Bonjour !
Voici le troisième chapitre de "Mauvais Rêves" ! Merci infiniment de vos reviews, j'ai toujours autant de plaisir à les lire ! Ce chapitre est plus long que les précédents (presque le double).
Le prochain chapitre ne pourra, j'en suis désolée, pas arriver avant lundi ou mardi prochain (bac de français demain, et de sciences vendredi !).
Pour : Normalement, il y aura 5 chapitres ! Peut-être que je ferai un épilogue, je verrai bien !
Bonne lecture !
« Je m'appelle Rivaille ».
Ces mots résonnaient dans sa tête depuis qu'il s'était enfui en courant des toilettes. Rivaille. Ses rêves revenaient encore plus. Rivaille. Il entendait ce nom, crié par plusieurs voix. Certaines étaient désespérées, d'autres choquées, d'autres encore pleuraient. Il voyait le corps brisé de son camarade s'échouer sur une toiture, des mains géantes l'attraper, le dévorer... Rivaille. Une voix, différente des autres, murmura dans sa tête « Le plus puissant soldat que l'humanité ait jamais connue. ». Et il le tuait ? Il n'en pouvait plus. Pourquoi tuait-il tout ces gens dans ses rêves ? Pourquoi avait-il l'impression que Rivaille avait été quelqu'un de spécial ?
Il avait ignoré les appels de Mikasa et les regards d'Armin en rentrant dans la classe. Il avait ignoré les railleries de Jean et de Connie. Mais, il n'avait pas su ignorer le retour de Rivaille. Ses joues rouges l'avaient trahies. Il s'était enfui devant lui, et maintenant, il devait le voir tous les jours. Mais il se demandait surtout si Rivaille saurait lui expliquer tout ce sang, tout ces meurtres. Ni Mikasa, ni Armin, ni aucun de ses camarades n'avait jamais réagit comme l'avait fait Rivaille avec lui. Alors, forcément, il devenait spécial.
Par chance, il était dans le fond de la classe. Il avait le pressentiment que si Rivaille avait été derrière lui, il l'aurait observé. À la place, il fixait son dos. Il était plutôt fin, mais musclé, sans aucun doute. Il avait l'air insouciant, pas gêné qu'il ai pris la fuite sous le trop plein d'émotions. Peut-être s'y attendait-il un peu ?
Son année commençait décidément mal. Il n'écoutait rien dès le premier jour, et il allait devoir passer l'année avec un garçon qu'il tuait presque toutes les nuits. Génial, pensa ironiquement Eren. Il ne le voyait pas, mais ses amis s'inquiétaient de son comportement. Même Jean avait haussé les épaules quand Christa lui avait demandé ce qu'Eren avait.
-Donc vous ferez les exercices suivants pour le prochain cours.
-Eren, le cours est fini.
-Ah bon ?
Mikasa lui renvoya un regard étonné. Il baissa les yeux, penaud, et prit son agenda pour noter les exercices, la tête toujours dans les nuages – où aux enfers. La plupart des élèves étaient déjà sortis. Ne restaient qu'Eren, Mikasa, Armin et Jean. Ces deux derniers parlaient de leurs vacances. Ils avaient toujours été bons amis, mais ils s'étaient beaucoup rapprochés l'année précédente. Eren considérait Jean comme son ami, mais parfois, il l'énervait vraiment. Alors Armin le calmait. Mais maintenant, qu'est-ce-qui le calmerait, alors qu'il gardait secret ce qui le tourmentait ?
Rivaille était sortit, lui aussi, mais, quelque part, Eren savait qu'ils finiraient par en parler. Restait à savoir quand, et où. Il rangea ses affaires dans son sac sous l'oeil aiguisé de Mikasa qui ne cessait de le surveiller depuis ce matin. D'ailleurs, c'était pire que d'habitude aujourd'hui.
-Mikasa ?
-Eren.
-Arrête de me surveiller s'il te plaît.
