Hola, aujourd'hui le troisième chapitre de Forgivness. Encore merci à tout ceux qui on follow/favorite/review. Bref, ça fait plaisir =)

Disclaimer : les personnages et le scénario de Supernatural ne m'appartiennent pas.


-Je vais être très claire Mr Winchester, je m'oppose clairement à votre venue dans cet établissement. Et nombre de parents d'élèves aussi.

Génial. 9 heures du matin, et déjà une voix haut perchée qui l'engueulait. Surtout qu'il n'avait rien fait, mais ça, peut importait n'est-ce pas ? Dean était d'une humeur massacrante, entre le réveil qui n'avait pas sonné ce matin, et la colonie de rats qui avait décidé d'élire domicile sous le parquet de sa cabane, il avait eu une matinée qu'on aurait pu qualifier de « difficile ». Alors quand plus la vielle bique qui servait de directrice du lycée, l'apostrophe de manière méprisante et lui donne une leçon qu'il ne méritait même pas. Eh bien, c'était pousser le bouchon un peu loin quand même.

- Écoutez, j'ai besoin de ce travail, et vous savez aussi bien que moi que vous ne trouverez personne d'autre pour le faire. Alors épargnez-moi vos belles menaces, et dîtes moi ce que vous attendez de moi.

Oui, Dean Winchester ne savait définitivement pas comment s'adresser à sa patronne. Chose normale puisque, l'avantage de vivre sur la route, c'est que justement personne n'exerce une quelconque autorité sur vous. Avant, c'était Dean, l'impala, et Black Sabbath. Seul sur la route à faire ce qu'il voulait quand il voulait. Sur que l'adaptation allait être dure.

- Ne vous pensez pas aussi invulnérable. Vous êtes un étranger, il est normal que les parents soit réticent à confier la garde de leurs enfants à quelqu'un qu'ils ne connaissent pas.

- Dans tous les cas, vous n'avez pas le choix, le Maire, vous à imposer ma présence, non ? Alors faites avec
. La directrice plissa les yeux, elle posa les deux mains sur son bureau, et planta ses yeux gris dans ceux de Dean qui loin d'être intimidé, lui adressait un sourire féroce. Il avait touché une corde sensible apparemment. Tant mieux, il se délectait de la mettre en pétard.

- Ne jouez pas avec moi Mr Winchester, vous comprendrez bien vite qu'ici à Whitecastle, il y a une poignée de personnes à qui vous devez un minimum de respect. Alors si j'étais vous, je prendrais très vite mes affaires et je partirais d'ici avant que je ne décide de vraiment faire de votre vie un Enfer.

Un Enfer ? Mais oui. Quelle ironie, elle n'avait tellement aucune idée de ce qu'était l'Enfer, de ce qu'était la souffrance éternelle. Des belles paroles, des menaces, mais au final, du vent. Dean était loin d'être intimidé, qu'allait-elle bien pouvoir lui faire ? Le coller ? Comme si Dean Winchester allait se laisser marcher sur les pieds par une mégère en tailleur rose bonbon. Et puis, qu'est-ce qu'il en avait à faire de l'élite de Whitecastle ? Il n'allait pas vivre ici pour le restant de ses jours, et tout ce qu'il désirait était la tranquillité. Et puis, il y avait trop de choses qui l'intriguaient pour qu'il parte de ce bourg, notamment un certain bibliothécaire...

- Je vous l'ai déjà dit, je ne partirais pas. Pas tout de suite du moins... Que ça vous contrarie, je m'en balance. Je veux juste mes horaires, et faire mon travail correctement.

La directrice soupira, et après une légère pose fixa Dean avec un sourire carnassier. Tout son petit être boudiné se délectait d'avance de ce qui allait arriver. Ca sentait l'enmerde à plein nez.

- Très bien, dans ce cas, puisque vous semblez si motiver, je pense qu'il serait bon pour vous d'apprendre à faire un peu mieux connaissance avec l'environnement du lycée et des élèves. Vous ne verrez donc aucun inconvénient à ce que pendant deux mois, vous passiez vos journées à travailler au sein du lycée, tout en assurant vos rondes le soir.

Ah, la garce... Dean s'était fait prendre à son propre piège, il s'était montré impétueux et impulsif, la directrice en avait fait autant. Faut croire qu'elle ne l'aimait vraiment pas. Il ne pouvait décemment plus reculer. Il n'allait pas baisser les bras aussi vite, et surtout pas pour reprendre la chasse. Et puis, le travail c'était peut être pas si horrible que ça, enfin, ça ne pouvait pas être pire qu'un nid de vampires en tout cas.

- D'accord.

