Bonjour =)

Oui alors, je suis sensée réviser, j'en suis bien consciente. Mais toute seule chez moi, entre deux trois fiches, j'ai bien le droit de me détendre =D

J'avais cette idée qui me trottait en tête, et j'ai décidé de laisser mes doigts vaquer sur mon clavier. Et voilà ce que ça a donné ! J'espère que vous aimerez, moi ça me plaît bien (et c'est déjà ça me direz-vous!)

On se retrouve en bas !


Pairing : Et non, pas vraiment de Sterek, mais plutôt un Dyler, pour changer ! Que celles d'entre vous (ou ceux, je ne sais pas s'il y a des hommes qui me lisent) n'ayant pas imaginé ces deux là ensemble dans la vrai vie me jettent la première pierre ;)

Rating : M (c'est toujours plus sympa!)

Disclaimer : Rien ne m'appartient, c'est dommage, mais que voulez-vous, c'est la vie !


Chapitre 1

POV Tyler

Je l'observai, les yeux plissés, alors qu'il passait une main angoissée dans ses cheveux courts. Il jeta un coup d'œil derrière lui, accrochant mon regard, et s'approcha de son supposé meilleur ami. Tout dans son attitude puait le stress : la nuque courbée, raide, les yeux rivés au sol, et ses mains qui semblaient atteintes de Parkinson. Je dus empêcher les coins de mes lèvres de remonter et gardai un visage sérieux et énervé. Il fallait qu'on termine à l'heure sinon j'allais me faire tuer.

« Je.. je crois qu'on a un problème. »

« Un problème ? » Le basané mit une main sur son épaule et me fixa à son tour, les sourcils froncés. « Avec Derek ? »

Je roulai des yeux et m'approchai des deux hommes, menaçant. Le fils du shérif ouvrit grand les yeux et se cacha vivement derrière son ami, laissant échapper un petit jappement. Cette fois-ci, je ne pus retenir un grand sourire qu'il me rendit triplement lorsqu'il l'aperçut.

« Coupez ! »

Le signal strident de l'arrêt du tournage retentit et je posai mon regard - plus ou moins sérieux - sur le metteur en scène qui semblait s'arracher les cheveux à force d'être témoin de nos conneries.

« Mais bordel, on va devoir la refaire combien de fois cette prise ? » Soupira Russel en posant sa paume sur son front. Il regarda sa montre et secoua la tête. « Bon allez, vu l'heure, c'est même plus la peine d'insister. Je vous libère. À lundi, et sans fous-rires sinon j'en castre quelques uns ! »

Il fit signe à son assistante et tout le monde commença à bouger, certains rangeant, d'autres allant boire un café avant de rentrer chez eux. Lorsque je reportai mon regard au milieu du décor, je pus observer Posey, seul, en train de grimacer sous l'attention des démaquilleurs. Instinctivement, mes yeux se mirent à chercher le responsable des dix derniers fous-rires qui m'avaient valu des regards noirs de la plupart des techniciens et des acteurs présents sur le tournage. Bon, ok, il était super tard et on était vendredi. J'avoue que j'aurais pu me concentrer davantage pour rester sérieux, mais qu'y pouvais-je si j'étais crevé et que le mec avec qui je tournais faisait l'idiot à chaque prise ? Tiens, en parlant du loup. Je sentis un souffle sur mon cou et levai les yeux au ciel.

« Si tu comptes me faire peur t'es mal barré. »

Je l'entendis soupirer de manière dramatique et un sourire vînt à nouveau s'installer sur mes lèvres. Je me retournai et pus observer sa moue amusée alors qu'il enfonçait ses poings dans les poches de son jean.

« Gamin. »

« Quoi, moi un gamin ! » Il ouvrit la bouche, faussement hébété, avant de sortir les mains de ses poches pour pointer un doigt accusateur sur mon torse. « C'est toi le gamin ! C'est toi qui peux pas t'empêcher de te marrer comme une baleine alors qu'on tourne ! »

« Mais, c'est ta faute ! »

« Quoi, ma faute ? »

J'attrapai le doigt qui se trouvait toujours sur mon torse et le portais à ma bouche, faisant semblant de le mordre. Dylan poussa un petit cri et se propulsa en arrière.

