Bonjour à tous !

Ça fait un bon moment que je n'ai pas écrit alors je suis vraiment content de poster ce premier chapitre d'une nouvelle fanfiction qui m'est venu comme une envie de pisser - autant être honnête, hein. Bref, j'espère que ça vous plaira. Le rated M est mi pour des passage durant le (les ?) prochain(s) chapitre(s).

Disclaimer : South Park appartient à Trey Parker et Matt Stone

Rated : M, pour sexe, homosexualité, drogue, alcool, langage et scènes pouvant choque le jeune public.

Couples : KylexStan, principalement. Mais il y aura du CraigxKenny en fond et peut être d'autres.

Bonne lecture ?


South Park petite ville de montagne du Colorado. Un petit paquet d'habitants, mais des habitants qui se connaissent tous. Ces villes paumées où pas mal de truc se passent parce que justement, les voisins savent quasiment tout de la vie des autres et inversement. On a grandi dans cette bourgade, moi, mes potes, et même cette classe qui est limite restée la même depuis notre CE2. Eh ouais, ici, on ne peut pas trop se permettre de varier. Ça commence à la maternelle, puis ça va en primaire, ensuite le collège et pour finir, l'unique lycée de la ville. Un lycée technique parce qu'on est considéré comme trop stupides pour vouloir se tourner vers des études générales ou même supérieures. Ceux qui veulent aller à la fac se casseront de cette ville plus tard t'façon.

Depuis que je suis gosse, on et resté la même bande, mais les habitudes ont changé. On tous vécu l'adolescence d'une certaine manière et on en est tous sortis avec plus ou moins de séquelles. On a nos tares, en bref. Le plus imposant de notre bande, c'est bien entendu Cartman, Eric Cartman pour être politiquement correct. On l'a tous connu comme un sale gosse antisémite, raciste, dangereux, un gros lard pourri gâté par sa maman chérie. Malheureusement, tout ça a pas changé, c'est encore pire qu'avant je dirais. On connaissait tous les combines sordides voire minables de cet empaffé pour se faire de la thune là encore, ça a empiré. On peut dire que pour lui, la période du collège a été profiteuse. Il a tiré le ticket d'or. Tous ces jeunes qui aimaient se défoncer à tout ce qu'ils trouvaient, alors lui, il a créé la supercam. Eh ouais, cet abruti a réussi à trouver LA drogue qui te fous par terre. Pire que l'extasi, la coke ou l'héroine. Il a combiné ça je sais pas comment et maintenant, le « supercam » de Cartman se vend comme des petits pains en soirée. En bref, vous aurez compris que ce type a réussi à devenir un putain de fabricant de cam. Toujours aussi obèse, il a encore prit en masse si bien qu'on a l'impression que le monde n'est même plus à la même échelle que lui. Il passe ses journées devant la télé à se goinfrer de bouffe et quasiment tous les samedis, il organise une fête dans sa baraque. Faut dire que sa mère est carrément irresponsable, elle se barre tous les week-ends.

« Oh putain ils ont buté Kenny » Eh ouais, ça pourrait être ça. Mais non, il est toujours en vie et on se demande bien comment il fait. Sale beau gosse de merde, même avec son anoraque orange. Je sais même pas comment il s'y prend. Kenneth McCormick était, déjà, enfant le plus obsédé de notre bande, mais a force je crois qu'il a vraiment un problème. Souvent camé avec à peu près tout ce qui se trouve, il passe son temps à baiser. Il a baiser toutes les meufs de South Park, Il aurait même serré Wendy, à ce qu'il parait. Pendant un temps, il est sorti avec Bébé avec les potes on s'était dit que c'était enfin bon. Deux obsédés comme eux, ça pouvait que résoudre son problème. Mais depuis c'est encore pire. Après qu'ils se soient quittés, Kenny a baiser avec encore plus de meufs et quand il se les avait toutes serrées et que plus aucune ne voulaient de lui, ou que leur semaine de non couchage menstruelle arrivait, il a prit un nouveau chemin. Butters fut le premier. Léopold a toujours été gentil, trop gentil. Alors quand Ken' a trouvé que les chattes n'étaient pas aussi satisfaisantes qu'il l'escomptait, il a trouvé ce timide ado qui le kiffait depuis des années. Et voilà. En une soirée, le tombeur de South Park est passé du statut de beau gosse à celui de mec en rute. Les mecs ont défilés ensuite, jusqu'à ces derniers temps où il a commencé à tourner autour de Craig. Pas certain que ça soit une bonne idée, ce type ouvrira jamais les jambes – ce qui est tout à son honneur d'ailleurs. Depuis le blond à l'air de satisfaire ses envies avec un peu moins de monde, mais c'est qu'approximatif. Sa chambre à elle seule est devenue un temple de la baise, encore plus qu'avant. Il a même réussi à me dégoutter d'aller chez lui.