Le sourire s'élargit, toujours plus satisfait et diabolique.

- Alors, passons aux détails techniques. Vous ferez deux rondes, tous les soirs de semaines et trois les soirs de week-end. Si vous attrapez un élève, vous êtes prié de le remettre aux services de police. Libre à vous de faire plus de rondes, l'important et que les élèves ne s'attardent pas dans la forêt. Quant à la journée, vous viendrez, de 11h à 16h, pour effectuer des tâches qui changeront toutes les semaines. Je pense que vous pouvez commencer aujourd'hui.. Quant à la journée, vous viendrez, de 11h à 16h, pour effectuer des tâches qui changeront toutes les semaines.

Dean ouvrit la bouche pour protester, mais aucun son ne franchis ses lèvres. Il l'aurait volontiers étouffée avec les perles qui pendaient autour de son cou, mais un meurtre aurait fait tache sur sa réputation. Comment par tous les diables s'était-il retrouvé dans une telle situation ? Dean Winchester, la dame de cantine... Au moins ça ne durerait qu'une semaine. Juste une semaine d'humiliation.
La directrice, visiblement satisfaite d'elle-même, congédia Dean d'un geste de la main. Celui-ci se leva et sortit. En moins d'une heure, il venait de s'attirer les foudres de la principale, et d'écoper d'un travail supplémentaire. Bravo, Dean, du grand art. Finalement, il aurait sûrement dû rester en compagnie des rats, dans sa maison. Il était de loin les créatures les plus amicales qu'il ait rencontrées depuis un bon bout de temps.

Étant donné que son service ne commençait qu'à 11 heures, Dean avait largement le temps de retourner chez lui pour profiter des quelques heures de liberté qui lui restait. Il s'était fait berner bêtement, il était tombé dans le piège de la directrice la tête la première. Remarque, ça aurait pu être pire, il aurait pu se retrouver à vider les poubelles des salles de classe. Enfin, comme on le dit si bien "il n'y a pas de sous-métiers", et puis faire la cuisine ou la plonge pour une semaine ce n'était pas la fin du monde.


Fait établit : Dean détesterait la cantine scolaire pour de longues années. Après un bref retour chez lui, ou il avait consacré son temps à faire un brin de ménage, pour éviter de mourir sous la couche abondante de poussière. Il s'était rendu au lycée, pour son "châtiment". Et entre les odeurs rances, la nourriture sous vide, et les cantinières peu commodes, il n'était visiblement pas à son aise.

Encore, s'il avait pu rester caché en cuisine, ça aurait été. Mais la directrice s'était apparemment arrangée pour qu'il travaille au self, là ou tout le monde pourrait le voir. Dean avait eu des grands moments de solitude dans sa vie ; on ne pouvait pas le nié. Mais aujourd'hui était un jour mortifiant. Mortellement humiliant. Il se tenait là derrière le comptoir à servir de grosses louches d'une chose qui devait être, a la base, de la purée. Essayant vaguement de ne pas entendre les commentaires des élèves qui le dévisageaient. Apparemment, les jeunes filles le trouvaient plutôt sexy, même avec une blouse de travail, et un filet dans les cheveux.

Comment après tout cela, espérait-il se faire respecter par les gamins ? Voilà, donc ou voulait en venir la directrice, plutôt logique quand on y pense ; s'il ne faisait pas son travail correctement, pourquoi le garderait-on ? Elle n'avait voulu que ça depuis qu'il avait posé les pieds dans son bureau ; qu'il démissionne, ou bien qu'on le s'il n voulait pas partir, elle le pousserait à le esperait-elle vraiment qu'après cette humiliation Dean allait s'en aller : jamais on ne lui ferait porter un filet à cheveux sans en payer le prix. Il carra les épaules et continua de servir, sans s'apercevoir de la silhouette en trench-coat qui s'approchait de lui avec un regard amusé.

- Eh bien, Dean Wichester, que t'es t'il arrivé pour que tu te retrouves commis de cuisine ?

Dean se figea à la vue de Castiel, il ressentit une vague de gêne, de toutes les personnes, que Castiel le voit dans cet accoutrement le dérangeait particulièrement.

- Une certaine engueulade, avec une très certaine vielle mégère.

Le sourire de Castiel s'élargit, et il partit dans un grand rire.

- Ah.. La légende de cette ville.. Tu n'aurais pas du te la mettre à dos. C'est une personne influente par ici. Assez pour décider de l'avenir ou du travail d'un étranger comme toi.

