Bonjour les enfants !
Je vous présente ma nouvelle fanfiction, qui vient compenser le vide intersidéral laissé par l'abandon PROVISOIRE de Danse avec la nuit. Alors, on va faire les choses correctement, hein ?
Titre : I'm shattered, I surrender (Je suis brisé, je me rends)
Rating : T, parce que pas de lemons mais Supernatural quand même, donc violence, torture et insultes
Pairings : Destiel en arrière-plan et peut-être du Sabriel, mais c'est pas dit.
Se situe chronologiquement vers la saison 8 mais prend en compte des événements de la saison 9... Vous verrez bien en lisant.
Merci à ma bêta Adelaide, tu me sauves la vie !
Je répète que c'est un Destiel, mais leur mise en couple n'est absolument pas la trame principale de l'histoire, donc vous pouvez passer votre chemin si vous recherchez juste de la romance pour la romance.
Sur ce, je vous laisse lire !
Il y eut d'abord la colère. Quand la colère s'en fut, ce fut les remords. Et quand les remords eurent pris toute la place, qu'il ne resta plus un centimètre carré pour les autres sentiments, la descente commença. Parce que les remords, une fois bien installés et nichés au plus profond de votre cœur, ne se décrochent plus jamais. Ils rampent sous la peau et plantent leurs crocs empoisonnés dans vos bons sentiments jusqu'à faire disparaître tout le reste.
Dean n'en pouvait plus. Il sentait l'emprise de la rancœur se détacher lentement pour laisser les remords l'envahir. Il ne tiendrait pas longtemps comme ça, et il le savait. Pourtant, tout ça avait commencé il y a bien longtemps, alors le chasseur aurait dû se douter que cela évoluerait comme ça. Mais ce n'était pas comme si on lui avait donné un mode d'emploi de l'âme lorsque sa mère était morte. On l'avait collé entre les pattes d'un homme aux bons sentiments déjà bien émoussés et il avait été élevé dans le principe que tant qu'on n'y réfléchit pas trop, les remords ne peuvent pas nous faire de mal.
Seulement, il y avait un Enfer entre la théorie et la pratique. Allez expliquer aux centaines de personnes qui étaient mortes à cause de lui qu'il ne le voulait pas, que c'était un accident, qu'elles étaient des victimes collatérales. Pardon, l'Apocalypse était un faux pas déclenché par une envie de tarte, je ne recommencerai plus. Jusqu'à la prochaine fois.
Dean était sûr que s'il devait commencer une liste de toutes les mauvaises actions qu'il avait effectuées dans sa vie, il en mourrait. D'un autre côté, ce serait un moindre mal et ainsi il n'aurait plus le temps de ruiner les vies d'autres personnes par sa seule présence. De tête, sans prendre une seconde pour y réfléchir, il pouvait déjà citer une cinquantaine de personnes dont il était la cause personnelle de la mort. Et puis il y avait les proches. Ceux qui avaient eut confiance en lui et qui s'en étaient mordus les doigts. Ou plutôt, qui auraient pu s'en mordre les doigts s'ils n'étaient pas morts à cause de lui.
Le poids des morts pesait lourd sur les épaules de Dean. La présence de son frère ne faisait qu'alourdir ce fardeau qui s'appesantissait de jour en jour, à mesure que les cadavres poussaient comme des pâquerettes sur son chemin. Sam, par sa faute, avait tout perdu. Il avait perdu Jess, leur père, qui malgré tout avait été le seul modèle pour lui et la seule figure parentale pour son frère qui n'avait jamais connu Mary, ses amis de fac, toutes les filles dont il avait été amoureux puis Ellen, Jo', et tant d'autres encore. Son frère ne le quittait pas, parce qu'il aimait Dean et s'inquiétait pour lui. Mais Sam n'était pas heureux, et c'était la faute de Dean.
Il y avait Bobby, aussi. Le chasseur ne voulait même pas y penser. C'était... il n'y avait pas de mot. Dean pouvait également compter Castiel qui s'était sacrifié un nombre incalculable de fois pour eux, pour lui, qui avait joué sa grâce et sa vie pour que Dean ait une chance de vivre. Castiel qui l'avait sortit de l'Enfer et ne l'avait plus quitté depuis. Quant à Lisa et Ben, le jeune homme ne préférait même pas leur accorder une pensée.
