Et voilà la fin j'espère qu'elle va vous plaire ^^

Nous somme bientôt à 200 review je crois qu'il y aura un petit cadeau pour celle qui la mettra comme le synopsis de ma prochaine sterek (voir le début si les fautes ne lui pose pas de problème elle n'est pas encore corrigé mais presque finie d'écrire)

Epilogue

. . .

Assis sur une table dans une classe vide, Stiles ce cachait. Pas d'une sorcière, d'un méchant ou de quoi que ce soit, non il se cachait du coach. Ce qui était pathétique.

Depuis ce matin, il avait tout entendu : des blagues les plus salaces aux commentaires plus au moins chauds sur sa vie sexuelle. Il avait même reçu quelques propositions pas vraiment catholiques qu'il se garderait bien de répéter à Derek.

Alors un peu de calme, ça ne faisait pas de mal.

Il releva la tête quand il entendit quelqu'un entrer. Alison s'approcha en souriant :

« Tu te caches ? »

« Ouep. Je ne peux pas aller aux douches avec les gars. »

Le regard de la jeune femme se posa sur son cou :

« Oh je vois. Laisse-moi deviner, c'est bientôt la pleine lune ? »

« Ce soir. »

« Je vois. »

La jeune fille vint s'installer sur une chaise tout près de lui :

« Je peux te poser une question ? »

« J'ai déjà tout entendu aujourd'hui, donc oui. »

Elle inspira :

« Tu l'aimes ? »

« Ouais. A un point que tu ne peux même pas imaginer. »

« Lydia me raconte ce qui se passe, tu sais ? »

« Je m'en doute oui. »

« Elle dit que Derek t'aime, mais que tu n'en es pas sûr. »

« Nooon je… »

Oui bon. Même s'il n'avait pas menti, qu'il n'avait pas besoin que Derek lui avoue l'aimer, il en avait envie quand même, juste pour être sûr. Alison posa son menton dans sa main :

« Tu crois vraiment que l'instinct de la meute se déclenche pour chaque personne qui passe dans le lit de l'alpha ? »

« Je n'y ai pas réfléchi. »

« Il t'aime Stiles, même s'il n'est pas capable de te le dire. »

« Peut-être… »

Lydia entra précipitamment :

« Alison, ça fait deux heures que je te cherche. »

« On était ensemble il y a dix minutes, Lydia. »

Elle poussa un soupir et ouvrit des yeux exorbités en voyant le cou de Stiles :

« Ma parole, ça c'est du suçon ! J'ai un fond de teint génial pour cacher ce genre de choses. »

« Euh non merci, Lydia. »

Il secoua la tête :

« Ça tombe bien que vous soyez là toutes les deux, j'ai quelque chose à vous demander. Je veux réunir la meute pour Thanksgiving et j'ai besoin que tu sois là, Alison. »

« Oh. »

« Ouais, tu fais partie de la meute. »

« Est-ce que c'est Derek qui dit que j'en fait partie ? »

« Non c'est moi. Derek te laisse le choix. Mais ça ferait plaisir à Scott. »

« Tu sais, je crois qu'on va se remettre ensemble… »

Stiles s'empêcha de sourire :

« Donc tu viens ? »

« Je vais passer la soirée avec mon père, je ne peux pas le laisser. »

« Je comprends. »

Bon elle ne viendrait pas, mais au moins Scott ne déprimerait pas face à son absence s'ils se remettaient ensemble…

. . .

Comme prévu, les 4 semaines étaient passées très vite. Mais heureusement pour lui, il était malin et avait prévenu ses invités qu'il ne s'occuperait que de la dinde et du pain de maïs. Le reste, ils devraient l'apporter.

Et ça avait plutôt bien fonctionné : Lydia avait apporté un gratin de patates douces et de la part de Jackson une purée de pommes de terres.

Melissa et Scott avait apporté des œufs mimosa et des haricots verts.

Derek avait quand à lui apporté de sa part et de celle d'Isaac du vin et le désert, une tarte au potiron.

Il y en avait des tonnes. La table croulait sous la nourriture. La dinde finissait de cuire et il ne manquait plus que le shérif.

Et si son père lui faisait le coup des heures sup' ce soir, il le tuerait.

Tout la meute se retrouvait dans la maison des Stilinsky. Affalés sur le canapé, Lydia, Jackson, Isaac et Melissa. Chacun d'eux piochait dans les chips de temps en temps.

Scott occupait l'un des fauteuils, Derek et lui l'autre, quand enfin la porte d'entrée s'ouvrit :

« Pas trop tôt. »

« J'ai été retardé. »

« Une enquête ? »

« Quelque chose comme ça. Tu as ramassé le courrier hier ? »

« Euh ouais. »

« Je l'ai ouvert par curiosité ce matin et il y avait une lettre de la banque. J'ai mené ma petite enquête et donc je vais posé la question franchement : tu me prends pour un con, Derek Hale ? »

Toute les têtes se tournèrent vers Derek, la sienne compris. L'alpha semblait parfaitement à l'aise quand il posa son regard sur le shérif :

« Pardon ? »

« Tu croyais que je ne m'en apercevrais pas ? »

« J'espérais oui. »

Tout le monde était figé. Stiles osa :

« Je cherche hein, mais alors je ne vois pas du tout de quoi il peut s'agir, vu que tu es déjà au courant de tout ce à quoi je pense… »

« Il fait verser de l'argent sur notre compte depuis quelques temps. »

Derek haussa les épaules :

« Vous nourrissez la meute assez souvent et je vis plus ici que chez moi alors… »

« Alors rien du tout. Tu vas appeler la banque demain pour… »

« Pas possible. Ce sont des versements sécurisés et automatiques. Je les ai fait programmés. Et personne, pas même moi, ne pourra les empêcher. »

« Tu te fous de moi ? C'est plus de trois fois mon salaire par mois. »

« Les loups ont de très gros appétits. »

« Pendant qu'on y est, je sais que tu as aussi payé pour les frais médicaux d'Ethan. »

« Il fallait bien que quelqu'un le fasse. »

Son père allait argumenter encore. Stiles mit fin à la dispute :

« Bien, je vous rappelle que ce soir, c'est soir de fête. Donc tout le monde va se mettre à table, tout le monde va remercier tout le monde pour je ne sais quoi, tout le monde va manger et tout le monde va être content, sinon je vais me mettre à hurler. »

Le shérif pointa son index sur l'alpha :

« On en reparlera. »

« Oui, monsieur. »

. . .