C'était donc tout ce à quoi cette ville était sujette, des questions d'influence ? Du genre si vous ne plaisiez pas à votre voisin, vous n'aviez aucune chance de faire partie de telles associations, ou d'avoir tel job. C'était horriblement étouffant, comment pouvait-on vouloir rester vivre dans ce genre d'endroit pour toute une vie.

- Je ne pouvais pas vraiment savoir... Et je suppose que tu ne te l'ai pas mise à dos, puisque tu ne fais pas la plonge... Merci de m'avoir prévenu !

Le sourire de Castiel s'élargit et il fixa ses yeux sur Dean.

- Oh, si, elle me déteste, mais je fais du bon boulot. Ne t'inquiète pas trop, tu finiras par t'intégrer.

- Si tu as des conseils, je suis preneur ! Parce que la cantine, ce n'est pas mon truc.

Il fut interrompu par le grognement de protestation de la foule qui s'amassait de plus en plus près des plateaux. Avec leur petit échange, ils avaient complètement bloqué la queue. Dean jeta un petit sourire exaspéré tandis que Castiel le regarda pensivement, quand leurs yeux se rencontrèrent, une douleur fulgurante éclata dans sa tempe droite. Elle disparut sitôt qu'elle était arrivée

- Si tu veux vraiment t'intégrer, tu devrais venir, au conseil de la ville lundi prochain... Tout le monde y sera.. Y compris moi.

Castiel esquissa un vague signe de la main, et sortit du réfectoire sans un mot. Même s'il était une des seule personne gentille qui l'avait accueilli dans cet endroit. Cette manière qu'il avait de se défiler était vraiment agaçante. Très agaçante. Et louche en plus. Que se cachait-il sous le trench-coat ?

- Hey, au travail au lieu de bavasser !

Dean frémit quand une main vînt lui frapper le postérieur. Il se retourna pour recevoir un coup d'œil salace d'une cantinière. Oh Dear Lord. Faites que cette journée finisse. Dans un grognement, il reprit sa besogne ingrate.

Quand son service fut achevé, vers 16 heures, il se rua littéralement en dehors de la cafétéria, se demandant comment il allait bien pouvoir survivre une semaine dans cet endroit. Il regrettait vraiment son geste envers la directrice maintenant. Au pire, il pouvait toujours aller devant son bureau pour s'excuser ? Mais à quoi pensait-il ? Non de toute manière, elle ne changerait pas d'avis et Dean n'était pas du genre à revenir la queue entre les pattes dès qu'il avait fait une erreur. Il ferait ce qu'il avait toujours fait ; il foncerait. En attendant, quelques heures de libres se profilaient devant Dean, ce qui signifiait ; bière et un épisode de docteur Sexy. Belle après-midi en somme.

- Lâche-moi !

Dean tourna brusquement la tête, au détour d'un couloir, une voix fluette avait résonné. Il s'approcha doucement de la porte derrière laquelle provenait des bruits. Il plaqua son oreille au battant pour entendre les éclats de voix étouffées.

- Tu avais promis ! Cracha une voix plus grave; une voix que Dean avait déjà vaguement entendu. Tu n'as aucun droit de te défiler, on avait dit minuit ! Tu te rends compte que tout à foiré par ta faute !

- Je suis désolée, je n'avais pas le choix, je.. Mes parents, je n'ai pas réussi à venir..

- Ne te fous pas de moi, t'avais juste la trouille. À cause de Rose, c'est ça ? Hmpf, tu veux que je te dise une chose ? Ta sœur aurait dû t'emporter avec elle. Ça aurait soulagé tout le monde.

Des éclats de rire éclatèrent tandis que la voix fluette se brisait et sanglotait. Dean bouillait de rage ; personne ne s'en prendrait comme ça à quelqu'un tant qu'il serait dans les parages. Jamais. Il ouvrit la porte d'un coup de pied rageur, et pénétra dans la salle. L'expression de son visage effrayèrent les deux jeunes filles dans la salle, qui sursautèrent. La voix fluette appartenait à une petite brune, et, la voix grave, appartenait, elle, à une jeune fille rousse. Anna. Dean esquissa un sourire rageur. Alors en plus de fricoter avec les adultes, elle martyrisait les élèves ? Cette fille était une peste. Il la saisit fermement par le bras et la poussa hors de la salle.

- Je te préviens que si tu recommences, ne serait-ce qu'une fois, je m'occuperai personnellement de te le faire payer, très cher..

Elle se retourna vers Dean, un sourire arrogant aux lèvres.

- Pitié, qu'est-ce que tu vas faire ? Prévenir la directrice .. Ouh, je tremble. Elle marqua une pause avant de s'avancer vers Dean d'un pas remplit d'arrogance. Si tu veux un bon conseil, reste hors des affaires qui ne te concerne pas. Sinon tu pourrais passer toute ta vie à servir à la cantine.

