Bonjour à tous !
Et voilà, nous y sommes, ceci est le dernier chapitre de la dernière fic de Deeble (à ce jour… mais j'espère qu'elle continuera à écrire ^^). Je la remercie une dernière fois de m'avoir laissé traduire ses formidables fics et surtout de les avoir écrites !
Une page se tourne, mais j'ai déjà trouvé une nouvelle proie (mouwahaha ! ^^) Donc, de nouvelles traductions arrivent bientôt ! ^^
Merci à tous d'avoir lu, reviewé (ou pas, - c'est pas bien d'ailleurs *fait les gros yeux*), followé ou favorité cette fic! Merci beaucoup à vous tous!
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Réponses aux reviews anonymes :
Zeugma : Hello ! Bah oui, tu le connais : il est plein de ressources notre Severus ! Merci et à tout bientôt ^^
Guest : Salut ! Ohooo, je pense que tu es dans le vrai pour tes affirmations ^^ Ce chapitre t'éclairera… Merci, merci ! A bientôt.
Chapitre Trois : The Denouement.
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«J'ai entendu dire que c'était dans la poche pour le poste au Ministère. Comme s'il y avait jamais eu le moindre doute.»
Harry sourit à Hermione de l'autre côté de la table, et elle essaya de lui rendre la pareille. Mais la voix de Rogue faisait écho dans sa tête: Ils ne font jamais la moindre expérience - vous serez beaucoup plus heureuse à Ste Mangouste.
Si seulement elle n'était jamais tombée sur lui. Si seulement elle pouvait retrouver sa confortable routine.
Il lui manquait. C'était le cas depuis le début, vraiment, seulement elle n'avait pas pu se l'avouer parce qu'il avait pris son cœur, l'avait piétiné et mise à la porte à coups de pied. Mais maintenant, elle connaissait la vérité, et elle ne pouvait pas lui reprocher de ne rien ressentir de plus fort pour elle que de l'affection amicale.
Ça faisait mal, bien sûr, il fallait aussi y ajouter la morsure causée par l'image mentale qu'il se faisait d'elle bloquée quelque part entre onze et dix-sept ans, mais on ne pouvait pas obliger quelqu'un à vous aimer. Ou vous aime ou on ne vous aime pas.
La femme qu'il avait aimée, aimait encore probablement, avait été élancée et rousse et belle. En plus, elle était morte. Il n'y avait aucune concurrence possible.
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«Her-mi-o-nee,» dit Ron en lui donnant coup de coude. «Arrête de fantasmer sur tes potions.»
«Ouais, mange ton gâteau», dit Neville.
«Ou je vais le manger», déclara George en s'avançant à travers la table pour l'atteindre avec sa fourchette.
«Hey,» dit-elle, le bloquant avec son couteau, ce qui les mena à une courte mais redoutable bataille avec l'argenterie.
«Aïe, mon oreille!» S'écria Georges. «Dit l'homme qui est arrivé à Berlin avec ces deux oreilles et pas une seule!»
Elle rit et se sentit un peu mieux. Elle avait mangé le reste de la très chocolatée Schwarzwälder kirsch et se sentait un peu mieux.
Quelqu'un frappa à sa porte.
«Un invité de dernière minute?» Dit Neville.
«La voisine de palier qui voudrait emprunter quelque chose, sans doute,» dit-elle en se levant pour aller ouvrir. «C'est toujours arrivée à la moitié de la recette que Birgitta réalise qu'il lui manque un ingrédient clé.»
Severus Rogue se tenait devant sa porte.
«Oh,» murmura-t-elle, tout l'air aspiré déserta ses poumons.
«Hermione,» dit-il, l'urgence se lisant dans ses yeux, sa voix et la pression de ses mains sur les siennes: «J'avais complètement et absolument tort. Je ne vous vois pas comme mon élève. Je vous vois comme vous êtes, et je n'ai jamais, jamais autant désiré quelqu'un. Je sais que vous me méprisez, et je le mérite, mais vous devez me donner une autre chance. S'il vous plaît – Je vous aime.
«Oh,» dit-elle, voulant vraiment le croire. Croire que ce qui se passait arrivait réellement. Elle n'arrivait plus à trouver ses mots.
«Hermione,» dit-il, l'air encore plus désespéré et puis ses yeux s'ouvrirent très, très largement. Il avait aperçu ses convives.
«Hum,» dit Harry.
«Euh,» marmonna Ron.
«Erk», déclara Neville.
«Continuez», déclara George. «C'est le meilleur divertissement d'après dîner que tu nous aies jamais fourni, Hermione.»
