Hey les amis ! Le voilà enfin x)
En fin de compte j'ai fait un petit teasing involontaire à force de parler de ce projet secret...
Je vous avoue que j'apréhende un peu la publication. Hum... vous l'aurez compris, il s'agit d'un crossover dans le sens ou j'ai pris l'univers du jeu The Last of Us (le meilleur de sa génération au niveau scénario, sans mentir) et les personnages de Inazuma Eleven pour créer cette histoire. Donc rassurez-vous, rien ne vous oblige à connaître le jeu pour comprendre cette fiction ! Voir c'est encore mieux si vous ne connaissez pas, puisque je me suis appliquée à tout bien expliquer ! Alors je vais vous mettre le lien du trailer officiel de The Last of Us pour que vous puissiez vous faire une idée de l'ambiance de la fiction et de la tête des infectés. (le trailer est un peu violent, ne vous forcez pas à le regarder si vous ne vous en sentez pas capables)
Youtube : watch?v=17dxnk7Fkb0
Voilà, c'est très très différent de ce que je fais habituellement, c'est pourquoi j'ai un peu peur que ça ne vous plaise pas. Mais bon, qui ne tente rien n'a rien ;)
Place au prologue !
THE LAST OF US : BELIEVE IN
Prologue : La pandémie
Nombreux étaient ceux qui disaient, à cette époque, que l'apocalypse engloutirait le monde dans les ténèbres. On disait de la Terre qu'elle imploserait avant de s'éparpiller dans l'espace, ou qu'elle serait détruite par des météorites géantes. Que la guerre dévorerait les peuples de l'intérieur. Que des extraterrestres attaqueraient notre planète et utiliseraient l'énergie humaine pour eux ou encore que des zombies affamés arracheraient les chairs humaines de leurs dents pourries.
Qui aurait pensé à ça ? Une pandémie fongique.
Le cordycep unilateralis.
C'est le nom de ce champignon.
Tout a commencé dans un monde minuscule. Dix mille fois inférieur au nôtre de par sa taille : les insectes. Qui sait comment ces bestioles ont attrapé le champignon ? Les chercheurs n'ont jamais pu découvrir d'où l'infection est partie. En fait, ils étaient trop occupés à chercher un remède. On pensait que des humains s'étaient fait piquer par des moustiques porteurs du cordycep.
Le champignon, une fois contracté -par le sang ou respiré s'il est sous forme de spores volatiles- prend possession du corps de son hôte dans les 24h qui suivent. Une fois infecté, la victime passe du stade un dit "du coureur", au stade deux plusieurs semaines plus tard, le stade "du rôdeur". Puis, au cap des dix mois, l'infecté peut être appelé "claqueur" -c'est le stade trois-: le champignon a atteint son cerveau et se développe sur son visage, le rendant aveugle, l'empêchant de produire quelque autre son qu'un cliquetis répétitif. Au-delà de deux ou trois ans, le stade de "colosse" est franchi. L'infecté n'a plus alors d'humain que sa bipédie. Il est couvert de plaques fongiques, sur tout son corps, devient lent et projette des spores sur ses victimes. C'est le dernier stade avant la mort.
Je ne suis pas scientifique. Tout ce que je sais, c'est que l'infection a été transmise aux hommes par les insectes infectés. Et que les hommes infectés se mettent à attaquer leurs semblables, à les mordre et les dévorer-...
«Tu devrais pas lire ça... C'est juste déprimant.»
Caleb releva la tête. Il venait de trouver ce journal. Il avait été tenu par un certain Thomas Hill, qui avait connu l'avant-pandémie.
«Tu le savais toi, que c'est les insectes qui nous avaient infectés ?» demanda-t-il.
«Le vieux Dean m'avait dit un truc comme ça. Il avait parlé de fourmis.»
«Quand même... T'imagines "avant" ? Quand les gens se baladaient normalement et tout ? Sans couvre-feu ni rien ?»
«Pourquoi tu t'obstines ? Sérieux Caleb, on a pas le temps de rêver là.»
Le brun haussa les épaules et rangea le livre dans son sac à dos. Il se leva et rejoignit son ami aux pieds d'un vestige de de bâtiment envahi par la végétation.
«Tu le gardes ?» s'étonna son camarade.
«Pourquoi pas ? Je le lirai plus tard.»
«Je comprends pas trop pourquoi ça te passionne autant. C'est arrivé, maintenant. Lire comment ça s'est passé ne changera rien tu sais ?»
«Bah... Ça fait passer le temps.»
