Hello! Me revoilà pour une fan fiction sur Harry Potter cette fois ci! J'ai écrit cette histoire il y a un moment et je l'ai retrouvé par chance en faisant du tri! J'ai hésité à la publier et puis je me suis dit pourquoi pas. Elle comportera au alentour d'une dizaine de chapitre je pense, je n'ai pas encore décide si je rajoute certaine chose ou non! En tout cas pour le moment je la met au goût du jour parce qu'elle fait un peu passé quand je la lit comme ça... Dans tous les cas j'espère poster les chapitres régulièrement et si ce n'est pas le cas, vous aurez le droit de râler promis! Sur ce, je vous laisse découvrir!
Chapitre1:
Quand le passé nous rattrape.
A quoi se résume une vie? Une véritable vie. Oui une vie dont tout le monde aspire, une vie vécu, une vie longue et ordinaire avec ses hauts et ses bas. Oui une vie comme les autre. Sachez qu'une vie banale sans artifice et dont il ne résulte pour vous qu'une source d'ennuis, ne l'est pas pour d'autre, rien que de pouvoir acquérir une telle vie, pouvoir se lever un matin sans douleurs aucune, avoir la capacité de voir la lumière du jour lorsque l'envi vous prend, de respirer un air non empli de poussières et fumées de cigarettes, de pouvoir s'affaler sur une herbe fraichement tondue et admirer un ciel bleu à la place d'un plafond à la peinture blanche passée, écaillée et miteuse. Oui toutes ces choses anodines, communes et qui vont de pair avec la réalité des choses sont parfois bien plus précieuses que l'on ne le pense.
Severus en avait assez. Ce vieux sénile ne faisait que de lui donner taches sur taches, des plus dangereuses ou moins importantes, l'insignifiance de certaine le déconcertait et le rendait fou. Dumbledore pouvait bien être le sorcier de l'époque, il n'en restait pas moins déséquilibré, ou du moins c'est ce qu'il laissait paraître. Parcourant les couloirs vides de l'école, il se rendait dans le bureau de ce cher directeur qui, pour la millième fois, l'avait convié à le rejoindre dans les plus brefs délais. Qu'allait-il lui exiger cette fois ci, rien ne pouvait plus l'étonner aujourd'hui, après tout, avec ses expériences passés de ce coté là, il s'attendait au pire. Vêtu de son célèbre ensemble noir, ses robes claquaient dans son dos au rythme de ses pas effrénés. Et pour rajouter à sa frustration, le mot de passe. Oui parce qu'en plus d'avoir des tendances sadiques, Albus avait cette fâcheuse manie d'attribuer des noms de sucreries à ces derniers. Autant dire que lorsque Severus atteint pour de bon la gargouille qui faisait office d'entrée, qu'elle ne fut pas son plaisir de prononcer haut et fort « Fizwizbiz ». Oui Il finirait par le tuer, il en était certain. C'est furibond qu'il grimpa les marches quatre à quatre pour arriver à destination. Assit face à son bureau, Albus vint s'approcher de son invité, une boite de bonbons à la citronnelle dans une main.
« Albus, si vous tentez ne serais ce que de me présenter ces choses immondes, je jure d'en finir avec vous. »
« Voyons Severus, une friandise de temps en temps ne fait de mal à personne. »
« Si seulement ce n'était qu'occasionnel avec vous. Nous avons plus important il me semble? »
« Oui c'est exacte, et nous n'avons pas de temps à perdre. »
Le vielle homme lui présenta une photographie moldu représentative d'une jeune fille âgé d'environ 12 ans. Elle avait de longs cheveux noir comme l'ébène et une peau pale. Seul ses yeux apportaient de la couleur dans ce visage habillé d'un léger sourire. Ils étaient d'un dorés claire plutôt marquant et hors du commun.
« qui est-ce? »
« Votre nouvelle mission »
Il le fixa perplexe, en l'attente d'informations supplémentaires qui tardaient à venir.
« Et? Que suis je censé faire de cette gamine? »
« La sauver. Et maintenant. Il n'y à pas de temps à perdre, j'ai déjà peur qu'il ne soit trop tard. »
Il tendit à Severus une tasse ébréchée d'un rose pale vieux comme le monde. Un porte au loin sans aucun doute mais pour aller où?
« Remus vous attend déjà là bas, il vous expliquera plus en détaille ce qui convient de faire, ne trainé pas. »
Severus s'empara alors de l'objet et disparut dans un « poc » sonore.
Au moins ça avait le mérite d'être clair. Il devait aider une enfant dont il ne connaissait en rien le nom ni le prénom. C'était bien parti. Il avait atterrit dans un cartier résidentiel de Londres. La nuit était tombé depuis plusieurs heures déjà et seule la lumière des lampadaires présents éclairaient faiblement l'allée. Remus s'approcha de lui un sourire au lèvres et le salua d'un hochement de tête. Sans y répondre Severus tendit la photo à l'homme loup.
