Chapitre 9: Quelques jours plus tard...
Hello tout le monde! (enfin, les rares personnes qui lisent RÉGULIÈREMENT ma fiction du moins...)
Je suis vraiment vraiment vraiment très très désolée pour le retard. (clarisse ne m'en veux pas trop, je sais que tu attendais ce chapitre avec impatience mais j'ai eu... quelques... complications... Bref, ce chapitre n'est pas du tout pareil que celui que tu as lus sur le blog de Maxence puis ce que j'ai supprimé tout mes chapitres de mon ordinateur (sans le vouloir bien entendu) HONTE a moi!)
Mais il est enfin là, vous allez en savoir plus sur cette histoire dès maintenant...
On se retrouve en bas...
PDV Thomas, district onze:
Il y a quelques jours j'ai reçu un couteau dans l'omoplate, c'est horrible, ma blessure c'est infectée, je commence à avoir un empoisonnement du sang...
Je vais mourir.
J'ai tout fais pour survivre, j'ai essayer de rincer cette entaille avec le peu d'eau que j'avais dans ma gourde mais c'est peine perdue, je ne peux pas voir ou je verse l'eau.
Résultat j'ai gaspillé mes provisions et je ne suis pas en état de me battre...
PDV Maxi, district quatre:
Je regarde la cime des arbres, Maria me dit que ça lui faisais penser à ceux de son district, j'aimerai tellement revoir le mien...
Ma famille doit attendre que je revienne impatiemment mais je ne pourrais pas...
Je ne veux pas les tuer, eux, Maxence, Maria, Joris, Tristan mais surtout Clarisse.
Non, pas Maxence, il est mort...
Il est mort dévoré par une mutation génétique.
Il est mort par la faute du Capitole.
J'ai la sensation que je ne pourrais pas vivre sans elle...
Nous sommes en ce moment dans une foret, à l'abris du soleil. Il fait chaud aujourd'hui, trop chaud.
Avant-hier nous sommes tomber sur un lac d'eau potable...
Nous avons bu jusqu'à plus soif...
Jusqu'à ce que nous nous rendions compte qu'il était infesté de sangsues carnivores en fait...
Je me suis fais blessé mais ce n'est pas grave du tout, j'ai retiré ma main juste à temps, juste avant que ce monstre ne me la dévore, on ne peut pas en dire autant sur l'état de Tristan, il va de plus en plus mal, une sangsue est rentrée par son pied et à fais un trou dans sa jambe, nous l'avons tué juste à temps.
Bref nous sommes tous épuisés mais les juges ne nous laissent pas une minute de libre, comme il n'y a pas de morts depuis quelques jours ils ont décidés de faire un gros carnage: tremblements de terre, volcans, chaleur épuisante et autres idées plus que sadiques...
Flash Back
"Maxi, réveille toi, me dit une voie."
J'ouvre un œil, puis un autre, je fini pas ouvrir les deux et par me lever en sursaut. Il fait chaud. La chaleur est étouffante, pourtant les températures avaient chuté de plusieurs degrés avant la tombée de la nuit.
"Quesquispass, articule difficilement Joris en ouvrant les yeux alors que Tristan le réveil sans ménagement.
La température à trop montée, ça n'annonce rien de bon, lui répond Maria, qui montait la garde pendant notre sommeil.
On doit se tenir sur nos garde, tu as bien fais de nous réveiller Maria, je lui répond, encore endormi.
Un tremblement nous campe tous sur nos deux jambes, suivis d'un autre.
On doit partir, on cours!
Nous nous mettons à courir au péril de notre vie.
Soudainement des boules de feu se mettes à pleuvoir en masse, je zigzag entre et nous finissons par trouver un abris dans une grotte.
Déjà habité.
Je crois qu'il y a un animal au fond de la grotte, il grogne, écoutez, nous préviens Joris, hors d'haleine...
Ho non... soupire Clarisse, elle semble épuisée.
A ce moment là j'aimerais tellement la prendre dans mes bras et lui dire que tout va bien se passer et qu'on va tous s'en sortir, vivants...
Mais je lui mentirai si je lui disais ça... et je ne suis pas sûr d'oser la prendre dans mes bras, je suis trop timide.
Un coup de canon nous fais tous sursauter et une masse informe surgit du fond de la grotte et saute sur nous, elle atteint Maxence en pleine face ett commence à le mordre, Joris veut se battre pour sauver Maxence mais Tristan le retient, il lui dit:
Il va mourir de toutes façons, tu ne peut pas le sauver.
Je ne ressens aucune tristesse dans sa voie.
Joris lui lance un coup de poing dans la figure et cours décapiter la bête.
Trop tard.
Maxence est mort, on ne le reconnais pas, ses traits sont tendus et déformés par la peur, il est mordu à maints endroits et du sang gicle de ses blessures.
