Bonjour tout le monde !
Et oui, c'est la fin, voilà enfin l'épilogue. Merci à tous ceux qui m'ont suivi tout au long de cette fic, merci à tous ceux qui ont posté des reviews et surtout, merci à ma bêta de l'avoir supporté jusqu'à la fin (Peaseblossom, on t'aime !). J'espère vous retrouver bientôt !
Bonne lecture !
Q reprit lentement conscience. Il semblait être allongé sur un matelas et un poids bloquait son bras droit. Sa main gauche, son estomac et son dos le lançaient, mais la perfusion qu'il sentait dans son bras lui indiquait que ça aurait pu être pire. Il ouvrit les yeux et observa la pièce. Apparemment, il était dans une chambre d'hôpital. Son regard se posa alors sur ce qui bloquait son bras droit : c'était une tête enfouie dans deux bras, endormie, l'air paisible. Plus précisément, il s'agissait de la tête de Bond qui avait apparemment veillé sur lui depuis le fond du bunker. Q se sentit rougir en repensant à ce qu'il avait dit à l'espion avant de sombrer.
Un médecin entra dans la chambre et Bond se réveilla en sursaut. Remarquant sa position, il secoua la tête comme pour se donner une contenance, mais ne s'éloigna pas.
« Alors, comment vous sentez-vous ?
- Bien je crois, mon corps est endolori mais rien qui soit insurmontable.
- Vous revenez de loin. Vous avez fait une grave hémorragie suite à votre blessure à l'estomac et il va vous falloir beaucoup de repos. Mais aucune de vos lésions ne n'est irréversible.
- Vous voulez dire qu'il va se remettre complètement ? » Demanda Bond en saisissant inconsciemment la main du jeune homme. Ce dernier rougit de nouveau mais ne détourna pas ses yeux du médecin.
« Absolument, vous ne garderez pas de séquelles physiques. Vous avez eu beaucoup de chance. »
Bond se tourna vers Q et lui adressa un sourire radieux auquel le Quartermaster répondit. L'espion amena une main sur la joue du jeune homme et la caressa tendrement.
« En revanche, je vous interdis de reprendre le travail avant au moins deux semaines. Et Mademoiselle Moneypenny a tenu à ce que je vous précise que les missions suicides pour faire peur aux amis et sauver les inconscients par stupidité ou amour, qu'elle a mis dans le même panier, étaient également interdites. »
Bond éclata de rire en reconnaissant le style d'Eve, mais eut une pensée émue pour la jeune femme qui s'était vraiment inquiétée pour son ami, et qui avait refusé de partir de l'hôpital avant d'être sûre que Bond ne quitterait pas le chevet du Quartermaster. Quant à lui, Q était passé d'une jolie teinte pivoine à un rouge franchement écarlate. Il n'osait plus lever les yeux vers Bond.
Le médecin effectua quelques vérifications de routine auprès de son patient puis quitta discrètement la chambre. Q n'avait pas levé les yeux, tétanisé par la peur : Bond savait. L'espion remercia le médecin d'un signe de tête et reporta son attention sur son protégé. Avec ses joues rougies et son air gêné, il était si beau, à l'air fragile et pourtant il n'avait pas hésité à mettre sa vie en jeu pour le sauver. Bond ne lui avait pas lâché la main durant tout ce temps, et il n'avait plus jamais envie de le faire. Il avait déjà cru avoir échoué à le protéger deux fois, il n'était pas question que cela se reproduise. Il glissa une main sous le menton du Quartermaster et lui fait doucement lever les yeux pour plonger son regard dans le sien. Q le regarda étonné et mal à l'aise, mais il ne se détourna pas, profitant de cet instant où il lui était permis de se perdre dans les orbes couleur ciel.
Bond approcha lentement ses lèvres et les posa avec douceur sur celles de son vis-à-vis. Ce dernier reste paralysé de stupeur, ne comprenant pas pourquoi son rêve le plus cher est en train de se réaliser. Mais lorsqu'une langue légère demanda sur sa lèvre l'approfondissement du baiser, Q retrouva ses esprits et lui accorda avec plaisir, joignant la sienne. Toute la tension qu'il avait pu ressentir s'évanouit face à toute la tendresse de l'étreinte de l'espion. À court d'air, il se recula légèrement, rouvrant les yeux qu'il avait fermés pour plus de sensations. Il tomba à nouveau sur les magnifiques prunelles de Bond qui lui souriait. Sa voix grave et mélodieuse résonna alors dans la pièce.
« Je crois que tu as quelque chose à me dire ».