« Qu'attend-tu pour m'annoncer le pourquoi du comment Lupin? »
« Cette jeune fille est plutôt une jeune femme en fin de compte. Cette photo date d'i ans. Suzanne Soult à aujourd'hui 16 ans. D'après ce que m'a dit Albus, elle serait orpheline. Elle à vécu 8 ans à orphelinat de Doguebourg jusqu'à ce qu'un couple la prennent en charge. Monsieur et Madame Pilba qui ce sont séparé il y a maintenant 3 ans. C'est l'homme qui a gardé Suzanne. Mais depuis leur séparation son comportement envers elle à considérablement changé. On à apprit par l'intermédiaire d'une vielle femme du nom de Milt que personne n'avait vu Suzanne depuis quelque temps et que des cris s'échappaient parfois de la maison. Albus à renforcé la surveillance et il semblerais qu'il ce soit passé quelque chose ce soir. »
« Renforcé? Pourquoi Albus surveillait-il une gamine moldu? »
« Voilà tout le problème, ce n'est pas une moldu et Albus semble lui tenir un certain intérêt. »
« C'est insensé, si cette jeune femme est une sorcière pour quelle raison n'est-elle pas à Poudelard? Et qu'attendait Albus pour réagir si les cas étaient déjà fréquent? »
« Severus, Dumbledore devait avoir ses raisons, la priorité pour le moment et de voir ce qu'il se passe et d'y réagir en conséquence. »
Si Severus détestait bien quelque chose c'était de ne pas comprendre. Et là il pataugeait littéralement.
« Laquelle? »
« Le numéro 4 »
Tout en saisissant sa baguette, lui et lupin prirent la direction de la maison placer juste en face d'eux. Une faible lueur bleuâtre filtrait à travers les rideaux. Une fois sur le perron, Severus frappa à la porte sans aucune retenue. Ce n'est seulement après 5 bonnes minutes qu'un homme pas bien grand entrouvrit la porte.
« C'est pour? »
L'homme était imbibé d'alcool. Titubant sur place, il ne semblait pas se rendre compte de l'heure qu'il était. Agacé, Severus le décala avec force et s'invita lui même à l'intérieur. Il faisait sombre, seule la télé allumée servait d'éclairage au petit salon.
« Qu'est que vous voulez vous?! »
Appuyé sur le mur de l'entrée, l'homme semblait perdre tout ses moyens face l'imposante stature de Severus qui c'était placé devant lui pour le surplomber de toute ça hauteur.
« Où est-elle? »
« Qui ça? »
Il le regardait, un sourire mesquin jouait sur ses lèvres. Il se moquait de lui. Severus le prit par le col et le souleva tout en le plaquant furieusement sur la porte d'entrée ouverte.
« Où-est-elle? »
Il avait articulé ces mots avec un mépris mal contenu. Son nez le chatouillait. Une odeur désagréable et pourtant si familière avait pris en grippe son odorat. C'est émanation de métal le dégoutait. Il savait, oui il savait à quoi lier cette puanteur. C'était l'odeur du sang. Il ne prit pas la peine de demander la permission et s'initia dans son esprit à l'aide de la légimencie. Des brides des souvenirs envahirent le sien. Une jeune fille d'à peine 9 ans se voyait présenter à deux jeune gens, une homme et une femme, monsieur et madame Pilba pour ce qui était de la fillette, ça ne pouvais être que Suzanne. Le décors changea . Elle avait grandi et devait avoir pas loin de 12 ans, ses cheveux étaient plus long. Elle assistait à une violente dispute caché derrière l'entrebâillement d'une porte. La femme criait à l'homme qu'elle en avait assez de tout ces phénomènes étranges que provoquaient l'enfant et dit, je site « je me casse de cette baraque de malade ». Un nouveau souvenir prenait place, et cette fois Suzanne avait atteint les 15 ans. L'homme en question lui hurlait de se taire alors qu'il lui infligeait de puissant coup de pied dans l'estomac en lui reprochant que tous ses problèmes n'étaient dus qu'à sa présence ici. D'autre parcelles de sa mémoires similaires au précédent lui en apprenait, chaque seconde, un peu plus sur la natures des cris que percevaient le voisinage. Il ne distinguait que rarement le visage de Suzanne, tantôt abimé tantôt caché. Mais il voyait et entendait ses plaintes. La violence de monsieur Pilba redoublait à chaque fois. Vint le moment qu'il attendait, l'explication de leur présence ici. Suzanne s'affairait à laver la vaisselle. Elle ne portait qu'une simple robe de chambre usée et délavée. Ses mains étaient terriblement abimées et son visage, dissimulé derrière un rideau de cheveux, semblait encore porter des marques de violence. Alors que sa tache prenait fin, une main se posa sur son épaule tout en faisant descendre l'une des bretelle de sa robe. Prise de panique, elle la repoussa pour se décaler. L'homme était déjà bien alcoolisé et paraissait ne plus rien maitriser du tout. Ses yeux brulaient d'une drôle de façon. Ses regards plus lubriques les uns que les autre la fit reculer d'avantage. Elle tremblait de tout son long et semblait véritablement impuissante. Pour seule solution elle partie en direction de l'étage mais il la rattrapa trop vite alors qu'elle s'apprêtait à fermer la porte de sa propre chambre. Plaqué face contre terre, elle tentait de se libérer de son emprise mais sans succès. Il prit alors un couteau suisse rangé dans sa poche arrière gauche et s'en aida pour déchirer la tenue de la jeune femme. Mais il ne s'arrêta malheureusement pas qu'à la robe. Il se mit à trancher sa chaire, les lèvres relevé il continuait et continuait malgré les supplications multiples de Suzanne qui s'époumonait puis ce fut le trou noir. Severus relâcha un peu sa prise. Il était horrifié mais n'en montra rien. Il se pencha un peu plus lui demanda entre ses dents:
« Mais qu'avez vous fait par Merlin! »
Les épaule de celui ci se mirent à frémir, il riait. Cette homme était dingue.