Elle put voir ce qui allait se passer en un éclair, rien qu'en scrutant le visage blanc et les yeux dilatés de Rogue. Il s'était accidentellement mis à nu devant quatre sorciers qu'il n'avait jamais beaucoup apprécié - tout comme il avait déclaré son amour pour Lily lorsqu'il était adolescent avant de découvrir que les quatre Maraudeurs étaient dans la pièce. Il s'enfuirait. Il ne lui parlerait plus jamais.
Elle n'allait pas le laisser filer entre ses doigts, pas à cause d'un autre malentendu ridicule.
«Je vous aime aussi!» cria-t-elle, en s'agrippant à ses bras afin de s'assurer qu'il ne pourrait pas transplaner sans l'emmener avec lui. «Complètement et absolument! Entrez, s'il vous plaît, venez, et vous tous», elle regarda par-dessus son épaule: « du balai.»
«Hermione, es-tu sûre que-» commença Harry.
«Oui,» dit-elle.
«Mais le gâteau!» Protesta Ron.
«Prends-le» dit-elle.
«Allez,» dit George, «les choses commençaient seulement à devenir intéressantes.»
«Dans dix secondes, je vais commencer à jeter des sorts sur quiconque n'est pas Severus Rogue,» gronda-t-elle. «Je vous aime tous, et maintenant fichez le camp.»
«Bon,» dit Harry, n'aimant de toute façon pas être trop loin de l'Angleterre.
«Bye!» lança Ron, lui emboîtant le pas. Avec le reste de gâteau.
«Rabat-Joie», déclara George, mais il les laissa seuls, lui aussi.
Hermione, toujours accrochée au bras de Rogue comme à une bouée de sauvetage en eau profonde, regarda Neville. «Eh bien?»
Il sourit. «Je suis tellement heureux pour toi, Hermione. Et, euh, pour vous aussi, Monsieur.»
Puis il disparut, la laissant seule avec l'homme qu'elle avait depuis longtemps désespéré de faire sien. Elle se tourna vers lui, le cœur battant.
Avant qu'elle n'ait pu dire un mot, il l'embrassa.
Elle avait imaginé ce moment tant de fois, imaginé tant de variantes de celui-ci. La force, ou la caresse de ses lèvres sur les siennes. Ses bras autour d'elle, ou ses mains la déshabillant, ou ses doigts rendus calleux traçant des motifs sur sa peau.
Dans la réalité leurs nez se heurtèrent, il y eut des promesses, un petit rire murmuré qu'elle ne put contenir, et puis lui, rien que lui. L'odeur forte de son après-rasage. La pression de son corps contre le sien. Ses lèvres, ses dents, sa chaleur. (Comment avait-elle jamais pu penser de lui qu'il était froid?)
«Hermione,» murmura-t-il de cette voix dévastatrice qui lui était propre, appuyant son front contre sien. «Rentrez avec moi. Venez chez moi.»
«Oui,» dit-elle, l'embrassant à nouveau.
«Et venez travailler avec moi.»
«Non.»
Il cligna des yeux. «Pourquoi?»
«Vous ne pouvez pas offrir un emploi à votre amante.»
«Amante?» Il leva un sourcil. «Vous n'avez jamais dormi avec moi»
Elle se mit à rire. «Un bon point pour vous. Mais ça sera le cas demain matin, je vous assure.»
Cela les amena à plus de baisers, ainsi qu'à un plus de caresses. Puis il reprit son souffle et dit, «Si je transmets votre nom ainsi que quelques autres candidatures au conseil d'administration de l'hôpital et les laisse choisir? Est-ce acceptable?»
Elle étudia cette proposition. Elle avait déjà réfléchi à ce que serait de travailler avec lui, de discuter avec lui, d'établir de nouvelles et passionnantes connexions avec lui.
«Très bien,» dit-elle.
Il la gratifia de son plus beau demi-sourire.
Elle lui sourit en retour. «Mais les autres candidats doivent être de très sérieux concurrents.»
«Oh, Granger,» dit-il, en levant les mains. «Vous et votre foutu sens moral.»
«Rogue, vous êtes un crétin,» dit-elle affectueusement, calant sa tête sous son menton, «pensez à ce que pourrait dire la Gazette.»
«Je m'en fiche.» Il entrelaça ses doigts avec les siens. «Et même si je transmettais une centaine de candidats, personne ne serait assez stupide pour prendre quelqu'un d'autre que vous.»
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DES HEROS DE GUERRE SE MARIENT
Hermione Granger, Severus Rogue en grande pompe
Par Morag MacDougal, reporter à la Gazette du Sorcier
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Les deux héros de guerre élus les moins susceptibles de se marier par à peu près tout le monde - sans parler des autres – se sont dit «oui» lors d'une curieuse cérémonie hier.
Hermione Granger, 24 ans, et Severus Rogue, 43 ans, ont choqué le pays quand la nouvelle de leurs noces a été divulguée il y a trois jours. Ils avaient réservé l'existence de leur relation pour leurs proches, rare étaient ceux qui avaient connaissance de leurs rendez-vous clandestins.