Le dîner s'achevait. Stiles venait de servir le dessert et même s'il en avait déjà plein le ventre, il s'en servit une grosse part.

La conversation avait dévié sur les vacances de Noël et les projets de chacun. Stiles poussa un soupir résigné quand son père lui avoua qu'il était de garde cette nuit-là :

« Je t'apporterai ton repas au poste. »

« Tu ne pourras pas. »

Derek se tendit à sa droite.

« Pourquoi ? »

C'est son amant qui répondit :

« Ton père m'a dit qu'il travaillait ce soir-là. Du coup, je me suis dit qu'on pourrait peut-être aller à New York pour les deux semaines de vacances. »

« Attends... QUOI ? »

« Ne prévois rien pour les vacances, on part à New York. »

« Oh putain ! »

« C'est ton cadeau de noël, tu n'auras rien de plus. »

« Le rêve… »

Melissa semblait abasourdie et pendant que toute la meute y allait de son commentaire sur New York, sur le romantisme de la situation ou sur les cadeaux que Stiles devrait rapporter, le shérif s'adressa à elle :

« Ce n'est que deux semaines. »

« Vous allez vraiment le laisser y aller ? »

« Je préfère donner mon accord, quelques bons conseils et quelques interdictions plutôt que ça tourne en équipée sauvage. »

Stiles ne put s'en empêcher

« Comme faire du stop jusqu'au Mexique pour une semaine de concert de je ne sais plus quel groupe de rock ? Passer trois jours en détention sans avoir aucune idée du pourquoi du comment jusqu'à ce que maman craque et appelle son père ? »

« Comment tu sais ça, toi ? »

Stiles se mit à sourire :

« Je sais beaucoup de choses. »

« Enfin bref, oui, je lui permets d'y aller avec une seule condition. »

« J'écoute. »

« Pas d'alcool ! En fait, c'est pas d'alcool jusqu'à tes 21 ans, si je veux être plus précis. »

Stiles souffla :

« Hé estime-toi heureux ! J'aurais pu dire pas de sexe avant 18 ans. »

« Tu aurais pu le tenter. »

La tablée se mit à rire et la conversation continua sur New York et sur les choses à y voir, à y faire.

Tout le monde semblait heureux.

Isaac surtout. Stiles savait qu'après les vacances, il emménagerais avec Derek. Il serait enfin majeur et pourrait quitter le foyer.

Scott aussi était heureux. Alison et lui s'étaient remis ensemble.

Sa famille était réunie, sa meute. Rien ne pouvait lui faire plus plaisir.

Enfin si une chose pourrait…

. . .

Avachi sur son lit, Stiles fixait le plafond. Il était plein, jamais il n'avait autant mangé de sa vie. Derek vint s'allonger près de lui, faisant bouger le matelas :

« Oula doucement ou je vais vomir. »

« Tu t'es resservi de la tarte trois fois ! »

« Elle était bonne. »

« A te voir engloutir les trois parts, j'en suis persuadé. »

« Tu es juste jaloux que j'ai mangé plus que toi. »

Avec enthousiasme, mais un enthousiasme fatigué, Stiles tapa sur le torse de son amant :

« On va à New York. »

« Je sais. »

« Ohhhh, il va falloir que je me creuse la tête pour te trouver un cadeau génial. »

« Fais donc ça. »

Stiles déposa un baiser dans le cou du loup et murmura :

« Je t'aime. »

Derek ferma les yeux un moment et Stiles se lança. Ça semblait être le bon moment :

« J'ai eu une discussion intéressante il y a quelque temps avec Alison. Elle m'a fait remarqué que l'instinct de protection de la meute ne se déclenchait pas seulement parce que l'alpha couchait avec quelqu'un… Pour ça, il faut que l'alpha aime profondément son compagnon ou sa compagne. »

Le regard de Derek croisa le sien, mais il fut incapable d'y lire quoi que ce soit :

« Alors même si tu ne peux pas le dire, je le sais… Je le vois et tu me le montres tous les jours… Alors merci… »

0 0 0

Je le sais…

Bien sûr que oui…

Derek serra un peu plus son amant contre lui. C'était vrai, il l'aimait.

Mais comment le dire sans que tout dégringole autour de lui ?

Qu'avait dit Stiles déjà ? Lui faire confiance, c'était tout ce qu'il voulait tout ce qu'il demandait. Restait à savoir s'il pouvait lui accorder cette confiance, s'il pouvait lui confier son cœur sans qu'il n'en fasse de la charpie.

Ce fut clair d'un coup : jamais Stiles Stilinsky ne lui ferait de mal. Il se racla la gorge, ancra son regard à celui de son amant avant de murmurer :

« Je t'aime… »

Fin

voilà c'est finie j'espère que ça va vous à plus (peu être un peu trop de guimauve sur la fin non ? désoler attention au caries ) merci a vous toute j'ai passer de très bon moment avec vos reviews ^^

biz lune