Hoy, braves gens. Ceci est une fiction à chapitres. Je ne pense pas qu'elle dure très longtemps, cependant. C'est de la parodie, mieux : c'est de la parodie de highschool fic. Je sais, je suis formidable.
Cette fic contient donc : un titre de merde, des jeux de mots, les morpions de Paris Hilton, du Sabriel, du Destiel, du AdamxPlacard et d'autres ships fabuleux.
Merci à Laemia pour la correction ! :3 *fuit avant de se faire lapider*
Il était une fois - ou peut-être deux fois, ou peut-être aucune fois du tout, c'était quelque chose à débattre - un jeune homme. Ce jeune homme dormait paisiblement, enroulé entre ses couvertures toutes plus belles et plus jolies les unes que les autres ; celle décorée de Buffy - oui, de la série de Buffy contre les Vampires, chacun ses petits plaisirs coupables ! Est-ce que j'ai évoqué votre taie d'oreiller qui représente le fabuleux Docteur Sexy ? Non, bordel de chiottes - ou celle de Winnie L'Ourson. Enfin, quoiqu'il en soit, il faut juste retenir que le bougre dormait, que son filet de bave tachait avec grâce sa literie et qu'il était précisément six heures cinquante neuf du matin. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Vous le savez tout autant que moi, pauvres chérubins, mais ces douloureux souvenirs ne veulent pas remonter à la surface, vous ne pouvez accepter de vous rappeler ces tristes moments de votre vie.
Son réveil sonna. Fort. "CARRY ON MY WAYWARD SOOOOON". Quelle musique ridicule. C'est que cette pute restait dans la tête, en plus. Dean se demandait tous les jours de sa vie pourquoi, grand Dieu, POURQUOI avait-il mit cette fichue musique pour le réveiller tous les matins de sa misérable existence ? Encore une de ces choses qui ne peuvent s'expliquer. Quoiqu'il en soit, le pauvre enfant âgé de dix sept ans et qui en paraissait malheureusement vingt-sept - on lui demandait souvent s'il n'avait pas été atteint par une maladie quelconque, mais non, bien sûr que non. Son seul mal vraiment incurable, c'était sa beauté naturelle. Mais Dean Winchester ne s'en plaignait pas, bien que le fardeau de beau gosse ultime soit parfois dur à porter.
Enfin bref, ne changeons pas de sujet. Dean écrasa avec classe et élégance - une recette dont il avait le secret - son réveil, avant de le projeter contre le mur, à côté d'une dizaine d'autres qui étaient restés enfoncés. Pauvres petits réveils. Il en attrapa un autre qui se trouvait dans son tiroir créée spécialement pour les réveils - il se devait d'en acheter des nouveaux tous les mois, ce qui était une lourde dépense, mais malheureusement nécessaire. S'il ne brisait pas tous les jours son réveil, l'équilibre cosmique aurait été mis à mal et l'Apocalypse aurait été déclenchée - casser les réveils était un rite qui empêchait Satan - et non Stan de South Park, parce qu'à une lettre près… Beaucoup de gens faisaient l'erreur, notamment à cause de ces putains de traducteurs de bible, pas foutu d'éviter les fautes de frappe. Ou les fautes de stylo. Enfin ce genre de trucs, quoi – de venir sur Terre foutre le bordel. Quoiqu'il en soit, Dean ne voulait pas voir l'Apocalypse ni d'autres trucs comme ça et, une fois s'être assuré que son réveil ne reviendrait pas à la vie pour le tuer ou le manger dans son sommeil, il alla prendre une douche brûlante.
Une fois sorti de sous l'eau, il se contempla grâce au gigantesque miroir qui avait été placé dans sa chambre à sa demande. Il observa ses magnifiques muscles, son corps de rêve, ses jambes et oh mon Dieu, quelle paire de fesses. Il posa ses mains dessus pour tâter les bêtes – son cul, hein, pas autre chose, on est d'accord - et fut très content de lui avant d'attraper des vêtements - il s'accouplerait avec sa main droite en d'autres circonstances. En effet, aujourd'hui, le jeune homme devait se presser ; ce n'était pas une matinée comme les autres, c'était sa première journée dans un nouvel établissement. C'était son énième - il avait cessé de compter après le vingtième, à vrai dire - mais leur père leur avait juré de ne plus les troller comme des merdes. Enfin, ce n'était pas du troll : après tout, c'était pour le travail. Et quand c'est pour le travail, alors… Pire ! Quand c'est pour le travail au chalet…
Quoiqu'il en soit - combien de fois faudra-t-il le répéter ? A peine ce récit est entamé qu'il compte déjà plus de "Quoiqu'il en soit" que de morpions entre les jambes de Paris Hilton (ou de n'importe quelle autre prostituée scandinave) - une fois vêtu, Dean descendit dans la cuisine pour y découvrir son cadet, Samuel - Sam, Sammy et autres surnoms pour les intimes - qui était on ne peut plus occupé. Il préparait effectivement le petit déjeuner pour toute la petite famille, étant donné que Dean était trop occupé à être magnifique pour une telle corvée domestique. Il s'assit à la table de la cuisine tout en saluant l'autre jeune homme qui lui répondit par un vague signe de la main avant de lui servir des pancakes, un café, et sans doute d'autres trucs que les gens normaux mangent parfois quand ils ressentent le besoin de se nourrir pour continuer à vivre et éviter de crever. Sammy prit la chaise à côté de celle de son frère pour s'y laisser tomber et attaqua sa propre assiette avec appétit - c'est qu'il était affamé ce petit. Vraiment affamé….. Quoi ? Il n'y a aucun sous-entendu dans cette phrase, bande de pauvres DEVERGONDES ! Jean-Charles, oui, je parle de toi, je vais te faire émasculer sur la place publique, bougre !