Alors voilà, il y avait tous ces gens que Dean blessait continuellement, tous les autres qui étaient morts et tous ceux que Dean ne tarderait pas à tuer. Et le chasseur ne voulait jamais voir cela arriver. Malgré ce que son frère, ce que tout le monde en disait, Dean n'était pas un idiot. Il n'était pas stupide, il préférait juste frapper et poser des questions ensuite. Mais ce n'était pas pour ça qu'il était obtus ou incapable de penser par lui-même.
Il avait donc passé ces dernières semaines à y réfléchir mûrement. Dean avait pesé le pour et le contre, il avait fait la liste de toutes ses actions passées et de toutes celles qu'il ne tarderait pas à accomplir. Pendant ce temps-là, il continuait les chasses avec Sam, parfois d'autres chasseurs venaient se joindre à eux, quand ce n'était pas Castiel.
Le jour qui marqua la décision de Dean fut un mardi. C'était comique quand on pensait que c'était le jour où Sam l'avait vu mourir tant de fois. Ils revenaient d'une énième chasse et alors qu'ils se dirigeaient vers l'Impala pour rentrer au motel, le vampire qu'ils pensaient avoir tué avait jaillit de derrière un conteneur, réprimant difficilement l'hémorragie qui s'écoulait de son cou, et s'était jeté sur Dean. Le chasseur serait mort égorgé si Sam ne s'était pas interposé, prenant le coup à sa place mais au niveau du torse de par sa taille.
Une plaie ouverte sur vingt centimètres plus tard, les deux frères étaient au motel, se reposant pendant que Dean finissait de recoudre Sam qui ne se plaignait même pas de la maîtrise pitoyable de son frère. Il y avait juste Dean, Sam, l'aiguille et les remords. Les remords qui planaient comme autant de non-dits. C'était Dean et ses remords et personne d'autre. Quand il eut finit de recoudre son frère, il essuya vaguement ses mains sur son jeans, ce qui n'arriva qu'à les rendre plus sales encore, et se détourna pour aller à la salle de bain. Sa décision était prise. Il ne pouvait plus se permettre de mettre son frère en danger comme ça.
Sam ne restait un chasseur que parce que Dean ne savait rien faire d'autre et que le cadet ne l'aurait abandonné pour rien au monde. Mais ce n'était pas le cas de Sam. Le jeune homme était intelligent, il avait un diplôme et une place à Stanford. Il pourrait s'en sortir sans Dean. Dean ne pouvait s'en sortir sans Sam. C'était une équation à une inconnue et tout le monde savait les résoudre. Alors Dean savait exactement ce qu'il avait à faire.
Ce soir-là, il laissa Sam endormi, allongé sur le canapé, devant une rediffusion de Gladiator. Le chasseur avait les clés de l'Impala dans une main et une lettre dans l'autre. Il laissa les première dans sa poche et la deuxième sur l'oreiller du lit. Dean ne pouvait tout simplement pas partir comme ça. Son frère méritait des explications et des adieux dignes de ce nom. Pour une fois que c'était prémédité, il voulait faire les choses correctement.
Dean descendit rapidement les quelques marches qui le séparaient du rez-de-chaussé et quitta le motel sur la pointe des pieds. Il monta dans l'Impala, tourna les clés dans le contact et la voiture démarra en ronronnant. Alors qu'il quittait la ville, roulant si vite que les lumières des lampadaires lui semblaient floues, il eut pour la première fois de sa vie le sentiment de faire quelque chose de bien.
Quand Sam se réveilla, le générique de Gladiator commençait à peine. Il calcula rapidement qu'il n'avait pas dû dormir plus d'une heure et demie. En grimaçant, il se releva lentement du canapé et se dirigea vers la salle de bain pour se débarbouiller le visage. Il se sentait nauséeux, la plaie sur son torse le tiraillait affreusement et il avait soif. En se passant une serviette sur le visage, Sam se tourna vers les lits pour voir si son frère dormait et se stoppa en plein mouvement.