J'ai une pensée pour sa famille et ses amis, dans son district, je me demande alors si ses parents voulais absolument qu'il gagne, non pas pour le revoir mais pour qu'il leur rapporte de l'argent.
Je ne sais pas, je ne saurais jamais, je me dis alors que je n'ai pas assez parlé avec lui, je m'en veux, j'aurais dut intervenir.
Nous entendons son coup de canon...
Puis un autre.
Il y a eu deux mort ce jour là.
Fin du Flash-Back.
PDV Maria, district douze :
Nous sommes tous attablés autour d'un feu de camp, il n'y aura sans doutes plus de provisions à la fin du repas car nous sommes tous affamés, morts de fatigue aussi.
Les juges ne nous laissent pas une seconde de répit et il est impossible de se repérer dans cette arène car ils effacent toutes traces de notre passage et changent la position du décor constamment, ont peut voir un arbre pousser subitement ici, un fossé disparaître là-bas, etc...
« On va devoir aller chasser, dit Maxi.
Ouais, mais je propose qu'on dorme d'abord, lui répond Joris.
Tout à fait d'accord, chuchote Clarisse, s'endormant déjà. »
Ils s'endorment tous et je me retrouve à monter la garde avec Tristan, je lui dit :
« On est plus que sept maintenant...
Il hausse les épaules et baisse les yeux, jouant machinalement avec la terre entre ses doigts.
Dit toi qu'on va bientôt rentrer chez nous, me répond-t-il brusquement, quelques secondes plus tard.
Tristan, tu sais très bien que l'on ne rentrera pas chez nous... »
Encore une fois il m'ignore, ce mec à un grain, ce n'est pas possible autrement. Quand il nous parle c'est pour donner des ordres, je le déteste mais je n'ose pas faire part de mon ressentit aux autres. Que vont-t-ils penser ?
Je pourrais être reniée du groupe car si je dit ne serait qu'une chose sur lui il manipulera Maxi, Clarisse et Joris. Tout comme il a manipulée la fille de son district avant de lui enfoncer un couteau dans le ventre.
C'est un traître, il faut s'attendre à tout avec lui.
A ce moment là je me promet de garder un œil sur lui et de le surveiller constamment, je protégerai les autres coûte que coûte...
Quelques jours plus tard...
PDV Tristan:
Ce soir je vais me débarrasser d'eux, non pas qu'ils soient des poids lourds mais si je veux gagner je dois les tuer.
Tous.
Si je gagne je serait riche, adulé par tous, acclamé...
Mes parents seront fiers de moi.
Je serait un roi.
« Je vais prendre la première garde, dit Maxi.
Je la prend avec toi ! Lui répond aussitôt Clarisse.
Bon, ben je propose que Moi et Maria on prenne la deuxième et Joris fera la suivante avec celui qui se sentira le plus d'attaque, dis-je.
Okay, ça marche, soupire Maria, je ne sais pas si elle est ravie d'être avec moi mais ce sera la plus facile à tuer.
Nous nous couchons donc autour d'un feu, sûrement le dernier, soit pour moi, soit pour eux.
La nuit était douce, je m'endormis donc sans problème, revigoré par le fait que j'allais bientôt gagner les jeux...
Il le fallait.
« Hey, réveille toi c'est ton tour de garde, me dit une voie.
Mmmm, j'me lève, répondis-je, encore endormi."
Quand je fus complètement réveillé je me rendis compte que le moment était venu, c'était mon tour de garde, ma seule chance d'en finir...
Maria était adossée à un arbre, de profil à moi, les autres dormaient, c'était le moment ou jamais, je sortais le couteau que j'avais en permanence dans la poche et me plaçais derrière elle, je dit simplement « salut », elle me répondit là même chose, l'air distant...
J'approchais mon couteau de son cou sans aucun bruit, mais elle avait dût le remarquer parce qu 'elle me dit :
« Je sais très bien ce que tu mijote, tu ne les trahira pas, je me suis fait le serment de les protéger, je tiendrai cette promesse, tu devra me passer sur le corps.
Ça ne risque pas d'être très dure, tu t'es vue ?
On ne t'a jamais appris à ne pas se fier aux apparences ?
Elle me sauta dessus, j'essayais de lui planter mon couteau dans les yeux mais elle se protégea de sa main, elle hurla de douleur puis repartit à l'attaque, elle n'avait pas d'arme mais se servait des ses poings comme une tigresse, cette fille était une furie.
Évidement les autres furent alertés par ses cris et nous séparèrent, mais dès qu'ils virent l'entaille de Maria au bras, ils comprirent...
J'allais mourir, c'était inévitable, à moins de fuir, mais je ne voulais pas faire honte à ma famille, ma chère famille, ma raison de survivre jusqu'ici.
Je resterais digne jusqu'à la fin, jusqu'à ma mort.
