Rien qu'une petite note
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RAR :
Elohpdm : Merci pour ton œil perspicace et pour tes reviews, la suite est enfin la, j'espère qu'elle te plaira encore !
Elsa : Merci d'être toujours au rendez-vous, d'abord, (l). Je suis contente que ce chapitre t'ai plu, voilà enfin la suite et surtout, la révélation de la fameuse « petite note ». En tout cas, très bonne intuition !
Petite note de la traductrice : Je suis sincèrement désolée pour ce retard, j'imagine que bon nombre d'entre vous sont allées lire la suite en anglais, mais quoi qu'il en soit la voilà aujourd'hui en français. Très bonne lecture à toutes !
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QUATRIEME PARTIE
Draco était tendu, en plus d'être totalement déconcerté. Il n'avait pas vraiment lu ce que le Kit de Sortilèges pour Rêves-Eveillés disait, hormis les légendes sous les images, bien sur. Mais selon l'humble opinion de Draco, là, tout de suite, la phrase énigmatique de Potter était le cadet de ses soucis. Peu importe ce que Potter prévoyait de dire ou faire, ce n'était certainement pas de bonne augure pour lui. De fait, la priorité de Draco était de s'échapper. Ça semblait cependant difficile, étant donné que Potter le fixait au mur de tout son corps, et que sa baguette était perdue quelque part dans la classe sombre.
Draco évalua la situation. Potter se tenait droit, les jambes écartées, maintenant captives les propres jambes de Draco par la force de ses cuisses, pendant que sa main gauche maintenait fermement, et presque douloureusement, le bras de Draco. Ses lèvres étaient si proches des siennes qu'on aurait dit qu'il allait l'embrasser au lieu de le frapper. Ainsi, il n'y avait vraiment qu'une chose à faire. Bien que c'était un moyen de s'en sortir assez embarrassant. Draco tressaillit rien qu'en y pensant, mais on ne lui laissait pas le choix.
Il se pencha en avant, ses lèvres pratiquement sur celles de Potter, et oublia presque son plan lorsque Potter haleta et ouvrit grand les yeux, ne s'attendant visiblement pas à ça.
Déterminé, Draco se débarrassa de ses soudains et irrationnels désirs, et bougea ses lèvres tout contre celles de Potter. « Je m'en tape de ta putain de petite note », murmura-t-il avec rage en dégageant une de ses jambes et cognant par la même férocement sa cuisse dans les parties de Potter.
Potter hurla et se recula d'un coup, jurant à tout va et se tenant l'entrejambe. Libéré, Draco se précipita à l'endroit où il croyait que Potter avait balancé sa baguette. Il faisait noir et Draco ne cessait de rentrer dans des chaises et de se cogner dans les bureaux en bois, mais il n'abandonna pas. Au contraire, il chercha avec plus de frénésie encore sa baguette, conscient qu'il ne pourrait sortir d'ici sans elle.
Potter cessa enfin de geindre et murmura un sort qui semblait vaguement familier. Draco sentit un vent de magie et alors toutes les bougies de la pièce s'embrasèrent, lui donnant la lumière tant souhaitée.
« Tu es très utile », loua Draco, décelant immédiatement sa baguette à quelques pas de lui. Il se précipita vers elle et entreprit de la prendre dans ses mains, mais la baguette lui échappa soudainement et vola jusqu'à Potter, qui l'attrapa, fier de lui. Draco bouillonna et le regarda avec, cette fois, plus de mépris que de peur. « Je te hais », lui dit-il avec rage. « Qu'est-ce que tu veux bordel ? Fou moi la paix ! »
Le visage de Potter était rouge, certainement de colère et de douleur, mais il parvint encore à sourire. L'enfoiré. Il tenait la baguette de Draco dans sa main, semblant satisfait. Avec mélancolie, Draco la regarda.
« Tu ne m'aurais pas jeté de sort, de toute façon », dit Potter d'un ton confiant.
Draco secoua la tête, incrédule. « Tu veux parier ? »
Potter secoua lui aussi la tête, un large sourire étirant sa bouche. « Ça dépend. Quand tu auras perdu, tu m'embrasseras ? »
Draco bougonna, confus par l'attitude de Potter, « Oh très drôle. Hilarant. » A quoi jouait-il, cet imbécile ? Il était bien trop calme, au vu des circonstances.
Potter leva un sourcil et jeta la baguette de Draco. Elle atterrie sur le blond qui l'empoigna sans problème. Totalement déconcerté, mais pas assez stupide pour laisser passer sa chance, il pointa sa baguette sur Potter et se moqua de lui.
« Stupide Griffondor. Maintenant tu es à moi »
« Oh ? Donne moi tout ce que tu as, » répliqua Potter, indifférent au point de jeter sa propre baguette.
La moquerie de Draco se fana aussitôt et il fixa Potter pendant une minute, confus.