Les deux lits étaient vides. Les clés ne reposaient plus sur la commode. Une enveloppe lui faisait de l'oeil sur son oreiller. Sentant la panique envahir lentement son coeur, Sam se précipita sur l'enveloppe qu'il arracha à moitié en tentant de l'ouvrir, jeta les restes de papier au sol et déplia la feuille froissée qu'il en avait sortie. Il sentit son coeur se briser. Il n'y avait que deux lignes sur la feuille.
Je t'aime. Adieu.
C'est à peine si un rire ne secoua pas son corps tant il avait mal. Comment son frère osait-il l'abandonner avec une lettre aussi insultante ? Ne méritait-il donc qu'un vague au revoir sans aucune explication ? Froissant la feuille en boule avant de la jeter par terre, Sam se dépêcha d'attraper un tee-shirt et d'enfiler des chaussures. Il allait se jeter sur la porte pour courir dehors, mais se rappela que cela ne servirait à rien. Il n'avait pas de voiture.
Sam fit rapidement le tour de ses options dans sa tête. De ses très peu nombreuses options. Il arriva donc rapidement à la conclusion la plus logique et leva la tête vers le ciel, inspirant brutalement en espérant que Castiel l'entende.
- Castiel, je t'en supplie, j'ai besoin de toi. Dean est en danger.
Aucun bruissement d'ailes ne vint en réponse. Avec une grimace, il réitéra son appel, priant définitivement pour son salut et celui de Dean. Cela ne pouvait pas faire de mal à ce niveau-là.
- Je vous en prie, j'ai besoin d'aide. Qui que soit celui qui écoute, par pitié, venez-moi en aide.
Les yeux toujours fermés, se mordant la lèvre, Sam faillit manquer le battement d'air qui chuinta dans la pièce. Il ouvrit les yeux pour les refermer aussitôt. S'il se mettait à avoir des hallucinations, il n'en avait pas fini. Ouvrant de nouveau les paupières, il sentit le désespoir l'envahir. Pourquoi la mort était-elle une donnée aussi facultative ?
- Hey Sammy ! sourit largement Gabriel en ouvrant les bras.
- Tu n'étais pas censé être mort ? soupira le chasseur.
- Oh, tu sais, la vie, la mort, c'est très relatif tout ça. Et puis tu sais, le Purgatoire, c'est très surfait !
Ces quelques mots rappelèrent immédiatement à Sam pourquoi il avait demandé de l'aide en premier lieu.
- Gabriel, j'ai besoin de toi.
- Oui, j'avais cru comprendre. Qu'est-ce que je peux faire pour toi, mon élan préféré ?
- Cesse de plaisanter. Il faut que tu me trouves Castiel.
- Oh... ne suis-je donc destiné qu'à être messager toute mon existence ?
- Gabriel !
- Très bien, je vais te le trouver ton emplumé !
L'archange disparut dans un claquement sonore. À peine une seconde plus tard, le claquement retentit de nouveau et Sam écarquilla les yeux. Devant lui, Castiel grimaçait en tentant de se détacher de l'emprise d'une jeune femme aux longs cheveux rose fushia qui s'échinait apparemment à l'étrangler. Le chasseur sauta immédiatement sur la femme qui, surprise, relâcha son emprise. Quand elle remarqua son environnement, elle cracha quelque chose en énochien à Castiel avant de disparaître. L'ange se redressa en toussant avant de se tourner vers Sam.
- Sam ? Qu'est-ce que je fais ici ?
- J'ai demandé à Gabriel d'aller te chercher. D'ailleurs, je ne savais pas qu'il était en vie.
- Moi non plus. Mais Gabriel est suffisamment malin pour se faire passer pour mort, crois-moi, ce ne serait pas la première fois. Pourquoi voulais-tu me voir ? Où est Dean ?
- Justement. Il est en danger.
Il suffit de ces quelques mots pour que la posture de Castiel change irrémédiablement. Il sembla se redresser et son visage se fit plus grave.
- Je t'écoute.
- Il est parti il y a environ deux heures en laissant un mot d'adieu, sans expliquer où il allait. Mais Dean ne dit pas adieu. Jamais. Il dit au revoir, à bientôt, mais pas adieu.
- Il pense donc à quelque chose d'assez définitif.
- J'adore quand tu parles comme ça de mon frère, vraiment.
- Je ne comprends pas.
- On s'en fout. Il faut le trouver avant qu'il ne fasse une connerie.
