Voilà donc le début de ma première fic !
Je ne sais pas encore combien de chapitre elle fera, pas mal je pense et j'espère !

Donc pour le Disclaimer : Les personnages, lieux, objets, moments... appartiennent à J. K. Rowling !

Les autres intrigues sont ajoutées par moi ! Voilà

J'attends donc vos reviews pour avoir vos avis, commentaires..etc ! Merci et bonne lecture !


Prologue

Depuis le début des années 70, le pouvoir du Seigneur des Ténèbres n'a fait qu'augmenter, les rangs de ses troupes n'ont fait qu'accroitre et la simple peur d'évoquer ne serait-ce que son nom s'était répandue dans tout le pays. Alors que le monde des sorciers aux portes de la guerre, tremble d'effroi devant le nombre croissants de disparitions et de meurtres de sorciers mais aussi de moldus, une jeune génération de sorciers prometteurs et avide de justice et de paix se réunit en secret pour lutter contre le Seigneur des Ténèbres et ses sous-fifres les Mangemorts. Cette organisation résistante, dirigée par le célèbre sorcier et unique homme redouté pour Vous-Savez-Qui : Albus Dumbledore, directeur de Poudlard, se nomme l'Ordre du Phoenix.

En cette fin d'année scolaire et début de la saison d'été, un tournant important s'annonce au sein de l'Ordre du Phoenix quand cinq des meilleurs élèves de Poudlard terminent leur cursus scolaire pour enfin se lancer dans la « vraie » vie et faire des choix qui détermineront peut-être l'avenir de nombreuses générations à venir.

Chapitre 1

Lily venait tout juste de franchir le portail conduisant au quai de la voie 93/4 et la ramenant ici dans le monde moldu quand la dure réalité la frappa en plein visage. Elle ne retournerait plus jamais à Poudlard. Ses sept années scolaires étaient finalement terminées et il était désormais temps pour elle de se lancer dans la vie « active » du monde de la sorcellerie. Elle devait bien entendu toujours attendre les résultats de ses ASPICS, qu'elle était presque sûre d'avoir réussis, mais en dehors de ça, elle n'aurait plus jamais d'autre lien avec l'école de sorcellerie qui lui avait tant apportée au cours de ces dernières années. Cette école qui était devenue sa maison, son foyer et son refuge. Cette école dans laquelle tout ce qu'elle n'avait jamais appris dans le monde moldu avait été remis en cause grâce à la magie. Cette école qui lui avait fait vivre tant d'aventures. Cette école qui lui avait permis de faire tant de merveilleuses rencontres.

Sur le quai, les gens commençait à regarder Lily de travers. Il est vrai qu'on ne voyait pas tous les jours une jeune fille à la longue chevelure rousse se balader avec une valise bien trop lourde pour elle et une cage enfermant une magnifique chouette hulotte qui semblait s'ennuyer profondément. Lily commença à s'impatienter mais en même temps à s'inquiéter. Ca n'était pas dans les habitudes de ses parents d'être en retard pour venir la chercher après l'avoir quittée durant un an. Un an car en effet, lors de ses premières années, Lily rentrait toujours chez elle pendant les vacances, rester loin de sa famille était dur pour elle. En revanche, lorsqu'elle comprit que les sentiments de sa sœur envers elle étaient devenus hostiles, elle avait décidé de rester toute l'année à Poudlard. Cela n'était pas pour déplaire à ses amis qui eux aussi aimait bien trop l'école pour rentrer chez eux.

Lily s'assit donc sur un banc pour dégager le passage et tacha d'attendre avec patience. Elle aurait mieux fait d'accepter qu'un de ses amis la ramène, cela lui aurait évité cette longue attente et le détour que ses parents devaient faire pour venir jusqu'à Londres.