« Elle l'a mérité » disait-il hilare.
Severus quitta l'homme des yeux pour faire face à Lupin qui, sans que l'on lui dise, avait comprit l'ampleur du problème et semblait pétrifié.
« Lupin surveille le je doit allé voir dans quel état elle se trouve »
sans attendre de réponse, il atterrie en haut des escaliers. On ne pouvait plus vraiment parler d'inquiétude dans le cas présent, Severus était terrifié à l'idée d'être arrivé trop tard. L'odeur putride de la mort se faisait plus pesante à mesure où il s'approchait de sa chambre. Lorsqu'il en ouvrit la porte, ce qu'il aperçu lui fit froid dans le dos. Au sol se trouvait le corps inanimé de Suzanne. Il n'avait même pas prit la peine de la changer de place. « Démon ». voilà le seul mot gravé à même sa peau. L'insulte s'étendait du bas de sa nuque jusqu'au bassin. De part des sortilèges informulés de médicomages, il perçu de faible battements cardiaques. Ni une ni deux, il défit sa cape pour l'enrouler dedans et redescendit à la hâte. Si ses bras n'était pas pris, il se serait fait un malin plaisir à faire vivre à cette homme la même expérience. Mais le temps leur faisait défaut et il fallait partir.
« Je vous jure que je n'en ai pas finit avec vous. »
Avait-il vociféré à l'encontre de cet abominable monstre et c'était éclipse dehors, Lupin sur ses talons.
« Comment va t-elle? »
« Mal, nous devons trouver au plus vite un moyens de rentrer au château. »
« Pourquoi ne pas transplaner? »
« Serais-tu sourd?! Sa condition ne nous le permet pas. »
Une femme d'un certaine age et plutôt rondelette essayait tant bien que mal de les atteindre. Elle ne portait sur elle qu'un châle d'un gris décoloré et une robe de chambre kaki. Une fois les avoir rejoins, elle s'exclama avec terreur:
« Par la barbe de Merlin, cette petite et vraiment dans un sale état, Albus a eu raison de vous envoyer ici, un grand homme ce Dumbledore. »
« Qui étés vous? »
« C'est Madame Milt pauvre crétin, cela parait évident il me semble. »
Dans un souffle elle les pria de la suivre à l'intérieur.
« Quel froid de canard. Installez la là. »
elle avait joint les gestes à la parole en désignant un canapé sur la droite de Severus.
« Madame connaissez vous un moyen pour nous de rejoindre Poudelard au plus vite? »
« Oui bien sur, cette cheminée là, elle est reliée au réseau de cheminettes de l'école, Albus l'a installé il y a de cela, plus de 4 ans. Il avait prédit qu'elle serait utile, vraiment cet homme. Mais cette cheminée n'a pas encore été exploité. »
« Je m'en occupe. »
Alors que Remus s'activait à la faire fonctionner, la vielle dame repris.
« Quelle tristesse. Une gamine si souriante, qui aurait put croire qu'elle était maltraité de la sorte. Ils étaient telment heureux tous les trois pourtant et Suzanne cette adorable enfant riait tout le temps et il à suffit d'un accident pour tout gâcher. »
« Un accident? »
« Oui, un soir alors que le soleil se couchait, madame Pilba sortie apeurée de chez elle, les larmes aux yeux. Elle demandait de l'aide, Suzanne avait, apparemment, fait décollé tous les objets de la cuisine à la seule force de sa pensée. Personne ne les avaient mis au courant de la condition de Suzanne. Le voisinage finit par tourner le dos à toute la famille. Personne ne voulait trainer avec des gens qu'ils qualifiaient de bizarres. Le couple finit par se séparer sous la pression et Marie, la femme, lui laissa l'enfant. S'en suivit plusieurs accidents malencontreux, comme des vitres qui parte en miettes, ou encore de fréquentes panes de courants, rien d'extraordinaire. Mais ce n'est que lorsque Richard perdit son travail que son comportement envers la petite prit de l'importance. Il lui a mené la vie dur jusqu'ici mais de la à la frapper pareillement, je n'avait encore jamais vu ça. »
« C'est bon c'est fait, on peu y aller Severus. Merci pour tout Madame Milt. »
« Mais ce n'est rien prenez soin d'elle surtout, c'est une brave petite. »
Severus atterrit le premier à l'infirmerie de Poudelard où Pomfresh et Albus les attendaient. Il la déposa soigneusement sur l'un des lit et la découvrit. Dans le noir de sa chambre, il n'avait pas put remarquer le réel ampleur des dégât. Sa nuisette n'était plus qu'un amas de bout de tissus déchirés. Des bleu couvraient ses bras et ses jambe mais le pire était son dos sur lequel l'homme avait défoulé son courroux. Elle était couverte de sang de la tête aux pieds et son visage tiré par la douleur, était méconnaissable.