Q sentit le rouge lui monter une nouvelle fois aux joues, mais il garda son regard ancré dans celui de l'espion. Prenant une grande inspiration, il se laissa envahir par la douce chaleur qui montait de son cœur.
« Je t'aime. Depuis que tes yeux m'ont fait voir la couleur de ciel et de la liberté, depuis que tu m'as sauvé la vie. Tu étais celui qui venait me rassurer dans mes cauchemars, tu as su effacer les marques du passé. Mais tu es un agent 00, la mort t'attends à chaque coin de rue et je... »
Bond captura les lèvres du jeune homme pour le faire taire. Puis, cessant le baiser, il attrapa entre ses mains le visage de Q.
« Je t'aime moi aussi. J'ai cru te perdre une fois dans le passé, et quand je t'ai vu allongé sur le sol de ce bunker, j'ai cru que tout recommençait. Je ne te laisserais plus jamais seul. Je ne sais pas ce que nous réserve le futur, je ne peux rien te promettre. Mais je sais que j'ai les mêmes cicatrices que toi, que ces marques font partie de nous et qu'elles nous permettront de ne jamais oublier qu'elles ont permis notre rencontre. Alors maintenant, tu vas te reposer, et après, on profitera des années qu'on a réussi à obtenir. »
Bond, poussant avec délicatesse le blessé, pour ne pas lui faire de mal, grimpa sur le lit et s'installa à côté de Q. Ce dernier lui sourit, heureux et se pelotonna contre lui.
Quand Eve poussa la porte de la chambre d'hôpital, elle ne put que soupirer d'un air attendri. Bond et Q dormait paisiblement dans les bras l'un de l'autre. Enfin ces deux têtes de mule aveugles et inconscientes avaient fini par s'avouer la vérité. Mais elle était surtout heureuse pour eux, et heureuse de voir que, quelle que soit la distance à laquelle on les envoyait l'un de l'autre, ils finissaient toujours par se retrouver.
G : Mais arrête de pleurer ! C'est ridicule ! Mais je n'y peux rien, c'est fini... c'était ma première fiction à chapitre, je suis émue d'avoir posté ce dernier chapitre !
P : - Pleure un bon coup, ça te fera du bien. Ne sois pas si dure avec elle, Tishoo. Elle a été fortement éprouvée par toute cette histoire. Ce n'est pas évident de torturer ses personnages préférés, ça laisse des traces.
G : - Mais c'était pour qu'ils soient heureux à la fin... Ne me pleure pas dessus, je ne veux pas passer pour une lâche ! Tu as eu ce que tu méritais, tu as d'ailleurs de la chance d'être encore en vie après tout ce que tu as fait subir à tes héros et à tes lecteurs ! Je suis d'ailleurs surprise que Bond n'ait pas encore débarqué pour te casser la figure !
P : - Tishoo ! Ça commence à bien faire. C'est la fin, et elle est très triste, notre petit Gentiane. Ça se comprend, ce n'est pas facile de lâcher une histoire à laquelle on a consacré beaucoup de son temps et de son énergie. C'est un peu comme lâcher son bébé dans le vaste monde.
G : - Rien à faire, jvais aller chercher Bond, il va lui casser la figure ! Si tu savais tous les délires qu'il a fallu que j'endure, je ne te raconte pas ! Heureusement qu'on a réussi à la maîtriser un minimum ! Bien, alors, maintenant que ça c'est fait, je pouvoir commencer autre chose... niark, niark, niark... Tiens, tu vois ? Ça recommence...
P : - On n'aura pas réussi à faire une seule page de commentaires sans que ça ne parte en délire complet... (soupir désespéré) Veuillez nous excuser, très chers lecteurs.
G : Merci de m'avoir suivi jusqu'au bout, ça m'a fait très plaisir de voir vos petits mots et de vous faire partager mes délires ! Enfin un vrai mot sincère... Miracle !
P : - Je n'aurais pas mieux dit. Félicitations si vous avez réussi à suivre nos délires jusqu'ici. J'avoue que ça a dû être hard. En tout cas, moi aussi je vous remercie pour elle d'avoir suivi cette histoire. Ça valait le coup, non ? Surtout, gardez un œil sur son compte, elle a plein de choses intéressantes et originales en réserve, je vous jure.
Merci beaucoup de votre soutien durant toute cette fiction. J'espère que ça vous aura plu ! N'hésitez pas à laissez une dernière review, ça fait toujours plaisir, même si je comprendrai que vous me trouviez complètement folle (ce que je suis certainement). Je vous invite à aller lire le travail de ma super bêta Peaseblossom-pixie !
Plein de bisous, à bientôt !