Note de l'auteur : Et voilà, c'est la dernière partie de cette fic ^^ Merci à tous ceux/celles qui l'ont reviewée, followé, favoritée ou juste lue :)
Et un merci tout particulier à ma bêta préférée, Sevy4eveR.
6.
« J'ai commencé par trouver l'incendie de la cabane hurlante suspect. Il avait été trop destructeur pour avoir été causé par un ou même plusieurs sorts perdus. Alors, j'ai enquêté dessus avec Drago. Oui, parce que comme tu as pu le voir, lui et moi, on s'est rapprochés depuis ta disparition. Il a été le seul à comprendre ce que je ressentais et a bien vouloir m'aider dans mes recherches. En recoupant des témoignages, on a fini par être sûrs que personne n'avait mis le feu par accident et on a décidé de chercher qui l'avait volontairement fait. Je m'interrogeais sur sa motivation et la seule raison qui me venait à l'esprit c'était qu'il devait y trouver un intérêt comme pouvoir cacher quelque chose. A peu près au même moment, Shadowizard est apparu. Il décomptait les meurtres avant de me retrouver mais je n'arrivais pas à me sentir vraiment menacée puisqu'il ne tuait que les mangemorts.
— Quand j'ai su qu'ils s'étaient évadés d'Azkaban, j'ai craint pour ta sécurité. Ils ne m'ont pas laissé d'autre choix que de les éliminer un par un.
— C'est à la fois immoral et délicat de ta part. Je n'en ai parlé à personne mais l'écriture des notes qui m'étaient adressées me semblait familière. Et quand Drago m'a donné le nom d'une formule qu'il avait soutiré à McGonagall pour identifier le lanceur d'un sort, je me suis souvenue que je l'avais vu écrite sur le manuel du Prince de sang-mêlé. J'ai supposé qu'il s'agissait de ton écriture, que tu étais Shadowizard, qui comme par hasard avait choisi de porter un masque de grand brûlé, et que tu avais dû allumer l'incendie pour qu'on te croie mort. Harry, Ron et moi t'avions vu dans la cabane hurlante, personne ne serait allé penser que le corps calciné qui s'y trouvait n'était pas le tien. Et quand le sort d'identification t'a désigné comme le pyromane, j'ai su que j'avais raison. La question qui reste sans réponse, c'est pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de réapparaître dans ma vie ?
— Nagini m'avait empoisonné mais j'avais avalé un antidote en prévision de son attaque. Par contre, sa morsure m'avait considérablement affaibli et j'ai agrandi la plaie malgré moi dans mes efforts pour traîner le corps de Dolohov, n'étant pas en état de pratiquer des sorts trop demandeurs en énergie comme le levicorpus et devant économiser le peu de force qu'il me restait pour l'incendiaire que je voulais lancer ensuite. Quand je suis enfin sorti de la cabane et que j'y ai mis le feu, un coup de vent a causé un retour de flamme qui m'a brûlé assez gravement. Si Drago n'avait pas été là…
— Attends, Drago ? Alors, il savait tout ? Depuis le début ?
— Il m'a conduit dans l'une des vieilles propriétés secondaires de sa famille et s'est occupé de moi pendant mes longs mois de convalescence. Comme je voulais être sûr qu'il ne dirait rien à personne, je lui ai fait faire un serment inviolable qu'il a trouvé le moyen de contourner en s'assurant que tu suivais la bonne piste. Je le soupçonne même de s'être arrangé pour que l'on se croise, près de ma tombe et de la cabane. Alors, tu n'as vraiment rien à lui reprocher. Quand il m'a appris pour tes fiançailles avec Ronald Weasley, j'ai décidé de te retrouver. Mais l'évasion à Azkaban m'a forcé à reprendre contact avec toi par un moyen détourné, en espérant que tu comprennes et en misant sur l'incapacité de mon filleul à te dissimuler ma survie plus longtemps puisqu'il m'avait déjà dérobé ma lettre pour te la remettre en douce. »
Se rallongeant l'un contre l'autre, ils soupirèrent d'aise.
« Et maintenant ?