« Quelle horreur, mais comment est ce arrivé? »
Pomfresh c'était approchée du lit, elle tentait de déceler quelque chose de caché derrière le fatras qu'avait formé le sang et les cheveux. Elle aperçut alors le mot « Démon » profondément encré dans se chaire.
« Richard Pilba est le seul à l'origine de se massacre. J'ai lut ses pensés, cette ordure lui à fait vivre les pires horreurs. Par Merlin Albus, pourquoi ne pas avoir réagit avant?!
Les yeux du directeur avait perdu ce malice que l'on pouvait y lire habituellement. Il fixait le corps de la jeune femme.
« j'ai été sot de croire que ça s'arrangerait. Tu as raison Severus, tout ça est de ma faute, je n'aurais pas du retarder l'échéance. Avec quoi lui à t-il fait ça? »
« Un couteau de poche moldu. »
« Quelle brute! Albus, il doit être punit pour ça! »
« Du calme Pompom, il sera punit, c'est certains mais par la bonne personne. En attendant il faut la soigner au plus vite. »
« Oui je m'en occupe mais pour ça je doit lui retirer ses vêtements, enfin ce qu'il en reste. Vous trois sortez de là voulez vous. »
Ils laissèrent l'infirmière se charger des bons soins pour se diriger de nouveau dans le bureau directoriale, alors que Remus, d'un hochement de tête, prenait congé pour partir rejoindre Tonk. La tension était palpable. Severus allait prendre la parole mais Albus le devança.
« je sais ce que que tu va me demander Severus, mais je ne peu rien te dire pour le moment. »
« Mais enfin Albus de qui parliez vous tout à l'heure, La bonne personne? Qu'est ce que ça veux dire? »
« Suzanne n'est pas orpheline, du moins pas totalement. »
« Que voulez vous dire? Expliquez vous enfin! »
« Son père est toujours en vie. »
« En vie? Mais alors que fait-il depuis tout ce temps? »
« Il ne sait pas, lui même, qu'elle existe. La mère ne l'a jamais mis au courant. Peu de temps avant de mettre Suzanne au monde, elle m'a confier la tache de la surveiller, je n'ai put le lui refuser seulement le père ne devait en aucun cas être mit au courant, la vie du bébé était en jeu. »
« Pourquoi ai je l'impression que vous me cachez quelque chose? Albus vous ne me dite pas tout. »
Le directeur parti s'assoir sur un siège a proximité. Il semblait si vieux dans l'instant même. Il prit une profonde inspiration craignant ce qui allait suivre.
« la mère de la petite s'appelait Carlia, Carlia Swan. »
Ce prénom eu pour effet de faire reculer Severus d'un pas. Carlia Swan ne lui était pas inconnue, il l'a connaissait même très bien. Il l'avait rencontré peu de temps après sa sortie de Poudelard. Il l'avait aimé, certe moins que Lily mais il l'avait aimé. Il n'était resté qu'une seule année ensemble avant qu'elle ne parte du jour au lendemain sans demander son reste. Il avait mit un temps pour s'en remettre et avait finit par l'oublier complètement jusqu'à aujourd'hui.
« la seule raison pour laquelle, elle vous a quitté c'était pour protéger l'enfant. Pour elle il était hors de question que la chaire de sa chaire devienne un mangemort comme la tradition l'exige. Elle est décédé lors de l'accouchement. Severus Suzanne est ta fille. »
Ces mots eurent l'effet d'une bombe. Une fille? Sa fille?! Au départ il aurait cru à une blague, une simple plaisanterie pourtant face à l'expression de pure culpabilité que portait Dumbledore, il ne put que y croire. Il avait une fille dont il ignorait l'existence jusqu'à aujourd'hui! Oui une fille qui avait connut l'enfer et gouté les pire infamies. La honte prit la place de la surprise pour finir par céder la sienne à la haine. Qu'était il supposer ressentir? Et contre qui? Lui? Albus? Richard Pilba ou bien Carlia? Et qu'était-il censé faire? Jamais, au grand jamais l'idée d'avoir un enfant ne l'avait effleuré. Pour lui les gosses n'étaient qu'une source de problèmes, et il y en avait suffisamment à Poudelard! Cependant dés à présent, le mot enfant prenait tout son sens car ce n'était pas une enfant mais son enfant et là était tout le problème. Il n'avait qu'une seule envie, la voir, admirer son visage plus précisément que sur une simple photographie. A qui appartenait son nez, sa bouche, ses yeux, son caractère. Qu'avait-elle hérité de lui? Toutes ces questions resteraient sans réponse si il s'éternisait ici, au milieu de la pièce. Sans lancer un seul regard vers Albus, il disparut comme un courant d'air. Pomfresh venait de finir. Suzanne avait reprit quelque couleurs, au plus grand bonheur de cette dernière. Son état c'était stabilisé, elle ne risquait plus rien. Alors qu'elle s'apprêtait à quitter l'infirmerie pour la grande salle, une imposante silhouette se posta devant elle.
« Severus? Vous m'avez fait peur mais qu'est ce que vous... »
Il n'écoutait pas et d'ailleurs elle commençait à se demander si il l'avait remarqué. Son attention était portée un peu plus loin, sur le seul lit occupé.
