Avant toute autre chose, je tiens à remercier chaleureusement les personnes ci-dessous, pour le support, les magnifiques commentaires, les critiques constructives, les clins d'oeil, la fidélité, en commençant par une mention spéciale pour... (roulement de tambours) TADAAAAAAA: LITANY RIDDLE ! Chacun sait que le Angst n'est pas ta tasse de thé, alors tu mérites toute ma gratitude pour la patience dont tu as fait preuve durant ces longues soirées à m'écouter te relire mes chapitres (c'est ainsi que je parviens à détecter mes fautes, à voix haute; n'allez pas chercher pourquoi, étrange mais véridique).

Puis vous tous, mes fidèles fans: (par ordre alphabétique, c'est plus simple)

02mandrake
5563cppc
Alienore777
beckett-41319-always
Caloub38
Caskett71
chatlibre (désolée de t'avoir laissé en plan sur un avant-dernier chapitre)
Chris65
Emi
fanseries66
FOFi
gillesinlove
Guest (je ne sais toujours pas qui vous êtes, mais merci d'être passé régulièrement :-)
Leelou67 (merci ma Puce de m'avoir aidée à trouver les dernières coquilles)
Litany
Manooon
Marionpc84
Mistryarrow
MONA1
nero94
Sabby78
Virtualjbgirl
Yuna29

J'espère n'avoir oublié personne. Si c'est le cas, je remercie donc TOUTES CELLES et CEUX qui ont parcouru ces chapitres au fil des jours. De voir les statistiques m'a portée au fur et à mesure et je dois dire que je n'avais jamais atteint un tel score de lecture avec aucune de mes fics auparavant! Peut-être en effet, comme l'a dit Chatlibre, suis-je mûre pour créer mes propres personnages dans un roman original. Et vous savez quoi? C'est ce que je fais ^_^.

O*o*o*o*o*o*o*O

Epilogue

Une voix très faible se fit soudain entendre dans le fond de la pièce. Castle ne réagit pas tout de suite. La voix appela à nouveau, plus fort cette fois :

- Papa ?

Castle émergea de sa torpeur et vit Alexis marcher lentement vers lui d'un pas incertain, pour finalement se jeter dans ses bras. Il était tellement sous le choc qu'il ne réagit qu'au bout de quelques secondes. Il étreignit sa fille de toutes ses forces et pleura sans aucune retenue. La père et la fille demeurèrent blottis l'un contre l'autre lorsqu'une seconde voix les sortit de leurs retrouvailles et clama d'un ton quelque peu théâtral :

- Et pourquoi n'aurai-je pas droit à un tel câlin, moi aussi ?

Alexis s'écarta de son père et fit un pas de côté. Martha avançait vers eux. Il se dirigea alors vers elle et l'accueillit avec la même intensité que sa fille. Puis il tendit un bras et invita Alexis à les rejoindre dans une puissante étreinte à trois.

Beckett, Ryan et Esposito restèrent immobiles. Aucun d'eux ne souhaitait troubler ce moment précieux entre tous. Pendant de longues minutes, seul un silence bienfaisant enveloppa le trio, les isolant complètement du reste du monde. Les deux femmes étaient visiblement fatiguées, sales, encore tremblantes, mais vivantes. Castle voulut s'abandonner dans la chaleur des deux femmes et refusa d'être attentif à quoi que ce soit d'autre.

Esposito et Ryan attendirent que Beckett fasse un signe, quel qu'il soit. Mais cette dernière était en proie avec des sentiments contradictoires. D'une part, elle savait combien retrouver Martha et Alexis saines et sauves allait enfin apaiser les esprits; mais elle savait aussi que Castle avait montré un côté de lui qu'elle n'aimait pas trop. Comment allait-il réagir, à présent que la tension avait disparu? Dans quel état allait-lui lui revenir? L'ultime question qu'elle se posa était: allait-il lui revenir, tout simplement?

Elle fit signe à ses coéquipiers de s'approcher du trio; il fallait les emmener hors de ce lieu sinistre, conduire les deux rescapées dans un hôpital afin qu'elles puissent être examinées et soignées.

On entendit alors une sirène au loin. Le son se rapprocha puis cessa.

Des voix d'hommes, en haut de l'escalier.

Ryan les appela. Il s'agissait des secours que Beckett avait prévenus avant l'assaut final.

O*o*o*o*o*o*o*O

Beckett reporta son attention sur le trio et toussota discrètement. Castle consentit enfin à desserrer son étreinte. Esposito leur fit signe de le rejoindre au rez-de-chaussée où attendaient l'ambulance. Une fois en haut, il envoya deux brancardiers pour chercher le corps de la femme qui avait été abattue.