— Maintenant, si les aurors apprennent toute la vérité sur cette affaire, je serais envoyé à Azkaban. »
Du jour au lendemain, Hermione Granger quitta fiancé et emploi pour aller s'installer un laboratoire de potions au sous-sol d'une certaine maison secondaire mise à sa disposition par Drago. A ceux qui lui firent des reproches, elle répondit inlassablement en reprenant à son compte les mots d'une ancienne première dame française :
« Je ne pars pas sur un coup de tête, je pars sur un coup de cœur. »
Pendant un moment, elle alimenta malgré elle les rumeurs les plus folles sur sa collaboration avec ce mystérieux collègue qui refusait catégoriquement de se montrer en public, déclinant invitations aux soirées, interviews de journalistes et autres réjouissances. Mais elle s'en amusa, préférant distiller, au grand désespoir du concerné et aussi pour le plus grand divertissement de Drago, des informations suggestives telles que :
« Vous vous ficheriez bien de savoir à quoi ressemble son visage si vous saviez ce dont il est capable avec les mains… Hum… Je parle de son agilité dans la préparation des potions, bien entendu ! »
Sous prétexte qu'un système de vente directe serait profitable aux finances du laboratoire, Drago ouvrit un magasin au rez-de-chaussée afin d'y proposer aux particuliers les excédents des potions fabriquées en-dessous pour les hôpitaux et autres établissements médicaux dans le besoin. En réalité, si son intérêt se situait bien en dessous de quelque chose, c'était plutôt de sa ceinture. Il consacrait une bonne partie de ses échanges clientèles à la drague des jeunes clientes qui, intriguées par les articles people de la presse sorcière, se présentaient à la boutique plus souvent avec l'intention de découvrir l'identité de « l'homme du sous-sol » que celle d'acheter des potions. Mais qu'il s'agisse de la venue de clients comme d'amis, celui-ci restait obstinément terré dans son laboratoire.
« C'est le fantôme de Snape, plaisantèrent un jour Harry et Ron au cours d'une visite à leur amie.
— Ne dites pas n'importe quoi, rit-elle avant d'ajouter d'un air sérieux : les fantômes, ça n'existe pas. »
Snape se plut pendant près d'une année à réduire ses déplacements au trajet laboratoire/chambre avec arrêt à la cuisine à l'heure des repas. Jusqu'à ce qu'un nouveau compte à rebours le contraigne à se préparer à changer la donne, ce matin où il trouva une note posée sous son rasoir et sur laquelle l'écriture d'Hermione disait : « Plus qu'un peu moins de neuf mois avant que lui ou elle ne te trouve. »
Note de Sevy4eveR : Et voilà…c'est déjà fini. Pfff, c'est le problème : toutes les bonnes choses ont une fin. Mais j'ai passé un excellent moment avec cette fic. J'aime toujours autant tes super idées, ton style, le caractère de tes personnages et… ben, tout, quoi !
Et c'est vrai je suis une vraie addict des happy-end… et qu'est-ce que je suis gâtée encore une fois ! ^^
Merci Ô Grand Manitou de ffnet ^^
Note de DaPlok : Hug ! Grand Manitou te remercier encore de ton travail, Sevy ^^
*** Sevy4everR Touch ***
- Attends, Drago ? Alors, il savait tout ? Depuis le début ? (Le p'tit fumier… XD)
- Comme je voulais être sûr qu'il ne dirait rien à personne, je lui ai fait faire un serment inviolable qu'il a trouvé le moyen de contourner en s'assurant que tu suivais la bonne piste. (Bon, il se rachète un peu là ^^)
- « Je ne pars pas sur un coup de tête, je pars sur un coup de cœur. »(Joliii ^^)
- Il consacrait une bonne partie de ses échanges clientèles à la drague des jeunes clientes (Bah après tout, il l'a bien mérité, non ? ^^) qui, intriguées par les articles people de la presse sorcière, se présentaient à la boutique plus souvent avec l'intention de découvrir l'identité de « l'homme du sous-sol » que celle d'acheter des potions.
- C'est lefantôme de Snape, plaisantèrent un jour Harry et Ron au cours d'une visite à leur amie. (Ben mon pote, si tu savais… XD)
- Jusqu'à ce qu'un nouveau compte à rebours le contraigne à se préparer à changer la donne, ce matin où il trouva une note posée sous son rasoir et sur laquelle l'écriture d'Hermione disait : « Plus qu'un peu moins de neuf mois avant que lui ou elle ne te trouve. » (Bien trouvé le coup du p'tit mot ^^)