« Elle va mieux, j'ai soigné ses plaies et lancé des sorts pour qu'elle n'en garde aucune cicatrices. Elle dort pour le moment nous devrions la laisser. »
Il n'écoutait toujours pas, et pour toute réponse, il la décala sur sa gauche pour pouvoir passer. Suzanne était allongée sur le coté, la tête à moitié enfouit dans l'oreiller. Il ne distinguait qu'une masse épaisse de cheveux noirs soyeux, similaires aux siens ainsi qu'un œil clos. Sa peau était pale comme la sienne mais la présence de quelque taches de rousseurs venait enjoliver son teint. Il ne savait pas exactement quoi ressentir envers elle. Être un père, ça ne s'improvise pas et à bientôt 38 ans, mangemort de son actif, et espion pour l'ordre du phénix, sa condition ne lui permettait pas d'envisager un avenir avec elle. Pourtant, sans vraiment l'expliquer, il voulait la connaître et rattraper toutes ces année de manquées. La terreur des cachots éprouvait le besoin de rester avec elle, « la chaire de sa chaire » comme avait si bien dit ce vieux fou. Jamais encore il ne c'était sentit si... Épanoui? Oui c'était le mot juste.
Il tira le dossier du chaise pour s'y assoir. Les coudes sur les cuisses il fit reposer sa tête devenu bien lourde, sur ses mains croisées pour mieux la regarder. Albus, l'ayant suivit, le considérait de ses yeux pales. Sa réaction avait été plutôt étonnante et positive pour le plus grand bonheur de vielle homme placé au coté de l'infirmière. Il ne semblait pas vouloir la rejeter et c'était déjà un départ intéressante, ne restait plus qu'à voir la suite des évènements. D'un simple hochement de tête, il intima Pomfresh à le suivre et tout deux quittèrent la salle.
…
Le soleil pointait à l'horizon et berçait Poudelard dans un doux halo de lumières orangées. Suzanne commençait tout doucement à émerger d'un long sommeil. Ses bras et ses jambes la faisaient souffrir. Il faut dire que la veille elle avait reçu la correction du siècle. Jamais elle n'avait vu son « père » (c'est comme ça qu'elle l'appelait) devenir si violent. Bien sur elle en avait eu des raclés et des belles mais jamais il n'avait usé d'armes contre elle. L'atroce douleur qui brulant sa peau à l'endroit même où la lame avait frappé la réveilla pour de bon. En ouvrant les yeux, elle ne vit d'abord qu'un amoncellement de blanc. Tout était bien trop clair et lumineux pour elle. Bouger était trop dur, il ne lui restait qu'a attendre. Après tout, à choisir, elle préférait restée amorphe plutôt que de refaire surface, encore une fois, dans cette prison qui lui servait de chambre, cette cellule capitonnée perpétuellement sombre et humide. Oui tout ce qu'il y a de plus noir et lugubre alors qui pouvait lui expliquer pourquoi une lumière pure et rafraichissante perçait ses paupières closes? De mémoire, elle n'avait pas perdu connaissance ailleurs que dans sa chambre alors qu'est ce que ses rayons de soleil fabriquaient ici? Toujours allongé, elle plissait ses yeux qui essayaient de s'y accommoder. Les formes flous devinrent alors plus nettes et elle finit par distinguer la pièce. Elle ne reconnaissait en rien ce qui l'entourait. Des lits blancs, des draps blancs, des murs et de meubles blancs. Serait-elle enfin morte? Aurait-elle atterrit en paradis? Toujours à la recherche de réponse, elle tomba sur une silhouette placé près d'elle. Un homme endormit. Sur le moment, prise de panique elle interrompit sa respiration et le fixa intensément. Il était tout vêtu de noir, ses cheveux de la même couleur, paraissaient gras et son teint pale lui donnait un air de mis vivant, mis mort pourtant l'expression de son visage était sereine et atténuait légèrement son aspect sinistre. Depuis quand les anges sont-ils accoutrés de la sorte? Elle avait remonté la couette juste à la limite de ses yeux pour pouvoir continuer à le scruter sans être totalement visible. Mais où pouvait-elle bien être? Tentant de bouger sous l'épaisse couverture, elle réussit tant bien que mal à se mettre en position assise. Ses pied nus touchaient le sol gelé et lui permit d'oublier un instant la douleur grandissante dans son dos. L'homme sur sa gauche dormait toujours, c'était l'occasion rêvé. En poussant sur ses bras elle se mit sur ses deux jambes mais entre rester debout et marcher, il y avait un fossé dans l'état actuel de chose. Elle ne fit que quelque pas que son corps, trop faible menaçait déjà de s'écrouler. Elle était vraiment dans un sale état. Seul son visage avait, pour une fois, été épargné par la brutalité de son « père ». Alors qu'elle n'avait fait qu'une dizaine de mètres, des pas à l'extérieur, la surprirent. Affolée, elle fit demis tour pour rejoindre son lit mais ses jambes lâchèrent sous son poids. Alors que ses genoux allaient s'écraser par terre, une main puissante lui saisit le bras et la souleva pour la remettre debout. Devant elle se tenait l'homme en noir.
