Coucou tout le monde. Alors je vous propose le prologue d'une fiction que j'ai commencé à écrire - encore sur Divergente - et je voulais avoir votre avis. Est-ce que ça vous tente ? Vous voulez une suite ou alors vous n'accrochez pas du tout et je me la mets ou je pense ? hihi
Bonne lecture en tout cas, j'espère que ça va vous plaire ^^

Disclaimer : Je ne possède ni Divergent, ni ses personnages, ils sont la propriété de Veronica Roth.


Prologue : Choisir n'est pas une mince affaire

"Tu peux descendre" me fit signe l'Altruiste, qui me faisait passer mon test d'aptitude. Je m'exécutai et descendis de la chaise, puis attendis debout pour mon résultat. L'Altruiste semblait vraisemblablement le rentrer dans la base numérique de l'ordinateur, puisqu'il tapotait presque frénétiquement sur le clavier. Altruistes et informatique ne faisaient clairement pas bon ménage. Ils devaient sans doute considérer les ordinateurs comme un luxe vaniteux. En même temps, je suis mal placée pour les juger, ayant grandi chez les Fraternels. Chez nous, les ordinateurs étaient rares, et ne servaient qu'à quelques Fraternels qui travaillaient au bureau de gestion des stocks et exportations.
L'Altruiste se tourna enfin vers moi, sans pour autant me regarder dans les yeux.

"Bon, c'est compliqué, je vais t'expliquer" amorça-t-il sa réponse. Compliqué... Je détestais ce mot. Je soupirai lourdement. Allons bon, où était le problème ? C'était pourtant simple, l'Altruiste était censé analyser ma simulation, et conclure quelle Faction me correspondait le mieux, selon mes réactions et tendances psychologiques.

"Aucune Faction ne te correspond" déclara-t-il d'un ton presque funeste, un peu trop grave à mon goût. Je levai nonchalamment un sourcil, lui faisant comprendre que j'attendais son argumentation.

"Tu n'as réagi à aucune des épreuves, tu n'as strictement rien fait. Face au chien, tu n'as saisi ni la viande, ni l'arme, ensuite... " Bon, ça je le sais, c'est quand même moi qui étais dans la simulation, pas la peine de tout remémorer, c'était il y a quelques secondes. Je sais ce que j'ai fait, la question que je me pose seulement, c'est pourquoi, pour la simple raison que je n'ai rien fait, je n'ai aucune faction qui me correspond. L'Altruiste sembla prendre conscience de ma dissipation et perte d'attention, puisqu'il se racla la gorge et en vint au vif du sujet.

"Ainsi, il m'est impossible de déterminer quelle faction te correspond" conclut-il. Ah, bah ce n'est plus la même réponse. Ce n'est pas parce que l'Altruiste n'a pas réussi à trouver mon aptitude, que je n'en ai aucune. Je ne joue pas sur les mots, simplement, un mot de trop ou de moins peut tout changer.

"Donc je fais quoi ?" lui demandai-je d'un ton blasé. Non pas que j'avais mieux à faire, mais bon s'éterniser dans l'ignorance n'était pas spécialement mon violon d'Ingres, et autant dire que j'attendais beaucoup de ce test d'aptitude. Je ne savais absolument pas quelle faction rejoindre, et par conséquent je comptais sur le test pour me le dicter. Je crois que je suis bonne pour rester chez moi.

"Et bien, ceci dit, ton comportement général durant la simulation, me laisse penser que tu as certaines aptitudes pour rejoindre les Érudits. C'est d'ailleurs ce que j'ai rentré dans l'ordinateur. Face au chien, tu as regardé le couteau et tu t'es dit que de toute manière, tu n'aurais pas la capacité de le blesser, et que cela pourrait l'enrager et se retourner contre toi. Tu as ensuite regardé la viande, mais tu t'es dit qu'il t'en redemanderait et s'acharnerait sur toi, si tu ne parvenais pas à le fuir, donc tu l'as esquivé et laissé choisir... Mais en tout cas, j'ai cru percevoir quelque chose de Fraternel, dans tous les cas, tu ne voulais pas tuer le chien, n'est-ce pas ?"