« C'est quand tu veux, » lui dit le brun sur un ton excessivement las. « Me battre est le seul moyen que tu as pour sortir de cette classe. Ou bien, tu sais, on pourrait parler. »
« Parler ? » répliqua Draco avec mauvaise humeur, incroyablement mécontent de lui car balancer des sorts à Potter semblait plus difficile qu'il n'aurait cru. Les mots lui manquait. « Je ne veux pas te parler, Potter. Je ne veux pas te voir. Je ne veux pas t'embrasser et plus que tout, je ne veux pas te baiser, si c'est à ça que tu penses. Si cette petite empoignade dans la Grande Salle t'as mis dans tous tes états, ne peux tu pas juste oublié cette performance... ? » Draco se renfrogna, contrarié que son petit discours se termina en question alors qu'il aurait voulu en faire une déclaration ferme.
Potter se mordait les lèvres, semblant se régaler et essayait clairement de ne pas rire, et ce, complètement aux dépends de Draco, qui ne voyait pas du tout ce qui était drôle.
« Tu n'as réellement pas lu la petite - »
« Mais putain tu peux arrêter avec cette connerie de petite note ?! » cria Draco, plus qu'énervé. « Qu'est-ce que ça dit – Je deviendrais chauve si j'utilise trop les Sortilèges ? » Draco blanchit. « Ça ne dit pas ça, n'est-ce pas ? » Il suffoqua, inquiet.
Potter rit de bon cœur. « Non, ça ne dit pas ça. Ça dit quelque chose qui pourrait être bien plus embarrassant pour toi. » Les yeux de Potter scintillèrent, ou peut être était-ce un jeu de lumière des bougies, mais Draco décida tout de même que Potter était un bel enfoiré. Clairement, il avait décider de pousser l'humiliation encore plus loin. « Écoute, Malfoy - »
« Non, toi écoute, » l'interrompit brusquement Draco, prenant alors une profonde inspiration. Il était déterminé à minimiser les dommages, et si dire qu'il était désolé était ce qu'il fallait pour ça, alors il allait le faire. « Oui, bon. J'ai acheté ce putain de Kit Spécial Cent Fantasmes Avec l'Élu, et oui, je l'ai utilisé. Beaucoup. Je l'ai fait parce que... Je l'ai fait pour - »
« Pour rire? » Proposa Potter, utile encore une fois.
« Oui ! Exactement ! » S'exclama Draco, triomphant. « Et hier j'étais... Euh... En plein Rêve-Éveillé – C'est le nom de ce truc, hein. Je n'étais pas éveillé en train de rêver de toi. Comme si ! C'est différent. C'était le Sortilège qui agissait, » Draco se tut, mortifié. « Enfin, de toute évidence il n'agissait pas, mais je pensais qu'il agissait et c'est le point important de cette histoire. J'étais confus et j'ai fait une erreur et je suis... Je suis si... Je - »
« Ne te fatigue pas, surtout», lui dit Potter d'un coup.
« Ce n'était même pas de ma faute ! » s'écria Draco, laissant tomber ses excuses. « C'est la faute de Pansy. Elle a détruit mes fantasmes ! » ronchonna-t-il alors que Potter riait, faisant comprendre à Draco le sens de sa phrase. « Ta gueule ! » Il brandit sa baguette avec menace. « Si tu veux vraiment blâmer quelqu'un, blâme ces satanés jumeaux. C'est eux qui ont inventé ce truc. Je suis juste un consommateur, pas un inventeur. Un consommateur vraiment mécontent. » Ajouta-t-il avec ressentiment.
« J'ai bien peur de ne pouvoir blâmer les inventeurs. Je les trouve brillants. »
« Oh, bien sur. Nous ne pouvons blâmer les Saints-Weasleys, blâmons plutôt le méchant Serpentard ! C'est trop facile, Potter », ragea Draco. « Bien, il n'y a rien que tu puisses me faire. Je n'ai rien fait de mal. Tu ne peux pas m'interdire de fantasmer. Je n'ai pas besoin de ces stupides Sortilèges. Je peux le faire moi même, merci bien. Regarde ! » Draco ferma les yeux et renchérit, moqueur, « tu vois, je le fais ici et maintenant. Je t'imagine nu. » Draco haleta. « Oh mon dieu, ta queue est si petite. Et, oh, maintenant tu portes une jupe rose ! Et, et regarde, tu viens juste de te renverser et d'écarter tes... » Les yeux de Draco s'ouvrirent quand il réalisa que Potter rigolait comme jamais.
Des larmes s'écoulaient le long de ses joues et il se tenait les côtes. « Tu es... Vraiment amusant, » dit Potter en un souffle, essayant de se calmer, mais sans sucés.
« Ravi de pouvoir être utile. » Bouda Draco, baissant sa baguette.
Potter inclina la tête, calmé, et s'avança vers Draco.