Mme Granger, qui, au mépris des usages a gardé son nom de jeune fille, a passé les deux dernières années basée sur le continent, tandis que M. Rogue - son ancien professeur - a travaillé comme directeur adjoint à l'école de Sorcellerie de Poudlard. A présent, tous deux sont employés par l'hôpital St. Mangouste (voir 'conflit d'intérêts? Rogue Embauche sa Fiancée', page 4).
C'est là qu'ils ont organisé leur mariage – dans le laboratoire de potions de l'hôpital.
La Gazette s'est vu refuser l'accès à l'événement, mais selon nos sources, la mariée portait du vert, le marié un costume de cérémonie noir. L'ouverture du bal s'est déroulée sur un air de cacophonie moldue parlant de divers désastre s'abattant sur Londres, impliquant noyades, zombies et période glaciaire.
«J'étais sans voix», a déclaré Parvati Patil Thomas, dont le mariage s'est déroulé de manière tout à fait respectable et appropriée il y a six mois. «'Inhabituel' n'est pas encore suffisant pour le décrire. Mais je ne me félicite pour avoir deviné leur relation avant tout le monde. Je les ai assis ensemble à ma réception, vous savez. Quel dommage que je n'aie pas pensé à les mettre en relation avec mon organisateur de mariage.»
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FIN ^^
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Note de Sevy4eveR : Et voilà ! J'espère que vous avez apprécié. Si c'est le cas, vous savez quoi faire, n'est-ce pas ! Merci d'avoir lu et à très vite pour de nouvelles aventures.
Merci encore une fois à Aë et Socks pour leur formidable collaboration. Merci les filles d'être mes betas préférées ! ^^
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Note de Socks : Ahaha, trop drôle l'article de journal et les remarques du journaliste et de Parvati ^^ C'est typique ce genre de réaction. Vous savez quoi ? Ils sont jaloux ! Voilà ^^
J'ai vraiment beaucoup aimé cette petite fic (ou grand OS je ne sais pas comment le qualifier ^^) et j'espère en lire une autre bientôt ! Tu traduis toujours aussi bien Sevy4 !
Sev4 : Merciiii ma petite socks *est toute rouge, mais Merlin que c'est bon*. La suivante arrive très vite (Mais toi, tu l'as déjà lue et tu sais de qui elle est… héhéhé ^^)
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Note originale de l'auteur :
1. Et c'est tout! J'ai eu tellement de plaisir à jouer de nouveau dans ce bac à sable. Merci pour la lecture.
2. Le titre est tiré de "London Calling" des Clash: "Une erreur nucléaire, mais je n'ai pas peur / Londres se noie et moi, j'habite près de la rivière." C'est aussi la chanson sur laquelle nos héros ont dansé à leur mariage, bien sûr. Pour le plus grand effroi de Parvati. (Mais bon, Rogue est un enfant des années 70. Et Hermione est née l'année de la sortie de la chanson.) (NdT : Et la traductrice adooore les Clash ! ^^)
Place aux choses pas sérieuses pour un sou : les notes de Socks :
Je sais que vous me méprisez, et je le mérite, mais vous devez me donner une autre chance. S'il vous plaît – Je vous aime. (Oooooooh ! Mon petit cœur vient de faire un bond là ^^) Sev4 : C'est tout choupinou, hein -)
Il avait aperçu ses convives. (Et merde… ^^)
«C'est le meilleur divertissement d'après dîner, que tu nous aies jamais fourni, Hermione.» (C'est officiel : j'adore George Weaasley ^^) Sev4 : moi aussiiii ^^
«Je vous aime aussi!» cria-t-elle, en s'agrippant à ses bras afin de s'assurer qu'il ne pourrait pas transplaner sans l'emmener avec lui. (Oh mon Dieu ! Je vais m'évanouir à cause d'un trop-plein d'émotion ^^) Sev4 : Inspire, expire, inspire,…. XD
^^) «Complètement et absolument! Entrez, s'il vous plaît, venez, et vous tous», elle regarda par-dessus son épaule: « du balais.» (Et plus vite que ça !)
«Mais le gâteau!» Protesta Ron. (Prends-le et barre-toi !) Sev4 : Et plus vite que ça ! XD
Et, euh, pour vous aussi, Monsieur.» (Ok merci, c'est cool, maintenant : dehors !)
Ils avaient réservé l'existence de leur relation pour leurs proches, rare étaient ceux qui avaient connaissance de leur rendez-vous clandestins. (Tout de suite les grands mots ^^)
Mangouste (voir 'conflit d'intérêts? Rogue Embauche sa Fiancée', page 4). (Un article sûrement passionnant ^^)