Severus, alerté par les différents bruits ouvrit , à son tour, les yeux, pour découvrir un lit vide. C'est en se retournant qu'il vit Suzanne cherchant par tous les moyens à rejoindre son lit. Il eu juste le temps de la rattraper avant que son corps de finisse sa course sur les dalles de l'infirmerie. Ils se fixaient inlassablement. Tendit que Suzanne, elle se noyait, dans les yeux de Severus semblable à deux trous noir, lui voyait sa fille véritablement, pour la première fois. Elle était grande, 1m70 sans doute. Son teint était belle est bien blanc comme la neige. Ses yeux doré et perçants lui rappelaient ceux de Carlia comme son nez d'ailleurs. Ses cheveux étaient les siens par contre, noir comme une nuit sans lune. Il était surpris que lui, la chauvesouris ait peut engendrer un si jolie gamine. Ses traits n'étaient pas durs comme les siens mais d'une douceurs déconcertantes. Était-elle vraiment sa fille? Il commençais à en douter malgré lui.
Interpellé par l'immobilité de l'homme, Suzanne racla sa gorge qui eu pour conséquence de lui faire lâcher prise. Sans un regard, elle se rassit au bord du lit et se mit à jouer avec ses mains. Amusé par sa nervosité, un rictus naquit sur ses lèvres fines visiblement peu habituées à s'élever dans un sourire.
« Que faisiez vous debout, vous ne devriez pas bouger. »
« Je... Je voulait juste savoir où j'étais, je suis désolé. »
« Vous êtes à l'école Poudelard, à l'infirmerie plus précieusement. »
« Où ça? »
La porte s'ouvrit alors sur Un homme d'un certain age et une femme à l'air sévère.
« Oh je voix que notre convalescente est réveillée. »
« Comment vous sentez vous ce matin jeune fille, vos plaies étaient profondes et nombreuses, avez vous de nouveau mal? »
« Je euh... qui êtes vous? »
« Je me nome Albus Dumbledore, je suis le directeur de cette école, voici Mme Pomfresh, notre infirmière et Severus, la personne qui vous à porté secourt et également professeur de potions à Poudelard. Vous étiez dans un très mauvais état hier, vous sentez vous mieux? »
« Oui enfin je croix que ça va? Suis je morte? »
Albus sourit devant cette question.
« Non très cher, vous ne l'êtes pas. Nous vous avons sauvé avant. »
« Albus, je devrais peut être lui donner une potion contre la douleur, L'autre ne fera bientôt plus effet. »
« Faite donc ma chère. »
« Oh pas si vite, attendez une seconde, c'est bien mignon tout ça mais c'est quoi cette école, je n'en ai jamais entendu parlé. Et puis comment m'avez vous trouvé? »
« Nous vous surveillons depuis pas mal de temps maintenant mademoiselle. Poudelard est une école de sorcellerie. »
« De sorcellerie? J'avais raison, je suis vraiment morte. »
« Voyons petite, évidemment que vous n'êtes pas morte enfin, un mort ne ressent pas la douleur. Tenez prenez ça, ça vous soulagera. »
Pompom tendait une fiole renfermant un liquide jaunâtre très peu appétissant.
« Qu'est ce que c'est? »
« Une potion d'antidouleur. »
« Vous n'avez pas plutôt un doliprane ou quelque chose d'en ce genre là? »
« Qu'est ce que cette chose? Un antidote moldu sans doute. »
« Moldu? »
« Oui moldu désigne l'ensemble de la population sans pouvoir magiques ».
« Mais enfin, qui a des pouvoirs magiques?! »
L'absence de réponse lui fit peur. Elle serrait les draps de ses doigts fins en l'attente d'une réponse.
« Vous par exemple. »
« Moi?! Mais qu'est ce que vous racontez je n'ai pas de ces trucs en moi! »
« Si, et c'est pour ça que vous êtes ici. »
« Je ne comprend rien! »
Elle c'était redressée, prête à partir en courant malgré la douleur cuisante qui lui martyrisait un bonne partie du dos.
« Laissez moi vous expliquer. Vous n'êtes pas comme les autre, vous êtes une sorcière. Je sais que vous vous en doutée. Ne vous est-il jamais arrivé quelque chose d'étrange que vous ne puissiez expliquer comme l'incident de la cuisine i ans. »
Méfiante, elle agrippa plus fermement la couverture rabattu sur ses jambes.
« Comment savez vous pour ça? »
« Je vous l'ai dit, nous prenons soin de vous depuis votre naissance. »
« Soin de moi? Vraiment? J'ai du mal à y croire, surtout dans mon état actuel. »
Albus marqua une pause. La gamine n'avait pas tord après tout.
« Oui, tout est de ma faute, je n'ai pas agi assez tôt. J'aurais dut vous faire part de toutes ces choses bien avant, je m'en excuse. »
« Toutes les personnes capables d'utiliser la magie étudie ici. »
« Je ne me rappel pas avoir une seule fois mis les pieds ici pourtant. »
« Il en valait de votre sécurité. Personne et surtout pas une certaine, ne devait apprendre votre existence. Vous avez été placé à l'écart pour qu'il ne vous arrive aucun mal. Malheureusement tout ne c'est pas passé comme prévu. »
Ses yeux dorés passèrent sur chaque individu présent dans l'infirmerie. En prétend plus d'attention à l'accoutrement des deux hommes, elle se demandait franchement si ils n'étaient pas un peu tous fou. Mais la curiosité l'emportant sur la raison qui lui hurlait d'appeler les flics, elle s'avança un peu plus sur le lit en croisant les bras.