« Reste où tu es ! » Draco leva à nouveau sa baguette, la tenant fermement, mais Potter ignora complètement sa menace.
« Il y a quelque chose que tu dois savoir, » dit-il sérieusement. « Tu n'as pas acheté le Kit Spécial Cent Fantasmes, avec moi en vedette. »
Draco fronça les sourcils, se reculant encore une fois. La bizarrerie de Potter n'avait pas de limite. Mais bon, si Potter voulait croire ça, qui était Draco pour le contredire ? « Bien sur que je n'ai pas acheté ça. », dit-il fermement. « Je plaisantais. Pourquoi aurais-je acheté une telle chose ? »
Imperturbable, Potter s'avança encore plus près, faisant trembler la main qui tenait sa baguette. Mais il n'arrivait simplement pas à jeter un sort à ce bâtard à l'air suffisant.
« Tu ne l'as réellement pas acheté », continua Potter. « Tu as acheté le Kit Spécial Fantasmes : Si vous avez déjà l'idée, ajoutez à vos rêves un peu de réalité. » Potter sourit. « Petite note : Le titre et l'image ci-dessus vont représenter la personne que vous - » Ses joues prirent une jolie teinte de rouge et il s'éclaircit la gorge. « La personne que vous désirez le plus, nue » dit-il tout bas, au moment même où quelque chose d'horrible remua les entrailles de Draco. Il n'avait même pas osé penser au mot qui rimerait avec « ci-dessus ». La voix de Potter était bien trop basse pour une conversation normale lorsqu'il ajouta, « Plus petite note encore... » Il regarda le paquet dans sa main, lisant à voix haute. « Ce kit va uniquement mettre en forme vos fantasmes préexistant ; il ne va pas les créer. Les fabricants ne sont pas responsables de votre manque d'imagination. Le nombre et la qualité des Rêves-Éveillés reflètent votre esprit, c'est pourquoi, si vous êtes une prude non inspirée, nous ne faisons aucun retour. Le nombre maximum de Rêves-Éveillés que vous pouvez atteindre est cent. Le plus petit est un. Le nombre de Rêves-Éveillés n'influe pas sur le prix. »
Draco secoua la tête avec dénie, horrifié par dessus tout. « Non, » dit-il d'une voix rauque. Ce n'était pas vrai. Ce ne pouvait être vrai. Parce que si ça l'était ça voulait dire que Draco n'était pas tombé par hasard sur un kit de fantasmes potteriens. Ça voulait dire que Pansy avait raison, et que Draco était amoureux de Potter. Sans le savoir ! Mais Pansy n'avait jamais raison, et si c'était le cas, le monde sombrerait dans une totale absurdité. Mais le monde n'avait pas encore totalement sombré, donc ça voulait dire que Potter avait inventé tout ça.
« Tu mens, » dit Draco résolument.
« Non, vraiment pas. J'ai moi-même acheté un kit aujourd'hui. » Potter sortit son paquet.
« Alors les Weasleys mentent. Peut être as tu acheté le kit incomplet, mais j'ai acheté le véritable truc. Ils t'ont dupé. » Draco acquiesça à ses propres paroles. « Que c'est horrible de leur part. Tu devrais y aller et les frapper. Vas y. Je te couvre. »
Potter secoua la tête. « Ils étaient très contrariés quand nous sommes allés les voir. Ils étaient horrifiés qu'on ait pu penser qu'il m'auraient fait une telle chose. Ils ont même accepté de prendre une potion de vérité. En plus, ça fait sens, tu ne trouves pas ? »
« Comment ça pourrait faire sens ? Je ne suis pas... Je ne te désire pas, Potter ! » Draco souhaitait que Potter cesse de trembler ça lui donnait des vertiges. Ou alors Draco avait des vertiges et tremblait lui-même. Ça n'avait plus grand importance, toutefois, car, au plus Draco y pensait, au plus il lui semblait que le monde allait sombrer pour de bon, finalement.
« Apparemment j'ai cent arguments qui ne te donnent pas raison. » Potter se tenait vraiment trop proche de lui et avait expiré dans l'air qui l'entourait, le laissant pantelant et presque mort.
Draco secoua la tête, incapable de parler. Et dire qu'il n'y a pas si longtemps il pensait que ce qu'il s'était passé dans la Grande Salle était la chose la plus humiliante qui lui était arrivé. Mais il y avait Potter maintenant, souriant malicieusement et affichant un air satisfait, heureux d'avoir découvert – ou plutôt inventé – le secret le plus caché de Draco. Draco avait toujours proclamé que Potter était cruel, un bâtard cruel ; il ne devrait pas se sentir si déçu d'avoir appris qu'il avait raison tout ce temps.