Castle ne se retourna pas une seule fois vers Beckett tandis qu'il montait les marches en compagnie d'Alexis et de Martha. Elle ne lui en voulut même pas : ce moment était le leur. Elle ne faisait pas véritablement partie de la famille, pas au niveau sanguin du moins, même si elle entretenait d'excellentes relations aussi bien avec la fille qu'avec la mère de Castle. Elle soupira en se persuadant qu'elle avait fait tout ce qu'il fallait. Elle eut quand même un petit pincement lorsqu'elle vit les trois silhouettes disparaître en haut des marches.

Elle se concentra sur le corps de la femme que les ambulanciers examinèrent. Elle devait avoir une quarantaine d'années. Elle avait les cheveux roux – détail qui avait fait un instant croire à Castle qu'il s'agissait de sa fille. Une balle lui avait effleuré l'épaule. L'autre, celle qui l'avait tuée, l'avait touchée en plein cœur. Beckett remarqua un détail avant que quelqu'un ne la recouvrent d'un drap : elle tenait une seringue vide dans la main gauche.

Beckett remonta au rez-de-chaussée, rassembla ses troupes, prit congé de Lanie et de la Scientifique qui allait passer l'endroit au peigne fin, fit boucler le périmètre pour interdire l'accès au sous-sol.

O*o*o*o*o*o*o*O

Lorsqu'elle sortit de l'immeuble, l'ambulance où Castle et les deux femmes avaient pris place était encore stationnée devant l'entrée. La porte arrière était grande ouverte. Elle put apercevoir les deux femmes, allongées chacune sur un brancard. On leur avait donné un masque à oxygène dont elles pouvaient faire usage à leur convenance. On leur avait posé un tensiomètre. Une couverture chauffante les recouvrait jusqu'à la poitrine. Castle était assis juste à l'entrée du véhicule, près de sa fille.

Lorsqu'il sentit le regard de Kate, il tourna la tête, la fixa un moment. Il fut incapable d'afficher la moindre expression. Il était encore bien plus en peine de lui dire quoi que ce soit. Un des infirmiers lui fit comprendre qu'ils allaient démarrer. Castle ne réagit pas davantage. Les portes arrière se refermèrent sur l'image de Kate, debout sur le trottoir. Elle n'esquissa pas un geste. Une larme glissa le long de sa joue. Lorsque l'ambulance fut suffisamment loin, elle effaça rapidement les traces de chagrin sur son visage, respira un bon coup et rejoignit son équipe.

O*o*o*o*o*o*o*O

Quelques jours plus tard, les conclusions de l'enquête parvinrent sur le bureau de Gates.

La femme qui avait détenu Martha et Alexis était bien la sœur de Matthew Walsh. Ce dernier était très certainement parvenu à s'immiscer dans les relations d'Alexis pour pouvoir avoir connaissance de son emploi du temps. Mais il n'y avait plus personne pour le confirmer.

Après quelques recoupements et de multiples recherches, l'enquête conclut que Sarah Walsh avait été la fiancée d'un dénommé J. Jimenez, alias «JJ». Ce dernier avait été inculpé du meurtre d'un enfant de 11 ans l'année précédente. Durant toute la durée de son procès, il n'avait cessé de clamer son innocence. Pourtant, un témoin l'avait apparemment reconnu et identifié, à la suite de quoi il avait écopé d'une peine de vingt ans de prison ferme. Peu de temps après son incarcération, il avait été victime de plusieurs agressions perpétrées par des codétenus dans l'enceinte-même de la prison. Il avait tenté à maintes reprises de demander son transfert en attendant le résultat de l'appel. Sans résultat. Ce qui n'avait fait qu'aggraver sa situation auprès des autres détenus.

Sa fiancée avait remué ciel et terre pour que l'on rouvre le dossier et que l'on parvienne à prouver son innocence. Elle n'avait pas eu le droit de le voir avant plusieurs jours.

Une nuit, il avait passé plusieurs heures à déchirer les draps de son lit en fines lanières, en avait fait une corde assez solide. Au petit matin, on l'avait retrouvé pendu dans sa cellule.

La personne qui avait posé la dernière question à Jimenez lors de son interrogatoire dans les locaux du 12ème, et qui avait décidé de son sort fatal, était… Castle.

Sarah Walsh avait sans nul doute prémédité de faire subir à Castle la même angoisse d'une injustice flagrante. Il n'était pas exclus qu'elle ait voulu les tuer en fin de compte. La seringue qu'elle tenait à la main lorsqu'elle avait été abattue, était remplie d'air. Ses connaissances dans le domaine médical lui permettait de parfaitement savoir comment procéder pour tuer rapidement ses otages.