"Bah... Il a rien demandé le pauvre, il était juste un peu excité" répondis-je, ce qui fit échapper un petit rire à l'Altruiste. Puis, il jeta un coup d'œil sur son écran d'ordinateur, et son visage s'assombrit, prenant l'air grave.

"Mais c'est précisément la raison pour laquelle tu es toi même en danger d'être tuée" décréta-t-il soudainement, ce qui ne me plut pas du tout. Je n'aimais pas voir les gens aussi sérieux et austères dans leurs déclarations, ça me mettait mal à l'aise. C'était bien une des seules choses qui chez les autres pouvaient provoquer un semblant de réaction chez moi.

"Comment ça ?" lui demandai-je à la fin, voyant qu'il ne me regardait plus et cherchait ses mots.

"Tu es un peu comme ce qu'on appelle une divergente, sans toutefois en être une véritable" expliqua-t-il "C'est un type de personne particulier qui possède des aptitudes pour plusieurs factions, dans ton cas pour deux factions : Érudits et Fraternels" J'écarquillai les yeux. Comment ça pour deux factions ? C'était possible ça ? Mais du coup... Qu'est-ce que je devais choisir ? Et pourquoi cela me mettait-il en danger ?

"Et ?" lui demandai-je simplement en guise d'incitation à l'argumentation.

"Les divergents sont véritablement chassés dans tout le système, ils sont traqués pour être éradiqués. Les gens ne supportent pas l'idée de ne pas pouvoir être catégorisé et répertorié dans une faction, le fait qu'il existe des être qui échappent à cet étiquetage par une pluralité d'aptitude les effraie. On ne peut pas contrôler les divergents. Tu ne dois donc dire à personne, j'entends bien strictement personne, pas même à tes parents ou à tes plus proches amis, personne. Ou ils se débarrasseront de toi sans scrupules. Ton test révèle de l'Erudit à 78%, donc tu es globalement Erudite, mais ce n'est pas simple... "

J'avais entendu parlé d'un cas similaire à l'école. On raconte qu'un jour, un Fraternel disposait de plusieurs aptitudes, et était parti chez les Sincères. Mais là-bas, le sérum de vérité aurait démontré qu'il n'était pas normal, qu'il pouvait se fondre dans plusieurs factions sans soucis... Qu'il pouvait corrompre le système, et donc on l'avait exécuté, fin d'histoire. J'avais toujours cru que ce n'était qu'un conte, qu'une bêtise pour faire peur aux enfants et pour leur faire comprendre qu'il était primordial de faire le bon choix. Et que le système aurait toujours raison des hérétiques.

"Mais donc... Qu'est-ce que je dois choisir le jour de la Cérémonie ?" lui demandai-je. L'Altruiste décolla ses yeux de l'ordinateur, me prit doucement par les épaules et m'accompagna vers la sortie.

"Fais juste le bon. Écoute ton instinct, même si à ce que j'ai vu, il n'est pas très entrepreneur. Mais n'oublie pas, ne le dis à personne" s'enquit l'Altruiste en me poussant gentiment dans le couloir qui menait à la sortie du bâtiment.

"Mais... " protestai-je avant que la porte se claque, m'enfermant littéralement dehors. Sacré caractère pour un Altruiste, il devait être de naissance Audacieuse. Il était bien gentil ! "Fais juste le bon choix", c'est bien ce que je voulais, mais son conseil ne résolvait absolument pas mon problème. Je comptais tellement sur ce test d'aptitude pour m'indiquer où marcher. Demain, à la cérémonie je ne saurai pas quoi choisir. Je soufflai bruyamment pour évacuer mon embarras. Je détestais devoir choisir.

Je me dirigeai vers la sortie, et décidai de faire quelques stations de trains à pieds, pour me changer les idées et réfléchir, puisque apparemment j'étais au moins Érudite, je devais par conséquent savoir un minimum réfléchir et organiser ma pensée. Le trajet du centre de test jusqu'aux fermes Fraternelles n'était pas des plus courts. En fait il était même assez long, puisque le quartier Fraternel où je vivais était relativement excentré, à la frontière de la Barrière. Je prendrai donc un train dans quelques stations, mais pour le moment je voulais surtout marcher.