« Je ne t'apprécie même pas, » fit Draco d'un ton irritant. « On t'a trompé. »
« C'est ce que Ron a dit - »
« Eh bien c'est la journée les-mauvaises-personnes-ont-raison aujourd'hui. »
« Jusqu'à ce qu'il voit ça, » Potter montra le paquet dans sa main, et sourit tendrement. « Et puis il s'est évanoui. »
« Pas de quoi s'étonner, si ça représente sa sœur. Beurk ! » Draco se couvrit les yeux de sa main gauche. « Je ne veux pas le voir non plus. »
« Je pense que si, » répliqua Potter tout bas, plaçant le paquet dans la main droite de Draco, délogeant presque sa baguette.
Contre sa bonne volonté, Draco retira ses doigts et alors, haletant, agrippa le paquet avec ses deux mains, ne remarquant même pas que sa baguette été tombée. Son propre visage sur la couverture du paquet le regardait avec hauteur et moquerie, la légende du dessous proclamant : Kit Spécial Cent Fantasmes : Fiction ou réalité, le visage de Draco Malfoy semble refléter la méchanceté, mais vous découvrirez un autre aspect de sa personnalité, une fois ses jambes bien écartées, et votre queue bien enfoncée.
« Sale pervers ! » S'écria Draco, bredouillant, mais Potter s'était remis à rire. « J'aurais du le savoir ! » Draco continua son discours. « Tu es celui qui craque pour moi ! C'est pour ça que tu me suivais partout, n'est-ce pas ? Pour encourager tes fantasmes salasses. Je parie que tu l'as acheté avant moi ! »
Potter secoua la tête, rejetant l'accusation en rigolant. « Non, je l'ai vraiment acheté aujourd'hui. Crois-moi, ça m'a fait un choc, mais pas un choc aussi fracassant que ça aurait dû l'être. » Sa voix était rauque à nouveau, et ça plus que tout autre chose fit prendre conscience à Draco de la situation. Il avait dit les mots, mais il n'avait pas réellement pensé à leur signification – Potter craquait pour lui. Potter fantasmait sur lui.
Potter lui tenait la main.
Draco fronça les sourcils, ne comprenant pas pourquoi Potter lui avait attrapé la main, et ne comprenant encore moins pourquoi il l'avait laissé la lui prendre.
« Je te suivais parce que je pensais que tu préparais un coup foireux. » Les lèvres de Potter tiquèrent lorsque ses doigts se promenèrent sur le poignet de Draco, les faisant doucement aller plus loin, écartant la manche de Draco. « D'une certaine manière, j'avais raison, » il murmura. La peau sensible de l'avant bras de Draco lui picotait, et Draco oublia tout, capable uniquement de se concentrer sur la merveilleuse sensation que lui procuraient les doigts de Potter. Puis Potter respira plus laborieusement et demanda, « c'est quoi, ça? »
Draco papillonna des cils et il lui fallu un moment pour reprendre pied dans la réalité, il regarda alors la petite cicatrice blanche qui marquait sa peau.
« Um. J'ai eu un accident. Avec un paon. Longue histoire. Laisse tomber. »
Potter le gratifia d'un superbe sourire qui illumina la pièce, rendant les bougies de la pièce obsolètes.
« C'est une longue, mais vraiment triste histoire, tu sais, » fit remarquer Draco, un peu décontenancé. « Maintenant reprend ce que tu faisais. » Réalisant ce qu'il venait de dire, et se souvenant qu'à peine quelques minutes avant il était furieux contre Potter, Draco se racla la gorge. « Je veux dire, qu'est-ce que tu crois être en train de faire, Potter ? »
« Je prévois de t'embrasser, en fait », dit Potter rapidement, son regard s'attardant sur la bouche de Draco. Ce dernier lécha ses lèvres nerveusement, convaincu qu'il devait être mécontent du plan du brun, bien qu'il fut incapable de trouver un argument valable. Ce plan semblait parfait, en réalité.
Potter tira le bras de Draco, le faisant trébucher en avant. La maladresse du mouvement fit prendre conscience à Draco que la situation entière, qui durait de puis un moment déjà, n'était pas normale. Potter pensait visiblement que Draco avait un faible pour lui, et ce n'était simplement pas vrai.
Enfin, ce n'était pas vrai si Potter n'avait pas un faible pour lui en contrepartie. Si c'était le cas, alors peut être que c'était vrai. Draco tenait toujours le paquet de Sortilèges pour Rêves-Eveillés – une supposée preuve théorique que Potter craquait bel et un bien pour lui, mais comment savoir si les Sortilèges ne mentaient pas ?
« On ne devrait pas croire à ses Sortilèges », murmura-t-il, sa voix lui manquant. Le visage de Potter était si proche du sien que c'en était gênant ; tellement proche, que leur nez se touchaient.