L'interlocuteur sourit, amusé et exaspéré à la fois. Il leva ses yeux rouges vers la seule entrée possible du bâtiment. Un pan du mur juste au-dessus d'une plateforme avait été défoncé puis camouflée de feuillages. Pour y accéder, il suffisait de placer l'échelle cachée sur la plateforme en métal, sans doutes un ancien niveau d'escalier.
«Hey Jude, tes gars savent qu'on se voit ?»
«Non. Et les tiens ?»
«Quelle question... Bien sûr que non.»
Jude soupira tandis que Caleb ramenait l'échelle cachée dans les herbes hautes pour la placer contre le balcon métallique.
«Vas-y» fit le brun. «J'te suis.»
Le châtain acquiesça et grimpa à l'échelle. Il attendit que son partenaire ait atteint la plateforme et poussé l'échelle dans l'herbe pour s'enfoncer dans le trou du mur. L'intérieur du bâtiment était sombre et complètement vétuste, les meubles étaient entassés devant certaines portes et on devinait bien pourquoi. D'autres avaient été placés au niveau précédent pour pouvoir descendre par le plancher défoncé et rejoindre la surnommée "salle de spore", passage obligée avant de pouvoir regagner la zone de quarantaine.
«Je déteste cet endroit.» marmonna Caleb en suivant son ami dans le trou au plancher.
«On a pas vraiment le choix... C'est pas comme si les tickets de rationnement suffisaient à nourrir nos gars.» soupira le jeune homme aux dreadlocks.
Il s'arrêta soudain de marcher et fit signe au brun de se baisser en silence. Avec leur langage bien à eux, il lui intima de mettre son masque à oxygène. Il sortit le sien aussi et le mit.
«Il y a toujours des spores ici.» maugréa le châtain.
«Tu as entendu quelque chose ?» chuchota son ami.
Le jeune homme aux yeux rouges hocha la tête et fit signe à son partenaire de regarder discrètement par dessus le meuble derrière lequel ils se cachaient.
«Trois coureurs à droite... J'en entends un peu plus dans la salle à gauche, et y a aussi un claqueur.» l'informa le brun.
«Ok. Tu vois les commodes à deux et trois heures ?»
Le gars aux yeux turquoise hocha la tête.
«On passe par là. Ensuite, on prend le couloir et on devrait être safe.»
Là dessus, le châtain se faufila parmi les meubles dans la salle sporeuse. Un coureur en mode sommeil émit un petit cri qui le fit sursauter. Il reprit silencieusement son souffle et fit signe à Caleb de passer par derrière lui. Le jeune homme s'exécuta et réussit à rejoindre son camarade. A partir de là, il ne fallait plus faire un bruit. Les infectés étaient très sensible au bruit, le moindre chuchotement pourrait les alerter.
Un coureur à quelques mètres d'eux se mit à crier en battant ses mains autour de lui. Un second infecté sembla réveillé par ses agitations et lâcha un grognement étranglé caractéristique. Quand on pensait que tous ces types avaient été des hommes sains... Caleb déglutit et suivit son camarade vers la seconde cachette. Il fallait faire vite et silencieusement; les coureurs n'étaient pas encore aveugles. L'infecté qui s'agitait depuis quelques minutes se mit à se gratter frénétiquement le visage et tapa violemment contre les murs du bâtiment. Caleb se tourna vers l'infecté stade un et mit sa main sur son pistolet par réflex. Un regard de son partenaire lui demanda de se calmer et le brun hocha la tête. Mais la créature se jetait contre le mur avec force, et un cadre photo poussiéreux et fissuré finit par tomber au sol dans un grand fracas.
Les trois coureurs dans la salle se mirent à grogner férocement et se tournèrent vers le cadre, qui était malheureusement juste derrière les deux jeunes hommes. Les infectés poussèrent des cris affamés et se jetèrent sur eux.
«Cours !» s'exclama Jude en s'élançant vers la porte.
Les cris ameutèrent les infectés dans la salle adjacente, qui foncèrent droit sur eux. Jude parvint à atteindre la porte et attendit que son ami l'ait franchi aussi pour la refermer. Mais un coureur avait réussi à passer avant que la lourde porte de métal ne soit verrouillée, et il se jeta sur Caleb. Ce dernier, paniqué, tenta de se débattre pour éviter de se faire mordre, tira quelques coups dans le vide, incapable de viser dans ces conditions. L'infecté arrêta soudain de vouloir le mordre et tomba sur le côté dans un râle d'agonie. Le brun se releva, choqué, et fixa Jude, qui venait d'abattre le coureur avec son revolver.