« Pourquoi suis je ici aujourd'hui? »
« Et bien, il est préférable pour vous de rester ici dés à présent. Nous allons prendre en charge les finances nécessaire à votre entrée à Poudelard. Vous passerez vos deux prochaines années au sein de cette école. »
« Je vais étudier ici? »
« C'est exact. »
« Mais pourquoi mon « père » ne m'a t-il jamais parlé de ce monde? »
Severus Tiqua à l'appellation. Comment cette gamine, sa fille, pouvait-elle appeler cette brute « père ». Ses doigt ne mirent à jouer des claquettes sur le dossier de la chaise où il était appuyé. Dumbledore poursuivit.
« Il n'a jamais été mit au courant de ta situation Suzanne. »
« Mais pourquoi?! Si mes parents avaient suent pour tout ça, il ne se serait jamais rien passé! »
Severus tressaillit une nouvelle fois. Elle les prenaient vraiment pour ses « parents »?!
« Je vous l'ai dit personne ne devait savoir pour vous, Seule votre mère savait, elle n'en n'a jamais fait part à votre propre père jusqu'à ce qu'elle perdre la vie. »
« Mes deux géniteurs sont morts il y a longtemps, je l'ai appris quand j'avais 6 ans. Les seuls personnes à m'avoir élevé son mon père Richard, ma mère, Marie ainsi que les sœurs de l'orphelinat. »
« Cessez donc de les appeler ainsi, il ne sont ni votre père, ni votre mère. Ils n'ont été bon qu'a vous faire du mal pauvre idiote! Rien d'autre! »
Tout le monde c'étaient retournés vers l'origine de la voix, une vois suave et pourtant si dur qui portait une certaine agitation. C'était Severus, il c'était redresser sous le coup de l'emportement. Suzanne le trouva bien grand de là où elle se trouvait, assise ainsi, il était impressionnant et fière. Elle avait du mal à croire qu'il l'ai sauvé. Il avait l'air si froid et méprisant dans ses étranges habits noirs à la fois très élégant. Elle risqua une réponse.
« Je n'ai eu qu'eux, je ne peux pas les appeler autrement. »
« Et bien il va falloir essayer, parce qu'il se trouve que vous avez déjà un père miss. »
« Je vous l'ai déjà dit mon père est... Attendez vous n'avez rien mentionné le concernant tout à l'heure se pourrait-il qu'il ne soit pas... »
« Mort? Non il ne l'est pas, du moins pas encore. »
Des étoile dans les yeux, l'espoir semblait l'avoir retrouvé. Elle le fixait vivement, son regard encré dans le sien. Albus prit la parole.
« Il se trouve que votre père n'a apprit que très récemment votre existence. On peu dire qu'il à été surprit de l'apprendre et ravi à la fois, du moins à sa façon. »
« Vraiment, mais où se trouve t-il en ce moment? Est-il en chemin, je vais le voir? »
« Il est déjà là. »
Severus avait répondu à le place d'Albus, vexé qu'elle ne s'en soit pas doutée une seconde. Suzanne c'était immobilisée, presque pétrifiée. Les yeux ronds elle l'observa intensément. Son regard dériva alors sur le directeur qui lui sourit tendrement, sans doute dans l'espoir ridicule de la rassurer. Elle ouvrit la bouche pour finir par le refermer, et cela plusieurs fois avant de fermer les yeux pour reprendre contact avec la réalité. Tout en gardant les paupières résolument closes, elle inspira un bouffé d'oxygène et repris la parole.
« Si je comprend bien, le jour de ma naissance, une femme, ma... mère, m'a confié à vos bon soins pour qu'une certaine personne dont j'ignore encore l'identité ne me trouve. Après quoi, j'ai vécu plusieurs années dans un orphelinat où, mes par... Monsieur et Madame Pilba sont venu m'adopter sans savoir que j'étais une... Une sorcière. Et aujourd'hui, alors que ma vie est devenu un enfer et qui, en passant, n'aurait pas dut être le cas, je découvre que mon père biologique et vivant et qu'il vient lui même d'apprendre que j'existe. Et qui, si je ne me trompe pas, se trouve être là l'origine de ma présence ici et qui se tien en face de moi en cet instant. Ai-je suffisamment bien résumé la situation? »
Les dernier mots furent prononcés avec une telle dose de mépris, que Severus se fit violence pour ne pas lui rétorquer une de ses répliques dont il avait le secret. Âpres tout, sa réaction était compréhensible, voir acceptable en connaissance de cause. Pourtant, le manque de respect total dont elle avait fait preuve envers lui, le frappa en pleine poitrine. De qu'elle droit le toisait-elle à présent du regard. Ses pupilles avaient prient un teinte ambré et le dévisageait sans retenu. Il leva un sourcil dans une expression qu'il voulait dépréciente. Albus, alerté par leur affrontement visuel se racla la gorge pour les faire émerger. Nullement impressionnée, Suzanne se tourna vers le vieux sorcier.