« Je suis d'accord, » murmura en retour Potter sur le ton de la conspiration, comme s'ils essayaient d'être silencieux pour ne pas que les Sortilèges les entendent. Sa respiration se hacha un peu, et il s'approcha encore plus, faisant rencontrer leur lèvres. La chaude et douce pression fit monter un stress incommensurable en Draco qui soudain semblait avoir oublié comment embrasser ! Devait-il bouger ses lèvres, sa langue, sa tête, ses mains ? Devait-il respirer ? Tout ceci semblait bien trop compliqué.
Mais alors Potter inclina son visage, le bout de sa langue taquinant la lèvre inférieur de Draco, et Draco cessa de s'inquiéter. C'était bien plus important de prendre la langue de Potter dans sa bouche, et de caler son corps encore plus proche du sien, bien que ce mouvement paraissait impossible. Il enroula ses bras autour de la taille de Potter et essaya de le rapprocher encore de lui, mais Potter était déjà trop près pour ça, son buste parfaitement ajusté au sien, et si Draco voulait qu'il soit encore plus proches qu'ils ne l'étaient, alors il faudrait mettre Potter dans son pantalon, ce qui, avouons le, ne semblait pas être une mauvaise idée, bien qu'elle paraisse compliquée.
Potter recula brièvement la tête, ses mains perdues dans la chevelure de Draco, clairement déterminé à la rendre aussi débraillée que la sienne.
« Je crois en ça, » fit Potter en un souffle, bien que Draco fut incapable de savoir de quoi il parlait. Il était d'accord, en revanche, avec la longue phrase intelligente et réfléchie qui sortit de sa bouche en un gémissement sourd, étant donné que Draco n'était pas enclin à stopper l'incroyable baiser potterien pour quelque chose d'aussi trivial que de la conversation. Il était difficile de savoir cependant si c'était Potter qui gémissait profondément de contentement, ou si c'était les oreilles de Draco qui bourdonnaient tant il était compliqué de se concentrer sur autre chose que la langue de Potter qui explorait avec ferveur la bouche de Draco.
« Plus bas, » haleta Potter entre deux baisers.
Draco resta de longues et pénibles minutes à déchiffrer celle-là, mais ce n'était pas utile. Le babillement de Potter n'était tout bonnement pas aussi important que ses petits tours de langue qui avaient une incroyable habilité à remuer Draco jusqu'aux orteils. Qui-plus-est, embrasser Potter était de la plus haute nécessité. Après tout, comme il avait été établi, Potter avait capturé tout l'air de la pièce, mais étant donné qu'il le partageait si gentillement avec lui à présent, il aurait été sot de ne pas accepté cette amabilité de sauveur qui le caractérisait.
« Les mains, » informa Potter, tenant encore plus fermement les cheveux de Draco et inclinant sa tête énergiquement pour un baiser torride qui fit fondre les entrailles de Draco. Et c'était parfait, pensa vaguement Draco, il n'avait pas réellement besoin de ses entrailles.
Ce n'est qu'une fois que Potter eut cessé son assaut et pendant qu'il lui grignotait les lèvres que Draco eut la révélation et déchiffra l'ingénieux code secret de Potter, réalisant que plus bas les mains voulait dire qu'il devait mettre ses mains plus bas. C'est alors ce qu'il fit, agrippant fermement le derrière de Potter au travers de sa cape, son pantalon et son sous-vêtement. Ça faisait bien trop de couches de vêtement, mais c'était quand même bon.
Potter sembla totalement d'accord avec cette dernière pensée parce qu'il grogna et poussa Draco de son corps, l'entraînant en arrière, prévoyant certainement de l'écraser. Draco se serrait laisser piétiné bien volontiers, mais ses fesses cognèrent le bord d'un bureau quelconque. Ou peut être n'était-ce pas un bureau quelconque, étant donné qu'il semblait bien trop grand pour un bureau normal c'était probablement celui de Snape et c'était vraiment drôle et en même temps vraiment mal.
Mais le temps de s'en préoccuper était passé car Potter plaça sa jambe entre les cuisses de Draco et Draco fut pris d'un soudain et immature besoin de déclarer que Potter était à la bonne place pour lui accorder une charmante surprise, mais il fut celui des deux à bout de souffle. La jambe de Potter était parfaitement calée et alors il la bougea, obligeant Draco à fermer les yeux pour s'empêcher de crier. Le profond gémissement qui sortit de ses lèvres lui fit comprendre qu'il aurait mieux valu qu'il ferme plutôt la bouche.
Mais c'était une bonne chose qu'il ne l'eut pas fermée car la peau pâle du cou de Potter était exposée et juste là, sous ses lèvres. Il avait à peine posé ses lèvres sur la savoureuse et douce peau de Potter et inhalé la senteur de son shampoing, que ses cheveux se firent empoignés et sa tête tirée à l'arrière. Et alors Potter embrassa le cou de Draco et ce fut incroyable, mais tout de même une peu vexant comme à la base cette idée de léchage de cou était la sienne et que Potter l'avait vicieusement volée.