Durant le laps de temps où elles avaient été retenues prisonnières, Alexis et Martha avaient tout fait pour ralentir leur progression, malgré la seringue que braquait Sarah Walsh sur elles. Elle s'en était d'ailleurs prise à Alexis dès le début, en lui injectant par traîtrise un tranquillisant, la choisissant comme cible privilégiée. La jeunesse d'Alexis avait encouragé Sarah à la choisir comme première victime, pour limiter l'énergie que les otages mettraient à se défendre. La police scientifique avait par ailleurs retrouvé sur les lieux de leur détention un petit flacon contenant une substance assez toxique pour tuer les deux femmes avec une injection infime.

Mais, en femmes de caractère qu'elles étaient, Martha et Alexis étaient parvenues à laisser des indices permettant de retrouver leur piste. Elles avouèrent ne pas s'être senties en danger de mort, du moins au début. Puis elles avaient vu la seringue. Lorsque Sarah avait compris que son arrestation était imminente, elle avait décidé de s'en prendre à ses otages, mais Alexis avait tenté le tout pour le tout, malgré les liens qui lui entravaient les chevilles et les mains, en se lançant à corps perdu dans les jambes de Sarah. Dès que celle-ci comprit qu'elle était cernée, elle avait tenté une sortie, en se servant de la jeune femme comme bouclier. Alexis s'était jetée en avant, faisant perdre l'équilibre à Sarah. Ryan en avait profité pour tirer un premier coup de feu dans sa direction, sans risquer de blesser Alexis. Martha avait alors crié, pensant que sa petite-fille avait été touchée. Un moment d'hésitation, Sarah s'était retournée, brandissant la seringue. Esposito avait visé juste. Sarah s'était effondrée.

Comme par miracle, à la dernière minute, la cavalerie avait débarqué, avec Castle en prime !

Les deux femmes étaient sauvés. Kate, secondée par son équipe de choc, avait, une fois de plus, réussi l'impensable. L'affaire était close.

O*o*o*o*o*o*o*O

Mais pas pour Castle !

Il s'était réfugié dans son appartement. Martha et Alexis restèrent en observation durant une demi-journée. Mises à part une légère déshydratation et une grande dose de stress, elles allaient bien. Dès qu'elles furent rentrées au loft, Castle prépara tant bien que mal un repas de bienvenue, passa toute la soirée à leur demander si elles avaient besoin de quelque chose, si elles se sentaient bien, si elles ne souffraient pas. Il agissait comme si on allait les lui enlever à nouveau. Les toucher, être en contact en permanence avec elles rendait à peine tangible le fait que cet épisode douloureux était à présent derrière lui.

Martha posa à plusieurs reprises sa main ridée sur le bras de Richard, tentant de lui faire admettre avec toute la tendresse dont elle était capable qu'il était vital pour lui qu'il s'autorise à décompresser.

Alexis, quant à elle, tenta de ne pas penser aux derniers jours et surtout, de ne pas les associer à ceux de Paris. Après tout, les événements récents n'étaient pas tout à fait comparables. Elles avaient été nourries à peu près correctement, n'avaient subi aucun mauvais traitement hormis le lieu passablement insalubre où elles avaient séjourné.

Lorsqu'elles partirent se coucher, Castle ne put s'empêcher d'aller les voir une dernière fois avant qu'elles ne s'endorment. Il songea que son attitude pouvait sembler puérile, mais c'était plus fort que lui.

Ce n'est qu'ensuite qu'il perdit pied.

Les heures s'égrénaient. Le soleil ne brillait plus le jour. Les nuits, il ne dormait pas.

Sa mère et sa fille étaient sauves, certes.

Mais lui se sentait perdu. Car il avait perdu Kate. Il l'avait insultée, méprisée. Que méritait-il en retour, si ce n'est sa rancœur, voire même son mépris?

Il avait toujours tout obtenu en abondance dans son existence. Dès la naissance, il avait reçu le charme, la force, l'intelligence, et puis le succès, l'argent, la célébrité. Mais en se regardant dans la glace avec honnêteté pour la première fois de sa vie, il ne sut dans quoi il plaçait ses vraies valeurs. Il était devenu célèbre, mais quel personnage jouait-il en public ? Il avait trop souvent joué un rôle, pour le plus grand plaisir de ses fans.

Mais qu'en était-il de Richard Alexandre Rogers ? Qui était-il en réalité ? De quelle étoffe était-il vraiment fait ?