Le silence régnait, jusqu'à ce que l'aîné, très légèrement intrigué, commence la conversation par une question des plus importantes et intéressantes :
"Bah….. il est passé où Adam ?"
Son cadet haussa un sourcil, regarda autour de lui et, cette fois, parce qu'il n'y a pas tant de morceaux de son corps qu'on peut hausser, il haussa les épaules - et oui, ça fait trois fois le même verbe dans la même phrase, mais que voulez-vous, je suis une personne fantastique avec beaucoup de vocabulaire.
"On l'a encore oublié dans le placard, avec de la chance. Tu vas lui ouvrir ?
-Flemme, c'est loin…
-Ouais… Ca fera jamais que quelques jours, il va bien pouvoir s'en sortir, y'a l'eau de la serpillière et des araignées, que de repas équilibrés.
-Bah voilà, c'est réglé !"
La conversation terminée, les deux frères continuèrent de manger en parlant joyeusement de tout et de rien. Dean adorait son cadet, il était une de ses raisons d'être ; il l'avait pratiquement élevé, puisque leur père ne cessait de partir pour "le travail". Un grand-frère, presque un père de substitution, qu'est-ce qu'il ne ferait pas pour Sammy ?
C'était d'ailleurs pour lui qu'ils se rendaient dans ce nouvel établissement. En effet, le pauvre était atteint d'un grave handicap subvenu pendant son enfance, suite à un accident. Ses yeux avaient mutés pour passer de "normaux" à "yeux d'une héroïne de shojo". Mais si, les shojos, ces mangas avec des filles avec des regards pailletés qui leur bouffe les trois quart du visage sans que ça choque personne. Mais dans la vraie vie, avoir des yeux pareils, ça choquait et pas qu'un peu. Depuis cet incident, tout le monde ne cessait de se moquer de Sam qui devait vivre avec cette lourde différence. Et Dean ne pouvait, pour le soutenir, que changer d'établissement et citer honteusement le Seigneur des Anneaux - "Si je ne peux pas porter ton fardeau, je peux te porter toi."
C'est donc pour cette raison que dès maintenant, les deux jeunes frères allaient étudier à la Sakura Vol-au-vent Highschool. En plus d'être un nom à rallonge franpoglais, ce lycée ressemblait à une caricature de lycée pour japonais : et quoi de mieux qu'un environnement pseudo-japonais en Amérique - ces bougres voulaient sûrement se venger pour Hiroshima et Nagasaki - pour que Sammy puisse passer une adolescence insouciante ? Son handicap ne serait qu'une partie du décor et personne n'y ferait attention ! Peut-être même que cela l'aidera à pécho quelques gonzesses. Parce qu'handicap handicapant (logique me direz-vous) oblige, le pauvre n'avait que sa main droite pour se soulager et pleurer.
Ayant mangé, ils se rendirent tous les deux jusqu'au lycée, sous les cris de souffrance d'Adam qui n'avait toujours pas été sorti du placard.
La première chose qui impressionna Dean en arrivant, ce fut les cerisiers en fleurs. Les pétales tombaient délicatement sur le sol, après avoir voletés quelques instants, portés par une douce brise printanière en plein cœur de l'hiver - on était en Janvier, bordel de merde ! Le jeune homme avança et fit un signe de main à son frère qui venait de lui annoncer, un sourire timide mais déterminé scotché sur les lèvres, qu'il partait trouver sa classe. Dean hocha la tête et, bien qu'inquiet, le laissa faire avant de partir en quête de sa propre classe.
Alors que le jeune homme hésitait à arrêter quelqu'un pour se renseigner, une main glacée se posa sur son épaule. Il se tourna brusquement pour découvrir un jeune homme en uniforme - ah, il avait oublié ce détail, ce matin… Mais cet uniforme ne mettait vraiment pas son cul de rêve en valeur, bordel de merde ! - dont le visage, effrayant de perversion, le fit reculer d'un pas.
"Coucou chéri. Je suis le délégué de la classe 3Y. Oui, ce nom n'a aucun sens, mais n'y réfléchit pas. Rien n'a de sens. Je sais que tu es dans ma classe. Comment je le sais ? Parce que rien n'a de sens. Tu veux une sucette ?"