Mais Potter semblait mécontent de quelque chose aussi ses mains saisissant le col de la chemise de Draco, tirant dessus fiévreusement.
« C'est coincé, », geint Potter, haletant sensuellement contre les oreilles de Draco. Draco se dit qu'il fallait lui expliquer ce qu'était un bouton, mais il semblait bien plus important de serrer le cul de Potter et de l'aider à bouger ses jambes de cette manière si parfaite qui le rendait vertigineux. Bien que l'étourdissement devienne un problème tant il perdait sa retenue alors que Potter déclarait la guerre à sa chemise. Heureusement, Potter était l'Élu, et il vaincu avec brio sa nemesis en défaisant deux boutons, célébrant sa victoire en le mordant à la clavicule. Draco, quant à lui, commémora l'occasion par un gémissement.
Potter continua de lui mordre le cou et de déposer de légers baisers sur la peau marquée en guise d'excuse, comme s'il ne savait pas s'il préférait être brutal ou vraiment, vraiment doux. Il était impossible pour Draco de déterminer quel traitement il préférait lui aussi, bien qu'il se fit la remarque qu'il ne devrait pas autoriser Potter à lui laisser des traces suspectes dans le cou. Il pencha la tête en arrière, dégageant sa gorge, qui n'était pas d'accord avec ses propres désirs de je-ne-veux-pas-de-suçon, mais cela n'eut plus d'importance quand le bureau qui soutenait Draco disparu et que ce dernier flotta, suspendu dans les airs, ne sentant rien de plus que la jambe continuellement en mouvement de Potter.
Tandis que son orgasme se frayait un chemin, Draco se rappela que c'était d'ordinaire à ce moment là qu'il se réveillait. C'était comme ça que ses rêves finissaient toujours. Il était donc important de ne pas jouir, et Draco essaya de demander à Potter d'arrêter de bouger, mais alors que le plaisir secouait son corps, il ne put faire autre chose que de crier.
Il redescendit lentement de là où il était parti voler le bureau reprit sa place, heurtant désagréablement ses fesses. Il ouvrit les yeux, sentant une viscosité humide couler le long de ses jambes, mais son inconfort fut oublié lorsqu'il réalisa que Potter était toujours là, haletant, l'embrassant, et enfourchant ses cuisses, sa queue dure et chaude même au travers de leurs vêtements.
« C'est réel, » souffla Draco, incroyablement heureux tout à coup.
Potter émit un son incohérent, le gratifiant d'un baiser humide sur le menton.
« J'ai besoin... » réussit-il à dire, bien qu'il ne puisse finir sa phrase. Mais Draco était à présent suffisamment lucide pour comprendre de quoi avait besoin Potter. L'angle sous lequel Potter frottait son entrejambe contre la cuisse de Draco n'était pas aussi heureux que celui sous lequel Draco avait été, et le blond sut qu'il fallait qu'il se redresse ou quelque chose comme ça. Ou alors il pouvait faire quelque chose d'autre. Quelque chose de bien plus intéressant.
« Je t'ai frappé, » se souvint Draco.
« Mmm. Terrible, » consentit Potter, punissant Draco d'un baiser bouillant. Ce qui, pour une punition, était un geste idiot, mais qui renforça la décision de Draco comme un tonnerre d'encouragement.
« Je devrais... » fit Draco une fois sa bouche libérée, « l'embrasser et réparer mon erreur ? »
Il n'était pas bien sur de la raison pour laquelle il faisait une telle offre, mais il semblait juste de remercier Potter depuis que Potter était assez gentil pour être vrai.
Pendant une seconde, il crut que Potter ne l'eut pas entendu, mais il stoppa soudainement ses mouvements et recula, regardant Draco avec de grands yeux, sa bouche s'ouvrant de telle manière que la situation aurait été comique si elle n'était pas aussi tentante.
« Oh. » Potter cligna des yeux et sourit de ce ridicule sourire trop brillant qui rendit Draco heureux d'avoir fait cette proposition. « D'accord. » Potter défit son pantalon en une seconde, mais son cerveau avait du tomber à ses pieds en même temps que lui car il sembla ne plus savoir comment libérer sa queue de son boxer.
« Viens, » lui dit d'une voix apaisante Draco, lui prenant les hanches et inversant leurs positions de sorte à ce que Potter soit celui acculé au bureau. Tremblant pour une raison inconnue, Draco se mit à genoux, descendant lentement le boxer de Potter le long de ses jambes.
Il déglutit une fois le sexe de Potter dévoilé, épais et dur, et pas aussi long que dans les fantasmes de Draco, mais néanmoins parfait. Draco le toucha expérimentalement, l'effleurant doucement de ses doigts, mais cela fit réagir Potter, qui respira de manière saccadée.
« c'chaud, » murmura Draco, l'entourant de sa main, pas vraiment certain de pourquoi il avait dit ça. Il voulait dire que c'était bon, mais ça semblait vraiment cochon.