- Je m'en occupe.
- Merci, Cast-
Sam ne termina pas sa phrase, l'ange avait déjà disparu.
L'Impala roulait à une vitesse si éloignée de la limite autorisée que même Dean faillit se faire peur en regardant le compteur. Son esprit bouillonnait de millions de choses alors qu'une chanson de Entwine aux paroles déprimantes résonnait dans l'habitacle de la voiture. Il aurait voulu dire adieu à tant de gens, s'excuser mille fois auprès de Sam et de tout ceux qu'il avait possiblement blessés un jour. Mais il n'en aurait pas l'occasion. Le chasseur allait retrouver l'entrée du Purgatoire, l'ouvrir, se jeter dedans et l'en débarrasser de chacune de ses créatures, une par une. Quand il aurait fini, s'il ne s'était pas fait tuer avant, il se tirerait une balle. Et adieu Dean Winchester. Voilà son plan, et il allait s'appliquer à le suivre à la lettre.
La nuit printanière semblant plus lumineuse que les précédents, sûrement à cause de la pleine lune. Dean, perdu dans ses pensées, ne remarqua pas qu'il s'était mis à pleuvoir. Pourtant, l'odeur du pétrichor lui monta au nez rapidement et un léger sourire étira ses lèvres. C'était bien son odeur préférée. Peut-être fut-ce à cause de l'odeur, à cause de la musique ou à cause de la vibration de la voiture sous lui, mais Dean ne prêtait plus du tout attention à son environnement. Ce fut sûrement la raison qui fit que lorsque Castiel apparut sur le siège passager, Dean sursauta si fort.
Si fort qu'il en lâcha le volant, appuyant par réflexe sur l'accélérateur. Si fort que la voiture dérapa jusqu'au bord de la route. Si fort que l'Impala plongea dans le ravin, ange et chasseur à l'intérieur. Si fort que Castiel, ahuri, ne réussit pas à se téléporter assez rapidement et ne dut son salut qu'au réflexe bienheureux de Dean qui le poussa par la fenêtre. L'ange s'envola et le chasseur chuta.
Quand Castiel réapparut dans la chambre du motel, Sam crut qu'il allait tomber dans les pommes. L'ange avait déchiré son trench-coat qui dégoulinait de pluie et de sang. Il avait quelques égratignures sur son visage qu'il n'avait de toute évidence pas prit le temps de soigner. Et dans ses bras, il portait un Dean à moitié mort. Sam se précipita près de lui pour le décharger de son précieux fardeau que le chasseur allongea sur un lit.
À vue de nez, Dean avait une épaule déboîtée, au moins cinq côtes cassées, une dizaine de fractures dont trois ouvertes -yeurk-, une énorme commotion cérébrale, une vertèbre déplacée et un poumon perforé à en juger par le sifflement de sa très faible respiration.
- Qu'est-ce qui s'est passé ? cria presque Sam, à deux doigts de paniquer pour de bon.
- Dean a perdu le contrôle de sa voiture et est tombé dans un ravin.
- Et tu étais où ?
- Dans le siège passager.
- Que- quoi ? Mais tu vas bien ?
- Dean m'a jeté dehors et j'ai pu m'envoler.
- Pourquoi- peu importe. Tu peux le soigner ?
- En partie. Mais je n'ai pas un accès illimité aux énergies cosmiques. Je ne sais pas si je pourrais le guérir suffisamment.
- Essaye !
Castiel acquiesça et s'approcha du lit où agonisait Dean. L'ange le jaugea du regard pour déterminer quelles étaient les blessures les plus urgentes. Il posa finalement sa main sur la poitrine du chasseur et une lueur s'échappa de sa paume. Dean sembla immédiatement mieux respirer. Puis l'ange passa une main derrière la nuque du chasseur et un claquement sec se fit entendre. Enfin, il survola les fractures ouvertes qui rentrèrent de nouveau dans la chair avant de se ressouder en un craquement, puis referma les plaies sanglantes. D'un claquement de doigts, il remit la clavicule en place et posa sa paume sur le front de Dean pour calmer la commotion.
Essoufflé, respirant difficilement, Castiel se releva et tituba jusqu'au lit de Sam où il manqua s'écrouler par terre avant que le chasseur ne l'aide à s'y asseoir. L'ange semblait à bout de forces.