Elle ne répondit rien. Comme toujours quand il lui demandait ça. Elle ne voulait pas embêter Eren, malgré son inquiétude. Alors, elle laissait couler. Ils sortirent tous de la classe. La journée serait longue.
Tous les élèves se levèrent d'un seul homme. Fin de la première journée de cours, et ils avaient déjà des devoirs, année d'examen oblige. Eren se prépara à partir, ses affaires mises en vrac dans son sac, comme toujours. Le lundi, il rentrait seul, Mikasa ne ratant jamais le sport. Il avait déjà pris la direction de sa maison, pensif, quand il remarqua, au bout de la rue, Rivaille appuyé contre la vitre d'un magasin. Eren, hésitant, continua son chemin en feignant de ne l'avoir pas vu. C'était sans compter sur Rivaille qui marchait déjà tranquillement vers lui, le fixant des yeux.
Marchant de plus en plus vite, Eren essayait encore de fuir. C'était effrayant de voir comment une simple personne pouvait vous faire sentir à la fois très mal à l'aise, mais aussi étrangement bien. Il avait peur de ce que Rivaille pouvait lui dire, mais il était, indéniablement, bien à ses côtés. Paradoxal. Pendant qu'il pensait à cette drôle de sensation, il sentit une main lui attraper le poignet.
-Eren ! S'exclama Rivaille, le ton posé, sa main ne quittant pas son poignet.
Le jeune homme lui renvoya un regard à mi-chemin entre le soulagement et la peur. Rivaille haussa un sourcil interrogateur, qui n'eût aucune réponse.
-Je ne vais pas tourner autour du pot, Eren. Je t'aime.
-Pardon ?!
Eren voulut retirer son poignet, mais Rivaille tenait ferme. Rien n'allait plus désormais. Ses joues se colorèrent de rouge, et il baissa les yeux, ne sachant comment réagir à la déclaration de Rivaille.
-Je sais que tu ne me connais pas aussi bien que je te connais, gamin, mais...
Le cœur d'Eren venait de rater un mouvement. Rivaille venait vraiment de l'appeler « Gamin » ? Quel était ce pincement au cœur, tout à coup ? Il avait l'impression d'avoir déjà été appelé comme ça. Peut-être une fois ? Non, c'était beaucoup plus profond. Il avait dû être appelé comme ça toute une vie. Mais alors, avait-il oublié une partie de sa vie ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ce genre de choses lui arrivait-il, à lui, qui n'avait rien demandé...
-Je...
Il n'avait pas écouté Rivaille parler, trop absorbé par ses pensées.
-Pourquoi « gamin » ?
Il vit, pour la première fois, un vrai sourire naître sur le visage de Rivaille. Un véritable sourire, sincère, heureux... amoureux.
-Je t'expliquerai peut-être un jour.
-..J'aime bien, chuchota Eren, ses joues qui s'étaient décolorées redevenant cramoisies.
Rivaille passa la main dans les cheveux d'Eren, les ébouriffant. Eren eu un nouveau déclic. Combien encore y aurait-il de sensations, si familières, que seul Rivaille savait déclencher ? En tout cas, pensa Eren, là, tout de suite, il était bien. Ses cauchemars semblaient loin. Il était tout simplement bien avec Rivaille.
-Tu veux prendre un verre ?
C'était plus une affirmation qu'une question, songea Eren, mais il accepta d'un léger sourire. Rivaille lâcha enfin son poignet. Il avait la main plus chaude que ce qu'il n'aurait cru. Aux premiers abords, il paraissait assez froid, et pourtant, il ne l'était pas du tout. Avec lui, en tout cas.
Rivaille lui parla d'un bar sympa qu'il connaissait. Eren, s'il était déjà sortit avec ces amis dans ce genre d'endroits, n'y était jamais allé de lui même, c'était donc la première fois. Rivaille semblait bien connaître l'endroit. Peut-être qu'il s'y rendait souvent. Avec qui ?