« c'bon, » gémit Potter, et Draco fut très heureux de remarquer leur parfaite symbiose. Potter se tortillait de gêne et Draco réalisa qu'il n'avait fait que le regarder et n'avait pas encore tenu sa promesse de l'embraser. Avec un sourire, Draco pencha la tête et se rapprocha du corps de Potter, déposant un baiser là où il l'avait précédemment frappé.
« Mieux ? » demanda-t-il effrontément, regardant Potter au travers de ses cils.
« Ouais, » dit Potter de manière révérencieuse, comme si Draco avait fait un quelconque exploit. Apparemment, le concept de taquineries échappait totalement à Potter. Amusé, Draco décida que Potter avait besoin d'une approche plus directe, alors il sortit sa langue, léchant l'épaisse veine qui parcourait la bite de Potter, finissant à son sommet, où il goûta délicatement par un tour de langue la semence luisante qui s'y trouvait déjà.
Potter émit une série de sons incohérents, mais quand Draco prit son gland dans sa bouche, Potter chantait de manière distincte, « Putainputainputain. » Et c'est ce qui poussa Draco à faire fi de l'amertume du goût qui remplissait sa bouche. Il n'avait jamais entendu Potter dire putain avant. Enfin, peut être que si, mais il ne l'avait jamais, pour sûr, entendu le dire comme ça. Potter semblait perdre le contrôle et sur le point de lâcher.
Fasciné par les bruits et occasionnellement les injures qui sortaient de la bouche de Potter, Draco essaya de faire quelque chose de plus, alors il fit tourner sa langue et essaya de sucer, bien qu'il eut préféré ne pas l'avoir fait au vu du slurp que fit sa propre succion. Il était probable qu'il s'y prenait très mal, mais Potter ne semblait pas le remarquer. Draco s'en foutait aussi la sensation de la masse chaude sur sa langue était incroyable et le goût, qui n'était pourtant pas incroyable du tout, fit que, contre toute attente, Draco en voulut plus.
« Putain, je vais... Malfoy. »
Draco aurait du savoir ce que ça voulait dire, il aurait du, mais il était bien plus concentré à propos de quoi faire avec ses dents. Il savait ce qu'il ne devait pas faire, mais il ne savait pas comment empêcher ses dents d'eraffler la peau sensible qui prenait toute la place dans sa bouche. Mais bientôt cela n'eut plus d'importance, parce que la bouche de Draco fut rempli d'un fluide salé et gluant. Surpris, le premier instinct de Draco fut de se décaler, mais ça semblait vraiment grossier, alors il essaya d'avaler et de recracher à la fois. Évidemment, cela ne pouvait marcher, et Draco finit par s'étrangler et tousser, le sperme se rependant sur ses joues et son menton.
« Oh. Putain, » déclara Potter, le corps tremblant et les mains enfouies dans les cheveux de Draco, les caressant frénétiquement. « Oh ! » gémit encore Potter, sa capacité à parler clairement réduite à de monosyllabes. Draco redressa la tête pour voir Potter fixant, ahuri, sa propre semence étalée ça et là sur le visage de Draco.
Rougissant, Draco essaya rapidement de se débarbouiller avec ses mains et Potter l'aida a en enlever un peu de ses doigts.
« Désolé. » Fit Potter d'un air penaud, de toute évidence pas désolé du tout. « C'était... Oh mon Dieu ! » cria Potter, et il fallut une seconde à Draco pour comprendre que Potter n'était pas en train de vanter son incroyable capacité à faire des fellations. A la place, il regardait la porte qui avait produit un lourd bang avant de s'ouvrir.
Horrifié, Draco sauta sur ses pieds, s'essuyant le visage en essayant de remettre son tee shirt ruiné pendant que Potter remontait son pantalon, tous deux rougissant furieusement.
Ce n'est que Pansy ! Ce n'est que Pansy ! Priait Draco en silence, espérant que s'il se le répétait assez de fois cela serait vrai. Se retournant, Draco vit de paires de pieds près de la porte. Une de ces paires appartenait définitivement à Pansy, et l'autre à la personne que Pansy avait ramené avec elle, et Draco pouvait aisément conclure de l'identité de cette personne sans même l'avoir regardé.
« Miss Parkinson, vous m'avez dit que Draco encourait un danger mortel, » fit le professeur Snape d'une voix calme, presque atone. « Oh combien cette position soit malheureuse, j'ai bien peur qu'elle ne puisse le tuer. J'aimerais pouvoir en dire de même pour moi. »
Draco osa regarder le visage pale du professeur, déformé par une évidente aversion, au moment même où Potter pris la parole, « Um. Professeur, nous étions juste... »
« Épargnez-moi, Potter ! » Snape leva la main dans un geste qui n'autorisait nulle contestation. « C'est une nouvelle retenue que vous venez de gagner aujourd'hui. Pour avoir été hors de votre dortoir le couvre-feu passé. Des points seront retirés à votre Maison quand j'aurais déterminé l'étendue de mon traumatisme. »
Potter bouda et Draco fut soudain contrarié après avoir vu la petite moue de Potter.