Je me sentais un peu seule dans le quartier, dans le sens où j'avais l'impression de faire un peu tâche. Le lieu était essentiellement fréquenté par des Érudits, des Sincères et quelques Audacieux. Parmi ces teintes noires, blanches et bleues, j'étais par conséquent ce petit point vert et jaune. J'avais en effet mis ma jupe longue un peu gitane verte, sanglée par une épaisse ceinture café au lait à la taille, et un t-shirt moutarde au manches très évasées qui dénudait légèrement mes épaules. Mais peu m'importait que mon accoutrement puisse paraître inhabituel dans le quartier, j'étais bien comme ça. Peut-être devrais-je rester chez les Fraternels après tout ? Je m'y sentais à l'aise, chez moi. En même temps, j'ai envie de dire que c'était assez normal, étant donné que j'y étais née et que j'y avais grandi. Seulement, certaines personnes peuvent se sentir un peu à l'étroit, se sentir étouffées dans leurs factions d'origine. Mais ce n'était pas mon cas. Peut-être que cela voulait tout dire après tout ? Pourquoi changer de faction, quand on est très bien chez soi ?

Enfin... Je n'irai pas non plus jusqu'à dire "très bien". Mon gros problème, ma véritable tare existentielle était ce que les Fraternels m'ont diagnostiqué sous le doux nom de "Indifférence". J'ai toujours été quelqu'un d'assez indifférent, en marge de ma propre psychologie, dans le sens où tant que je pouvais m'abstenir de choisir ou de m'engager dans quelque démarche que ce soit, je le faisais. Rien ne me motivait, et c'est toujours le cas. Cette histoire de choisir demain me tracassait, moi qui ne me prenais jamais la tête. Pourquoi fallait-il faire un choix ? Pire encore... Pourquoi fallait-il faire un choix parmi cinq propositions ? C'était énorme. Cinq propositions c'était trop, si seulement il n'y aurait pu en avoir que deux à la limite, je pense que j'aurais pu me décider mais là...
Pourtant on m'avait bien fait comprendre depuis toute petite que ce jour allait arriver, et qu'il était important, sinon décisif. Choisir une nouvelle faction, c'était choisir une nouvelle identité en soit. Choisir qui on allait devenir, choisir ce qu'on allait vivre, comment on allait vivre... Choisir une nouvelle vie en fait. Ensuite, j'ai bien essayé de faire la part, de comparer les factions entre elles pour voir laquelle serait la plus avantageuse, et surtout dans laquelle je pourrai m'épanouir et être heureuse. Mais je ne trouvais pas.

Maintenant que j'y pense, j'ai menti en disant qu'il y avait un choix à faire entre cinq factions. Pour moi c'est tout vu, je n'irai pas chez les Audacieux. C'était pour moi tout simplement la faction la plus... la moins... Je ne sais pas, mais se battre et chercher la bagarre pour un rien c'était pas mon trip. Peut-être parce que je suis une Fraternel, peut-être parce que je suis une pacifiste, une sentimentale qui joue du banjo, un bisounours qui embrasse le premier venu. Mais c'était toujours mieux qu'être un casse-cou bagarreur. Enfin, ils n'étaient pas tous comme ça. Mais les Audacieux sont un peu brutaux, il faut l'avouer, un peu brusques et beaufs sur les bords. Pourtant, je suis sûre qu'ils peuvent être gentils et sensés, s'ils le veulent. Tiens, en parlant du loup...

"Yo petite choupinette, qu'est-ce que tu fais là toute seule ? Ils sont pas là tes amis qui offrent des fleurs ?" m'interpela un Audacieux en se dirigeant vers moi. Je lui offris mon plus sourire avant de lui répondre.