-Qu'est-ce-que tu prends?
-Euh... Un diabolo fraise.
-Humpf.
Rivaille venait de plaquer sa main contre sa bouche pour retenir un rire. Eren retînt difficilement un « Eeeh ! » indigné. Ce n'était quand même pas sa faute s'il adorait ça.
-Un problème avec ça ?
-Nooon, répondit Rivaille, trahissant son hilarité.
-Je prends ce que je veux...
Eren faisait une tête de chiot battu qui attendrit Rivaille.
-Je ne dis pas le contraire mais... ça m'a surpris. Il jeta un regard en biais à Eren. T'es pas en train de bouder pour ça j'espère ?
-Non mais ! Tu me prends pour qui ?
-Pour un gamin qui boit encore du diabolo fraise à 17 ans, répondit au tac-au-tac Rivaille, un air moqueur sur le visage.
Le serveur leur tendit un verre et une tasse, Rivaille ayant prit un café. S'ensuivit un court silence, où Eren ne savait pas quoi dire, et ou Rivaille l'observait, le visage impassible. Il attendait juste qu'Eren entame la conversation.
-Alors... Pourquoi tu as choisi ce lycée... ? Commença maladroitement le brun, le nez dans son diabolo fraise.
-Parce que je savais que tu y étais.
Rivaille le fixa en buvant une gorgée de café, impassible. Quelle serait la réaction d'Eren ? Le connaissant comme il le connaissait, il allait baisser la tête, rougir, et grommeler quelque chose d'incompréhensible. C'était bien connaître Eren, car le jeune homme réagit de cette façon.
-Ça ne te dérange pas j'espère.
-Non..
Eren ne savait pas quoi dire. Rivaille était tellement direct... Comme toujours. Attendez, quoi ? « Comme toujours » ? Eren fronça les sourcils devant cette information qu'il ne se souvenait pas connaître. Son cerveau lui jouait-il encore des tours ? Comme si les rêves la nuit n'étaient pas suffisants, il fallait qu'il ait des espèces d'hallucinations la nuit. Rivaille nota le changement d'expression d'Eren.
-Qu'est-ce-qui ne va pas ?
-Est-ce-que tu es direct ?
-Hein ?
-Est-ce-que tu es une personne directe ?!
Ce fut au tour de Rivaille de froncer les sourcils. C'était quoi cette question ? Et comme ça, si soudainement...
-Assez oui. Pourquoi... ?
-J'avais l'impression.
-Quel genre d'impression ? S'enquit immédiatement Rivaille, se penchant légèrement en avant, sans s'en rendre compte.
-Je ne sais pas vraiment... Comme un souvenir qu'on a oublié et qui revient comme ça, sans qu'on s'y attende.
-Ça t'arrives souvent ce genre de choses ?
-Qu... Quelques fois, mentit Eren, les yeux baissés, omettant de compter ses rêves.
-Je sais quand on me ment Eren.
-Ah... ça m'arrive régulièrement.
-Je vois.
Eren porta son diabolo fraise à ses lèvres, ne sachant quoi répondre. Il n'y avait rien à répondre, de toute façon.
-Parle moi de toi.
-Hm ? Eren reposa son verre. Mais je croyais que tu me connaissais.
-J'aime bien t'entendre parler.
-Moi je ne connais pas grand chose de toi.
-À mon avis tu en sais plus que ce que tu ne penses.
-Ah bon ?
-T'as deviné tout seul que j'étais direct non ? Allez, dis moi ce que tu sais de moi.
-Bah...
Le regard vert d'Eren parcourut rapidement le corps de Rivaille avant de relever les yeux.
-Je ne sais pas... Tu es direct, donc tu es honnête ?
-Bien joué.
-Tu tiens ta tasse par le haut...
-Ce qui veut dire ?
-Ben... Que tu ne veux pas toucher l'anse ? Donc que... je sais pas, que tu aimes pas la saleté ? Parce que tout le monde touche les anses ?
