins, dans certains cas, c'est un peu plus compliqué que ça. Voire carrément problématique. Parce que lorsque vous êtes en pleine chasse et que votre archange de compagnie se cramponne à votre taille par que « j'ai peur pour toi, Grande Tige », ça n'aide pas à l'accomplissement de la mission.

Quand on tente de passer sous couverture en draguant deux-trois filles susceptibles d'avoir des informations et qu'un archange sort de nulle part pour venir te suçoter le cou, ça n'arrange pas le business. Et surtout, quand on tente de passer pour un mâle viril devant son frère depuis une petite trentaine d'années et que le-dit frère nous trouve roulé en boule contre un nain blond en train de nous faire joyeusement caresser les cheveux, on perd toute crédibilité.

Alors oui, je suis un chasseur. Non, je ne risque pas d'avoir une longue et douce espérance de vie.

Mais le peu de temps qu'il me reste, je vais le passer avec Gabriel. Et si tu lis ces lignes, archange curieux, alors sache que tu es la plus belle chose qui me soit jamais arrivé. Et que je t'aime.

Sam Winchester.

P.S. : Dean, si tu lis ces mots, va te faire foutre. Et repose-ça immédiatement.

P.P.S : Jerk.

Merci d'avoir lu ce petit OS, j'espère qu'il vous a plu ! Si c'est le cas, n'hésitez pas à laisser une review. Pour ceux qui suivent mon actualité, peut-être que vous connaissez Thunder Road, mon UA SPN. Si ce n'est pas le cas - déjà allez lire, quoi - vous pouvez quand même participer à ça.

Je recherche deux OCs. Si possible une fille et un garçon. Donc proposez vos OCs en PM. Juste pas plus de deux par personne, soyez raisonnables. J'ai besoin des infos suivantes : Nom, Prénom, Age, Date de naissance (ça peut être juste un mois et une année), Etat de naissance (je veux des américains), Physique, Caractère, Défauts. Et relation avec les autres en général, comment il interagit en société. Après, libre à vous d'élaborer, de me briefer rapidement une histoire, cela dit ce n'est pas sûr que je la respecterais.

Quoi qu'il en soit, je vous remercie encore pour votre soutient, depuis tout ce temps.

Je vous embrasse,

Amako.