« Tetsu, t'es prêt pour aujourd'hui ? »

Je me retourne pour faire face à un géant (pas que se soit bien difficile de me dépasser en taille) bronzé, cheveux bleu foncé, sourire avenant, répondant au nom de Daiki Aomine. Ma lumière.

« Bonjour Aomine-kun. Oui, tout va bien.

- Kurokochi, Aominechi ! »

Un grand blond souriant (un peu trop même) cour vers nous. Aomine soupire, un sourire lui flottant sur les lèvres… Depuis quelques temps, je les sens plus proches, plus intimes, mais ce n'est sûrement qu'une impression de ma part… Vite démenti par un saut parfait de Ryota Kise dans les bras de l'as de Teiko, et un rougissement des deux protagonistes lorsque Kise se réceptionne mal et atterrit la tête dans le cou du bronzé. Les laissant dans l'embarras général, je me rapproche d'un autre membre de l'équipe de basket, Atsuchi Murasakibara, mangeant comme à son habitude des sucreries.

« Kuro-chin, tu en veux ? »

Il me tend une barre de chocolat à moitié mangé. Je me contente de secouer la tête en signe de refus.

« Mido-chin, tu en veux ?

- Non, merci Murasakibara, mais aujourd'hui l'astrologie déconseil aux cancers de manger des produits hyper caloriques, avec plus de 28g de matière grasses par kg ingéré.

- J'ai rien compris…

- Midorima veut dire qu'il n'en veut pas. »

Un jeune homme aux cheveux rouges et aux yeux tout aussi écarlates prend la barre que tient le pivot de la génération miracle et en mord un bout, devant les yeux (presque) tous étonnés des membres présents.

« Très bonne cette barre, Murasakibara.

- Content qu'elle te plaise Aka-chin.

- Quelqu'un veut en goûter ? Kuroko, Midorima, Aomine, Kise ? »

Les deux derniers sont arrivés après avoir remarqué que le reste de l'équipe se tenait là. Personne ne leur a fait remarquer qu'ils sont rouges, essoufflés, et que la chemise à moitié défaite de Kise, sont des éléments bizarres en plein automne. A moins qu'il n'y est que moi qui est remarqué… C'est de la bouche du mannequin que sort la question fatidique :

« C'est à quoi ? »

Pour une fois, je sens que l'expression figée que je porte se fissure pour laisser place à un grand sourire. Kise à l'air d'un enfant !

« Cela fait plaisir de te voir sourire Kuroko. »

En détournant la tête pour cacher et mon embarras et mes rougeurs, je ne peux m'empêcher de penser que Akashi est vraiment sympa… et mignon…

« Peut être qu'il a envi de savoir à quoi est la barre ?

- Aomine, quel est le rapport ?

- Aucun, se n'est qu'une hypothèse !

- Comment t'as fait pour passer de Kuro-chin qui sourit à Kuro-chin qui a faim ?

- Hmm… Kuroko, tu y as pensé ?

- Au goût ? Oui, je me suis posé la question mais je n'ai pas faim…"

Sans m'en rendre compte, des lèvres chaudes goût chocolat se pressent sur les miennes.