Rivaille éclata de rire. C'était un rire discret, mais Eren se sentit brûler à l'intérieur. Rivaille avait un charme particulier lorsqu'il riait, surtout qu'il ne semblait pas du genre à rire beaucoup. Eren sourit pendant qu'il reprenait une gorgée de diabolo.
-Qui sait, gamin, qui sait. C'est peut-être aussi pour ça, finit-il par répondre.
-Aussi ?
-Je crois que j'ai cassé l'anse une fois, depuis je touche plus cette chose.
-Ah...
-C'est aussi simple que ça ouais.
Il gardait sur le visage un léger sourire moqueur. Il y avait de quoi, d'un autre côté. Rivaille finit son café, tout en observant Eren, sans se soucier des légères rougeurs sur ses joues. Eren, lui, ne savait si il était content ou gêné du regard de Rivaille. Il l'aimait bien, c'était vrai, mais Rivaille... l'aimait tout court. Ça voulait dire beaucoup de choses. Ils ne se regardaient pas avec les mêmes sentiments, et il ne voulait pas blesser Rivaille en agissant maladroitement. Et il ne savait pas ce qu'il voulait répondre à un « Je t'aime. ». Son regard tomba sur sa montre, et il sursauta en voyant l'heure.
-Wow je suis en retard ! Super en retard !
-Qu'est-ce-qu'il se passe ?
-Je devais aider ma mère ce soir...
-Désolé de t'avoir retenu.
-Non c'est pas grave ! S'empressa de s'excuser Eren.
-Dans ce cas, à demain.
-À dem-
Le visage de Rivaille se rapprochait du sien, et s'arrêta à quelques millimètres de sa peau. Ses yeux ne pouvaient quitter ceux de Rivaille, qui semblait complètement emporté par ses sentiments, au point d'en oublier qu'Eren ne lui appartenait plus. Eren sentait sa respiration contre ses lèvres, et commençait à se demander si Rivaille allait l'embrasser. Il était bien parti. Après quelques secondes, trop courtes au goût de Rivaille, et trop troublantes pour Eren, Rivaille se recula précipitamment.
-Merde !
Ce n'était qu'un chuchotement, mais qui parvient aux oreilles d'Eren comme un cri de douleur. Il n'eût pas le temps de prononcer la moindre syllabe que Rivaille se sauvait presque en courant du bar, sans qu'Eren ne puisse le suivre.
C'est totalement désappointé qu'Eren rentra chez lui. Il n'entendit même pas les protestations de sa mère quant à son retard. Il était bien trop concentré sur ses pensées pour s'intéresser à quoi que ce soit d'autre. Il s'affala sur son lit, délogeant le chat qui émit un miaulement outré. Il ne l'entendit pas non plus. Tout ce qui lui importait, maintenant, c'était la réaction de Rivaille. Comment... Comment pouvait-il l'aimer alors qu'il le connaissait réellement depuis quelques heures ? Et... Sa réaction. Il avait eût l'impression de lui briser le cœur, alors qu'il n'avait rien fait. « Merde », c'est bien ce que Rivaille avait dit. Il s'en voulait de faire souffrir quelqu'un sans même le vouloir. Pourquoi Rivaille pensait-il qu'il aurait pu l'embrasser ? Il devait bien y avoir une raison. C'était définitivement trop étrange. Il avait mal à la tête. Épuisé par ses pensées, il finit par s'endormir, habillé.
-Eren ? Eren, est-ce-que tu te sens bien ? Eren ! Répond !
Eren n'était pas vraiment en état de parler. Il avait encore sous les yeux les marques rouges caractéristiques à son état de titan. Il entendait les voix d'Armin et de Mikasa, mais était incapable de leur répondre. Il voyait la fumée autour d'eux, entendait les clameurs des soldats à l'autre bout du mur, ressentait le soutien de ses amis mais... il était dans un autre monde. Complètement incapable de bouger.