Puis y'a Stan, Stanley Rendall Marsh. A commencé à boire à ses onze ans, et ne s'est jamais arrêté. Au début, on s'en était pas trop inquiété, notre pote était souvent à l'ouest et c'était pas rare qu'il mette du temps à répondre parfois. Jusqu'au jour où on a découvert une bouteille dans son sac, puis son casier. Tous, on l'avait laissé faire. On avait chacun nos addictions et nos façons d'agir, donc avoir un alcoolique dans la bande, ça sonnait pas si dramatique que ça. Maintenant, il nous rejoint en étant complètement torché, et autant être honnête, il a même plus besoin d'être gêné pour gerber. Son estomac à dut développer une sacré tolérance d'ailleurs, depuis le temps. A une période, toutes ses journées se finissaient la tête dans les toilettes. L'avantage à tout ça, c'est que maintenant en soirée, il est celui qui s'en sort le mieux, son métabolisme à surement prit le plie de l'alcool quotidien. Faut dire qu'on shooter de vodka dès le réveil, ça a le mérite de forger le corps. Quelque part, je pense que si Stan avait eu un père moins stupide, il ne serait pas tombé là-dedans. D'un sens, je crois que j'ai jamais vu Randy sobre, ou bien intelligent. Ces dernières années, il rentrait bourré tous les soirs, à vomir dans toute la main. Combien de fois j'ai vu le père de mon meilleur pote débarquer à l'improviste, comme ça, complètement torché, éclatant une bouteille de bière contre un mur. Certains auraient pu se dire qu'avec un exemple comme ça, Stan pouvait que finir alcoolique, ou d'autres auraient pu penser que justement, ça lui servirait de leçon. Pour ma part, si Stanley passe sa vie en étant ivre, c'est parce que c'est plus simple. Qui a envie d'avoir une famille comme ça ? Un père alcoolique, une mère dépressive et une sœur qui manque pas une occasion de lui taper sur la gueule. Comme ça il oublie un peu la merde dans laquelle il est c'est l'excuse que je lui ai trouvé en tous cas.

Mais parmi notre bande de dégénérés, celui qui a le plus changé, c'est moi. Sans me vanter, j'étais un peu la conscience du groupe. Si l'un d'eux se foutait en l'air, moi, j'étais là. Pour aider, pour les sortir de là. Je sais pas trop ce qui s'est passé, tout ce que je sais, c'est d'un jour, ça a changé. J'me suis réveillé d'une soirée. J'ai constaté la merde autour de moi, ce que ces gens que je connaissais depuis ma tendre enfance étaient devenus. J'ai constaté leur dégénérescence, à quel point ils étaient tombés bas et à quel point moi, Kyle Broflovski, j'étais devenu incapable de les sortir de là. Alors j'ai fait un tour d'horizon de la table basse en face de moi et j'ai pris les feuilles à rouler qui s'y trouvait. J'en avais jamais fait, j'avais juste vu Kenny les faire. Y'avais un paquet de tabac, juste à côté de moi. Il devait être à Craig, si mes souvenirs sont bons. J'ai mis le tabac dans la feuille et j'ai pris la barrette brune et l'ai brulé avant de l'effriter dedans. J'en ai mis pas mal, un bon paquet. Puis j'ai fait un gardon avec un morceau de paquet de cigarette. Je l'ai roulé assez difficilement, mais j'ai réussi. Quelques minutes plus tard, le joins était placé entre mes lèvres et je le fumais tranquillement, à moitié allongé sur Stan endormi. Je n'ai jamais décroché depuis. Tout a été crescendo et petit à petit, je me suis sentit respirer. Je voyais mon univers se décrépir, mes amis dépérir, et j'oubliais à quel point s'était dramatique. J'ai trop fumé je crois bien, à présent mon premier geste matinal se résume à prendre le nécessaire pour me rouler un joint et en deux minutes c'est torché. Si l'on avait su que je finirais ainsi un jour…