Maxi me planta son épée dans le ventre, je la regarda me traverser de part en part puis levait les yeux vers lui sans comprendre, quand mon regard se posa sur Maria mon esprit s'éclaira, ils était tous solidaires, rien ne pourrait les détruire, et surtout pas moi.
Je leur dit : « Je n'ai pas sût vous briser mais le Capitole le saura sûrement, qu'allez vous faire quand ils ne restera plus que vous ? Vous croyez vraiment que votre super amitié va résister ? Ben pas moi...
Je me sentis couler, comme si je me noyais, ma respiration se fit laborieuse, mes yeux se voilèrent progressivement.
Je n'avait pas connu une belle fin, j'étais sensé partir en gagnant, peut être traître mais gagnant tout de même, mais au lieu de ça je n'était qu'un misérable tribut comme tout les autres, comme des centaines avant moi, un tribut quelconque qui vient d'un district pourris et qui cherche juste à survivre...
PDV Joris, district douze :
Il est vingt-deux heures et c 'est sûrement notre dernière nuit dans l'arène, Maria nous a fait part d'une idée qui lui est venue en tête il y à quelques jours:
« Nous allons simuler une bataille entre nous et arracher nos mouchards pendant ce temps, ni vue ni connu. Ne ressentant plus les battements de nos cœurs ils vont nous prendre pour mort et les caméras braquées sur nous vont se désactivées, nous avons fait assez de provisions pour rester au même endroit pendant une semaine, le temps que les deux survivants restants s'entre-tuent , le problème c'est qu'ils sont du même district et que nous ne savons pas si ils voudrons livrer bataille.
Quand le dernier sera déclaré vainqueur, normalement, le champ magnétique de l'arène s'autodétruira et nous pourrons sortir. »
Les arènes sont transformées en véritables lieux de visites après les jeux, ont peu voir exactement à quel endroit chaque tribut est mort, c'est notre hôtesse qui nous a dit ça lors d'un dîner, d'après elle c'est ''absolument fantastique''...
Mon œil.
Vous vous demandez sûrement comment on va faire pour que les juges ne remarquent pas notre absence? (le temps de fuir au moins...)
Maxi et Clarisse ont appris à coudre dans leur district car ils devaient fabriquer les filets de pèche, ils ont donc eu l'idée de fabriquer des poupées à notre taille et de les mettre à notre place pour que les hovercrafts viennent les récupérer quand nous seront officiellement morts.
Ils nous apprennent comment faire et nous prétendons faire des oreillers (devant les caméras) pour ne pas êtres repérés.
Pour les juges et les personnes du monde extérieur Maria est morte, quand Tristan a voulut la tuer elle s'est protégée avec son bras, Tristan le lui a entaillé et elle a eu la brillante idée d'enlever son mouchard, mais autant dire que ce n'était pas une partie de plaisir...
Un peu plus tard:
L'idée de Maria est juste génial, quoi que... Un peu douloureuse, déjà que coudre des pantins n'a pas été une tache aisée car n'en ayant jamais fait je ne faisait que me piquer les doigts avec nos aiguilles en bois. Se battre a été le pire de tout ce que j'avais connu, la douleur est horrible, et même en prenant antalgique sur antalgique, la douleur reste la même, heureusement que nous avons les cadeaux des Sponsors, ils ont dût être déçus de nous voir mourir chaque un notre tour, mais nous somme partit en beauté, le dernier à « mourir » était Maxi, il se battait contre moi et, juste avant de retirer son mouchard il a écrit dans la terre :
« Peut être morts, mais pas dans vos cœurs, la révolution doit commencer. »
Il a ensuite placé la bague de Maria bien en évidence devant le mot, nous avons pensés que le peuple du Capitole serait furieux de voir les meilleurs tributs s'entre-tuer sommairement et mourir de blessures banales, plutôt que de faim ou autres calamités atroces... Avec cette petite phrase « clash » et le symbole de Maria que tout le monde a remarqué durant l'interview grâce au questions du speaker, nous espérons que le vent de la révolte grondera dans les district, et que Snow aura du mal à gérer le Capitole.
Nous avons besoin de ça pour sortir car sinon nous resterons des réfugiés toute notre vie, mais nous en avons marre de toutes ces bêtises, de ce gouvernement bidon, si nous devons mourir, autant mourir en sauvant le monde pas vrai ?
Bref, tout ça pour dire : nous allons bientôt sortir de l'arène.
Les Hovercrafts arrivent, pitiés qu'ils ne remarquent pas que ce n'est pas nous. Normalement -à ce que l'on dit- la restitution des corps ne se fait pas avant la fin des jeux, les scientifiques se contentent de balancer les cadavres dans une grande pièce au sous-sol du Capitole. En tout cas, nous devons sortir de cette arène avant qu'ils ne se rendent compte que nous ne sommes pas morts.
Nous avons deux possibilités en ce moment même:
- Soit la révolution ne fait que commencée.
- Soit nous allons tous mourir.
Au choix...