Elle tourna les talons et disparut. Est-ce que cette gamine venait vraiment de menacer Dean Winchester ? L'envie de la rattraper pour lui faire ravaler ses paroles était forte. Mais les sanglots le rappelèrent à la raison. Les ennemis de vos ennemis sont vos amis, non ? S'il voulait s'en prendre à Anna, il fallait qu'il la joue subtilement. Il se retourna vers la fille.

- Ça va ?

Elle étouffa un sanglot dans la manche de son pull noir, et se leva d'un coup. Visiblement, elle ne voulait pas s'attarder près de Dean.

- Oui.. Merci.

- Je suis Dean, le surveillant de la forêt.

- Je sais, le coupa-t-elle, tout le monde est au courant. Je suis Marie. Et euh.. Je dois y aller.

Pourquoi toutes les personnes de ce satané village, devaient-elles apparaître et disparaître subitement ?! Dean la retint par le bras.

-Attends, qu'est-ce qui se passe avec Anna ?

Elle se dégagea de sa prise et recula vers la porte comme un animal craintif.

- Dean, Anna à raison, je .. Occupe-toi de tes affaires, crois-moi, c'est la meilleure chose à faire..

Marie partit en courant dans le couloir, laissant Dean planté dans la salle comme un idiot. Tout chez elle montrait qu'elle était terrifiée, il n'était pas dupe. Quelque chose l'avait retenue de dire la vérité, et cette raison était Rousse et Casse-pieds. Anna ne perdait rien pour se rendit soudain compte qu'il l'avait sous-estimé, il pensait qu'elle était inoffensive, mais ce n'était absolument pas le cas. Elle était assez dangereuse pour menacer ses camarades.

L'histoire devenait de plus en plus complexe ; entre Castiel le mystérieux, Anna la psycho, et Rose la disparue, L'apparition de Crowley... Il devait théoriquement avoir un lien. Un fil conducteur que Dean n'avait pas vu. Et qu'il devait absolument découvrir. Il faut croire que les vacances étaient finies ; et c'est sûr, elle avait duré peu de temps, à croire que les ennuis suivent Dean partout ou il allait. Il était temps de se pencher un peu plus sérieusement sur tout ça.


Minuit. Deuxième ronde de la soirée, et absolument rien en vue. Pourtant, Dean aurait mis sa main à coupé que qu'Anna tramait quelque chose dans la forêt. Sinon pourquoi aurait-elle dit à Marie qu'elle avait peur à cause de sa sœur : Rose, qui avait disparu dans la forêt. Donc, Marie avait eu peur de s'y rendre, ce qui était compréhensible. Mais la véritable question qui se posait était ; pourquoi avaient-elles rendez-vous ici ?

Ça aurait pu être quelque chose de très simple, du genre une soirée d'initiation ou un défi entre amis ; car, il en fallait du courage pour s'enfoncer dans les bois épais, armé seulement d'une lampe torche. Mais le ton d'Anna avait semblé trop sérieux, trop impératif aux oreilles de Dean, pour que l'affaire soit aussi simple. La forêt était immense, et a part les bruits d'animaux, Dean n'avait rien en vue. Peut-être que cette première nuit de garde serait calme ?

Espoir vain.

Un cri déchira le silence, un hurlement remplit de terreur et de désespoir ; celui que l'on pousse à l'aube d'une mort certaine. Dean se rua vers sa direction, ignorant les griffures que lui infligeaient les branches coupantes. Il ne savait pas d'ou venait le cri, ou qui l'avait poussé, mais son instinct lui disait clairement ou aller. L'adrénaline coulait dans ses veines comme elle ne l'avait pas fait depuis des jours. Il était en chasse.

Le masque des branchages s'écarta finalement, laissant paraître dans le faisceau de sa lampe torche, une clairière. Mais ce ne sont ni les jonquilles, ni l'herbe haute qui marquèrent l'esprit de Dean. Mais le corps d'une fille qui reposait contre un arbre, un liquide sombre s'écoulant de sa poitrine. Dean couru vers elle, le cœur serré d'horreur et de peur. Il appuya sa main sur la blessure de la brune, reconnaissant enfin le visage marqué de douleur.

- Part, Va t'en tant que tu le peux Dean. Sinon c'est cette ville qui te détruira.. Souffla Marie doucement.

Et dans l'ombre de la nuit, Dean crû entendre un léger. Un rire a glacé le sang.


* Voix grave* Mais que s'est t-il passé ? Que va t-il arrivé à Dean ? La suite au prochain épisode..

En espérant que ça vous ait plu ^^