- Comment va-t-il ?
- J'ai soigné le plus important, souffla l'ange. Pour les fractures, il faudra laisser faire le temps, je n'ai pas l'énergie pour les guérir.
- C'est pas grave, merci beaucoup Castiel.
- Je t'en prie. Tu devrais les lui bander cependant.
- Oui, bien sûr.
Secouant la tête, Sam se dirigea vers la salle de bain où Dean avait rangé, une éternité plus tôt semblait-il, le sac plein du matériel de soins et de suture. Le chasseur l'amena jusqu'à la chambre et s'approcha de son frère. Grimaçant à l'idée de ce qu'il allait devoir faire, Sam posa le sac au sol et se pencha sur Dean pour lui retirer ses vêtements poisseux de sang en essayant de ne pas aggraver ses fractures. Sentir les os bouger sous la chair lui donna la nausée, mais il termina rapidement et Dean se retrouva en caleçon sur le lit.
Sam sortit du sac de longues bandes d'un tissu beige et élastique, puis de fines lattes de plastique de différentes tailles et enfin, des attelles toutes faites. Il enfila l'une d'elles au poignet droit de Dean, scratchant les bords, et une autre à sa cheville gauche. Puis il enroula son bras droit et son épaule dans une écharpe, avant de poser deux tiges de plastique de chaque côté de son poignet gauche et de les serrer avec une bande. Il en fit de même pour la cheville et le mollet droit de Dean, puis il lui banda le torse pour maintenir ses côtes fragiles.
Quand il eut fini, Sam retint un rire en voyant l'allure de Dean qui tenait plus de la momie que de l'humain. S'il avait été conscient, il en aurait bavé de honte. Cette pensée rembrunit immédiatement le chasseur. Il ne savait pas quand son frère reprendrait conscience, et l'emmener à l'hôpital était trop risqué. Pas sans voiture ou sans attirer une attention superflue.
Avec un soupir, Sam alla se laver les mains puis, s'arrêtant devant le sac de sport de Dean, réfléchit une seconde avant d'en tirer une chemise et un pantalon. Il se dirigea alors vers Castiel pour les lui proposer.
- Oh. C'est aimable à toi Sam.
L'ange regarda les vêtements sans faire mine de les prendre. Sam les lui jeta dans les bras et lui indiqua la salle de bain d'un regard. Lorsque l'ange s'y fut enfermé, le chasseur s'allongea sur son lit, surveillant son frère du coin de l'œil. Il ne vit pas Castiel ressortir de la salle de bain, s'endormant presque immédiatement.
Quand Dean ouvrit les yeux, la première chose qu'il vit fut du bleu. Le bleu des yeux d'un homme penché au dessus de lui. Puis il sentit la douleur envahir son corps et il gémit sans vergogne, tentant d'oublier l'élancement abominable qui venait de partout à la fois. Il tourna la tête sur le côté et aperçut l'immense silhouette d'un homme aux cheveux mi-longs. Dean fronça les sourcils et ouvrit la bouche pour poser une question, mais dut s'y reprendre à deux fois tant sa voix était rauque.
- Bonjour. Je peux savoir où je suis ?
- Tu es au motel, Dean. Comment te sens-tu ? dit le grand dadais.
- J'ai mal partout. Pourquoi j'ai mal partout ?
- Tu as eu un accident de voiture.
- Je sais conduire ?
- Que-quoi ? Dean, de quoi tu parles ?
- Dean... c'est comme ça que je m'appelle ? Qui m'a choisi un prénom aussi moche ?
- Castiel, il se passe quoi ? chuchota le plus grand à l'homme aux yeux bleus.
- Je pense qu'il a perdu la mémoire.
- Non, souffla le grand, horrifié.
Le premier qui me fait remarquer que c'est bateau, je lui met deux baffes. On ne juge pas sur un début s'ilvousplaîtmerci. De toute manière, l'amnésie n'est qu'une partie de la trame scénaristique. Non mais oh.
Bon, alors, vous en avez pensé quoi ? Les personnages, l'ange chelou du début, Gabriel ? Les événements ? La cohérence ? J'attend votre avis ! On se retrouve la semaine prochaine pour le deuxième chapitre !
Je vous embrasse,
Amako.