Un jour, une bombe brune avait débarqué et avait tout chamboulé dans son existence. Il avait appris au fil des mois à ne plus vivre que pour le petit café du matin, pour les instants précieux où, penché sur un cadavre, il avait l'occasion de respirer son parfum. Il cachait un attachement grandissant qui l'effrayait derrière une façade humoristique parfois à la limite du supportable. Tout ça pourquoi ? Parce qu'il était tombé amoureux pour de bon. Gina et Meredith? Il les avait aimées. Oui. Mais il les avait quittées. L'idée d'être loin de Kate lui déchirait les tripes. Il n'était pas certain d'y survivre. Le voulait-il, en fait?

Kate Beckett, jeune femme autoritaire, décidée, ambitieuse, avait, à son contact, doucement fissuré sa carapace, avait fait tomber ce "mur" qui la protégeait depuis ses 19 ans. Elle l'avait laissé entrer dans son cœur. Elle avait fini par lui faire totalement confiance. Il voyait en elle la lumière qu'elle avait tenté d'éteindre depuis toutes ces années. Il savait que c'était grâce à lui, en grande partie. Et aujourd'hui, il avait trahi cette confiance. A cause de lui, cette lumière avait perdu une partie de son éclat.

Et lui ? Durant ces dernières années, il avait fait le vide autour de lui, pour un bien. Terminé, le superficiel. Finies les hordes de fans, de femmes, de groupies. Il en était même devenu chaste, jusqu'au jour où, comprenant la place qu'elle tenait dans sa vie, il lui avait demandé officiellement de marcher à ses côtés, en tant qu'épouse. Elle avait changé. De si belle façon !

Et en quelques jours, il avait tout détruit. Ou presque. Jim lui avait donné sa confiance, tout autant que Kate. Jim était prêt à l'accepter comme gendre. Il lui avait confié sa fille.

Il regarda son reflet dans le miroir et il n'aima pas celui qui le regardait.

O*o*o*o*o*o*o*O

Il était là, avachi dans son lit, frigorifié jusqu'au fond de l'âme.

Alors, Castle, tu laisses tomber ou tu fais de ta vie quelque chose de valable ?

Il décida de tenter le tout pour le tout. Il se fit une promesse. Il se promit de regarder le bon côté des choses et de retrouver l'optimisme que ses amis trouvaient tellement contagieux. Il se promit d'arrêter de ressasser ses erreurs encore et encore. Il se promit de consacrer désormais son temps à faire le bien, au lieu de faire le beau. Il décida de lâcher prise. Il décida de demander pardon à Kate, à genoux s'il le fallait. Non pas pour attirer sa pitié. Mais pour lui dire qu'il avait compris. Qu'il avait commis la plus grosses erreur de sa vie en la repoussant. Ne lui avait-il pas dit, lors de sa demande en mariage, qu'il n'imaginait plus sa vie sans elle ? Il lui devait bel et bien des excuses, les plus humbles, les plus belles, les plus sincères qu'il ait jamais eues à présenter à qui que ce soit dans sa vie.

O*o*o*o*o*o*o*O

Il lui fallait lâcher le passé et plonger dans le présent. Ne rien prévoir. Ne plus craindre l'échec. Imaginer qu'il pouvait réussir. Espérer le pardon de Kate, mais avant tout accepter de se pardonner à lui-même. Il lui fallait apprendre à attendre, à écouter, à accepter la critique ouverte. Accepter d'être apprécié sans en ressentir une fierté démesurée. D'être guidé si besoin était.

Les leçons pouvaient venir de toutes parts. De sa mère, qui avait l'expérience. De sa fille, qui faisait preuve d'une sagesse immense pour son âge. De ses vrais amis, qui l'appréciaient pour ce qu'il était et rien de plus. Pas un auteur à succès et un homme à femmes. Mais un être bon, généreux, parfois enfant, souvent solide, toujours fidèle.

Il lui fallait avant tout faire la paix avec lui-même, avant d'espérer pouvoir faire la paix avec Kate.

Il avait eu des mots terribles à son égard.

Il alla jusqu'à accepter l'hypothèse qu'elle ne puisse ou ne veuille lui pardonner. Qu'elle le rejette une ultime fois.

Il prit une profonde inspiration. Se regarda dans la glace. Eut la force de sourire, faiblement, comme un enfant qui sait qu'il a fait une énorme bêtise mais qui espère qu'on l'aime encore.

O*o*o*o*o*o*o*O

Au petit matin, il se leva, se dirigea vers la salle de bains.

Quarante minutes plus tard, il prit son manteau, sortit sans faire de bruit et marcha de longues heures dans la ville.

Il commença à pleuvoir.