"Je viens de finir mon test d'aptitude, je rentre chez moi" lui expliquai-je très gentiment. Mais ce n'était visiblement pas la seule question qu'il voulait me poser, puisqu'il enroula un de ses bras autour de mes épaules et me serra contre lui, alors que nous continuions à marcher.

"Tu veux que je te raccompagne, ce n'est pas tout près !" me proposa-t-il en souriant du mieux qu'il pouvait... Mais ce n'eut pour effet que d'étirer les tatouages qui grimpaient jusqu'à son épaisse mâchoire, et les piercings qu'il portait à des endroits farfelus du visage. C'était plus effrayant qu'autre chose, mais j'appréciai l'effort. Ce ne devait pas être très facile de sourire quand on était élevé à la dure comme chez eux.

"Non, merci c'est très gentil. Mais à vrai dire, j'aimerais mieux marcher seule un peu, je réfléchis pour mon choix de demain" déclinai-je poliment, en lui tapotant l'épaule amicalement. Il s'écarta, mais ne s'arrêta pas là.

"Hé j'ai pas fini. Tu veux pas passer chez moi ? C'est pas loin !" ajouta-t-il en me prenant le coude un peu brusquement, ce qui me fit tituber légèrement. Ils n'étaient vraiment pas doués, mais ce n'était pas leurs fautes.

"Non désolée, si je mets trop de temps ma famille va s'inquiéter" répondis-je toujours aussi sincèrement. Mais il n'avait pas desserrer l'étreinte qu'il exerçait sur mon coude, et au contraire la fit un peu plus puissante, ce qui me fit presque mal.

"Non, tu viens avec moi. Je vais te montrer quelque chose de génial" m'ordonna-t-il en me traînant par le coude. Mais je m'agrippai à un arbre, le stoppant. Je vis alors un terrible rictus se dessiner sur son visage, un sourire des plus malsains et insidieux qui me fit tressaillir. Il eut un petit ricanement qui finit par définitivement alarmer mes instincts.

"Tu me fais mal, mon ami" lui dis-je du ton le plus calme dont j'étais capable, alors que mon pouls commençait à s'accélérer, affolé.

"Fais pas ta jeune vierge effarouchée, et ramène ton petit cul !" me lança-t-il en me décollant violemment de l'arbre en tirant brusquement sur mon bras. Je n'étais pas très musclée, en fait, je n'avais que la peau sur les os, ce qui rendit son étreinte très douloureuse. Je pouvais déjà pressentir les hématomes qui se profileraient en nuances bleues et violacées, voire jaunâtres s'il continuait.

"Non ! Je suis pressée !" lui criai-je presque, ce qui me surprit moi-même. Je n'avais presque jamais haussé le ton de ma vie, pas même à l'école. Chez les Fraternels il n'y avait quasi-jamais de disputes ou de dissensions, tout malentendu se réglait par un discours calme, et tout comportement excessif se finissait par une injection de sérum de bien-être. Autant dire que cet voyou Audacieux en aurait bien besoin actuellement ! Soudain, alors qu'il était sur le point de tirer à nouveau sur mon bras jusqu'à le déboiter, un autre Audacieux apparut et vint s'interposer, débloquant mon bras et écartant la brute de moi.

"Arrête ça Peter" cria le nouvel Audacieux.

"Ne t'en mêle pas Will !" lui jeta l'ainsi nommé Peter.

"Peter... C'est qu'une petite nature, t'abuse" le réprimanda Will "Tu vas quand même pas t'abaisser à un tel niveau et te taper des fillettes fraternelles ?" Bim. Un petit coup dans ma fierté. De ce point de vue là je n'étais absolument pas Altruiste, et ça se voyait. Je pensais que cet "Will" était l'exemple du bon Audacieux, mais en fait... A moins qu'il n'était en train de tenter de me dénigrer pour que le Peter détourne son attention et laisse tomber, ce qui était également très probable, mais je ne me faisais pas trop d'illusions. Finalement, Peter me lança un dernier regard, secoua fermement son bras pour que Will lâche sa prise, que je n'avais pas remarquée, et tourna les talons en nous lançant un regard mauvais. Le jeune Audacieux vint alors près de moi.