« Voilà. » Je croisais les bras devant moi. « Ce bruit là. Comment veux-tu que je garde mon sérieux en t'entendant couiner comme une fille ? »

« Tu te moques de mon cri d'animal blessé ? » Il fronça le nez, fit la moue et baissa la tête. « Je crois que.. que je vais pleurer. »

« Vas-y donc, je te regarde. »

« Eh oh ! » Il redressa la tête, outré. « Sois pas méchant veux-tu ! Je te signale que dans la prochaine scène je suis censé sauver tes fesses des griffes de la vilaine Kate. » Il fit mine de réfléchir. « Je pourrais très bien la laisser te manger. »

« Ah tiens donc ? »

« Tout à fait. Ça te ferait les pieds. »

« Et Jeff est d'accord ? » Demandai-je poliment.

« Bien sûr ! C'est même lui qui a eu l'idée. Il pense que ça ferait pas de mal à la série une tête en moins. »

« Impossible. Je suis irremplaçable », dis-je en bombant fièrement le torse, juste avant de me plier en deux sous le coup de poing que Dylan venait de m'asséner dans le ventre. « Aoutch ! Mais t'es malade ! » Je me frottai l'abdomen en grognant.

« Aha ! T'fais moins l'malin sans tes supers pouvoirs ! » Il ricana et me frappa gentiment – ouais enfin pas doucement non plus – le sommet du crâne. « J'ai toujours su que c'était moi qui aurais dû en avoir, tu les utilises vraiment trop mal. »

« Tu vas voir si je les utilise mal », murmurai-je avant de me jeter sur lui, coinçant sa tête sous mon bras et commençant à lui chatouiller les côtes. Il explosa de rire et se débattit, en vain. (Bien sûr, il a aucune chance contre moi !)

« Enlève-moi ce regard de vainqueur Tyler », haleta Dylan entre deux gloussements. « Je vais t–aaaah lâche-moi ! Repose moi par-terre ! Aidez-moi, quelqu'un ! » Alors que mon trophée gigotait entre mes bras, je croisai le regard interloqué de Holland. Celle-ci nous fixa de ses grands yeux verts, ahurie. Puis elle haussa les épaules et continua son chemin, comme habituée à se trouver le témoin de nos gamineries. Lorsque mon otage cria grâce, des larmes coulant le long de ses joues, je le relâchai, celui-ci venant alors s'exploser à mes pieds. Pendant que je contenais difficilement mon rire, Dylan se releva, époussetant dignement les manches de son sweat.

« Et moi qui voulais te proposer qu'on se voie ce week end, tu peux te brosser ! » dit-il avec un air mi-énervé, mi-hilare, quelques larmes se faufilant toujours d'entre ses paupières.

« Oh, tu vas me vexer. » répondis-je en roulant des yeux (que voulez-vous, mon personnage me colle à la peau). Je le fixai quelques secondes et croisai les bras sur mon torse. « En même temps, qui te dit que j'aurais accepté ? »

« Oh pitié ! » déclama-t-il en levant les bras, exaspéré. « Tu t'emmerdes comme un rat mort chez toi en ce moment, tu me l'as dit toi-même la semaine dernière. Comme si t'allais refuser de passer du temps en ma magnifique et humble compagnie. » finit-il en levant les sourcils, vantard.

« Je ne m'ennuie pas ! » niai-je tout en souriant.

Et c'était presque la vérité. En fait, je ne m'ennuyais plus depuis le début de la semaine, jour de la reprise du tournage de la série. La saison 3 s'était terminée un mois auparavant, et les réalisateurs avaient décidé de faire un break, l'un devant s'occuper de sa femme venant d'accoucher et l'autre voulant se la couler douce durant un moment. Enfin bref, tout le monde avait été ravi de cette chance de souffler un peu. Tout le monde ou presque. Personnellement, j'aurai préféré continuer à tourner pendant quelques semaines, Brittany, ma petite amie, ayant décidé, elle aussi, de faire un break.

Depuis deux mois.

Voilà.

Du coup, à part passer mes journées à déprimer dans mon appart', j'avais pas fait grand chose. Les seules fois où j'avais pu penser à autre chose avaient été quand Dylan ou Ian revenaient passer quelques jours en ville. Désespérant.