J'achève de rouler ma came et tire longuement dessus, emplissant mes poumons de cette fumée corrosive. Le papier me brûle les doigts je crois bien. Je soupire et regarde la chambre, en sale état. Cartman est affalé sur le lit, un pied qui dépasse et pendouille vers le sol. Kenny dors à moitié sur lui, la gueule vautrée sur l'épaule de Craig qui s'est endormi la clope au bec. Elle s'est éteinte depuis le temps. Par terre, Clyde est allongé sur un tapis, en mode étoile, Bébé encore allongé au-dessus de lui, un nib à l'air. Wendy Testaburger la si prude féministe qui ne manquait pas une occasion de faire savoir à au peuple à quel point il était minable, est endormie sur un coin de mur, du sang coagulé sous le nez, sa tête reposant sur le torse de Token, dans le même état que sa bien aimé. Je soupire et me lève, fumant toujours. J'ouvre la porte de la chambre et sors dans le couloir étroit. P'tain quel carnage. Y'a des pâtes collés sur les murs, de la pizza par terre, des tâches dont j'ai pas spécialement envie de connaitre la provenance. J'entends du bruit dans la salle de bain et m'y dirige. Mon meilleur ami est là, vomissant ses tripes dans la cuvette des toilettes.

Je ferme la porte derrière moi et approche de lui en m'accroupissant. Je passe les doigts dans ses cheveux noirs, pensivement, fumant entre deux. Je pose mon menton au creux de son cou et embrasse son maxillaire. Sa respiration est hachée. Il a fini de rendre le contenu de son estomac je crois bien. Je passe le bras devant sa gorge et viens tirer sur mon joint avant qu'il ne pousse mon bras. L'odeur du shit doit raviver sa nausée.

Il se relève et se rince la bouche sous l'eau. Je le regarde distraitement. Qu'il est beau. Ses yeux aux pupilles quasiment tout le temps dilatés ont gardé leur couleur océanique, ce bleu électrisant. Je me lève à mon tour et approche de lui. Ses mains cramponnent les bords du lavabo. J'entends sa voix rauque déclarer :

- C'est de la merde. J'en peux plus d'être comme ça.

Je fais une moue et pose mon joint sur le rebord du lavabo, enroulant mes bras autour de sa taille. Il pousse une sorte de grognement et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, ses mains agrippent mes bras et je me retrouve plaqué au mur. Ses lèvres contre les miennes, nos souffles se mêlant. Il infiltre sa langue entre mes lèvres et je frisson de délice. Putain que j'adore ça. Mes doigts agrippent son haut et je l'embrasse avec passion, transformant notre échange langoureux en une approche bestiale bourrée de sous-entendus. Nos mains se perdent sur nos corps respectifs, son bassin appuyant sur le mien d'un air engagé suggérer. Je gémis légèrement contre ses lèvres, serrant mes bras autour de sa nuque, mes lèvres s'ouvrant d'avantage, racoleuses.

Dans le silence de la maison dévastée, nos braguettes furent ouvertes et la barrière de tissu qu'offraient nos boxers se frottant l'un à l'autre, représentait l'ultime barrière à notre échange sensuel. La chaleur grimpa dans mon corps, faisant durcir ma virilité contre la raideur de la sienne. Nous n'avions jamais franchis cet interdit. Nos mains avaient touché, effleuré, mais jamais ne s'éteint aventuré sous la ceinture. C'aurait pris des dimensions bien trop sérieuses. Oui, beaucoup de choses avaient changés à South Park, et cette proximité que mon meilleur pote et moi avions à présent en faisait partit. Une sorte de petit secret pas si secret. Quelque chose qu'on ne divulguait à personne. Un commun accord. Jusqu'alors, ça avait fonctionné plutôt bien, pas de sentiments, juste des attouchements. Mais ce jour-là, alors que mes soupirs s'échappent contre les lèvres du magnifique brun, que mon joint se consume de lui-même sur sa surface abandonnée, et que peu de drogue viennent perturber mon esprit, quelque chose se passe, se prépare. Plus que des papillons dans le ventre, ou bien même cette sensation de courbature dans l'aine. Ce n'est pas que physique, c'est beaucoup plus que ça. Mon cœur se contracte difficilement et ma gorge semble se comprimer. Je n'ai pas franchement idée de ce que c'est. Du mal à avaler ma salive. Je resserre mon étreinte, répliquant avec passion, posant une main sur la hanche de Stanley. Plus. Plus fort. Je veux plus. Je saisis pas ce qu'il m'arrive, mais une chose est sûre, et c'est loin d'être bon. Quoi que ce soit, ça a un arrière-goût de sentiment.


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