-Mikasa ! Sur la droite !
-Je m'en occupe !
Eren releva très doucement la tête. Un titan. Ses yeux s'écarquillèrent, et avant que Mikasa n'ai pu amorcer le moindre mouvement, un éclair argenté se précipitait sur le titan et lui coupait la nuque. La silhouette fit une spirale dans les airs, avant de se poser sur le corps fumant. Se retournant, l'homme leur lança un regard dur.
-Hé, qu'est-ce-qu'il se passe ici, les morveux ?
-Eren, est-ce-que tu m'en veux ?
-Non... J'ai compris que c'était nécessaire...
-Bon. Tant mieux alors.
-Caporal !
-Eren.
Le brun courut vers son supérieur qui était à l'autre bout du couloir. Même si son caporal semblait totalement indifférent à sa présence, il savait qu'il l'aimait. Avec un sourire espiègle, Eren vérifia que personne ne s'approchait, avant d'embrasser passionnément le soldat le plus fort de l'humanité. Rivaille, pas surpris, passa sa main sur la nuque d'Eren, le faisant frissonner. Point sensible du titan... Dans tous les sens du terme. Rivaille le savait, Eren adorait. Ils restèrent collés l'un à l'autre une bonne minute, avant que des pas ne commencent à résonner. Ils se décollèrent sur un sourire.
-Je... suis désolé. Si j'avais fait le bon choix dès le départ... Rien de tout cela ne serait arrivé.
-Non Eren. On ne sait jamais ce que nos choix vont entraîner.
-Mais si j'avais...
-C'était notre mission de te protéger. Ne rend jamais leur sacrifice inutile, Eren.
N'approchez pas, n'approchez pas, n'approchez pas... C'était comme voir le monde à travers une glace. Il voyait ce qu'il faisait, il entendait les cris de terreurs, les pleurs, il sentait l'odeur du sang et... La joie immense que cela lui procurait. Ça le dégoûtait. Le titan était heureux, Eren au bord de l'agonie. Il était condamné à tuer. Tout simplement. Toutes les personnes qui tentaient de l'arrêter n'obtenaient que la mort. Il portait sur son dos tellement de morts... Son escouade, ses camarades, sa mère... Et le poids de toute cette haine dirigée vers lui. La haine de l'humanité entière.
Eren savait bien que, sur le mur, il était le centre de la conversation. Si le titan ne le comprenait pas, lui, il savait. Peut-être même qu'ils allaient finir par envoyer Rivaille pour le tuer. Il est là pour ça, pensa amèrement le prisonnier. Mais si jamais il venait... Serait-il capable de reprendre le contrôle ? Serait-il capable d'éviter à l'homme qu'il aimait de mourir ? Ou devrait-il être le témoin d'une mort inutile ?
Il y avait de l'agitation sur le mur. Hésitaient-ils ? Eren se mit à espérer que quelqu'un vienne le tuer. Mourir, c'était la seule solution pour échapper enfin à la cruauté du monde. C'est alors qu'il vit passer une silhouette familière devant ses yeux. Trop familière... Rivaille. Qu'est-ce-qu'il faisait là !? Si il restait debout, sur cette toiture, il allait... irrémédiablement... Non... De toute ses forces, il tenta de reprendre le contrôle. Mais c'était désormais insuffisant. Le titan était plus fort que lui. Il ne pouvait plus rien faire que d'observer le macabre spectacle. Il vit Rivaille bouger ses lèvres. Il n'entendait pas. Il venait de perdre tout contact sonore avec la réalité. Le titan le contrôlait de plus en plus. Alors, les yeux trempés de larmes, il ne put rien faire d'autre que de voir Rivaille se faire tuer sous ses yeux, de ses propres mains. Et pourtant, c'était bien un sourire qu'il voyait sur les lèvres sans vie du caporal. Un sourire d'adieu.
-RIVAILLE !