Elle imagina donc James et Sirius dans leur Cabriolet rentrant chez James en faisant un boucan d'enfer, elle imagina les parents de son petit-ami rire doucement des frasques de leur fils et rester indulgents aujourd'hui car il leur avait beaucoup manqués. Elle se représentait très bien Sirius faire la liste des filles avec qui il était sorti durant ces sept années et James lui rappeler celles qu'il omettait volontairement. Elle pensa ensuite à Remus qui devait se faire discret dans un bus en compagnie de ses parents en leur relatant les événements importants de l'année et les nombreuses frasques de ses turbulents amis qu'il tentait tant bien que mal de freiner. Lily tenta ensuite de s'imaginer Peter dans sa famille mais n'y parvint pas. Ce dernier vouait un culte à James et Sirius et était de ce fait très effacé et ne parlait pas beaucoup de lui, Lily se rendit alors compte qu'elle ne savait presque rien de lui et s'en voulu de ne jamais lui avoir posé de questions. Elle se promit d'en poser très rapidement à James, comme pour rattraper le temps perdu.

Ses parents n'arrivaient toujours pas et le temps devenait long lorsqu'un agent de gare qui avait vu Lily s'asseoir et ne pas bouger durant près d'une demi-heure s'arrêta près d'elle et lui demanda :

- Vous attendez un train Mademoiselle ? Je peux vous aider peut-être ? Il n'est pas bon de rester seule le soir lorsqu'il se fait tard vous savez.

Lily qui rêvassait encore à ce moment mis un certain temps avant de comprendre que quelqu'un s'adressait à elle. Elle releva la tête et rougit en bafouillant :

- Un tr…train ? Non, non pas du tout j'attends mes…mes parents ! Ah tiens d'ailleurs les voici qui arrivent ! Mais…euh merci monsieur l'agent.

Lily sauta sur ses pieds, empoigna sa valise et la cage de sa chouette tout en s'élançant vers ses parents qui lui faisaient de grands signes de main.

Lorsque le coffre fut fermé, les portières claquées et les ceintures bouclées, Lily se rendit compte qu'elle n'appartenait plus au monde des moldus et qu'elle ne pourrait plus jamais en faire partie. Elle était une sorcière désormais. Ce monde n'était plus le sien et elle ne pourrait plus rester chez ses parents, encore moins en sachant que Pétunia y vivait toujours et que son petit-ami, le gros et même odieux Vernon, passait presque tout son temps chez eux. De toute manière il lui faudrait trouver un métier dans le monde de la magie et Lily avait bien sûr pensé au Ministère mais dans ces sombres temps, tout était incertain et dangereux alors elle n'avait pour le moment aucune orientation définie. Elle verrait bien en temps venu, après avoir obtenu ou non ses ASPICS. Bien entendu, la plupart de ses amis était dans la même situation indéfinie d'attente et cette pensée la ramena quelques heures en arrière.

La journée avait été banalisée ce qui signifiait que tous les cours avait été annulés. Cet événement était bien entendu attendu étant donné que c'était la dernière journée de cours. Après avoir pris un dernier festin dans la Grande Salle, Lily était remontée et avait fait ses bagages. En rangeant machinalement ses affaires, elle ne se rendait pas compte que c'était la dernière fois qu'elle le faisait et que ces lits à baldaquins ne l'accueilleraient plus jamais pour la reposer. Une fois sa valise bouclée, elle s'approcha de la fenêtre et se mit à penser à l'avenir, à ce qui allait arriver dans les années à venir. Quand soudain James entra en furie dans sa chambre et la voyant près de la fenêtre, s'avança discrètement et par surprise, la prit délicatement dans ses bras. Il sourit en voyant qu'elle n'avait pas sursauté, elle détectait toujours sa présence, et lui glissa à l'oreille :

- Je te cherchais ! Le train va bientôt partir, il va falloir y aller.

Lily soupira et se tourna pour lui faire face, tout en restant dans ses bras, calant sa tête contre sa poitrine, il était tellement grand à côté d'elle.

- Je sais, j'allais descendre c'est juste que…

- Je sais, moi aussi ça me fait bizarre…on ne reviendra plus jamais ici et ça fait peur avec tout ce qui arrive dehors.

- Et puis je me disais, qu'est ce qui va nous arriver, je veux dire, nous n'avons aucun plan pour l'avenir ! Rien en vue, juste du temps…

La mine grave s'effaça instantanément du visage de James et fut remplacée par un magnifique sourire que Lily connaissait bien. Il s'écria alors d'une voix forte et sûre d'elle :

- Moi je sais très bien ce qui va m'arriver dans cet avenir. Du moins je sais ce que je veux !

Lily l'interrogea du regard bien qu'elle connaissait déjà la réponse ayant déjà eu cette conversation un millier de fois avec lui.

