Titre : Courtiser Harry

Auteur : Ayla Pascal

Traductrice : Lord-Snape

Note : Ceci est une traduction ! J'attends un retour de mail de l'auteur pour l'autorisation depuis quelques temps, n'ayant pas de réponse, j'ai décidé de commencer la traduction.

HpHp

Harry se pencha et souffla sur la poussière se trouvant sur des documents. Il était actuellement dans son coffre familial à Gringotts triant ses diverses possessions. Sa main se mouvait au-dessus d'une boîte qui était de toute évidence des photos de famille quand soudain son regard fût attiré par un mince dossier, où la note Important était inscrit dessus.

Les sourcils froncés, il s'approcha et le ramassa. En l'ouvrant, Harry remarqua immédiatement tout le jargon juridique. Il plissa les yeux dans la pénombre de la voûte pendant quelques minutes pour essayer de lire les documents.

- Lumos, murmura le jeune homme avec sa baguette.

Lentement, Harry lu le papier et son sang ne fit qu'un tour dans ses veines.

- Hermione ! Ron ! Cria-t-il.

Ses deux amis qui l'aidaient à fouiller ses possessions dans les profondeurs de son coffre arrivèrent lentement vers lui, essuyant leurs mains sur leur robe pour se débarasser de la poussière.

« Qu'est-ce que c'est ? » Demanda Hermione.

Harry glissa le document dans les mains de la jeune fille.

« Regarde ! Est-ce légal ? » Questionna-t-il.

Rapidement, Hermione lu le document. Le jeune homme la regarda en se mordant la lèvre. Elle leva les yeux vers lui et lui donna un sourire d'excuse.

« Oh non ! » Dit-il en secouant la tête. « Ce n'est pas possible ! »

« Je crains que c'est parfaitement légal, » dit-elle doucement. « Cela semble être la raison pour laquelle la plupart des familles de sang-pur se marient tôt. »

« Mais je ne suis pas un sang-pur », dit sèchement Harry, en reprenant le document.

Hermione haussa les épaules.

« Il est dit que ton grand-père paternel ait signé ce document quand tu étais bébé, c'est parfaitement légal. »

« Qu'est-ce que c'est ? » Demanda Ron.

Harry agita le papier. « Je dois me marier avant mes vingts ans ou je perdrai tout ce que j'ai hérité » dit-il amèrement. « C'est apparemment une tradition qui est très fréquente chez certaines familles de sans-pur ».

Un petit froncement de sourcils apparut sur le visage de Ron. « En fait, j'ai entendu parler de quelque chose du même genre, » admit-il.

Harry se tourna vers lui. « Tu le savais ? Pourquoi ne m'as-tu rien dit ? »

Ron haussa les épaules, en le regardant impuissant. « Je crois que nous avions autres choses à penser, avec Tu-Sais-Qui et le reste. D'ailleurs, je pensais que tu le savais. »

« Voldemort », Harry cracha le nom, « a disparu depuis près d'un an maintenant. Qui crois-tu qu'il me l'aurait dit à propos de cette tradition pour les Sang-Pur ? Les Dursley ?

Ron le regarda penaud. « Désolé » murmura-t-il.

« Hé bien », s'interposa la jeune fille, « regarde le bon côté ! Tu as près de deux ans. Qui sait, tu trouveras peut-être quelqu'un que tu aimeras et qui t'aimeras en retour ? »

Harry la regarda. « C'est peu probable, la plupart des gens ne peuvent même pas ignorer cette cicatrice assez longtemps pour me dire bonjour. »

Ron et Hermione restèrent silencieux.

En prenant son petit déjeuner dans son appartement à Pré-au-Lard, Harry ne s'attendait pas à être accosté par vingt hiboux tous en lice pour attirer son attention. Il les foudroya du regard. « Au nom de Merlin, que me voulez-vous ? » La dernière fois qu'il avait vu tant de hiboux à sa table du petit déjeuner était quand il avait vaincu Voldemort.