Tout ça pour dire que, depuis le début du tournage de la saison 4 de Teen Wolf, on avait du mal à me faire quitter le plateau à la fin de la journée. Pas envie de me retrouver avec moi-même dans cet appartement glauque, qui contenait trop de souvenirs d'elle. Ouais, j'étais pathétique. Je revins à l'instant présent en entendant Dylan rire, ce qui me fit immédiatement sourire. C'était vraiment surprenant, mais à chaque fois qu'il riait, qu'il souriait ou qu'il parlait, je ne pouvais empêcher mes lèvres de se courber. C'était un étrange réflexe que j'avais acquis dès les premières secondes de notre rencontre.

Dylan s'approcha alors de moi et passa un bras autour de mes épaules, m'entraînant vers les loges. C'était quelqu'un de très tactile. À chaque fois qu'il discutait avec quelqu'un, il était obligé de toucher la personne, qu'elle le veuille ou non. Ça me dérangeait pas plus que ça. En fait ça me dérangeait pas du tout. À vrai dire, ça m'avait fait bizarre lors de nos premières conversations, mais au bout d'un moment, on s'y accoutumait. Depuis, lorsque je ne sentais pas ses mains sur moi pendant quelques jours, ça me manquait... Oui ok, cette phrase pouvait sembler tendancieuse mais on se comprenait tellement bien!

J'écoutai vaguement son monologue concernant le programme du week-end. Apparemment, il avait décidé qu'on irait en boîte et qu'on jouerait à ce nouveau jeu vidéo dont il n'arrêtait pas de me rebattre les oreilles. Quel gamin... Mais, alors qu'on arrivait dans le couloir des loges, j'aperçus une chevelure blonde qui ne m'était pas inconnue et dont la propriétaire était appuyée contre la porte de la pièce réservée à Dylan. Il dut la voir également car il interrompit brusquement sa diatribe et retira précipitamment son bras de mes épaules, comme s'il s'était brûlé. Puis il avança vers sa petite amie alors que je le regardais, les bras ballants, planté au beau milieu du couloir.

Sans savoir vraiment pourquoi, je me sentais gêné par le regard perçant qu'elle me jetait, alors que Dylan l'enlaçait tout en lui racontant je ne sais quoi. Je n'avais aucune raison d'être gêné à vrai dire, j'avais rien fait de mal, à part discuter avec mon meilleur ami qui, accessoirement, était aussi son copain. Mais ça devait être déjà trop. Depuis quelques temps, Britt me lançait souvent des coups d'œil furtifs – ou du moins qu'elle pensait furtifs – comme si elle m'évaluait et qu'elle n'aimait pas ce qu'elle voyait. Les premières fois, ça m'avait vraiment surpris. En fait, à la base, on s'entendait plutôt bien elle et moi, on avait d'ailleurs souvent fait des sorties à quatre lorsque j'étais encore avec Brittany. Puis, au bout de quelques temps les regards s'étaient faits insistants et lourds de reproches. Je m'y étais habitué, même si je n'avais rien compris à ce nouveau comportement.

Enfin bref, tout ça pour dire que je savais plus trop où me mettre. C'était pas sympa pour elle, mais elle avait vraiment cassé l'ambiance. Et vu la tête que faisait Dylan, il devait penser la même chose. Il paraissait encore plus mal à l'aise que moi, en fait. Et ça non plus je ne le comprenais pas. En quoi être « surpris » en train de rire avec un pote pouvait rendre mal à l'aise qui que ce soit ? Et surtout pas Dylan qui, la plupart du temps, se foutait de tout !

Je l'observai faire un sourire crispé à sa copine qui ne lui répondit pas mais tourna les talons, partant dans la direction opposée à celle où je me trouvais. Mon meilleur ami la regarda faire, puis me jeta un coup d'œil avant de me faire une mimique désolée et de courir après sa dulcinée.

Et voilà, je me sentais encore plus con, à rester là, tout seul, sans avoir franchement compris la scène qui venait de se dérouler sous mes yeux. Je tentai, une énième fois, de me rappeler ce que j'avais bien pu faire à Britt pour qu'elle se comporte comme ça avec moi. Mais, rien à faire. Je soupirai intérieurement et sortis les clefs de ma loge, prêt à subir une nouvelle soirée en tête à tête avec moi-même dans le silence de mon appartement. J'avais tellement hâte...


Re !

Alors, qu'en dites-vous ? Des idées sur le pourquoi du comment des comportements bizarres du couple ?
Avez vous envie d'une suite ? Dites moi tout !

Bisou et à... euh bah je sais pas en fait.

Daelys