Rick accueillit comme une libération la pluie qui glissait le long de son visage et emportait toute la douleur qu'il avait refoulée en lui et avait transformé son expression d'ordinaire joviale en un masque hideux. Peu à peu, il se sentit lavé de toute la noirceur qui l'avait sali. Il respira profondément, le visage levé vers le ciel, s'offrant librement à toute cette eau qui allait le purifier. Même si Kate lui refusait son pardon, il savait que désormais, son cœur, son âme seraient différents, vrais, sincères. Même s'il devait rester seul. Perdre la femme qu'il aimait. Devenir un solitaire. Il serait un solitaire de valeur. Il ne tricherait plus. Il ne mentirait plus. Il serait droit, sans artifice, sans violence.

Ses pas le guidèrent, presqu'instinctivement, devant l'appartement de Kate.

Il leva la main, hésita un instant et frappa doucement. Il avait du mal à respirer. Qu'allait-elle faire en le voyant ? Allait-elle le repousser ? Allait-elle comprendre ? Allait-elle accepter ses excuses?

Il ne savait pas quelle serait l'issue de leur rencontre de ce soir.

Ce qu'il savait, c'est qu'il était enfin persuadé de l'aimer assez fort pour accepter de la laisser libre, si tel était son désir à elle.

La porte s'ouvrit.

Ils restèrent un long moment, face à face, sans rien dire.

Dans les yeux de Castle, Kate put déchiffrer tout ce qu'il n'avait jamais réussi à exprimer. Il lui sembla qu'il l'avait enfin trouvé, comme il s'était trouvé lui-même.

Ils surent d'emblée quels étaient les mots qu'ils devaient prononcer, ceux qui changeraient tout, parce qu'ils y croyaient encore et se le prouveraient.

Kate parla la première :

- Castle, qu'est-ce que tu veux ?

Castle prit une profonde inspiration.

- Te demander de me pardonner, si tu le peux. Je suis désolée, Kate. Je me suis comporté comme un moins que rien avec toi. Je voulais que tu saches que tu mérites mieux.

- Rick, qu'est-ce que tu veux vraiment, en fin de compte?

Rick eut l'impression de se fondre sur place. Allait-il oser? Il baissa les yeux, puis regarda Kate droit dans les yeux.

- Toi!

Elle lui ouvrit les bras.

..

.

THE END

(à vous d'imaginer la suite des retrouvailles, je trouve que j'ai assez torturé Castle comme ça !)

O*o*o*o*o*o*o*O

PS: J'ai eu envie à plusieurs reprises de tout chambouler dans l'histoire, parce qu'à vrai dire, maintenant que j'en ai une vision finale à travers cette publication, j'avoue que je la trouve un peu "légère" par rapport à ce que j'ai lu sur le fandom. Il y a là des auteurs incroyables et terriblement doués dans ce réseau. Non, je ne cherche pas du tout à m'attirer la sympathie ou la confirmation que c'était super et tout et tout... Je constate simplement que j'ai encore du boulot.. Et c'est tant mieux!
Première longue fic à chapîtres: ok. Si je devais me mettre une note moi-même, ce serait "peut mieux faire". Il y a tant d'éléments que j'aurais pu développper, quelques inadéquations ici et là, parfois trop d'appitoiements de la part de Castle, pas assez d'actions... Vous l'avez compris, je suis plutôt du style à plonger dans le mental de mes personnages, j'aime bien les questionnements intérieurs, blablabla, j'ai surtout toujours eu beaucoup de mal avec les dialogues. Au début de mes fics, il n'y en avait d'ailleurs pratiquement pas.
Donc vous m'avez été précieux, très chers Reviewers, à plus d'un titre. Grâce vous soit rendue.
Merci de m'avoir fait confiance et à la prochaine fic... celle-là sera très "fluffy", AU, je vais tenter l'aventure... Serez-vous au rendez-vous? Moi, je serai au vôtre, promis, même si je manque de temps pour lire vos fics régulièrement.
Avec toute mon amitié,
Lyxie

PS2 : durant l'écriture de la dernière scène, je me suis réfugiée sous mes écouteurs, baignée par « Les Chevaliers de Sangreal » tiré du Code DaVinci. Poignant à souhait !

PS3: Leelou67 est une jeune auteure de 13 ans qui fait ses débuts dans le monde de FFN. Je tiens à affirmer ici que je ne joue auprès d'elle que le rôle de relectrice, je la laisse peaufiner son art toute seule et n'intervient aucunement dans son processus d'écriture. Je préfère le premier rôle qui m'a été confié par la nature: celui de mère :-) ! Faites-lui bon accueil ^_^