- Je veux être actif et non passif, faire changer les choses, être utile. Et bien entendu, je compte passer le plus de temps possible à tes côtés ! Maintenant allons-y, les autres vont finir par croire que nous nous sommes perdus dans les escaliers.

Lily sourit en entendant ce refrain bien connu mais n'ajouta rien et le suivit tranquillement tout en gardant ses doigts entrelacés dans ceux de James, tellement plus longs et forts que les siens.

Dans le hall, les trois autres maraudeurs les attendaient impatiemment. Sirius tournait en rond comme un chien enfermé et semblait s'ennuyer à mourir, Remus était en grande conversation avec le professeur McGonagal et Peter était appuyé contre un mur dans un coin, observant ses amis. Ce fut lui qui repéra le couple et mit fin à la terrible attente de Sirius. Ce dernier sauta aussitôt sur James :

- Bah alors t'en a mis du temps à la trouver ta chérie Cornedrue ! Il n'y aura plus aucun wagon de libre si tu continues à trainer comme ça mon vieux !

- T'inquiètes pas pour notre wagon, tout le monde sait très bien à qui il appartient et personne n'oserait nous le prendre, tu ne le sais toujours pas après tant d'années ?

Remus choisit ce moment pour mettre fin à sa conversation avec le professeur de métamorphose. Tous la saluèrent chaleureusement en la remerciant pour avoir été une merveilleuse directrice de maison et un professeur exemplaire. Une fois qu'elle fut partie, ils se mirent en route vers la gare et Remus prit la parole :

- Vous vous rendez compte que se sont nos derniers pas dans Poudlard. Que cette page de notre vie est en train de se tourner et que toute notre vie va bientôt changer. Je tiens donc à vous remercier, tous les trois les maraudeurs mais toi aussi Lily. Ma vie aurait été bien plus triste sans vous dedans et je vous remercie pour tout. Je souhaite désormais que vous me promettiez tous que nous garderons contact ! Une chouette toute les semaines et je veux des nouvelles de tout le monde, n'est-ce pas Sirius ?

Tous lui promirent de lui écrire, même Sirius qui était quelque peu réticent au départ et Peter qui ne savait pas vraiment ce qu'il pourrait lui raconter. Ils entrèrent donc dans le Poudlard Express et constatèrent avec joie que James avait raison, leur compartiment était libre, ils s'y installèrent donc comme s'ils ne l'avaient jamais vraiment quitté. Lily, elle, s'éclipsa rapidement pour rejoindre ses amies, quelques compartiments plus loin, laissant ainsi le groupe des Maraudeurs d'origine seul.

Un silence agréable et collectif s'installa quand Sirius le rompit, soudain alarmé par quelque chose semblant vitale pour lui :

- James, la...la carte du Maraudeurs tu...tu l'as bien...bien cachée là où nous l'avions décidé ? Dans l'endroit où seuls des jeunes aussi intelligents que nous pourraient la trouver ?!

- Oui Sirius, ne t'inquiètes pas, elle y est, attendant patiemment son prochain propriétaire.

Un nouveau silence s'installa mais plus pesant cette fois ci, comme nostalgique et bizarrement, ce fut Peter qui le brisa.

- Elle me manquera moi cette carte, je suis franchement jaloux de celui qui la trouvera, il aura une sacré chance ce gars-là !

L'atmosphère se détendit aussitôt les blagues de Sirius et de James ne tardèrent pas à fuser, sous les yeux admiratifs de Peter et faussement désespérés de Remus. Le trajet passa ainsi en un rien de temps, ponctué par les allers et venues de James et Sirius. L'un allant régulièrement voir sa petite amie pour s'assurer qu'elle allait bien, et l'autre pour rompre avec ses différentes petites amies et ainsi être un homme « libre » comme il se plaisait à le dire. Il trouva cela nettement moins plaisant lorsqu'il revint, la joue rouge et chaude arborant la trace d'une main féminine, se plaindre.

La voiture venant tout juste de s'immobiliser dans la cour de leur maison ramena Lily à la réalité qui descendit gracieusement et aida ses parents à porter ses affaires. Elle entra ainsi dans sa maison, alla ensuite directement se coucher dans son lit qu'elle imagina, pour se sentir vraiment chez elle, à baldaquins.