« Mais, professeur - » essaya-t-il d'argumenter en faveur de Potter, mais Snape l'interrompit.
« Retenue pour vous également, Draco, » répondit cruellement Snape.
« Sur quels motifs ? » se plaignit Draco. Ce n'était pas la première fois qu'il était hors de son dortoir après le couvre-feu, et Snape ne lui avait jamais donné de retenue avant.
« Pour un épouvantable manque de goût, » fit Snape, qui tressaillit réellement quelque peu.
Draco aurait aimé répondre que Potter était vraiment très bon, merci bien, mais il parvint à garder le silence sur le sujet. A la place, il essaya d'apaiser Snape avant qu'il ne commette l'inimaginable et retire des points aux Serpentards. « Nous allons aller au lit, monsieur, C'est promis, » dit-il poliment.
Snape pâlit d'avantage, donnant l'envie à Draco que le sol s'ouvre sous ses pieds et l'avale. « Merci pour cette information vitale, Draco. » Snape regarda le visage de Pansy et regretta immédiatement qu'elle n'eut pas de chapeau, afin de couvrir son air enjoué. « Potter, vous pouvez commencer à récurer cette salle de classe maintenant, » déclara Snape, avant de quitter la pièce, son visage devenant incroyablement vert.
« Je n'arrive pas à croire qu'il nous ait laissé ici, » fit Potter avec ravissement, au bout de quelques secondes.
Draco acquiesça de la tête et Pansy sourit. « Il a rancard avec un seau, je crois, » dit-elle joyeusement, son regard naviguant entre Potter et Draco. Elle semblait très contente d'elle-même.
Draco la fixa, les yeux étroitement fermés.
« Oh, ne vous occupez pas de moi, » fit rapidement Pansy, mais comme Draco continua de la fixer, elle se reprit. « Bien. Je pars. Mais je te signale que je pensais te sauver la vie, imbécile ingrat. » Elle prit la direction de la sortie, lança un dernier regard qui disait j'avais raison à Draco et dit, « Je vais être une gentille fille et je vais me trouver une poupée pour jouer avec. »
Draco ferma les yeux, mortifié, tandis que Potter disait, « C'était bizarre ça. »
« Je ne vois pas de quoi elle parle », renchérit Draco.
« Là, » chuchota Potter, soudainement proche de Draco. Il passa son pouce sur la joue de Draco, lui faisant réaliser qu'il devait probablement y avoir quelques traces de sperme.
« Il y a des jours où je ne devrais pas sortir du lit, » fit tristement Draco.
« Tout ne va pas si mal, si ? » murmura Potter. Draco ouvrit les yeux et vit le gigantesque sourire contagieux de Potter.
« J'imagine, » concéda Draco, souriant et ramenant Potter plus près afin de pouvoir l'embrasser.
Le baiser était lent, désordonné et parfait et Draco oublia tout de Snape et Pansy.
Ils se séparèrent après quelques minutes d'éternité, se regardant avec interrogation.
« Et maintenant, on fait quoi ? » demanda Draco, regrettant juste après. C'était une simple question avec une réponse très compliquée. Il y avait bien trop de problèmes à gérer si Potter et lui décidaient d'être... eh bien, ensemble. Et Draco pensait qu'ils avaient décidé ça. Il espérait qu'ils l'avaient décidé. Mais alors, il y avait des choses à prendre en compte. A propos de leurs amis et de la famille de Draco. A propos de la future carrière de Draco en tant que Mangemorts. A propos de la future carrière de Potter en tant que Sauveur. A propos du choix des fleurs pour les funérailles de Weasley. Et une part de lui voulait discuter de tout ça maintenant et connaître les réponses maintenant, mais une autre part de lui voulait simplement ignorer ces problèmes pour toujours et même plus.
Cependant, Potter ne semblait pas inquiet. Il haussa simplement les épaules, souriant. « Eh bien, pour commencer, » dit-il, « j'ai cent idées de ce que nous pouvons faire. Ça devrait nous maintenir occuper pour un petit moment. »
Draco sourit en retour, ravi que la discussion des problèmes sérieux fut repoussée loin dans le futur. Jusqu'à là, ils auront peut-être trouvé quelque chose. En fait, Draco était certain qu'ils trouveraient. Mais pour l'instant...
« C'est marrant que tu dises ça, Potter, » fit Draco de manière suffisante, pressant son corps contre celui de Potter. « Moi aussi. »
Fin
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Alors, cette petite note ? J'espère que ça vous a plu, que vous avez ri, et pour celles qui me suivent je vous dit à très bientôt pour la suite de Pride and Prejudice, et pour une nouvelle traduction !
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