"Désolé, il est un peu... " tenta-t-il de tempérer, en se passant une main dans les cheveux. Peut-être attendait-il un mot de ma part, un merci ou quelque chose comme ça, mais pourtant rien ne sortit de ma bouche. Je ne savais pas quoi dire, alors encore une fois, je choisis de me taire. Il me regarda, puis haussa les épaules d'un air confus.

"Bah il ne devrait pas revenir, ceci dit je te conseille de ne pas trop le tenter en restant seule dans les parages" me conseilla-t-il avec une certaine bienveillance dans son ton. Le voilà le bon troglodyte. Je levai les yeux au ciel, non pas par condescendance, mais pour marquer mon indifférence face à la situation à venir. Rentrer chez moi, ou traîner un peu, je ne savais pas trop ce que je préférais. Finalement, Will me tapota l'épaule et déposa une petite bise sur ma joue.

"Bon, ben, bon retour chez toi belle amie" me dit-il avant de partir dans la direction opposée en trottinant, faisant tinter les pièces métalliques de sa tenue armée. Tue-l'amour... Je n'aimais pas les armes. En fait, aucun Fraternel n'aimait les armes. Même si le proverbe dit "les armes ne tuent pas, ce sont les hommes qui tuent", les fraternels répliquent en demandant "qui fabrique les armes ?"

Après une vingtaine de minutes à faire les stations à pieds, je décide de prendre le train. Je monte les marches qui mènent à la station, et j'attends silencieusement sur le quai infréquenté. Pas un chat. Et tant mieux, je n'aimais pas trop les gens non plus, ce qui était assez paradoxal voire contre-nature pour une Fraternelle. En fait, non pas que je sois agoraphobe ou quoique ce soit, mais je déteste les endroits trop populeux. C'est très vite écrasant et étouffant.

Enfin le train arrive, avec bien évidemment des Audacieux sur les toits des wagons, parce qu'autrement ce ne serait pas un train normal. Ces casse-cous sont de véritables anticonformistes, et adorent trouver des moyens de déjouer la routine ou les normes sociales. Pour eux, prendre un train, c'est se mettre sur le toit et laisser le vent et la vitesse les déstabiliser. Remarque, ce doit être une drôle de sensation, peut-être même agréable je ne sais pas, je ne me suis jamais essayée à ce genre d'expérience, et ça m'étonnerait que je m'y essaye jamais.

Je monte dans le train, et le trouve quasi-vide, à l'exception de quelques Fraternels et les Audacieux que je connais de vue, puisque travaillant aux postes permanents de la Barrière. La sonnerie retentit, et les portes se referment derrière moi. Je balaye le wagon du regard. Tous les sièges étaient vides. Je laisse alors échapper un soupire, de lassitude ou d'agacement je ne saurais dire. Il fallait encore choisir. Choisir un siège sur lequel s'asseoir. Quand les trains sont plus fréquentés, le choix au moins est déjà plus vite fait. S'il y a une place, on s'y assied, s'il n'y en a pas, tant pis on reste debout. J'essaie alors de trouver une motivation pour choisir un siège. Un rayon de lumière orangé vient m'éblouir les yeux. D'accord, j'ai compris, je vais me trouver une place loin des derniers rayons du couché de soleil. Certaines personnes peuvent les trouver sublimes, en attendant moi ils m'aveuglent et je ne leur trouve aucun intérêt...
Je soupire à nouveau. Il faudrait que je songe à arrêter de râler pour un rien dans mon coin. La vie n'était pas si terrible. J'étais dans une faction affectueuse, dans une famille stable et adorable et je ne menais pas une vie des plus difficiles. Pouvoir choisir une faction demain était une belle opportunité, il fallait que j'en reste consciente et que je sache en profiter.


Voilà, voilà. Le premier chapitre démarrera donc avec la Cérémonie du Choix. J'espère que ce prologue vous a donné envie de lire la suite, n'hésitez pas à laisser une review (non en fait, j'aimerais VRAIMENT que vous en laissiez une, même négative hihi)
J'attends votre feu vert pour publier la suite ^^