Avec un soupir, le jeune homme prit la lettre de la chouette la plus proche et l'ouvrit avec son couteau à beurre. Une lettre parfumée à la rose tomba. « Qu'est-ce... ? » murmura-t-i en ramassant la lettre.

Mon cher Harry,

Votre problème a attiré mon attention et je viens m'offrir entièrement et sans réserve à vous. Marions-nous et nous pourrons faire de beaux bébés ensemble.

Harry s'arrêta et regarda la lettre avec horreur. Le reste semblait être dans le même style. Une sorte de déclaration d'amour éternel. Il regarda brièvement la signature et ne pouvait même pas reconnaître le nom.

Fixant le reste des hiboux sur la table, le jeune homme pâlit. « S'il vous plaît, ne me dîtes pas que tous portent des lettres similaires ? »

Soudain, il aperçut un hibou avec la Gazette du Sorcier. Prenant le journal, Harry lui donna distraitement un galion et le repoussa. Ce dernier le foudroya du regard mais le jeune homme l'ignora et déploya le journal. Là, en regardant les gros titres, il lu. Harry Potter doit se marier !

« Comment diable ont-ils réussi à le savoir en si peu de temps » bafouilla-t-il. Il secoua la tête, d'une certaine manière, la Gazette du Sorcier savait toujours tout. Il regarda les autres hiboux, attendant pour lui livrer leur lettre. Certains d'entre eux, impatients, commencèrent à grignoter son toast. Il eut une idée. « Les hiboux qui veulent me remettre une lettre de quelqu'un que je ne connais pas, allez-vous en maintenant ! »

Avec grogne et froissement de plumes, tous les hiboux sauf un s'envola.

Harry regarda le hibou restant et à contrecoeur prit la lettre.

Monsieur Potter,

Il est venu à notre intention que vous êtes actuellement sans emploi. En raison de votre grande expérience pratique et théorique dans les arts sombres, j'aimerais vous offrir le poste de Défense contre les forces du mal. Si vous souhaitez profiter de cette offre, s'il vous plaît, venez à Poudlard dès que possible pour discuter des modalités de votre emploi.

Cordialement,

Minerva McGonagall

Directrice

Depuis qu'il avait quitté l'école, Harry n'avait pas eu la possibilité de travailler. Il trouvait ironique que le héros du monde sorcier ne pouvait tout simplement pas trouver un emploi. Il ne pouvait pas être Auror parce que c'était trop évident. Il ne pouvait pas être un joueur de Quidditch pour la même raison. Et personne ne voulait l'embaucher pour un travail normal. Il ne pouvait pas travailler, même dans un endroit comme Fleury et Bott parce que tous les clients s'arrêtaient et restaient bouche bée devant lui. D'une certaine façon, le jeune homme avait espéré obtenir un emploi à Poudlard, mais quand il avait demandé, aucun des postes n'étaient vacants.

Hé bien, apparemment cela avait changé.

Harry se demanda se qui était arrivé à leur instructeur de DCFM de l'année précédente. C'était effectivement un bon enseignant, pas aussi bien que Lupin l'avait été pendant leur troisième année, mais le jeune homme soupçonnait qu'il était quelque peu partial. Il espérait que l'homme n'ait pas été viré de Poudlard pour qu'on embauche le célèbre Harry Potter.

De plus, l'aspect le plus positif de travailler à Poudlard serait l'impossibilité pour ses nombreux admirateurs de la voir. Bien sûr, le côté négatif évident serait le manque de choix pour trouver un partenaire là-bas. Mais bon, il restait toujours le week-end. Il n'y avait pas de règles l'interdisant de sortir de l'école, n'est-ce pas ?

Par la barbe de Merlin, pourquoi devait-il se marier ?

HpHp

Voilà, j'espère que le début vous plaira, j'espère aussi ne pas avoir laisser trop de faute dans le cas contraire, excusez-moi d'avance ^^

La suite arrivera d'ici quelques jours

Bonne lecture !