Déboussolé, il fallut à Dean le temps de reprendre contenance. Il se racla la gorge pour répondre, tout en gardant un air cool et distingué. On est Dean ou on ne l'est pas et le jeune homme devait avouer qu'être sans cesse cool était parfois une tâche qui l'épuisait… Non, on blague, hein. Il n'avait jamais eu besoin de rien pour être fantastique, si ce n'est de respirer.
"Non merci, ça ira. Et ouais, visiblement, c'est ma classe… T'es délégué donc ? Une connerie du genre, si j'ai bien suivi ?
-... On peut dire ça comme ça. Je suis Gabriel. Et là on a philo. Joli cul au passage. T'as maté Casa Erotica 13 ?"
Tout en disant cela, ledit Gabriel sortit une Chupa Chups à la fraise de sa poche pour la porter à sa bouche, toujours aussi souriant. Notre héros, perturbé, apprécia tout de même que le "délégué mais on est pas non plus tout à fait sûr donc on va pas être trop hâtif" de sa classe ait remarqué son magnifique fessier d'une perfection indescriptible - enfin, sauf si on oublie cette équation qui existe, dans les fins fonds d'internet….
Quoiqu'il en soit - POURQUOI ENCORE ?! - Gabriel lui fit signe de le suivre et le conduisit jusqu'à la salle de classe déjà remplie. A vrai dire, le cours avait déjà commencé. Gabriel alla s'asseoir sans plus s'occuper de lui et Dean, perturbé, avança un peu. Le professeur l'arrêta. Il avait la tête baissée, des lunettes plus grandes que son visage et était quand même vachement flippant. Il avait été jusqu'à se cacher dans un coin sombre de la classe – qui n'était, de toute façon, illuminée que par la lumière du vidéoprojecteur – sans doute pour avoir l'air encore plus lugubrement morbide.
"Dean. Winchester. Je sais qui tu es. J'ai lu ton dossier. Tout ton dossier. Je suis ton professeur de philosophie. Et principal. Je sais QUI TU ES. Assieds-toi à côté de qui tu veux. JE SAIS QUI TU ES ATTENTION A TOI. Tout le dossier. Tout. Je suis Lucifer. Ne m'appelle pas Lucifer, tu ne le mérites pas. Tu es inférieur. Voici le diaporama qui explique pourquoi l'espèce humaine devrait être annihilée. Prenez des notes et faites-moi un exposé d'une vingtaine de pages sur pourquoi votre vie est misérable et pourquoi vous devriez tous vous suicider jusqu'à l'extinction de l'espèce humaine. JE VAIS TOUS VOUS TUER. Et aussi pourquoi l'Apocalypse serait la meilleure chose qui puisse nous arriver sur Terre."
….. Certes. Dean alla s'asseoir, sans faire attention de qui se trouvait être son voisin et sortit un simple carnet et un stylo. En s'inscrivant ici, il avait promit à Sammy de faire des efforts pour les cours, mais avec un prof comme celui-là, la tâche allait être ardue. Il chercha un instant Gabriel des yeux pour finalement accrocher son regard à lui et, perplexe, le voir bouger sa main sous la table et - oh putain cet enfoiré était en train de s'astiquer le tuyau en pleine classe là non ? Oh sa mère la pute. Traumatisé à jamais, il détourna le regard vers le diaporama du prof cinglé, jusqu'à ce qu'une main se pose sur son épaule.
"Ecoute mec, t'es nouveau mais j'tiens à te prévenir, si tu te frottes trop à nous, on va te défoncer c'est clair ?
-Je suis pas une prostituée scandinave, putain."
Le jeune homme détailla l'autre à côté de lui. Plutôt baraqué – type armoire à glace ou descendant d'un frigo -, la peau sombre, l'air mauvais. Merde, un afro-américain. Tout le monde sait qu'il ne faut pas énerver un afro-américain, ces pauvres ont la loi de leur côté depuis Obama. Putain, il allait même pas pouvoir se défendre s'il se faisait attaquer parce qu'on le traiterait de raciste ! Et qu'après des siècles d'esclavagisme, c'était aux blancs de payer.
"Ecoute mec, pour reprendre ton expression, je cherche pas les emmerdes, mais si tu me cherches, tu vas me trouver comme une putain de partie de cache-cache, okay ?
-... Cache-cache ?
-... J'ai eu une vie difficile, mon papa était méchant avec moi."
Le voisin afro-américain-intouchable-parce-qu'Obama haussa un sourcil.
"Bon écoute, je vais faire comme si de rien n'était mais juste, retiens que si tu t'approches de Castiel, tout le monde va te défoncer ta p'tite gueule, pigé ?
-Et pourquoi ?
-Tu verras, gamin. Tu verras."
Intrigué, Dean se décida tout de même à se concentrer sur le cours de son prof cinglé (tain, puis qui appelle son gosse "Lucifer" quoi ? Un sataniste au dernier degré ? Un type qui a trop picolé ? Enfin, vu que comment ce gars semblait pas bien dans sa tête, l'éducation devait pas être des plus géniales), avec pour douce musique d'ambiance le fapfap de Gabriel sous la table.