«Putain... C'était chaud.» souffla-t-il.
Le brun, encore sous le choc, enleva son masque à oxygène et se contenta de hocher la tête, les mains sur les genoux, penché en avant.
«Je... Je crois que je vais vomir...» gémit ce dernier.
Le châtain rigola un peu, légèrement nerveux, retira aussi son masque et répondit:
«Petite nature. C'est pourtant pas la première fois que t'en vois un.»
En disant cela, il s'était approché du cadavre de l'infecté, et l'avait poussé avec le pied sur le bord sur couloir.
«Allez, tu viens ?»
Le brun se redressa, encore livide, et acquiesça. Le jeune homme aux dreadlocks se faufila par le trou dans le mur au bout du couloir et se retrouva à l'air libre. Il respira à plein poumon. L'air était frais et pure ici. Depuis que les voitures avaient interdiction de circuler -sauf les tanks de l'armée bien sûr-, l'environnement était bien plus sain qu'avant la pandémie. Jude n'en savait rien, lui, puisqu'il était né moins d'une dizaine d'années après le début de l'épidémie, dans la zone de quarantaine de North Cor. Il avait toujours connu cette pureté de l'air, en dehors des spores. C'est le vieux Dean qui lui avait dit qu'avant, il y avait de la pollution.
«Dis, Jude...»
«Ouais ?»
«Pourquoi tu viens toujours les jeudis ?»
Caleb était sorti à son tour et fixait son partenaire. Le châtain sembla prit au dépourvu. Il désigna ses deux plus grosses prises, le lapin et le faisan qu'il avait accroché à sa ceinture et répondit machinalement:
«Pour la même raison que toi. Je viens chasser.»
Le brun sourit -avec un petit air triste.
«C'est vrai...»
Jude réfléchit un instant et s'approcha de son ami.
«Et aussi pour te voir.» sourit-il.
Le jeune homme leva vers lui ses yeux bleus acier et les plissa d'un air rieur. Comme si c'était ça qu'il voulait entendre ce farceur.
«Pour la même raison que moi alors.» fit Caleb en souriant malicieusement.
Jude se retint de rire -il ne voulait pas vexer son ami- et fit demi-tours. Il descendit la petite pente et une fois en bas lança:
«Tu viens ? On pourrait au moins faire la moitié du trajet ensemble.»
Le brun secoua la tête.
«Désolé, mes gars m'ont dit de les rejoindre au souterrain.» déclina-t-il poliment.
«Ok.» fit juste Jude en souriant. «À jeudi prochain !»
Il le salua de la main et repartit en courant dans les hautes herbes. Il ne fallait surtout pas être prit par l'armée à roder dans le terrain limitrophe à l'extérieur. Aucun civil n'était autorisé à quitter la zone de quarantaine, et toute activité suspecte entraînait une peine capitale. Une simple escapade valait la fusillade. Caleb soupira. Il avait mentit, ses compagnons ne l'attendaient pas au souterrain. Le brun ne s'était jamais fait donner d'ordre. Il ne savait pas vraiment ce qu'il devait faire. Ses heures étaient désormais comptées. Il remonta sa manche pour évaluer la morsure que lui avait fait l'infecté en l'attaquant plus tôt. Il ne fallait pas mettre les siens en danger. Tant pis... Il n'avait qu'à retourner à l'extérieur de la zone. Il verrait bien ensuite.
Le prologue est cours mais les chapitres seront bien plus longs :)
Est-ce que ça vous a déçu ? Il faut que je vous dise, il y aura de la romance dans cette fiction (parce que ça se voit pas trop là x)
En fait, The Last of Us est un jeu absolument poignant dans le contexte scénario (je le répète). Il donne aussi matière à réfléchir car il aborde des sujets à risque concernant ce qui resterai de l'humanité si jamais ce genre de chose devait arriver. Contrairement à la plus grande majorité des jeux d'horreur, il possède une réelle profondeur sociale que j'espère pouvoir développer dans les prochains chapitres.
Mais peut-être que je me prends la tête pour rien x)
Et aussi, j'ai pris les noms anglophones car la fictions se déroule aux Etats-Unis, dans le Massachussetts.
Mercii d'être arrivés au bout, et que ce soit une critique positive ou négative, n'hésitez à laisser une petite review (histoire de prendre la température).
Bisous :D
(juste un petit conseil, si vous ne voulez pas risquer le spoil, ne faîtes pas trop de recherches ;)