« Avez vous d'autre vérités à m'avouer ou on peut s'arrêter là? »
« Vous connaissez l'essentiel du moins. Pour ce qui est de votre scolarité, étant donné que vous n'ayez jamais pratiqué la magie, je me voix obligé de vous annoncer que vous suivrez des cours du soir afin de rattraper votre retard. Severus s'en chargera évidemment. Les cours reprennent dans deux jours, le temps pour vous de vous habituer au château. J'ai déjà fais rajouté une pièce dans les appartement de votre père, comme ça vous y aurez votre chambre. Bien sur, la semaine vous coucherez dans les dortoirs avec les autre élèves de votre maison. Vos fournitures vous seront transmise demain matin ainsi que votre uniforme. »
La jeune fille, avait beau ne pas l'avoir interrompu, son expression traduisait bien sa surprise ainsi que sa perplexité.
« Severus s'occupera de vous expliquer tout ce que vous avez besoin de savoir à propos de Poudelard et de ses occupant... »
Pour toute réponse, ce dernier leva les yeux au ciel, visiblement déjà ennuyé par ce qui allait suivre. Quand à Suzanne, elle entendait, sans vraiment écouter ce que l'homme à barbe lui déblatérait sur les différents cours qu'elle allait devoir suivre. Son esprit était tourné vers une autre personne sur sa gauche. L'étrangé au longues capes noires planté non loin toisait l'autre avec une lassitude et une contrariété non dissimulée. Un mot parcourait sa boite crânienne désormais vidé de part la trop grande quantité de nouvelles qu'elle c'était vu emmagasiné depuis son réveil. Oui un mot, ou plutôt un nom portant si anodin mais qui prenait tout son sens aujourd'hui. Un nom qu'elle avait utilisé sans finalement en connaître la véritable signification. Oui un simple nom: « père ». Elle avait un père, son père, nonchalamment accoudé au dossier d'une chaise. A le regarder comme ça, on aurait put affirmer que si un homme sur cette terre ne désirait visiblement n'avoir aucun enfant, c'était bien lui. L'air arrogant qu'il arborait ne lui plaisait pas. Elle ne reconnaissait rien en lui qu'elle ait put contempler dans un miroir, ou si, ses cheveux peut être même si les siens était soyeux et doux comparé à ceux de son... père qui paraissaient gras et filandreux. À ce moment précis, elle se pris à penser à sa mère, sa vrai mère, celle qui l'avait mise au monde. A quoi avait-elle bien put ressembler. À l'époque où elle avait tenté de questionner les sœurs de l'orphelinat pour en savoir plus sur ses origines, ces dernières n'avait rien put répondre. Elles ne possédait n'y photos, n'y description un temps soit peu utiles. Découragé, elle avait jeté l'éponge bien trop vite à son goût et aujourd'hui, elle désirait savoir. Ses joues étaient humides et tièdes. Inconsciemment, elle porta une main à son visage pour constater que des larmes coulaient librement dessus. Elle en fit disparaitre quelque unes qui furent bien vite remplacé par de nouvelles. Elle se sentait vide, Comme si toute sont existence jusqu'ici n'avait été qu'un tapis de mensonges. Épuisée, elle ne tenta rien pour étouffer les sanglots qui l'assaillaient. Un flot de sentiments contradictoire l'empêchaient de réfléchir convenablement. Elle était partagé entre la colère, la joie, la peur, le soulagement et l'incertitude. Additionné ça à la fatigue et vous ne contrôlez plus rien. Qu'allait-elle devenir maintenant? Son père allait-il prendre ses responsabilités? Allait-il l'abandonner? L'aimait-il ne serait ce qu'un peu? Et n'oublions pas qu'elle appartenait à la communauté sorcière désormais. Cela allait-il changer quelque chose? Chamboulé, il lui fallut plusieurs seconde avant de remarquer que le silence avait repris ses droit et qu'une main lourde c'était échoué sur son épaule. Lorsqu'elle leva les yeux, ce fut pour tomber dans deux orbes d'un noir profond. Elle y restait accroché incertaine de la marche à suivre. Le visage de l'homme en noir était insondable pourtant elle crut y déceler une touche d'inquiétude qui eu le mérite de lui faire reprendre ses esprits. Elle chassa rageusement l'humidité de ses yeux avec le mouchoir que l'infirmière venait de lui tendre avec gentillesse avant d'esquisser un sourire bien trop forcé pour qu'il puisse paraître crédible pourtant Severus n'en fit aucune remarque.
« Je pense qu'elle en a suffisamment entendu pour le moment Albus. » Cracha-t-il presque alors que le vielle homme repartait sans doute dans une de ses explications inutiles.
« Oh oui, vous avez sans doute raison Severus, pourquoi ne pas l'emmener dans vos appartements dans ses cas là, le temps pour elle de se familiariser avec sa chambre. Nous pourrons nous retrouver au déjeuné. »
Il ne prit nullement la peine de répondre, adressa un regard à l'infirmière puis agrippa avec énergie le bras de sa fille sans pour autant lui faire mal et l'entraina à sa suite. La délicatesse n'avait jamais été son fort. À dire vrai, tout ce qui touchait un temps soit peu l'affection ou la tendresse lui était inconnu. C'est pourquoi, dans une tentative de prévenance, il passa une main sous le coude de la jeune fille pour la soutenir si cette dernière perdait l'équilibre. Après tout, ce qu'elle avait vécu hier soirn'était pas bénin. C'est ainsi qu'ils quittèrent les lieux non sans appréhension de ce qui allait suivre.
Et voilà pour le commencement! Je ne sais pas ce que vous en pensé, alors laissé un ptit review ça fait toujours plaisir! Chao!